Sur la route

RÉGION NOUVELLE AQUITAINE

Départements : Charente, Charente-Maritime, Corrèze, Creuse, Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques, Deux-Sèvres, Vienne, Haute-Vienne.
Population : 6 millions hab.
Préfecture : Bordeaux
Superficie : 2 011 km2
Spécialités : vins de Bordeaux, Cognac, Armagnac, piment d’Espelette, noix du Périgord, tomates de Marmande, huitres du bassin d’Arcachon, viande de Salers, vache blonde d’Aquitaine, jambon de Bayonne, agneau de Pauillac, canelés bordelais. Oie, canard, pommes sarladaises, poulet basquaise, garbure, lamproie. Truffe noire.
Clubs sportifs : Girondins de Bordeaux (Football), Stade montois, l’Union sportive dacquoise, l’Aviron bayonnais, Union Bordeaux Bègles Atlantique, Stade rochelais, CA Brive Corrèze Limousin, Section paloise, Biarritz olympique, SU Agen (rugby), Elan Béarnais Pau-Orthez, CSP Limoges (basket). 
Compétitions : Tour de France, surf à Lacanau (Lacanau Pro) et Biarritz. Tour du Limousin.  
Festivals : fêtes de Bayonne, fêtes de Dax, fêtes de la Madeleine à Mont-de-Marsan, Francofolies de la Rochelle, festival de la BD d’Angoulême, foire du livre de Brive, Nuits de nacre à Tulle, Grand Pavois de La Rochelle, Garorock à Marmande, festival du film policier de Cognac.
Économie : vins de Bordeaux, Cognac et Armagnac, industrie aéronautique et spatiale, biotechnologies, chimie, recherche scientifique. Filière image et numérique. Agroalimentaire. Port de Bordeaux. Tourisme. Universités.
Sites  touristiques : Bordeaux, Saint-Émilion, La Rochelle, Biarritz, bassin d’Arcachon, dune du Pilat, grottes de Lascaux, Futuroscope de Poitiers, plages de Lacanau, Biarritz, Biscarosse, Hourtin, Carcans, Soulac-sur-Mer, embouchure de la Gironde, vignobles du Bordelais, châteaux de Dordogne, château de Pau, Pyrénées, ile d’Oléron, île de Ré.  
Sites web et réseaux sociaux : www.nouvelle-aquitaine.fr

LANDES (40)

Population : 409 325 hab.
Préfecture : Mont-de-Marsan
Sous-préfecture : Dax
Superficie : 9 243 m²
Spécialités : foie gras, magret de canard, confit de canard, volailles fermières et bœuf de Chalosse, saumon de l’Adour, asperges et kiwi de l’Adour, tourtière, pastis landais, Armagnac, Floc de Gascogne, Vins (Tursan, vin des sables, Coteaux de Chalosse)
Clubs sportifs : Basket Landes (ligue féminine) ; US Dax Rugby (Pro D2) ; Stade Montois Rugby (Pro D2)
Evénements sportifs : Quiksilver Pro Surf, Concours International d’Equitation Ous Pins à Tartas, Championnat de France de la Course landaise, Course cycliste « La Luis Ocana», Eurocup Basket Landes, Championnat de France de Tennis de Table sport adapté, Traversée des Landes en Roller, Coupe du monde Surf tandem Biscarrosse, Trophée Golf XLandes, Handilandes, Raid XL
Principaux sites touristiques : Réserve naturelle du courant d’Huchet, lac marin d’Hossegor, plage du Cap de l’Homy et phare de Contis, réserve naturelle d’Arjuzanx, Marais d’Orx, estacade de Capbreton, écomusée de Marquèze à Sabres, abbaye d'Arthous à Hastingues, musée de l’hydraviation à Biscarrosse, basilique de Buglose à Saint Vincent de Paul, maison de la Dame de Brassempouy, musée de la faïence et des arts de la table à Samadet, Château et Plantarium de Gaujacq, Musée de la Chalosse à Montfort en Chalosse, ville thermale de Dax, Musée Despiau-Wlérick à Mont de Marsan, Notre Dame des cyclistes à Labastide d’Armagnac.
Evénements culturels : Arte Flamenco à Mont-de-Marsan, Musicalarue à Luxey, Toros y Salsa à Dax, Le Festival des abbayes, Jazz in Sanguinet, Latinossegor, le Festival du Conte à Capbreton, les Fêtes de Dax et de Mont-de-Marsan et les fêtes locales dans chaque village des Landes (course landaise, corrida, bandas).
Économie : Tourisme, thermalisme, agriculture, sylviculture, élevage bovin et avicole, agro-alimentaire, industries du bois et des produits dérivés
Sites web et réseaux sociauxhttps://www.landes.fr/https://www.facebook.com/Departement.Landeshttps://twitter.com/LesLandes40 / https://www.youtube.com/user/departementlandeshttps://www.flickr.com/photos/departementdeslandes/sets/http://www.tourismelandes.comhttp://www.alalandaise.fr/ / http://www.landestyle.com/

Km 14

MONTFORT-EN-CHALOSSE 

Montfort-en-Chalosse est le village des frères Guy et André Boniface, qui firent les beaux jours du Stade montois et du XV de France dans les années 1960. Tous deux ont d’abord été licenciés à l’AS Montfort, club formateur par excellence avant d’intégrer le club de Mont-de-Marsan en 1952, devenant champions de France dix ans plus tard. Évoluant côte à côte dans les lignes arrière, ils comptent respectivement 48 et 35 sélections en équipe de France. André a remporté le Tournoi des Cinq nations à quatre reprises, Guy deux fois. Cette bastide du XIIIe siècle, célèbre pour ses maisons capcazalières (de maître) et la culture du maïs, abrite le musée de la Chalosse, installé dans une ferme typique du XIXe siècle. Son église Saint-Pierre (XIIIe) est inscrite aux Monuments Historiques. Dans sa maison Montfleuri, la poétesse Lisa Deharme invita fréquemment ses amis surréalistes André Breton, Max Ernst, Paul et Nush Eluard, Dora Maar et Pablo Picasso, Salvador Dali, Jacques Prévert ou Man Ray.  

Km 23.2

MUGRON 

Plusieurs bâtiments de Mugron méritent le détour, comme les Arènes de Condrette, construites en 1910 et qui figurent parmi les plus belles de la région. Le canton de Mugron est celui qui compte la plus forte concentration d’enceintes tauromachiques en France. On peut mentionner également le massif château de Boucosse, du XVIe siècle ou le spectaculaire chai d’Antin, un chai du XVIIe siècle avec une charpente monumentale que le temps a préservé. Cet endroit rappelle qu’en 1761, Mugron était le port le plus avancé sur l’Adour qui permettait de faire transiter le vin de Chalosse, jusqu’à Bayonne par galupe, bateau à fond plat. Le bâtiment, est le plus grand chai de style béarnais, malgré une situation géographique en Chalosse. Il aura fallu pas moins de 500 m3 de chênes soit près de 6 hectares pour construire la charpente de ce chai hors normes.

Km 40.2

SAINT-SEVER

« La cité historique des Landes » fut sous-préfecture du département de 1790 à 1926. Elle s’est développée autour de son abbaye bénédictine, bâtie au VIIIe siècle pour abriter les reliques de Saint-Sever. Commune agricole, au cœur de la culture du maïs, c’est aussi un haut-lieu de fabrication du foie gras (fête du foie gras le 14 juillet) et du fameux bœuf de Chalosse. La ville est aussi un fief de la tauromachie, aux arènes de Morlanne (1932), et du rugby, puisque c’est la ville de René Crabos (1899-1964), ancien international et président de la FFR. Saint-Sever est également la ville natale du basketteur Frédéric Fauthoux, meneur mythique d’Orthez et de l’équipe de France.  

Abbaye de Saint-Sever
Construction : XIe siècle, rénovée aux XVe et XIXe siècles.
Style : roman.
Histoire : le monastère est fondé à la toute fin du Xe siècle par Guillaume Sanche de Gascogne pour abriter les reliques de saint Sever, assassiné à proximité par les Wisigoths au Ve siècle. L'abbaye bénédictine de Saint-Sever va connaître une expansion et un rayonnement exceptionnels : ses innombrables possessions s’étendent dès le XIe siècle du Médoc jusqu’à Pampelune en Espagne. Le déclin s’amorce avec la fin du duché de Gascogne et se précipite avec la guerre de Cent Ans, les guerres de Religion et la Révolution. L’abbatiale est rendue au culte en 1795.
Caractéristiques : l’abbatiale est étonnamment vaste : 71 m de long, 31 m de large pour la nef et 41 m pour le transept. Elle présente un chœur à six absidioles de profondeur décroissante, suivant un plan bénédictin. Les colonnes de marbre du chœur et du transept proviennent du palais des gouverneurs romains de Morlanne, situé non loin de là. L'abbatiale possède un des plus beaux chevets à sept absides. Seules deux églises en France ont conservé cette forme inspirée de Cluny II, car la forme la plus courante est celle à trois absides.
Signes particuliers : c’est sans doute à l’abbaye que fut rédigé le Beatus de Saint-Sever, manuscrit enluminé réalisé au milieu du XIe siècle. Il contient notamment un commentaire de l'Apocalypse écrit par Beatus de Liébana. Il est conservé à la Bibliothèque nationale.
Classement : Monument Historique depuis 1911, puis Patrimoine mondial de l’Unesco au titre des chemins de Compostelle en France.   

Couvent des Jacobins
Construction : 1280.
Style : roman languedocien, gothique.
Histoire : le couvent des Jacobins de Saint-Sever est fondé en 1280 par les Dominicains grâce au soutien d'Eléonore de Castille, épouse d’Édouard Ier, roi-duc d'Angleterre, au moment de la présence anglaise en Aquitaine. Les troupes huguenotes de Montgomery détruisent une partie du couvent en 1569 pendant les guerres de religions. Après la Révolution française, le couvent reçoit plusieurs affectations : école, collège, école d'agriculture, dépôt, caserne des pompiers, douches municipales, marché au gras.
Caractéristiques : le cloître, de style roman languedocien, est bâti en briques roses au XVIIe siècle. La salle capitulaire et le réfectoire sont à l'origine de deux salles distinctes bâties à la fin du XIIIe siècle et restaurées au XIVe siècle. Elles sont de style gothique et aujourd'hui réunies. Le réfectoire est décoré d'une fresque datant de 1335, représentant saint Dominique et le cardinal Godin. Dotée d'une nef unique et d'un chevet plat, l’église est couverte d’une charpente en berceau brisé en bois de chêne.
Destination actuelle : depuis le début des années 1970, il accueille animations et manifestations culturelles de la ville. Il abrite aussi le musée d’art et d’histoire du Cap de Gascogne.
Classement : Monument Historique depuis 1971.

Km 54.6

GRENADE-SUR-L’ADOUR 

Jolie bastide fondée par les Anglais en 1322. Son église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, du XVe siècle, est inscrite aux Monuments Historiques depuis 2004.

Km 75.6

VILLENEUVE-DE-MARSAN

En 1895 ouvrait à Villeneuve-de-Marsan le restaurant le Relais, devenu le fief d’une grande famille de cuisiniers landais, les Darroze. Quatre générations se sont succédées à la tête de l’établissement jusqu’à ce qu’Hélène Darroze, formée chez Alain Ducasse et poussée par son mentor, en prenne les rênes en 1995. En 1999, ses parents ont vendu le Relais et Hélène Darroze a ouvert son propre restaurant landais à Paris et obtenu deux étoiles en 2003. Nommée meilleure femme chef du monde en 2015, elle conserve son restaurant de la rue d’Assas, tout en dirigeant les cuisines du Connaught à Londres (trois étoiles Michelin) et une table au domaine Château La Coste près d’Aix-en-Provence. C’est au JS Villeneuve-de-Marsan qu’Olivier Roumat a fait ses armes dans le rugby avant de rejoindre Dax. Le deuxième ou troisième ligne de 2,02 m compte 62 sélections en équipe de France, dont il fut le capitaine dans le courant des années 90.

Km 90.1

LABASTIDE-D’ARMAGNAC

Cette bastide a été fondée en 1291 par le comte Bernard VI d'Armagnac sous le nom de Bolonia. Elle est autorisée par le roi d'Angleterre Edouard I. Son urbanisme témoigne du caractère volontaire de la fondation de ces villes neuves du Sud de la France édifiées en quelques années, aux XIIIe et XIVe siècles, par les rois d'Angleterre et leurs sénéchaux. Les rues forment un damier convergeant vers une vaste place rectangulaire dotée d'arcades, la place Royale. Une remarquable église romane du XIIe siècle au clocher massif (datant lui du XVe siècle) et la mairie occupent l’un de ses côtés. Les couverts y sont de bois et de pierre sans unité de forme ou de matériaux. C’est aujourd'hui la plus pittoresque des bastides landaises. Le roi Henri IV (alors Henri III de Navarre) aimait se rendre à La Bastide où il résidait dans une maison donnant sur la place Royale, où logeait (selon la tradition) une de ses maîtresses. C'est cette place qui l'aurait inspiré pour la création de la place des Vosges à Paris. Pour les amateurs de vélo, la ville est surtout connue pour la présence de Notre-Dame des cyclistes, d’où s’est élancée une étape du Tour en 1989.  

Notre-Dame des cyclistes
Construction : XIe siècle.
Style : roman
Histoire : l’église est édifiée à la fin du XIe siècle sur le site d'une villa gallo-romaine du Bas-Empire. Elle est tout ce qui reste d'une ancienne forteresse des Templiers, comprenant une ceinture de murailles et des tours. En août 1958, l'abbé Joseph Massie, curé de la paroisse, y célébra une messe et eut l’idée de créer une chapelle pour les cyclistes. Le 18 mai 1959, le Pape Jean XXIII exauce le vœu de l'abbé Massie en faisant de la vieille chapelle le sanctuaire national du cyclisme et du cyclotourisme sous la protection de la Vierge : Notre Dame des cyclistes. Le Tour de France est depuis passé quatre fois à Notre-Dame-des-Cyclistes : en 1984, 1989, 1995 et 2000. Il y a même eu un départ depuis Labastide-d'Armagnac le 9 juillet 1989. La plupart des grands champions du sport ont fait don d’un maillot au musée qu’est devenu la chapelle.
Petite histoire : le département des Landes compte d’autres sanctuaires sportifs : les chapelles Notre-Dame-de-la-Course-Landaise à Bascons et Notre-Dame-du-Rugby à Larrivière-Saint-Savin.
Classement : Monument Historique depuis 1996.

RÉGION OCCITANIE

Départements : Ariège, Aude, Aveyron, Gard, Haute-Garonne, Gers, Hérault, Lot, Lozère, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Orientales, Tarn, Tarn-et-Garonne.
Population : 5,9 millions hab.
Préfecture : Toulouse
Superficie : 72 724 km2
Spécialités : foie gras, cassoulet, aligot, tielle sétoise, brandade de morue, haricots tarbais, garbure, oignon doux, cerises de Céret, vins (Pic Saint-Loup, Corbières, Cahors, Costières de Nîmes, blanquette de Limoux, Minervois, Tavel, Madiran). Eau source Perrier.
Clubs sportifs : Stade Toulousain, Castres Olympique, Montpellier HR, USAP Perpignan (rugby), Montpellier HSC, Nîmes Olympique, Toulouse FC (football), Dragons Catalans (rugby à XIII), Montpellier Handball, Fenix Toulouse, USAM Nîmes-Gard (handball) 
Compétitions : Tour de France, Open Sud de France (tennis), Route d’Occitanie (cyclisme).
Économie : aéronautique et espace (Airbus, Ariane, Toulouse), défense, informatique, nucléaire, agro-alimentaire, agriculture (vins, céréales) tourisme, industrie pharmaceutique. Universités (Montpellier, Toulouse).  
Festivals : férias de Nîmes et Béziers, Rio Loco (Toulouse), Festival Radio France Montpellier (classique), Comédie du Livre (Montpellier), Electro Beach (Port Barcarès), Jazz in Marciac, Cinémed (Montpellier), Circa Auch, festival du roman noir à Frontignan.
Sites  touristiques : Cité de Carcassonne, basilique de Lourdes, Toulouse (Capitole, Saint-Sernin, ville rose), Montpellier (place de la Comédie, Écusson), Pont du Gard, Arènes de Nîmes, châteaux forts cathares, Canal du Midi, cathédrales d’Albi, Castres et Rodez. Viaduc de Millau, grottes de Niaux et du Maz d’Azil. Pont Valentré à Cahors. Villages de caractère. Plages de l’Aude, du Gard et de l’Hérault. Stations de ski des Pyrénées et de l’Ariège.
Site web : www.laregionoccitanie.fr

GERS (32)

Population : 190 000 habitants
Préfecture : Auch
Sous-préfectures : Condom, Mirande
Superficie : 6257 km²
Spécialités : foie gras d'oie et de canard, magret de canard, confit de canard, Armagnac, melon de Lectoure, ail blanc de Lomagne, croustade aux pommes, Floc de Gascogne, Porc noir de Bigorre, garbure gersoise, bœuf gascon, veau Lou Bethet, vins de Côtes de Gascogne, de Saint-Mont et de Madiran…
Grands clubs sportifs : FCAG, Club de rugby
Evénements sportifs : Coupes et championnats automobiles au Circuit Paul Armagnac de Nogaro
Principaux sites touristiques : Abbaye de Flaran, Cathédrale Sainte Marie d’Auch, donjon de Bassoues, château de Lavardens, Cloître de Condom, villa Gallo-romaine de Séviac, village circulaire de Fourcès, Collégiale de Laromieu
Evénements culturels : « Welcome in Tziganie », « Festival Européen de Bandas y Pena », « Festival Trad’Envie », « Feria del Toro », « Festival Eclats de Voix », « Festi’drole », « Cuivro’Foliz », « Festival Galop romain », « L’été photographique », « Tempo latino », « Nuits musicales en Armagnac », « Jazz In Marciac », « Festival d’Astronomie », « CircA », « Festival Indépendance et Création »…
Économie : Tourisme, agriculture, agro-alimentaire, aéronautique, artisanat
Sites web et réseaux sociauxwww.gers.fr  / https://twitter.com/LeGers32www.tourisme-gers.com  / https://twitter.com/GersTourisme

Km 101

CAZAUBON

Barbotan-les-Thermes
Située sur la commune de Cazaubon, Barbotan-les-Thermes est une station thermale dont les eaux et les boues soignent les affections rhumatismales et phlébologiques, les douleurs ostéo-articulaires et les arthrites. L'utilisation des eaux et des boues thermales de Barbotan était déjà connue avant l'ère chrétienne. Au cours du XVIe siècle d'illustres personnages viennent y soigner leurs douleurs : le maréchal Blaise de Monluc, Montaigne, Henri de Navarre. Elle est l'une des rares stations qui permet de traiter simultanément les affections veineuses et rhumatologiques. Barbotan est l'une des trois stations thermales qui restent dans le Gers avec Castera-Verduzan et Lectoure.  

Église Saint-Pierre et porte de Barbotan
Construction : XVIe siècle.
Style : Renaissance.
Histoire et caractéristiques : l'église a la particularité d'être aussi une ancienne porte de la ville datant du XVe et XVIe siècles. Elle est construite sur des pilotis car le sol est constitué de boues chaudes. Elle se compose d'une nef à quatre travées et d'un bas-côté de style roman. Elle est voutée et quelques clés de voûte sont de la même époque, notamment celles de la sacristie. L'édifice fut complètement remanié après la guerre de Cent Ans : les voûtes ont été refaites et les charpentes reposent directement sur les murs avec chevrons débordants. Le porche extérieur à ogive abrite une porte de style Renaissance. Le dessus a été transformé en forme de pyramide pour servir de clocher et en 1899, il reçut son horloge. Le fronton porte les armes de Cazaubon.
Classement : Monument Historique depuis 1925.

Km 118.4

EAUZE 

Eauze est une ville d'origine antique (Elusa), ancienne capitale de la Novempopulanie à la fin de la période gallo-romaine (IIIe-Ve siècle), évêché jusqu'au VIIe siècle, possédant de nombreux vestiges du passé. Les ruines de la cité antique d'Elusa sont à l'est de la ville actuelle. On peut distinguer la ville médiévale, située à l'intérieur des anciens remparts aujourd'hui transformés en boulevards et dont subsistent quelques vestiges, et la ville moderne, qui grandit à l'extérieur. De ce passé, Eauze conserve plusieurs bâtiments remarquables comme l’ancienne cathédrale Saint-Luperc, la maison dite de Jeanne d’Albret, ou le musée archéologique d’Eauze.  

Cathédrale Saint-Luperc
Construction : 1467 à 1521.
Style : gothique méridional.
Histoire : La vie de saint Luperc n'est écrite qu'au Xe siècle, au moment où est fondé le monastère (980) qui lui est dédié sur la colline dominant les ruines de la ville antique et où se développera le bourg médiéval. La cathédrale a eu à souffrir de quelques destructions en 1569. Ce sont essentiellement les bâtiments du prieuré bénédictin qui ont été relevés de leurs ruines en 1732 avec le cloître existant, intégré dans les bâtiments du collège.
Classement : Monument Historique depuis 1945.  

Maison Jeanne d’Albret
Construction : XVe siècle.
Histoire : la maison a abrité Henri IV pendant une longue maladie ; le roi y fut rejoint par la reine Marguerite. En souvenir de ce séjour, des marguerites furent gravées sur les piliers de bois.
Caractéristiques : située au cœur de la ville, sur l’ancienne place du marché, la maison Jeanne d’Albret est une magnifique bâtisse du XVe siècle, devant son nom à la mère du roi Henri IV. La façade est composée d’une structure de colombages sur trois niveaux, avec un premier niveau à couverts, sablière de plancher reposant sur trois piliers, l’un en pierre, les deux autres en bois aux aisseliers ornés.
Destination actuelle : c’est un restaurant, le Café de France.

Km 132.2

COURRENSAN

L’ancien ministre Patrick Devedjian, décédé du Covid-19 en 2020, était propriétaire du château de Courrensan. Il est inhumé dans le cimetière du village. Courrensan est aussi le village natal de Jacques Brunel qui, après une carrière de joueur à Auch, fut sélectionneur du XV de France en 2018 et 2019, mais aussi de l’équipe d’Italie entre 2011 et 2016.  

Château de Courrensan
Construction : XIIIe au XVIIIe siècle.
Style : médiéval.
Histoire : ancien château médiéval acquis par la commune à la Révolution, il servit d'école, de presbytère, puis de maison d'accueil pour réfugiés. Il serait la patrie de Scipion Dupleix, historiographe de France, au début du XVIIe siècle. L'abbé Lucante, naturaliste et fondateur de la Société française de botanique, y publia ses études.
Caractéristiques : il se compose de deux parties d'époques différentes. La partie la plus ancienne est constituée d'un bâtiment autrefois flanqué de deux tours. Seule celle du nord-est subsiste. Perpendiculairement à ce bâtiment, se poursuit une aile du XVIIIe siècle. Au rez-de-chaussée, les trois pièces en enfilade étaient autrefois entièrement lambrissées. L'une d'elle conserve les peintures de dessus de porte. Entre le château ancien et le logis se trouve un élément de construction qui devait être la base d’une tour ou d’un donjon. La partie la plus ancienne repose sur un socle rocheux dans lequel a été creusée une salle souterraine voûtée en berceau.
Destination actuelle : acheté par la famille de l’ancien ministre Patrick Devedjian dans les années 1960.
Classement : Monument Historique depuis 1979.

Km 144.6

VIC-FEZENSAC

La commune, ancien établissement agricole romain, s’est développée autour d’un couvent des frères mineurs créé en 1382 par Jean III d’Armagnac et dont il ne reste rien ou presque. Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : le château de Pimbat-Cruzalet, inscrit en 1976, et l'église Saint-Pierre, ancienne collégiale, inscrite en 2018. Le film d’Étienne Chatiliez, Le bonheur est dans le pré a en partie été tourné dans la commune. Vic-Fezensac est aussi la commune natale de l’ancien Premier ministre (2020-2022) Jean Castex.  

Ancienne collégiale Saint-Pierre
Construction : XIIe, XVIIe et XIXe siècle.
Style : roman.
Histoire : une première église existe au haut Moyen-Âge et disparaît en grande partie vers 1160. La nouvelle construction commence vers 1190 mais est ravagée en 1569 lors des Guerres de Religions. La restauration commence en 1617 pour une consécration en 1623. Au début du XIXe siècle sont décidés de gros travaux de charpente et de couverture. Un nouveau clocher est construit au-dessus de l'abside à partir de 1850. En 1936, Raphaël Lardeur, peintre verrier, réalise une série de vitraux dans la nef.
Classement : Monument Historique depuis 2018.

Km 156.7

DÉMU

Tour de Dému
Construction : XIVe siècle
Histoire et caractéristiques : cette tour est un exemple caractéristique de porte fortifiée d'un village gascon du Moyen-Âge. La porte est ouverte dans une tour. Un escalier en bois mène aux étages. L'ouverture est en arc brisé, ainsi que celle de l'ouest. Des archères ouvrent le premier étage. Le troisième étage conserve le cadran de l'ancienne horloge à poids dont le mécanisme se trouve encore à l'intérieur. Elle a abrité la mairie de la fin du XIXe siècle jusqu’au début du XXe siècle, servant accessoirement de prison municipale.
Classement : Monument Historique depuis 1973.

Km 173.3

SAINTE-CHRISTIE-D’ARMAGNAC 

Ce village sur la route de Compostelle est remarquable par l’ensemble architectural dit « du Castet », daté pour l’essentiel du XIIe au XVIe siècle et classé dans son ensemble Monument Historique en 2016. Figurent dans cet ensemble l'église Saint-Pierre, la Maison des Chasseurs avec son rempart en terre crue, le pont et une portion de voie communale ainsi que le rempart ouest en terre crue et le logis qui lui est adossé. Ce site constitue un ensemble remarquable tant d'un point de vue historique et archéologique que de celui de la mise en œuvre de certains matériaux : terre crue, pans de bois. Il juxtapose spatialement et chronologiquement les éléments d'un site castral, ecclésial et villageois complexe.

Au sein du Pays basque français, au confluent de la Nive et de l’Adour, la pittoresque Bayonne propose un savoureux mélange de culture, d’espaces verts et de panoramas aquatiques.
La vieille ville est surplombée par la cathédrale Sainte-Marie, un édifice gothique classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Dans les rues environnantes et le long des rives, vous trouverez une architecture plus impressionnante, ainsi que de délicieux plats et des attractions culturelles intéressantes.
Les visiteurs pourront ainsi avoir un aperçu du charme du Pays basque.
À proximité, vous trouverez la ville côtière populaire de Biarritz, avec ses belles plages qui permettent la pratique du surf. Ces deux destinations contrastées ne demandent qu'à être explorées

Top 5 des choses à faire dans le Pays basque français :

1. Découvrez l’histoire de la région basque
2. Explorez les trois principaux quartiers de Bayonne
3. Prenez part aux festivités estivales
4. Visitez Biarritz, la pétillante cité balnéaire
5. Goûtez aux incontournables mets locaux

Proposé par lastminute.com

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