Tarbes > Cauterets-Cambasque
06/07/2023 - Étape 6 - 145 km - Montagne
Sur la route
RÉGION OCCITANIE
Départements : Ariège, Aude, Aveyron, Gard, Haute-Garonne, Gers, Hérault, Lot, Lozère, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Orientales, Tarn, Tarn-et-Garonne.
Population : 5,9 millions hab.
Préfecture : Toulouse
Superficie : 72 724 km2
Spécialités : foie gras, cassoulet, aligot, tielle sétoise, brandade de morue, haricots tarbais, garbure, oignon doux, cerises de Céret, vins (Pic Saint-Loup, Corbières, Cahors, Costières de Nîmes, blanquette de Limoux, Minervois, Tavel, Madiran). Eau source Perrier.
Clubs sportifs : Stade Toulousain, Castres Olympique, Montpellier HR, USAP Perpignan (rugby), Montpellier HSC, Nîmes Olympique, Toulouse FC (football), Dragons Catalans (rugby à XIII), Montpellier Handball, Fenix Toulouse, USAM Nîmes-Gard (handball)
Compétitions : Tour de France, Open Sud de France (tennis), Route d’Occitanie (cyclisme).
Économie : aéronautique et espace (Airbus, Ariane, Toulouse), défense, informatique, nucléaire, agro-alimentaire, agriculture (vins, céréales) tourisme, industrie pharmaceutique. Universités (Montpellier, Toulouse).
Festivals : férias de Nîmes et Béziers, Rio Loco (Toulouse), Festival Radio France Montpellier (classique), Comédie du Livre (Montpellier), Electro Beach (Port Barcarès), Jazz in Marciac, Cinémed (Montpellier), Circa Auch, festival du roman noir à Frontignan.
Sites touristiques : Cité de Carcassonne, basilique de Lourdes, Toulouse (Capitole, Saint-Sernin, ville rose), Montpellier (place de la Comédie, Écusson), Pont du Gard, Arènes de Nîmes, châteaux forts cathares, Canal du Midi, cathédrales d’Albi, Castres et Rodez. Viaduc de Millau, grottes de Niaux et du Maz d’Azil. Pont Valentré à Cahors. Villages de caractère. Plages de l’Aude, du Gard et de l’Hérault. Stations de ski des Pyrénées et de l’Ariège.
Site web : www.laregionoccitanie.fr
HAUTES-PYRÉNÉES (65)
Population : 229 570 hab.
Préfecture : Tarbes
Sous-préfectures : Argelès-Gazost, Bagnères-de -Bigorre
Superficie : 4 464 km²
Spécialités : Porc Noir de Bigorre (AOC), Haricots tarbais, Vins (Madiran et Pacherenc du Vic Bilh AOC), mouton AOC Barèges-Gavarnie, Oignon de Trébons, Poule Gasconne, Garbure, Foie gras, Gâteau à la broche…
Clubs sportifs : Tarbes Pyrénées rugby, TGB (basket)
Compétitions : Coupe du Monde de VTT de descente (Lourdes), La Montée du Géant du Tourmalet, Grand Raid des Pyrénées, Pyr’Epic…
Festivals : Festival de Gavarnie (Théâtre), Tarbes en tango, Equestria festival de la création équestre (Tarbes), Festival de Musique sacrée (Lourdes), Festival de Jazz (Luz St Sauveur), Piano Pic dans le Grand Tourmalet, Festival des petites églises de montagne (Vallée du Louron), Fête des Mariolles, Foire aux fromages, Fête du vin en Madiran, Fête des chiens des Pyrénées, Foire aux Côtelettes Luz St Sauveur, Foire aux traditions à Loudenvielle.
Sites touristiques majeurs : Pic du Midi de Bigorre, Cirque de Gavarnie (patrimoine Unesco), Cascades du Pont d’Espagne (Cauterets), Parc National des Pyrénées, Pèlerinage à Lourdes.
Économie : agro-alimentaire, industrie ferroviaire, aéronautique, hydroélectricité, tourisme 4 saisons, thermalisme…
Sites web / FB / Twitter : www.hautespyrenees.fr / www.facebook.com/DepartementHautesPyrenees / https://www.instagram.com/departementhapy / https://twitter.com/DepartementHaPy / www.pyrenees-trip.com / www.facebook.com/hautespyrenees / www.instagram.com/hautespyrenees / https://www.tiktok.com/@hautespyrenees
Tourmalet, Aspin, Peyresourde…des noms qui évoquent des paysages fantastiques. Oui, mais voilà. Tout le monde n’a pas l’âme et les capacités d’un héros du vélo, d’un as de la danseuse, d’un porteur de maillot à pois. Lorsqu’il s’agit d’avaler cols, sommets et kilomètres de montagnes, beaucoup préfèrent l’auto. Qui peut les en blâmer. C’est pour eux que les Hautes-Pyrénées ont créé, à l’instar de leurs illustres aînées que sont la Route 66, la Route de la Soie ou la Transamazonienne, un itinéraire touristique en mode Pyrénées Road Trip. Au programme : 2 pays (la France et l’Espagne) ; 8 cols mythiques ; 3 sites inscrits au Patrimoine Mondial de l’Unesco ; 4 parcs naturels et des coins secrets que seules les Pyrénées sont capables d’offrir. Au final, une aventure authentique et inoubliable mais surtout une idée pour les vacances entre copains, en amoureux ou en famille. Côté logistique, la Boutique des Pyrénées, spécialiste des vacances sur-mesure, s’occupe de tout : hébergements de choix, accès aux Grands Sites, entrées pour les centres de balnéo, balades accompagnées, bonnes tables, etc. À faire au moins une fois dans sa vie.
Km 15.6
TOURNAY
Le roi Philippe le Bel a donné au XIVe siècle le nom de Tournay à cette bastide pour célébrer sa victoire dans la ville belge du (quasi) même nom après un long siège. L’abbaye bénédictine Notre-Dame de Tournay s’est installée dans le village en 1952. Sur la place d’Astarac, la principale du village, se trouve la maison de Francis Jammes, où vécut le poète, né à Tournay en 1868. Très influent à son époque, Jammes reçut le Grand Prix de littérature de l’Académie française en 1917.
Km 27
CAPVERN-LES-BAINS
Station thermale spécialisée dans les troubles urinaires et digestifs. Son église Sainte-Trinité, édifiée dans les années 1960, a été labellisée « Patrimoine du XXe siècle ». Plusieurs équipes cyclistes y prennent leurs quartiers à l’abord des Pyrénées.
Km 48.1
SARRANCOLIN
Village fortifié, Sarrancolin était réputé pour son marbre, utilisé dans la construction du Petit Trianon de Versailles, puis pour l’Opéra de Paris et même l’Empire State Building.
Km 50
BEYRÈDE-JUMET-CAMOUS
La carrière de marbre de Beyrède fut utilisée à l'époque de Louis XIV et Louis XV, pour construire plusieurs cheminées du château de Versailles.
Km 55.8
ARREAU
Capitale des Quatre-Vallées de la Vallée d’Aure, ses habitants sont appelés les Arrois. La commune est une plaque tournante sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle, et fut un important centre drapier jusqu'à la Révolution française. L’église Notre-Dame, du XIIe siècle, a été bâtie dans le style romano-gothique, avec un clocher-tour à baies géminées du XVIe siècle. Elle servait à la défense du village. Dans la tour, se trouvait d'ailleurs une salle d'armes. Le village aux toits d'ardoise, avec sa place centrale, est dominé par sa jolie Mairie. La place accueille également un marché tous les jeudis sous les arcades. L’édifice municipal est relativement récent (1930), mais il s'intègre parfaitement avec le style architectural des demeures plus anciennes. En se promenant, on trouve également de belles maisons à colombages.
Château des Nestes
Construction : entre les XVe et XVIIIe siècles.
Histoire : bâti sur l'enceinte qui clôturait le nord du quartier de la Neste du Louron, il servait de protection au sanctuaire voisin dédié à St-Exupère et faisait office de commanderie des Hospitaliers. L'aile nord en équerre était le siège d'une juridiction. Il prend le nom de Château de Camou (« terre d'eau ») du fait de l'humidité des lieux (XVII - XVIIIe siècles). Le château a été réhabilité en 1989 dans le cadre des grands travaux du président François Mitterrand.
Signes particuliers : le musée comporte une curiosité unique dans la région, avec une partie consacrée aux « cagots », ces êtres exclus de la société, sorte d’intouchables de l’époque médiévale, omniprésents dans la région et en Béarn.
Les Cagots
Ils furent présents dans toute l’Europe au Moyen Âge. Les montagnes des Pyrénées, pourtant terres de refuge, furent néanmoins le lieu où le phénomène des Cagots fût le plus appuyé. Les explications les plus diverses ont été données quant à l'origine de ces parias. Le terme de Cagots semblerait provenir d'un mot béarnais signifiant lépreux, et qui apparaît dans les textes vers l'an 1300. La lèpre désignait au Moyen-âge, différentes maladies qui inspiraient la peur de la contagion. Race maudite à vie, leur condition était mentionnée dès la naissance dans l'acte de baptême, célébré à la nuit tombée, sans carillons. Ils ne portaient pas de nom, mais un prénom suivi du terme Chrestiaa, Cagot, Gézitain et étaient parqués dans un quartier extérieur au village où ils travaillaient le bois. Dans certaines églises, ils étaient reclus dans une partie qui leur était réservée ou utilisaient un bénitier spécial. Cet isolement qui leur était imposé entraînait deux conséquences : la consanguinité qui engendrait de la dégénérescence et même du crétinisme, et l'afflux, parmi eux, de personnages suspects qui, bravant la contagion, ne risquaient pas d'être poursuivis, en de tels lieux, par la maréchaussée. Dans certains endroits, ils devaient porter une patte de canard ou d'oie d'étoffe rouge cousue sur leurs vêtements. Une fois, décédés, ils étaient inhumés à l'écart des « vrais chrétiens » comme ils avaient vécu. Pendant plus de trois siècles, ce furent brimades, procès gagnés, appui du haut clergé et des princes, mais ils restèrent exclus par la résistance des autorités locales et du peuple.
Km 68.1
COL D'ASPIN
L’Aspin est l’un des cols les plus fréquemment empruntés par la route du Tour puisqu’il fut franchi par le peloton et la caravane à 74 reprises et déjà au programme en 1910 de la première étape de haute-montagne du Tour. Depuis Arreau, l’ascension est de 12 km, à 6,7% de moyenne. La liste des coureurs l’ayant franchi en tête se lit comme un Who’s who des grands grimpeurs, d’Octave Lapize à Richard Virenque en passant, par Jean Robic, Gino Bartali, Fausto Coppi, Louison Bobet, Charly Gaul, Federico Bahamontes ou Lucien Van Impe. Le dernier en date a été Thibaut Pinot en 2022.
Km 73
PAYOLLE (CAMPAN)
Lac de Payolle
Il est surnommé « le petit Canada » avec sa forêt, son lac et son atmosphère de tranquillité. Le lac satisfait les contemplatifs, mais aussi les visiteurs les plus remuants grâce à un vaste choix d’activités : VTT, accrobranches, randonnées pédestres, équestres, activités nautiques (pédalo, kayak, stand up paddle, pêche), cyclotourisme (ascension du Col d’Aspin ou de la Hourquette d’Ancizan).
Km 75
CAMPAN
Au pied du Tourmalet, chef-lieu du canton qui porte son nom, Campan fut au début du XIe siècle la troisième ville la plus peuplée du département des Hautes-Pyrénées avec près de 4 500 habitants, qui vivaient de la forêt, du marbre vert et de l’élevage. Le tourisme est aujourd’hui l’une des principales ressources d’une localité qui a conservé une belle halle du XVIe siècle, témoin d’un important marché aux bestiaux, et plusieurs édifices religieux remarquables, comme l’église Saint-Jean-Baptiste (XVIe) et Notre-Dame-de-l’Assomption à Sainte-Marie de Campan. Parmi les célébrités de Campan figurent Dominique Gaye Mariolle, célèbre grognard des armées napoléoniennes, qui mesurait plus de deux mètres et était réputé pour ses facéties. Une statue d’Eugène Christophe se trouve sur la place qui porte son nom devant l’église du village, en hommage à son exploit de 1919, lorsque le Vieux Gaulois fut contraint de réparer sa fourche sur la forge du hameau voisin de Sainte-Marie-de-Campan. En 2016, une arrivée d’étape fut jugée au Lac de Payolle, sur la commune de Campan, et remportée par le Britannique Stephen Cummings.
Km 80.3
SAINTE-MARIE-DE-CAMPAN
C’est dans ce hameau de Campan qu’Eugène Christophe fut contraint de réparer sa fourche chez le forgeron local. Une plaque le rappelle.
Km 93.2
LA MONGIE
La station a reçu trois étapes du Tour (1970, 2002, 2004) et accueilli des épreuves de coupe du monde de ski en 1985. En 1970, pour la première arrivée dans la station, un jeune coureur du nom de Bernard Thévenet s’était révélé en remportant sa première étape dans le Tour. Huit autres allaient suivre, et deux victoires du classement général à Paris. Le téléphérique qui monte au pic du Midi de Bigorre (2 872 m) permet d’en visiter l’observatoire.
Km 97.9
COL DU TOURMALET
Il y avait un grand absent au sommet de la première ascension du Tourmalet en 1910 : Henri Desgrange lui-même. Le créateur du Tour avait longuement hésité à faire figurer le col sur le parcours, une difficulté qui avait d’ailleurs rebuté de nombreux coureurs, et l’édition 1910 s’était élancée avec seulement 110 participants. L’étape Perpignan-Luchon et ses premiers cols pyrénéens conforta le patron de L’Auto dans l’idée que le programme du Tour était décidément trop copieux... Déjà, avant le départ, il avait subi les foudres de certains concurrents. Après l’arrivée à Luchon, il sent bien que le moral des troupes, à commencer par celui du leader Octave Lapize, n’est pas des plus enjoué. Prétextant une indisposition, Desgrange reste prendre les eaux à Luchon et confie les clefs de la course à Victor Breyer. Grand amateur de boxe, ce dernier saura montrer les poings en cas de besoin. Desgrange n’a pas vraiment tort de s’éclipser. Arrivé au sommet du Tourmalet, puis en vainqueur à Bayonne, Lapize ne décolère pas : « Des criminels ! », accuse-t-il. Desgrange n’est pas là pour l’entendre. Voilà un crime qui reste impuni depuis un siècle. Depuis, les coureurs ont franchi ce géant du Tour à 84 reprises et reviendront une fois de plus rendre hommage au successeur d’Henri Desgrange, Jacques Goddet, au pied de la stèle qui lui est dédiée. Au cours de sa longue histoire d’amour-haine avec la course, le Tourmalet a déjà accueilli trois arrivées d’étape, en 1974 (victoire de Jean-Pierre Danguillaume), en 2010 (Andy Schleck) et en 2019 (Thibaut Pinot).
Km 108.9
BARÈGES
Station thermale la plus haute de France, elle est spécialisée dans les séquelles de traumatismes articulaires, d’entorses, fractures et luxations et dans la rhumatologie. En 1675, Madame de Maintenon et le petit duc du Maine sont venus à Barèges soigner sa claudication. En effet, depuis que des paysans avaient remarqué que leur bétail qui allait patauger dans l’eau de certaines sources guérissait aisément de ses blessures, les eaux de Barèges étaient réputées cicatriser les plaies. Malgré l’inconfort des installations, les fréquentes inondations du Bastan, les éboulements, malgré la rudesse des lieux et des gens, Barèges devint la station thermale à la mode. Avant 1730, la route de Lourdes à Barèges fut entreprise, suscitant l’admiration des contemporains. Le pénible détour par le Tourmalet devint inutile dès 1744. Les militaires affluèrent. On leur construisit une caserne et un hôpital aux façades austères en 1732, reconstruit par Napoléon III en 1859. Et l’empereur signa, le 6 mai 1860, le décret ordonnant la construction des routes thermales, réhabilitant ainsi celle de Bagnères-de-Bigorre à Barèges par le Tourmalet. Les thermes sont construits de 1861 à 1864. Longtemps simple hameau thermal, les Bains de Barèges sont devenus commune indépendante en 1946. Dès 1920, Barèges se tourne vers les sports d’hiver. Le funiculaire de l’Ayré est mis en service durant l’année 1939. Barèges a vu à de nombreuses reprises passer le Tour de France en raison de sa proximité avec le Tourmalet et eut même le droit de voir son nom accolé au grand col lors d’une arrivée d’étape en 2019, remportée par Thibaut Pinot.
Km 113
BETPOUEY
Le village de Betpouey, avec son lavoir et sa jolie église Saint-Sébastien (XIIe et XIVe siècles) est le village natal de Louis Armary, pilier gauche qui compte 46 sélections avec le XV de France entre 1987 et 1995. « Louisou », qui joua toute sa carrière au FC Lourdes, a participé aux trois premières éditions de la Coupe du monde de rugby et a remporté le Tournoi à trois reprises. Il est devenu conseiller départemental en 2015.
Km 115.6
ESTERRE
Château Sainte-Marie
Construction : Xe siècle.
Style : château fort.
Caractéristiques : perché au sommet d'un éperon rocheux, il a servi de forteresse pour la vallée mais aussi de lieu de refuge pour les populations. En ruine.
Histoire : sa construction date du Xe siècle par les comtes de Bigorre. Au XIVe siècle, il passa aux mains des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem puis plus tard aux chevaliers de Malte. Les Anglais s’en emparèrent jusqu'en 1404, lorsque le comte de Clermont, aidé des habitants de la vallée commandés par Aougé de Coufitte, les en chassa. Le château fut ensuite abandonné.
Signe particulier : la restauration a été entreprise dans les années 1980, sauvegardant ainsi l’un des vestiges les plus marquants de l'histoire de la vallée.
Classement : vestiges inscrits aux Monuments historiques depuis 1930.
Km 116.4
LUZ-SAINT-SAUVEUR
En 1985, la ville fut le lieu de départ d’une demi-étape enlevée par Stephen Roche. Neuf arrivées eurent lieu dans la station de Luz-Ardiden, la dernière en 2021, où Tadej Pogacar s’était imposé. Bien plus tôt, Victor Hugo y séjourna et Napoléon III y fit construire en 1861 un pont monumental enjambant le Gave de Pau.
Pont Napoléon
Construction : 1859 à 1963.
Histoire : Napoléon III fit construire ce pont (1859 à 1863, hauteur 65 m) pour remercier les habitants de Saint Sauveur. En effet, le pont Napoléon fut bâti lors de la venue de l’Impératrice Eugénie, qui fut soignée de sa stérilité aux thermes de Saint Sauveur. Ce pont permis le désenclavement de la vallée de Gavarnie.
Signe particulier : Victor Hugo a laissé un témoignage de son passage en ville. « Trois grands rayons de jour y entrent par les trois embrasures des trois montagnes. Quand les miquelets et les contrebandiers espagnols arrivaient d’Aragon par la brèche de Roland et par le noir et hideux sentier de Gavarnie, ils apercevaient tout à coup à l’extrémité de la gorge obscure une grande clarté, comme est la porte d’une cave à ceux qui sont dedans. Ils se hâtaient et trouvaient un gros bourg éclairé de soleil et vivant. Ce bourg, ils l’ont nommé lumière, Luz. »
Église Saint-André des Templiers
Construction : XIIIe siècle.
Style : roman et médiéval.
Histoire : l’église primitive a été bâtie à la fin du XIe siècle par la famille de Saint-André et non par les Templiers. Elle est dédiée à l’apôtre de ce nom. Au XIVe siècle, les descendants de la famille de Saint-André donnèrent l’église aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, qui avaient deux hospices, un à Gavarnie et un autre à Héas. Ils y accueillaient les pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de- Compostelle. Ce droit fût exercé par les Hospitaliers jusqu’à la révolution de 1789.Ces hospitaliers devinrent plus tard Chevaliers de Malte. Dès leur arrivée, ils haussèrent l’église et l’entourèrent de remparts pour se protéger des bandits aragonais : les « Miquelets ».
Classement : Monument Historique depuis 1840.
Km 116.9
ESQUIÈRE-SÈRE
Église Saint-Jean-Baptiste de Sère
Construction : XIIe siècle.
Caractéristiques : l’église n’a subi aucune restauration ni modification, hormis une fenêtre du chœur percée au XVIIIe siècle. L’édifice est à trois nefs voûtées en berceau plein cintre et séparées par des doubleaux à deux rouleaux, terminées par trois absides circulaires. L'oeil de boeuf qui éclaire la nef est orné d'un rang de billettes entre tores cannelés. La première travée est précédée d'une large arcade supportant le clocher dont l'accès se fait par un étroit escalier latéral débouchant entre les deux murs supportant les cloches. En avant de la façade se trouve un porche également du XIIe siècle, rare exemple aussi complet. Le porche protège un portail roman à cinq rouleaux dont un garni de colonnes à chapiteaux historiés. Le tympan est orné d'un grand chrisme accompagné de l'alpha et de l'oméga ainsi que de deux colombes et de deux cercles plus petits où l'on voit l'Agneau pascal portant la croix et le Pélican portant également la croix, symbole très rare du Christ donnant son sang pour nourrir spirituellement les fidèles.
Classement : Monument Historique depuis 1914.
Dans les Pyrénées françaises, à l'approche de l’océan Atlantique, la nature bat son plein.
Des pistes de ski aux majestueuses cascades, en passant par les pistes escarpées et les vastes étendues sauvages. Les aventuriers y trouveront leur compte tout au long de l'année, qu’ils soient à la recherche de sports d’hiver, d'activités sur terre ou de loisirs aquatiques.
Entre les montagnes et les cours d’eau, vous trouverez nichées de charmants villages français riches en histoire et en culture locale.
Pau, préfecture du département, abrite un splendide château et plusieurs musées, et fera le bonheur des amoureux d'architecture et de beaux-arts. Non loin de là, Tarbes ravira les amateurs d’histoire plus moderne, et propose des jardins et des plans d'eau tout aussi exceptionnels.
5 choses à ne pas manquer dans les Pyrénées françaises :
1. Le massif du Canigou
2. Le Pic du Midi
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Proposé par lastminute.com
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