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Bayeux : célèbre pour sa proximité avec les plages du débarquement, cette ville pittoresque au charme médiéval abrite également l'emblématique tapisserie du même nom. Flânez dans ses rues, admirez les belles maisons en pans de bois et découvrez la cuisine normande traditionnelle. Ne manquez pas de visiter le cimetière militaire de Bayeux, un site historique d'importance.

Vire Normandie : cette ville pittoresque encadrée par une campagne luxuriante est idéale pour les personnes en quête de tranquillité. Flânez le long de sentiers pittoresques offrant une vue imprenable sur les collines. Embarquez pour une excursion d'une demi-journée à la découverte des plages historiques du débarquement situées non loin de là. Régalez-vous de crêpes fraîchement préparées accompagnées d'un verre de cidre régional.

Région Normandie

Départements : Calvados, Eure, Orne, Manche, Seine-Maritime.

Population : 3,34 millions d’habitants

Préfecture : Rouen

Siège du Conseil régional : Caen

Superficie : 29 906 km2

Spécialités : label Saveurs de Normandie. Fromages : camembert, livarot, Pont-L’Évêque, Carré d’Auge, Neufchâtel, etc. Pomme. Cidre, calvados, pommeau, poiré. Galettes et sablés normands. Caramels d’Isigny. Mirlitons. Agneaux de pré salé du Mont Saint-Michel. Beurre et crème d’Isigny. Tripes à la mode de Caen.

Clubs sportifs : Stade Malherbe de Caen, FC Rouen 1899, Le Havre AC, US Quevilly Rouen Métropole (football). Caen Basket Calvados, Rouen Métropole Basket.

Compétitions : CIC Normandy Channel Race. Transat Café l’Or. Polynormande, Tour de Normandie (arrêt en 2025). Marathon de la Liberté à Caen.

Économie : 9e région économique nationale (4,4% du PIB). 7 pôles de compétitivité, 16 filières et 19 domaines d’excellence. Première région française pour l’énergie et le secteur équestre. La Normandie est la première région française productrice de fromages au lait de vache et de crème, de lin textile, de pommes à cidre et de produits cidricoles. Premier pôle mondial pour le flaconnage de luxe avec 75 % de la production mondiale.

Festivals : Millénaire de Caen. Cathédrale de lumière à Rouen. D Day Festival. Les Extraverties. Festival Papillons de nuit à Saint-Laurent-de-Cuves. Festival du film américain de Deauville. Festival du film romantique de Cabourg. Festival Cabourg Mon Amour. Fêtes médiévales de Bayeux. Festival du cerf-volant de Dieppe.

Sites touristiques : Mont Saint-Michel, villes balnéaires de Deauville, Trouville, Granville, Honfleur, Étretat (falaises), Cabourg. Iles anglo-normandes. Bayeux (tapisserie). Alençon. Château de Falaise. Giverny et les impressionnistes. Mémorial de Caen. Cathédrales de Rouen et d’Évreux. Basilique de Lisieux. Église Saint-Pierre de Caen.

Sites web et réseaux sociaux :www.normandie.fr /  www.normandie-tourisme.fr / www.normandiesites.com

CALVADOS (14)

Préfecture : Caen

Sous-préfectures : Bayeux, Lisieux, Vire.

Population : 704 605 hab. (2022)

Superficie : 5 548 km2

Spécialités : calvados. Andouille de Vire. Tripes à la mode de Caen. Biscuiterie Jeannette (madeleines). Porc de Bayeux. Cidre, pommeau.

Clubs sportifs : Stade Malherbe Caen. HC Caen Drakkars (hockey sur glace), Caen TTC (tennis de table), Caen HB (handball), Caen BC (basketball).

Événements majeurs : Millénaire de la ville de Caen. Festival du film américain de Deauville. 

Sites touristiques principaux : Tapisserie de Bayeux. Cathédrale de Bayeux. Basilique de Lisieux. Plages du Débarquement, Honfleur, Deauville, Cabourg. Château de Caen. Mémorial de Caen. Abbaye d’Ardenne.

Économie : tourisme, fromages, pommes, sidérurgie, automobile, nouvelles technologies (Grand accélérateur national d’ions lourds). Port de Caen-Ouistreham.

Site web : www.calvados.fr, www.calvados-tourisme.comwww.caenlamer-tourisme.fr

Km 1.4

Ellon (630 hab.)

Ellon est le village natal d’Auguste Fauchon (1856-1945), qui créa en 1886 place de la Madeleine à Paris l’épicerie qui porte son nom et est devenue une entreprise mondiale de gastronomie de luxe.  

Église Saint-Pierre

Construction : XIVe siècle.

Style : gothique.

Histoire : l’église édifiée vers la fin du XIIe siècle, est largement remaniée au XIXe siècle dans le style néogothique. Elle conserve surtout un élégant clocher du XIVe siècle.

Caractéristiques : le portail aux chapiteaux feuillagés ouvre sur un porche. Sa voûte, inscrite dans un carré, passe au plan octogonal par le jeu des pendentifs. La haute tour, se caractérise par l’élan vertical des lancettes et la profondeur des baies.

Classement : classée Monument historique en 1913 (clocher)

Km 2.4

Juaye-Mondaye (700 hab.)

Le village s’est développé autour de l’abbaye Saint-Martin de Mondaye, fondée au XIIIe siècle. Cette proximité vaut à cette petite commune de disposer d’un intéressant patrimoine religieux (églises Saint-Vigor, Sainte-Bazile, Saint-Aubin et abbatiale) et d’un joli château du XVIIIe siècle, en partie inscrit Monument historique. 

Abbaye Saint-Martin de Mondaye

Fondation : 1202.

Histoire : l’abbaye Saint-Martin fut fondée par un ermite, Turstin, décidé à se retirer sur le « mont d’Ae » qui devint « mont Deï », puis « Mondaye ». Il fut rejoint par plusieurs autres religieux qui fondèrent la communauté monastique de l’ordre des prémontrés. Le premier abbé est Roger de Juaye, à la tête de l’abbaye jusqu'en 1215. Les frères fondent une léproserie accolée au monastère. Au XVIe siècle, comme toute la région de Bayeux, l’abbaye n’échappe pas au conflit entre catholiques et protestants, les religieux doivent fuir, l’abbé est assassiné. Mais la Contre-Réforme restaure l’ordre dans le Bessin et la vie religieuse connaît un nouvel essor jusqu'à la Révolution française. Au XVIIIe siècle, l’abbaye se dote d’une église dessinée par Eustache Restout. En 1791, les chanoines sont temporairement chassés du monastère. C'est depuis 1921 qu'ils occupent définitivement l'abbaye.

Destination actuelle : les chanoines de Mondaye vivent en communauté tout en se livrant à un ministère extérieur (curés et vicaires de plusieurs paroisses, aumôniers d'hôpitaux ou de prison, aumôniers scouts et de mouvements de jeunesse, …). L'accueil des retraitants et des visiteurs tient de nos jours une part importante dans l'activité de l'abbaye. La communauté dispose d'une grande infrastructure, permettant d'accueillir les groupes et les individuels en nombre important. Il est possible de visiter une partie de l'abbaye, dont la bibliothèque.

Classement : classée Monument historique en 1947 et 1999.

Km 12.4

Aurseulles (1910 hab.)

Aurseulles est une commune nouvelle créée en 2017 par la fusion des communes d'Anctoville, de Longraye, de Saint-Germain-d'Ectot et de Torteval-Quesnay qui deviennent des communes déléguées. Son patrimoine est essentiellement constitué des huit églises des communes et anciennes communes qui la composent. Le clocher roman de l’église Saint-Pierre de Longraye (XIIe siècle) est classé Monument historique depuis 1914. Dans le patrimoine civil, il faut mentionner la Baronnie de Torteval, un petit château du XVe siècle dont le portail est inscrit MH depuis 1927.

Km 21.2

Villers-Bocage (1 330 hab.)

La commune fut le théâtre le 13 juin 1944 d’une intense bataille de la Seconde Guerre mondiale au cours de laquelle une petite unité allemande dirigée par le chef de char SS Michael Wittmann repoussa les troupes britanniques, empêchant la prise de Caen. La propagande nazie fit de Wittmann un héros national, qui aurait détruit plus de 130 chars alliés. Il fut tué deux mois plus tard lors de la bataille de Normandie. La ville ayant été entièrement détruite, son église Saint-Martin date de 1950 et a été inaugurée par le futur pape Jean XXIII.

Km 28.4

Les Monts d’Aunay (4 660 hab.)

Les Monts d’Aunay est une commune nouvelle formée en 2017 de la fusion de sept communes déléguées : Aunay-sur-Odon, Bauquay, Campandré-Valcongrain, Danvou-la-Ferrière, Ondefontaine, Le Plessis-Grimoult et Roucamps. Aunay-sur-Odon est le village natal de la biathlète Anaïs Bescond, membre du relais mixte français champion olympique en 2018 et champion du monde en 2016. Multi-médaillée aux championnats du monde, elle est aujourd’hui consultante sur la chaîne l’Équipe.  

Prieuré du Plessis-Grimoult

Fondation : XIIe siècle.

Histoire : le prieuré est fondé par l’évêque de Bayeux Richard de Douvres en 1133, il y installe une communauté de chanoines de l’ordre de Saint Augustin. Les chanoines ne vivaient pas retirés du monde puisqu’ils desservaient de nombreuses paroisses alentour. L’église abbatiale construite au XIIe siècle a été saccagée pendant les Guerres de Religion (1562). À la Révolution, l’abbaye est vendue, l’église devient une carrière de pierres. Le reste a été détruit en 1944 lors de la prise du Mont Pinçon.

Caractéristiques : Il subsiste aujourd’hui de nombreux vestiges : la tour sud de l’église abbatiale, la salle capitulaire gothique du XIVe siècle, la porterie du XIIIe siècle et les soubassements un jardin fortifié (fortification miniature du XIIIe siècle). Le jardin est une fortification en miniature du XIVe siècle située à 50 mètres au sud-est des vestiges du prieuré datant du Bas Moyen-âge.

Classement : classé Monument historique en 1996.

Km 35.5

Côte du Mont Pinçon

Le Mont Pinçon, situé au Plessis-Grimoult, est le point culminant du Calvados avec ses 365 m d'altitude, et l'un des plus hauts points du quart nord-ouest de la France, juste après le Mont des Avaloirs en Mayenne et les Monts d'Arrée en Bretagne. Il est l'un des 57 espaces naturels sensibles du département du Calvados qui exerce son droit de préemption sur une centaine d’hectares. Il permet de nombreuses randonnées, et l'on y voit également des ruines de bunkers allemands de la Seconde Guerre mondiale où « des antennes destinées à la communication avaient été installées ». Au sommet du mont Pinçon se trouve un émetteur RTF pourvu d’une antenne de 216 m de haut. 

Km 39.6

Thury-Harcourt-Le Hom (3 600 hab.)

Cette commune nouvelle regroupe depuis 2016 les communes de Caumont-sur-Orne, Curcy-sur-Orne, Hamars, Saint-Martin-de-Sallen et Thury-Harcourt.

Château d’HarcourtConstruction : XVIIe et XVIIIe siècles.

Histoire et caractéristiques : c'est en 1635 qu’Odet d'Harcourt édifie cette demeure sur les restes d'un château médiéval. Elle sera agrandie en 1714 et 1723. Lors de son déplacement pour l'inauguration du Port militaire de Cherbourg, en juin 1786, le roi Louis XVI y fait étape. Pendant la Bataille de Normandie, le village est bombardé une première fois le 30 juin 1944. Le château est épargné. Après des combats acharnés contre la 59e division britannique du 13 au 14 août 1944, l'occupant évacue le bourg et incendie le château qui n’avait que peu souffert auparavant. Avec cet édifice ont disparu une grande partie des archives de la Normandie, une bibliothèque de près de 15 000 ouvrages, de nombreux tableaux de famille et un mobilier de grande valeur. Il ne reste aujourd'hui que le pavillon central, la chapelle et les dépendances de ce monument qui comptait 264 fenêtres.

Classement : inscrit Monument historique en 1927 et 1963.

Km 51.8

Clécy (1 300 hab.)

Le peintre impressionniste André Hardy, mort dans la commune en1986 à l’âge de 99 ans, a peint de très nombreux tableaux de la « Suisse normande ». Un musée en ville est consacré à cet ami de Paul-Émile Pissarro, fils de Camille, qui possédait lui aussi une maison à Clécy.

Km 65.4

Pont d’Ouilly (1 000 hab.)

Sur la commune se trouve le haras d’Ouilly, créé par le prince Pierre d'Arenberg, repris après la Première Guerre mondiale par le duc de Cazes et qui fut la propriété de Jean-Luc Lagardère avant d'être celle de l'Aga Khan depuis 2015. Jean-Luc Lagardère (1928-2003), ancien patron de Matra, du Groupe Hachette, d’Europe 1 ou du Matra Racing, fut l’un des chefs d’entreprise les plus importants en France des années 1980 et 1990. Il repose dans le cimetière de Pont d’Ouilly. C’est lui qui développa le haras d’Ouilly, qui compta à une époque quelque 220 chevaux, dont Linamix, l’un des étalons les plus chers des années 2000, ou Sagamix, avec lequel il remporta le Prix de l’Arc de Triomphe. Jean-Luc Lagardère dirigea également France-Galops, qui organise les courses de chevaux en France.

ORNE (61)

Préfecture : Alençon

Sous-préfectures : Argentan, Mortagne-au-Perche.

Population : 276 144 hab. (2022)

Superficie : 6 103 km2

Spécialités : cuisine normande, camembert, pommeau, poiré (AOC dans le Domfrontais), cidre, calvados, crème crue, tripes en brochette de La Ferté-Macé, tripes à la mode de Longny, longnycien (gâteau alcoolisé), bourdelot, boudin noir de Mortagne-au-Perche, boudin blanc d'Essay, andouillette d'Alençon, cervelas de L'Aigle, becs de Flers (pâtisserie), sablés de l'abbaye (Lonlay-l'Abbaye).

Clubs sportifs / Évènements majeurs : Haras du Pin. Printemps de la chanson, Jahmazonia.

Sites touristiques principaux : Haras du Pin, château de Carrouges, cathédrale Notre- Dame de Sées. Château de Domfront. Château d’O. Abbayes de St Evroult et ND de la Trappe. Thermalisme à Bagnoles-de-l’Orne. Village de Saint-Céneri le Gérei.

Économie : agriculture, élevage, dentelles, tourisme.

Site webwww.orne.fr

Km 74.8

Sainte-Honorine-la-Chardonne (680 hab.)

C’est le village d’origine de Guillaume Martin-Guyonnet, et le Tour de France n’y passe pas par hasard, Thierry Gouvenou ayant appelé le coureur de l’équipe Groupama-FDJ pour lui demander des renseignements sur le parcours, qui visite également Flers, que l’ancien meilleur grimpeur de la Vuelta (2020) a fréquenté en sport-études. À 31 ans, Guillaume Martin-Guyonnet a participé à huit reprises au Tour de France et terminé 8e en 2021. Le coureur normand a terminé à cinq reprises dans les quinze premiers de l’épreuve. Son fan-club se trouve à Sainte-Honorine-la-Chardonne.

Château de Saint-Sauveur

Construction : XVIe et XVIIe siècles.

Style :  Louis XIII.

Histoire : le château fut construit par Jacob de Grésille dont la mère, Madeleine de Mesnage, était la fille de l'ambassadeur de France auprès de Charles Quint. En considération de ses services, Jacob de Grésille obtint l'autorisation de porter le nom de Saint-Sauveur et ses terres furent érigées en baronnie.

Caractéristiques : l’édifice est au centre d'un plan d'eau et se prolonge par de larges terrasses qui s'avancent dans les douves garnies de balustrades. Ces douves sont franchies, au nord et au sud, par deux ponts avec balustrades. Le château comprend une aile flanquée à l'est et à l'ouest de deux pavillons saillants. A l'intérieur, quelques boiseries subsistent dans les chambres du premier étage.

Destination actuelle : propriété d’une société privée.

Classement : classé Monument historique en 1978.

Km 76.5

Athis-Val de Rouvre (4 210 hab.)

Athis-Val de Rouvre est une commune nouvelle créée en 2016 de la fusion des communes déléguées d'Athis-de-l'Orne, Bréel, La Carneille, Notre-Dame-du-Rocher, Ronfeugerai, Ségrie-Fontaine, Taillebois et Les Tourailles. Le patrimoine de la commune est essentiellement constitué des églises de ses anciennes communes déléguées et notamment l’église Saint-Vigor d’Athis-de-l’Orne (inscrite MH en 2006), l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Bréel (inscrite en 1926) et la basilique Notre-Dame de la Recouvrance des Tourailles. Le patrimoine civil comporte deux manoirs, le logis du Male Saint-Étienne (inscrit MH en 1999) et le logis de la Cour à Taillebois. Le local de l’étape est Raymond Martin, originaire de Pont-Érambourg, à 7 km d’Athis-de-l’Orne. Sa grande année fut 1980, lorsque le Normand termina troisième du Tour de France et maillot à pois après avoir remporté la plus belle étape pyrénéenne à Luchon. Comme son homonyme Guillaume, il termina à cinq reprises dans les quinze premiers de la Grande Boucle. Raymond Martin compte également à son palmarès une étape du Critérium du Dauphiné (1980), un Grand Prix de Plouay et deux Paris-Camembert. 

Maison de la rivière et du paysage

Porte d’entrée des gorges de la Rouvre, la Maison de la rivière et du paysage s’étend sur plusieurs hectares sur lesquels se développent des milieux naturels (prairies humides, rivière torrentueuse, forêt de berge...) et espèces remarquables (loutre, moule perlière, diverses chauve-souris) protégées à l’échelle européenne par le réseau Natura 2000. Labellisé Espace Naturel sensible du département de l’Orne, ce site, qui comprend deux moulins, un café, une boutique et un parcours de pêche, est également un centre d’initiation à la nature et à l’environnement ouvert au public toute l’année.

Km 83.9

Flers (14 300 hab.)

Ancienne ville textile et fief de la chouannerie normande, Flers, comme beaucoup de villes normandes a beaucoup souffert des combats consécutifs au débarquement de juin 1944. Au contraire de l’église de la ville, endommagée par les deux guerres mondiales, son château Renaissance a été préservé et demeure le fleuron patrimonial de la ville et le siège d’un musée des Beaux-Arts et des services municipaux. Le lycée de Flers compte une filière sport-études cyclisme qu’a notamment suivie Guillaume Martin-Guyonnet. Romain Hardy, qui disputa le Tour de France en 2017 et en 2018, est également originaire de Flers, où il a commencé le vélo. Parmi les autres célébrités natives de la ville, il faut mentionner le président du Sénat Gérard Larcher, l’ancien président du conseil Guy Mollet, le comédien François Morel, ou les arbitres de football Nelly Viennot et Tony Chapron.

Château de Flers

Construction : XVIe au XVIIIe siècles.

Style : Renaissance.

Histoire : au Moyen-Âge, le château est une construction modeste entourée de fossés. L'aile droite du château, flanquée de ses deux tourelles d'angle rondes, est la partie la plus ancienne. Elle est construite entre 1527 et 1541 par Nicolas III de Grosparmy, alchimiste passionné. En 1598, la baronnie de Flers est érigée en comté. Au XVIIe siècle, de grands travaux d’assainissement et d’embellissement du parc sont engagés. Acheté après la Révolution par plusieurs hommes d’affaires et politiciens locaux, il devient en 1901 la propriété de la municipalité, qui y installe un musée des Beaux-Arts.

Destination actuelle : le musée du château présente une belle collection permanente offrant un large panorama de la peinture occidentale. Ce fonds bénéficie en 1919 du legs de Julien Salles (1829-1915), ancien maire de Flers. Cette collection est constituée de tableaux anciens (écoles française, italienne, nordique) ainsi que des peintures et sculptures du XIXe siècle (Gustave Courbet, Schnetz, Charles-François Daubigny, Boudin, Caillebotte, Léandre, Rousaud, Crébassa, Leharivel-Durocher…). L’art du XXe siècle y est aussi représenté, en particulier avec des céramiques de Jean Cocteau. Mobilier et arts décoratifs, complètent la présentation.

Classement : classé Monument historique en 1907.

Km 104.1

Lonlay-l’Abbaye (1 120 hab.)

La commune s’est développée autour de l’abbaye du XIe siècle qui lui a donné son nom. C’est le village natal de François Bidard, fidèle de la formation Ag2R, qui a participé à six reprises au Tour d’Italie, et à trois reprises à la Vuelta, mais jamais au Tour de France. À la fin de sa carrière en 2023, il a entamé une carrière d’agriculteur à Lonlay-l’Abbaye.  

Abbaye de Lonlay

Fondation : XIe siècle.

Style : gothique.

Histoire : l'abbaye a connu quatre grandes périodes de construction : XIe, XIIIe, XVe et XVIIe siècles. L'église primitive avait un chœur comprenant une abside centrale avec de chaque côté une absidiole donnant directement sur le transept. À la fin du XIe siècle, elle fut agrandie vers l'est et l'ouest. De cette église, il reste encore le transept. Au milieu du XIIIe siècle, le chœur est encore agrandi et l'église remise en état après l'incendie de 1418. La chapelle de l'abbaye est aujourd'hui l'église paroissiale, et remplace l'ancienne église Saint-Sauveur, située à proximité et démolie en 1807.

Caractéristiques : l'église actuelle se divise en deux parties qui correspondent à deux époques bien distinctes. Un chœur spacieux, jadis destiné aux moines et qu'entourent des chapelles rayonnantes, vient s'appuyer sur un portail composé des deux bras de l'église primitive. Les chapiteaux romans sont de deux sortes, ceux en granite, assez rudimentaires et les autres en calcaire blanc. Certaines de ces douze colonnes qui entourent le chœur ont des chapiteaux ornés de feuilles ou de têtes de monstres, de personnages conduisant des béliers, une femme foulant un homme à terre, un cavalier armé, des oiseaux s'affrontant. Les bas-côtés sont garnis de neuf chapelles rayonnantes.

Classement : classée Monument historique en 1931.

MANCHE (50)

Préfecture : Saint-Lô

Sous-préfectures : Cherbourg, Avranches, Coutances

Population : 496 815 hab.

Superficie : 5 938 km2

Spécialités : huitres, moules, agneau des prés-salés, coquille Saint-Jacques, poireau de Créances, omelette de la Mère Poulard au Mont Saint-Michel.

Sport : US Avranches, AS Cherbourg, FC Saint-Lô Manche, US Granville (football), JS Cherbourg (handball), Polynormande, Duo Normand (cyclisme).

Évènements majeurs : Rendez-vous soniques, Chauffer dans la noirceur, Traversées Tatihou, Jazz sous les pommiers, Festival Papillons de nuit. Cinémovida, Festival des cinémas d'Irlande et de Grande-Bretagne de Cherbourg-en-Cotentin.

Sites touristiques principaux : Mont Saint-Michel, Scriptorial d’Avranches, Cité de la Mer à Cherbourg, plages et musée du débarquement, musée Christian Dior, cathédrale de Coutances, stations balnéaires, châteaux de Gratot et Cerisy-la-Salle, maison Jacques Prévert à Omonville-la-Petite. 

Économie : la Manche est le premier département agricole français, principalement dans l'élevage (bovin, ovin, équin) et la culture de fruits (pommes) et légumes (carottes, poireaux, choux-fleurs). Cherbourg-en-Cotentin est un port important (pêche, plaisance, trafic transmanche, commerce, militaire, construction navale). L'industrie nucléaire a pris une importance considérable. L'économie manchoise repose enfin sur le tourisme balnéaire et saisonnier.

Site web : www.manche.fr

Km 111.9

Ger (820 hab.)

Ger est connu pour ses poteries en grès, d’où la présence dans le village de fours mixtes particulièrement bien conservés et d’un musée de la céramique, témoin de six siècles de poteries de Ger, du Mortainais et du Domfrontais.

Km 136.5

Mortain-Bocage (2 950 hab.)

Mortain-Bocage est une commune nouvelle créée en 2016 par la fusion des communes de Bion, Mortain, Notre-Dame-du-Touchet, Saint-Jean-du-Corail et Villechien. Mortain est la ville natale de Daniel Mangeas, speaker officiel du Tour de France de 1974 à 2014. Il était devenu la voix du Tour par hasard, le 15 juillet 1974, quand le speaker d’alors, Pierre Chori, était tombé en panne de voiture. Albert Bouvet, le directeur de la course, dut trouver une solution rapide. Daniel Mangeas le remplaça au débotté et resta sur le podium pendant 40 ans ! Mortain est également la ville natale de Gérard Ernault, ancien directeur de la rédaction de L’Équipe et de France Football.  

Km 170.4

Saint-Pois (460 hab.)

Village natal du général d’Empire Jean-François Graindorge, Saint-Pois abrite un château du XVIIIe siècle inscrit Monument historique en 1974. Propriété de la famille d'Auray de Saint-Pois durant quatorze générations, il est ensuite acquis par le baron belge Alexandre Paternotte de la Vaillée et laissé à l’abandon de 2014 à 2023, où il est racheté par une famille d’amoureux du patrimoine décidée à lui redonner vie.

Km 173.8

Saint-Michel-de-Montjoie (340 hab.)

Le village est célèbre pour sa carrière de granit bleu, qui peut être poli pour donner de très belles pièces. Ce granit était utilisé en construction pour les chaînages (pierres d'angles, lintaux...) ou les ornements en raison de son prix plus élevé que le granit ordinaire. Une industrie du matériel de carrière a ainsi pu être développée, principalement à Vire. Le granit appelé Bleu de Vire a notamment servi à réaliser la tombe du soldat inconnu sous l'Arc de triomphe ou la basilique de Lisieux. Un parc-musée a été ouvert pour retracer l’histoire de l’extraction du granit bleu dans la région.

CALVADOS (14)

Préfecture : Caen

Sous-préfectures : Bayeux, Lisieux, Vire.

Population : 704 605 hab. (2022)

Superficie : 5 548 km2

Spécialités : calvados. Andouille de Vire. Tripes à la mode de Caen. Biscuiterie Jeannette (madeleines). Porc de Bayeux. Cidre, pommeau.

Clubs sportifs : Stade Malherbe Caen. HC Caen Drakkars (hockey sur glace), Caen TTC (tennis de table), Caen HB (handball), Caen BC (basketball).

Événements majeurs : Millénaire de la ville de Caen. Festival du film américain de Deauville. 

Sites touristiques principaux : Tapisserie de Bayeux. Cathédrale de Bayeux. Basilique de Lisieux. Plages du Débarquement, Honfleur, Deauville, Cabourg. Château de Caen. Mémorial de Caen. Abbaye d’Ardenne.

Économie : tourisme, fromages, pommes, sidérurgie, automobile, nouvelles technologies (Grand accélérateur national d’ions lourds). Port de Caen-Ouistreham.

Site web : www.calvados.fr, www.calvados-tourisme.comwww.caenlamer-tourisme.fr

Km 177.9

Noues-de-Sienne (4 240 hab.)

Les communes de Champ-du-Boult, Le Gast, Courson, Fontenermont, Mesnil-Clinchamps, Le Mesnil-Caussois, Le Mesnil-Benoist, Saint-Manvieu-Bocage, Saint-Sever-Calvados et Sept-Frères ont fusionné en 2017 pour former la commune de Noues-de-Siennes.

Abbaye Notre-Dame de Saint-Sever de Calvados

Fondation : XIe au XIIIe siècle.

Ordre : Bénédictins.

Style : gothique.

Histoire : à l'origine se dressait en ce lieu un ermitage fondé par saint Sever (VIe siècle). L'abbaye Notre-Dame est fondée au XIe siècle par Richard Goz, vicomte d'Avranches et affiliée à l'ordre de Saint-Benoît. À la suite de la conquête normande de l'Angleterre, Hughes le Loup fait rayonner l'abbaye de Saint-Sever au-delà de la Manche. L'influence grandissante de l'ordre cistercien en Normandie entraîne le déclin de l'abbaye. Elle est cependant efficacement restaurée à la suite d'un incendie en 1680. C'est de cette époque que datent les bâtiments monastiques actuels. L'abbaye ne résiste pas aux réformes de la Révolution. En 1819, la commune achète l'abbatiale et la transforme en église paroissiale. La commune achète les bâtiments monastiques en 1834 et y établit l'hôtel de ville, la justice de paix, le presbytère, la gendarmerie et les écoles.

Caractéristiques : construite en granite local, l’église est de style gothique et possède un plan irrégulier. Les bâtiments monastiques se développent autour du cloître, de façon inhabituelle, au nord de l’abbatiale. Ceci est dû au fort dénivelé du terrain. Ces derniers sont reconstruits ou restaurés et réaménagés après l’incendie de 1680.

Classement : classée Monument historique en 1881.

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