Sur la route

RÉGION BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ 

Départements : Côte d’Or, Doubs, Jura, Nièvre, Haute-Saône, Saône-et-Loire, Yonne, Territoire de Belfort
Population : 2,8 millions d’habitants
Préfecture : Dijon
Superficie : 47 784 km2
Spécialités : vins de Bourgogne et du Maconnais, vins du Jura, fromages (Comté, Mont d’Or, morbier, bleu de Gex, cancoillotte), bœuf bourguignon, volaille de Bresse, kir.
Clubs sportifs : FC Sochaux-Montbéliard, AJ Auxerre, FC Gueugnon (football), Elan sportif chalonnais, JDA Dijon (basket), Jeanne d’Arc Dijon (handball)
Compétitions : courses automobiles sur le circuit de Dijon-Prenois, cyclosportive la Franck Pineau à Auxerre
Économie : automobile (Peugeot-Montbéliard), Alstom, General Electric (ferroviaire), sidérurgie, mines, parachimie, industrie pharmaceutique, électronique, plasturgie, papeterie, industries mécaniques et automobiles, agriculture (céréales, betterave, élevage bovin, fromages). Sylviculture. Horlogerie. Tourisme.
Festivals : Eurockéennes de Belfort, ventes des hospices de Beaune, Grandes heures de Cluny, Rencontres musicales de Vézelay, Ecrans de l’aventure à Dijon, Foire internationale et gastronomique de Dijon, Fenêtres sur courts à Dijon. Bicentenaire Courbet. Festival de musique ancienne de Besançon. 
Sites  touristiques : abbaye de Fontenay, basilique de Vézelay, chapelle Notre-Dame-du-Haut de Ronchamp, vignoble de Bourgogne, citadelle de Besançon, Palais des Ducs de Bourgogne à Dijon, saline royale d’Arc-et-Senans, cathédrale d’Autun, château de Guédelon, hospices de Beaune, citadelle et Lion de Belfort, abbaye de Cluny, ballon d’Alsace, roche de Solutré. 
Sites web et réseaux sociaux :www.bourgognefranchecomte.fr

JURA (39)

Population : 260 000 hab.
Préfecture : Lons-le-Saunier
Sous-préfectures : Dole, Saint-Claude
Superficie : 5 000 km²
Spécialités : Comté, Morbier (fromage), Vache Qui Rit (fromage en portions), Vins du Jura (7 AOC dont le Vin Jaune, Château-Chalon, l’Etoile, le Macvin, le Marc du Jura, le Crémant du Jura, le Vin de Paille), jouets, pipes de Saint-Claude, horlogerie, lunetterie, boissellerie, sous-traitance industrielle, observation de la faune sauvage (lynx, aigle, tétras-lyre, chamois)
Compétitions : La Forestière (rando-course VTT de 40 à 100 km), la Transjurassienne (must du ski nordique en France), le Tour du Jura cycliste, Critérium de Dole, Triathlon international de Chalain, Triathlon international de Vouglans, Jumping international de Lons, Rock’N Horses, Transju trail, Trail des reculées, Open International de Tennis du Jura.
Sites touristiques : station des Rousses, lacs du Jura, Saline royale d’Arc-et-Senans, thermalisme (Lons-le-Saunier), Musée des Beaux-Arts et Maison Louis Pasteur à Dole, Musée de la pipe et du diamant de Saint-Claude, Musée de la lunette à Morez, Cascades du Hérisson et plateau des 7 lacs (Inscription Grands Sites de France), Pic de l’aigle et Belvédère des 4 lacs, Lac de Vouglans, Reculée de Baume-les-Messieurs, Gorges de la Langouette et Haute Vallée de la Saine, Hautes Combes, etc.
Festivals / concerts : Le Festival du Jouet et de l’enfant Idéklic (Moirans-en-Montagne), le Moulin de Brainans, Cirque et Fanfare (Dole), festival bouche à oreille (Musiques en Petite Montagne), festival NoLogo (Fraisans).
Économie : plasturgie, chimie, agroalimentaire, décolletage, sous-traitance industrie du luxe, lunetterie, horlogerie, construction bois, élevage, tourisme quatre saisons, thermalisme, sous-traitance automobile et aéronautique, viticulture, fromages.
Sites web / FB : www.jura.fr https://www.facebook.com/departementdujura/https://www.instagram.com/departementdujura/www.jura-tourism.comhttps://www.facebook.com/juratourism/ / https://www.instagram.com/juratourisme/   

Le Jura est un territoire aux multiples facettes dues à sa géographie et à une activité humaine dense. Avec un tourisme « 4 saisons », le Jura sait aussi séduire par de nouvelles offres d’activités. C’est ce qui fait sa singularité. Le Jura se retrouve par le jeu des évolutions des sociétés contemporaines en plein dans ce qui doit être demain un territoire équilibré qui fait du bien naturellement pour se ressourcer. Au sud de la Bourgogne-Franche-Comté et voisin de la Suisse, le Jura permet d’offrir la passion, le plaisir et l’évasion à tous les goûts et à toutes les générations.  

Avec des paysages à couper le souffle, le Jura offre aux amoureux des sports d’hiver et de l’épanouissement en pleine nature un cadre idéal pour ceux qui souhaite changer d’air, découvrir ou se dépasser. Doté d’une multitude d’itinéraires en mode doux, émaillant tout son territoire, le Jura est aussi le lieu pour des escapades en groupe ou en solitaire.  

Riche de traditions et d’histoire millénaire, le Jura a su préserver et valoriser un patrimoine important, notamment dans son passé religieux et dans ces centres urbains. Une visite dans le Jura est aussi l’occasion de découvrir ses saveurs et ses métiers, qui ont fait, et font encore, sa renommée. 

Depuis longtemps, les Jurassiens prennent conscience de tous les trésors qu’ils ont à offrir à leurs hôtes visiteurs. Enfin, le Jura célèbre cette année le 20ème anniversaire de la marque Made in Jura, créée en 2003.

Km 17.8

ONOZ

Onoz abritait sur son sol un monument d’importance, la chartreuse de Vaucluse, inscrite Monument Historique en 1927, qui fut engloutie par plus de 45 m de fond en 1968 avec la construction du barrage de Vouglans. De la chartreuse, il ne subsiste que le portail et les pavillons d'entrée du monument qui ont soigneusement été démontés puis remontés au-dessus du niveau des eaux du lac, aux frais d’EDF. Une pression supérieure à 6 bars, une eau froide et obscure ainsi qu'une teneur en oxygène inférieure à 8 mg/litre ont conduit la société vigneronne Henri Maire à immerger en 2008 dans les ruines de la chartreuse 276 bouteilles de vin dans le but de tester l’évolution de leur contenu. Tous les vingt ans, une caisse de 24 bouteilles sera remontée à la surface en vue d’observer le vieillissement du vin à une telle profondeur.   

Lac de Vouglans
Il est créé et mis en eau en 1968 avec la mise en service du barrage de Vouglans, établi sur l'Ain. Ses 35 km de long sur 900 m maximum de large, pour 1 600 hectares et 605 millions de m³ d'eau, en font la troisième plus grande retenue artificielle de France par sa capacité, après les lacs de Serre-Ponçon et de Sainte-Croix.

Km 32.2

ARINTHOD

Au cœur de la Petite Montagne, la commune d’Arinthod a un petit air médiéval grâce à sa place triangulaire bordée d’arcades et ornée d’une fontaine datant de 1750 et classée Monument Historique. Sur l’emplacement du château détruit au XVe siècle, au centre du village, se trouve une chapelle.

Km 42.5

SARROGNA

C’est à Sarrogna qu’a vu le jour le comédien Robert Lynen, qui devint une sorte d’enfant star en 1932 en jouant le rôle-titre de Poil de carotte de Julien Duvivier aux côtés d’Harry Baur. Il tourna encore une dizaine de films à succès jusqu’à la guerre. En 1942, il intègre un réseau de résistance et est arrêté par les Allemands en février 1943 à Cassis à la suite d’une dénonciation. Détenu à la forteresse de Bruchsal près de Karlsruhe, il est fusillé le 1er avril 1944. Décoré de la Croix de guerre à titre posthume, il repose dans le cimetière militaire de Gentilly.

Km 49.4

ORGELET

Cette Petite cité de caractère de Bourgogne et de Franche-Comté est la ville natale de Cadet Rousselle, huissier de la ville d’Auxerre pendant la Révolution, et dont l'excentricité a été gentiment moquée dans une chanson populaire qui porte son nom.  

Église Notre-Dame de l’Assomption
Construction : XVe au XVIIIe siècle.
Histoire : une église romane est construite au milieu du XIIIe siècle, en remplacement de la chapelle castrale qui fut désaffectée en 1231. À partir de 1450 on construit les chapelles nord adjointes à l’église médiévale. L’église fait partie des remparts comme à Nozeroy, autre possession des comtes de Chalon. En 1606 un incendie détruit 52 maisons et l'église. La reconstruction est dirigée par Odot, Maire de Dole. Le nouvel édifice est un vaste vaisseau de 46 m de long avec un transept de 32 m, le tout sur une hauteur de plus de 15 m. En 1684 est placée une nouvelle horloge due à Jean Claude Mayet de Morbier.
Signes particuliers : un carrelage médiéval multicolore de 3 000 carreaux sur environ 50 m2, de la fin du XIIIe siècle, découvert en 1975 dans les ruines du château qui domine la cité, y est exposé.
Classement : Monument Historique en 1913.

Km 91.6

LOULLE

Site paléontologique. Il y a 155 millions d'années, des dinosaures ont marché et ont laissé 1 500 empreintes. Une passerelle permet au public de les observer. C’est l’un des dix plus importants sites d’empreintes de dinosaures au monde.

Km 96.5

NEY

L’ancien spécialiste du contre-la-montre hongrois, Laszlo Bodrogi, s’est installé à Ney avec sa famille. Dix fois champion de Hongrie sur route, il fut vice-champion du monde du contre la montre en 2007. Le plus Français des Hongrois, naturalisé en 2009, a participé à trois reprises au Tour de France entre 2002 et 2005.   

Land Art Park.
En 2018 création d’un labyrinthe végétal en forme de dinosaure géant « l’haricosaure », clin d'œil au site paléontologique de Loulle, composé de 80 000 graines de haricots grimpants qui, une fois poussés, forment un mur végétal assez dense pour égarer les visiteurs. Animation reconduite en 2019 et ajout d’une nouvelle œuvre représentant le tableau de Gustave Courbet L’Origine du Monde. Les deux projets ont été imaginés par l’artiste jurassien Pierre Duc.

Km 98.3

CHAMPAGNOLE

Surnommée la Perle du Jura, cette cité est dominée par le Mont Rivel (812 m d’altitude) haut lieu archéologique gallo-romain. Les Champagnolais furent marqués par de grands événements au cours des siècles : de nombreux incendies ravagèrent la ville entre 1580 et 1798 ; l’effondrement des galeries de la carrière de calcaire située au Mont Rivel causa la mort de cinq personnes le 27 juillet 1964, un mois après le passage du Tour de France. Les suiveurs ont encore en tête l’arrivée du Tour à Champagnole en 2020, et la deuxième victoire d’étape en solitaire de Soren Kragh Andersen, détaché dans le final. Si la ville avait déjà servi d’arrivée, peu se souviennent de la première visite puisque c’était en 1937 pour un contre la montre par équipes de 35 km, remporté par les Belges de Sylvère Maes devant les Français de Roger Lapébie, futur vainqueur. En 1964, c’est un départ qui avait été donné de Champagnole, quelques heures avant le succès de Jan Janssen au sprint à Thonon-les-Bains. Plus près de nous, le Tour de l’Avenir s’y est arrêté à deux reprises, en 2011 pour le départ d’une étape remportée au Salève par Romain Bardet puis en 2015, où Soren Kragh Andersen (déjà !) s’était imposé à Tournus. Mais Champagnole est avant tout un fief du ski nordique, où sont nés de nombreux internationaux français comme l’ancien vice-champion olympique du combiné nordique Sylvain Guillaume ou l’ancien vice-champion du monde de fond Hervé Balland. Sont aussi nés à Champagnole l’ancien troisième ligne du XV de France Alain Carminati et le footballeur Grégory Pujol.

Km 129.7

BRACON

La commune abrite un tilleul classé « arbre remarquable ». La tradition affirme qu’il aurait été planté en 1477 à l’occasion du mariage de la fille de Charles le Téméraire, Marie, avec Maximilien de Habsbourg. D’autres estiment qu’il serait « seulement » âgé de 240 ans. 

Km 130.1

SALINS-LES-BAINS

La ville possède une histoire glorieuse due à un passé industriel florissant de production du sel remontant au Ve millénaire av. J.-C. Elle est ainsi la deuxième ville de Franche-Comté au Moyen Âge et compte environ 8 500 habitants à la veille de la Révolution française. À partir du XIXe siècle, son activité industrielle s'étend grâce au développement de plâtrières, de scieries et de faïenceries. La ville crée aussi un établissement thermal en 1854, alors que la seconde moitié du XXe siècle voit la disparition progressive des industries : la plâtrière ferme en 1958, la saline en 1962 et les faïenceries en 1995. Labellisée Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté, elle fonde sa reconversion économique sur la santé, le thermalisme et le tourisme. Ce dernier s'appuie notamment sur la restauration et la valorisation d’un patrimoine historique riche et prestigieux marqué par l'inscription de la grande saline de Salins-les-Bains sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco le 27 juin 2009, en extension de la saline royale d'Arc-et-Senans sur la liste depuis 1982. La ville a accueilli le Tour de l’Avenir en 2006.  

Salines de Salins-les-Bains
Construction : date inconnue.
Histoire : le sel est exploité à Salins depuis le Néolithique et l'existence de salines dans la ville est attestée depuis le haut Moyen Âge. La nécessité de disposer de grandes ressources de bois pour les chaudières conduit au grand projet de la saline royale d'Arc-et-Senans construite entre 1775 et 1779 près de la forêt de Chaux doloise. La saumure de Salins y est acheminée par un saumoduc de 21 km. L'exploitation d'Arc-et-Senans commence en 1779 et s'achève en 1895. Les salines de Salins poursuivent en revanche leur activité industrielle de façon presque ininterrompue jusqu'en 1962, date de leur fermeture, et sont rachetées par la commune quatre ans plus tard.
Caractéristiques : site d'exploitation du sel ignigène (évaporation de la saumure par le feu) parmi les plus anciens connus, les salines de Salins-les-Bains illustrent l’histoire des techniques de fabrication de « l’or blanc », à partir du captage de sources d’eau salée sur près de 7 000 ans. Aujourd'hui, les salines de Salins-les-Bains accueillent environ 70 000 visiteurs chaque année.
Classement : Monument Historique depuis 1957, puis 2009. Patrimoine mondial de l’Unesco en 2008.

Km 151

ARBOIS

Cette petite ville rurale est la patrie des célèbres vins d’Arbois, connus dès l’Antiquité. Elle produit sur son terroir quelques-uns des meilleurs vins du Jura comme le vin jaune et le vin de paille. Le Musée du vin du château Pécauld rend hommage à cette vocation. Le château Bontemps et l’église Saint-Just sont les autres monuments plus marquants de la ville, avec la maison où grandit, vécut et travailla Louis Pasteur. Arbois fut sur le Tour de France 1963 la ville départ d’un contre-la-montre de 54,5 km remporté à Besançon par Jacques Anquetil. La ville a également accueilli trois arrivées du Tour de l’Avenir entre 2011 et 2015.   

Maison de Louis Pasteur
Histoire : en 1827, Louis Pasteur, natif de Dole, arrive à cinq ans avec ses parents dans cette maison au bord de la Cuisance, où son père installe sa tannerie. Le futur scientifique, chimiste, physicien (de formation), pionnier de la microbiologie y passa ses jeunes années jusqu’à l’âge de 17 ans. Il s’est fait connaître à cette époque (on le sait moins) pour ses talents de peintre. Cette maison, dont il hérita en 1865, a été son havre de paix pour retrouver ses amis viticulteurs et son petit laboratoire (étude de la fermentation des vins, mise au point de la pasteurisation)
Destination actuelle : aujourd'hui, c’est un musée consacré à sa mémoire, abritant notamment son laboratoire. Elle est la propriété de la fondation de l'Académie des sciences.
La petite histoire : elle a été choisie comme l'un des 18 sites emblématiques retenus pour le loto du patrimoine en 2021
Classements : Monument Historique depuis 1937. Labellisée Maisons des Illustres

LES VINS JURASSIENS ET FRANC-COMTOIS

On déguste avant tout du vin blanc, avec les cépages chardonnay et savagnin, ou le rouge avec ceux du poulsard, du trousseau, du pinot noir. . Mais aussi le vin jaune, avec un seul cépage, le savagnin. Après une fermentation lente, ce vin est placé en fût de chêne, où il reste pendant au moins six ans. Commercialisé dans une bouteille spéciale, le clavelin, d'une contenance de 62 cl (c’est ce qu'il reste d'un litre de vin au bout de 6 années). . Le vin de paille, élaboré à partir de raisins passerillés : après les vendanges, les raisins sont, soit laissés sur un lit de paille ou sur des claies, soit suspendus dans un local aéré, pendant 2 à 3 mois. Après une fermentation très lente, il vieillit ensuite pendant trois ans en fût. . Le macvin : vin de liqueur obtenu par assemblage de jus de raisins et de vieux marc du Jura. Il doit vieillir ensuite 18 mois en fûts de chêne. . Le marc du Jura : eau-de-vie d’une grande finesse. Son vieillissement en fûts de chêne lui confère un belle couleur jaune paille.  

Le Jura regorge de surprises ! La région, caractérisée par ses montagnes et ses vallées, abrite naturellement des paysages époustouflants, mais est également terre de culture et de traditions, incarnées par les industries et les attractions locales. Depuis la commune de Poligny, vous pouvez partir à la découverte de tous les atouts de la région.  
Les amateurs d'histoire pourront visiter des sites classés au patrimoine mondial, comme les mines de sel de Salins-les-Bains, ou explorer la maison du célèbre scientifique français Louis Pasteur, à Dole. Moirans-en-Montagne est la capitale française du jouet.
Vous y trouverez un musée consacré aux jouets en bois fabriqués ici depuis des siècles.  
Les gourmands pourront se rendre dans des restaurants étoilés au Michelin et déguster de délicieux produits locaux. Certains fromages, notamment le Comté, sont fabriqués dans les fermes laitières de la région, que vous pourrez visiter, avant de vous attabler pour une dégustation. Et pour boire ? Le vin jaune, moins connu, est une spécialité du vignoble jurassien, dont les paysages valent à eux seuls également le détour.  

Proposé par lastminute.com

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