TOURISME À VELO
Contenu fourni par le réseau Vélo & Territoires

Du PK 67 (Villefranche-sur-Cher) au PK 89 (Vierzon)

Avec un départ d’Orléans, on ne peut éluder l’évocation de la Loire à Vélo, cet itinéraire majestueux qui relie Nevers aux plages de l’Atlantique en sillonant un territoire inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO et les richesses exceptionnelles des châteaux de la Loire. Mais l’amour du vélo fait battre les cœurs de bien d’autres itinéraires, parmi lesquels le Cœur de France à vélo ! Ce parcours verdoyant emprunte les rives du Val de Cher, affluent de la Loire qui rejoint le fleuve royal près des jardins de Villandry, et du Canal de Berry. L’eau guide le cyclotouriste tout le long de leur balade entre Tours et Bourges, entre barrages à aiguilles et écluses sur le Cher, ou navigant sous les arceaux du Château de Chenonceau. Pour ne pas rater le passage du peloton entre Villefranche-sur-Cher et Vierzon, mettre son vélo dans le train peut permettre de doubler le peloton aisément pour prendre de l’avance : couper n’est pas tricher !

DÉPARTEMENT DU LOIRET (45)

Population : 684 561 habitants, répartis sur 21 cantons et 325 communes.

Préfecture : Orléans

Sous-préfectures : Montargis, Pithiviers. 

Spécialités : pithiviers (gâteau), Crottin de Chavignol, Brie de Meaux, Chécy, Olivet (fromages), moutarde et vinaigre d’Orléans, faïence de Gien, vins (côteaux du giennois, orléans et orléans-cléry), andouille de Jargeau, cotignac d’Orléans (gâteau), Pralines de Montargis.

Sport : Orléans Loiret basket (ProB), US Orléans (football, National1), CJF Fleury LHoiret (handball, D1 féminine), Handball club de Gien, US Sarran (handball).  

Evénements : Open d’Orléans (tennis challenger), Coupe du monde de sabre (escrime), Terre de Jeux 2024. 

Festivals : Fêtes johanniques d’Orléans (8 mai), Fêtes Saint-Georges à Pithiviers (23 avril), Fêtes de la Loire, Fête de la Saint-Fiacre, Archilab (architecture), Set électro (mai), Festival Orléans (jeux de rôle). 

Sites touristiques : par floral de la Source, Muséum des Sciences naturelles et Musée des Beaux-Arts (Orléans), Châteaux de La Ferté-Saint-Aubin, Sully-sur-Loire, Chamerolles, Gien, Domaine du Ciran, maison de Jeanne d’Arc, musée du cirque à Dampierre-en-Burly.

Économie : près de 60 % des entreprises sont situées en périphérie d’Orléans, 20 % près de Montargis. Les trois-quarts ont moins de 20 salariés. Le Loiret comporte trois pôles de compétitivité : la Cosmetic Valley dédiée aux industries de cosmétiques et de parfumerie, le pôle des sciences et systèmes de l’énergie électrique et Élastopôle (industrie des caoutchoucs et des polymères). La plus grosse entreprise du département est John Deere, fabricant de matériel agricole, situé à Ormes et à Saran avec un effectif de 953 personnes.

Sites Internet : www.loiret.frwww.tourismeloiret.com

Km 6

ARDON (1 170 HAB.)

Cette jolie commune de Sologne où réside le chanteur William Sheller depuis 2001 compte sur son territoire de nombreux châteaux et manoirs, dont le plus remarquable est le château de Boisgibault (XVIIe).

Château de Boisgibault

Construction : 1680 à 1829.

Histoire : en 1564 existait un manoir formé d’un corps central, flanqué de deux petites tours. Boisgibault, assez modeste au début, compta près de 3 000 hectares au XVIIIe siècle, avant de revenir à son état d’origine. Reconstruit vers le milieu du XVIIe siècle, il prit alors son aspect actuel. La demeure connut son apogée au début du XVIIIe grâce à Jacques Charpentier de Mondonville, receveur des tailles à Orléans, doté d’une grande fortune. Lui succéda son fils Jacques Charpentier de Boisgibault (1721-1794), conseiller du roi Louis XV. Les Charpentier ont ajouté les deux ailes et les communs de la basse-cour. Ils ont rénové les salons et aménagé la chapelle. Boisgibault a été acheté par Marie Jean Maurice Goujon, marquis de Gasville (1790-1865), en 1829. Les réceptions qu’il y donnait étaient réputées dans tout le pays. Le château appartient aujourd’hui à la famille De Mathan.

Caractéristiques : c’est un bel exemple de demeure de Sologne construite pour la chasse. Au logis primitif flanqué de deux tourelles coiffées de poivrières ont été ajoutées, accolées aux deux pavillons, deux ailes de dépendances.

Classement : Monument historique depuis 2001.

Km 19.3

 LIGNY-LE-RIBAULT (1 250 HAB.)

Le village comporte l’une des rares briqueteries en fonction de Sologne, la tuilerie de la Bretèche. Elle conserve un vieux four à briques désaffecté datant de 1890. Le four et les séchoirs de la fin du XIXe siècle sont inscrits monument historique depuis 1999. Ligny, comme ses voisines, abrite de nombreux châteaux et manoirs, dont le château de Bon-Hôtel, rendez-vous de chasse à courre bâti à la fin du XIXe siècle en style Renaissance. Il est inscrit MH depuis 1991.

DÉPARTEMENT DU LOIR-ET-CHER (41)

Population : 331 915 habitants, répartis sur 15 cantons et 267 communes.

Préfecture : Blois (46 086 h.).

Sous-préfectures : Vendôme, Romorantin-Lanthenay

Spécialités : tarte Tatin (Lamotte-Beuvron), fromage de chèvre AOP (Selles-sur-Cher), vins AOP (Touraine, Cheverny, Coteaux-du-Vendômois).

Sport : Marie-Amélie Le Fur (championne paralympique, 8 médailles dont 2 en or ), Romain Feillu (cyclisme).

Evénements : ADA Blois Basket 41 (Pro A), Tour de Loir-et-Cher (cyclisme, avril), Internationaux de tennis de Blois, Game Fair, salon international de la chasse et de la nature au Parc équestre fédéral à Lamotte-Beuvron, Generali Open de France (équitation).

Festivals : Festival International des Jardins (Chaumont-sur-Loire), Promenades Photographiques (Vendôme), Rendez-vous de l’Histoire (Blois, octobre), BD Boum (Blois, novembre), Jazzin’ Cheverny, Festival international folklorique (Montoire-sur-le-Loir), Rockomotives (Vendôme).

Sites touristiques : Inscrit pour partie au patrimoine mondial de l’UNESCO, le Loir-et-Cher propose quatre des plus fameux des châteaux de la Loire : Blois, Chambord, Chaumont-sur-Loire et Cheverny. Le ZooParc de Beauval, classé parmi les quatre plus beaux zoos du monde, compte également parmi les fleurons du département.

Économie : tourisme (dont hébergements haut de gamme, 5 chefs étoilés…), agriculture, viticulture, mécanique de précision et de pointe, plateformes de transport logistique.

Site web : https://www.my-loire-valley.com/visiter-loir-et-cher/

Km 26.7

VILLENY (490 HAB.)

Le village se présente comme « le pays du cerf » et on croise en effet cet animal dans la forêt solognote alentour. La commune abrite une Maison du cerf, qui retrace les contes et légendes à son sujet, sa biologie, son brâme, les naissances et l’élevage des petits, la chute et la repousse de ses bois, les malformations qui peuvent apparaître sur ses bois, ses empreintes ou encore la détermination de son âge. Il est également possible de l’observer dans les chemins forestiers de la commune, mais pour avoir la chance de l’apercevoir il faut rester discret, privilégier les heures matinales ou la soirée et avoir de la chance.

Km 37.2

NEUNG-SUR-BEUVRON (1 260 HAB.)

La motte de Condras, ensemble monumental gallo-romain bâti sur un ancien oppidum, est inscrite MH depuis 1979. Le site, occupé du Ier au IVe siècle, comporte notamment un théâtre antique. Typiquement solognote, la commune compte plusieurs châteaux et manoirs, dont les plus célèbres sont le château de Villebourgeon, où a été tournée L’École buissonnière et le château de Villemorant, qui a appartenu à l’empereur centrafricain Jean-Bedel Bokassa et abrite aujourd’hui la communauté de communes.  

Château de Villebourgeon

Construction : XVIIe siècle.

Style : Louis XIII

Histoire : le site a été occupé par des moines dès le XIIe siècle et le manoir primitif date du XVe siècle. Le château actuel a été construit par la famille de Nicolas Gontault. Il passe à la famille Baguenault en 1741. Les Baguenault de Villebourgeon le revendent au marquis de Lasteyrie en 1820, puis il passe à Robert Constant Bouhier de L'Écluse, avocat et homme politique français, dont l’héritier en est l’actuel propriétaire.

Petite histoire : c’est dans ce château qu’a été tourné en 2016 le film L’École buissonnière de Nicolas Vanier, avec François Cluzet. Une chapelle a été construite pour les besoins de film, que le propriétaire a conservé en souvenir.

Km 48.9

MILLANÇAY (710 HAB.)  

Château de Marcheval

Construction : XVe et XVIIe siècle.

Style : classique.

Histoire : un château est construit à la fin du XVe siècle. Il est flanqué de quatre tours avec un pont-levis. En 1678, le domaine est acheté par Louis Prondre de La Sibilière, grand bailli de l’artillerie de France, qui fait reconstruire un château « à la mode de Versailles ». Au moment de la Révolution, Marcheval est confisqué. Mario Rigaud s’en porte acquéreur en 1955. Il fait inscrire les façades et toitures aux Monuments historiques en 1976 puis la partie sud du site en 1977.

Caractéristiques : c’est un grand corps de bâtiment à dix-sept croisées de pierre blanche et briques roses et deux ailes redoublées par les communs. Le centre de la façade sud forme une avancée surmontée d’un fronton triangulaire aux armes du seigneur de Marcheval. Il possède une cour, une avant-cour, un pont-levis et deux tourelles aux coins des fossés. La basse-cour comporte trois grands bâtiments qui accueillent la remise des carrosses, le fournil, la boulangerie, une lessiverie, des écuries, des granges...

Petite histoire : réputé pour sa chasse, le domaine de Marcheval accueillit le maréchal de Mac-Mahon, lors d’une visite en 1883. Il aurait reçu le bouchon d’une bouteille de champagne dans le nez à cette occasion.

Classement : Monument historique depuis 1976 et 1977.

Km 56.4

ROMORANTIN-LANTHENAY (18 120 HAB.)

Capitale de la Sologne, Romorantin aurait eu un destin différent si Léonard de Vinci, chargé par Louise de Savoie en 1516 de faire de la ville une Rome moderne, voire une nouvelle capitale pour la France, avait pu aller au bout de cette idée. La mort du peintre et inventeur en 1519 mit fin à ce projet fou. Romorantin est donc restée une sous-préfecture du Loiret, longtemps fleuron de l’industrie drapière (manufacture Normant), puis siège de l’usine Matra qui construisit notamment la Renault Espace. La ville conserve cependant un tissu industriel ainsi qu’une base aérienne militaire. De ce riche passé, Romorantin conserve un joli patrimoine Renaissance, avec plusieurs maisons liées à François Ier, mais aussi industriel avec les vestiges de la manufacture Normant et un musée dédié à la firme Matra, ouvert dans les années 2000. La ville a figuré sur le parcours de la course Paris-Corrèze (victoire de Baden Cooke en 2002) et du Tour du Loir-et-Cher (victoire d’André Greipel en 2004) mais n’avait plus vu passer le Tour de France depuis 1966 !  

Hôtel Saint-Pol (Maison François 1er)

Construction : XVIe siècle.

Style : Renaissance.

Histoire : selon une tradition, François Ier aurait reçu, depuis l’une des fenêtres de cette maison, un tison enflammé sur la tête le 6 janvier 1521.

Caractéristiques : maison du début du XVIe siècle présentant une façade sur rue en pierre et brique. Les parements présentent une disposition de grands losanges formés par des briques émaillées d’un ton vert, s’harmonisant avec celui de la brique ordinaire dont sont faits les remplissages. Au deuxième étage se trouve une tourelle en saillie qui devait autrefois avoir son départ au rez-de-chaussée et contenir l’escalier.

Classement : Monument historique depuis 1912.  

Hôtel de Ville

Construction : XIXe siècle

Style : néo-classique, orientaliste

Histoire et caractéristiques : l’histoire de la famille Normant se confond avec celle de l’industrie drapière de Romorantin. L’usine a été fermée en 1969. Le château d’eau installé dans le parc de l'ancien hôtel particulier témoigne de la persistance, vers 1900, dans la bourgeoisie, du goût pour les chinoiseries. Le cabinet aménagé au deuxième étage est décoré de toiles peintes et de peintures murales. Nombre de détails révèlent l'influence des écrits sur la Chine et des recueils d'ornements édités depuis la fin du XVIIIe siècle. Cette fabrique de jardin est la plus pittoresque qui subsiste dans le jardin paysager environnant la demeure que se fit construire, entre 1875 et 1880, Lionel Normant, descendant d’une famille enrichie dans l’industrie drapière et devenue l’hôtel de ville.

Classement :  Monument historique depuis 1994. 

Km 75.6

MENNETOU-SUR-CHER (875 HAB.)

Célèbre pour son andouillette, célébrée chaque année en mai par une foire, Mennetou est un joli village médiéval qui a conservé un important patrimoine de son passé. Jeanne d’Arc y aurait séjourné en 1429 en allant rejoindre Charles VII à Chinon. L’enceinte médiévale a été érigée au début du XIIIe siècle sous le règne de Philippe II et sous la seigneurie d’Hervé II de Vierzon. De cette époque, le village conserve trois portes d’entrée de plan carré, trois tours rondes défensives ainsi que des fragments du mur d’enceinte. Ces fortifications sont classées Monuments historiques. Les rues et ruelles du village, aux noms évocateurs (rue des Trois-Rois, d’Enfer et de Paradis, etc.) sont bordées de maisons des XVe et XVIe siècles. Le village possède encore sa grange aux dîmes de style gothique angevin du XIIIe siècle ainsi qu'une partie du prieuré bénédictin implanté en 1206. 

Remparts

Construction : XIIe et XIIIe siècles.

Style : médiéval.  

Histoire et caractéristiques : l’enceinte a été érigée sous le règne de Philippe II et sous la seigneurie d’Hervé II de Vierzon. Elle était percée par quatre portes carrées, une à chaque point cardinal. Les portes nord, sud et est ont été conservées. Cinq tours rondes se trouvent sur les courtines. Le fossé a été comblé. Au sud, le Cher formait une défense naturelle. Les remparts ont sans doute été en partie démantelés après les guerres de la Ligue.

Classement : Monument historique depuis 1913.

Km 77.9

CHÂTRES-SUR-CHER (1 120 HAB.)

Ce village situé au bord du canal du Berry s’est mis à l’heure du blues en 2017 en créant une « Maison du blues » où se produisent de grands noms du genre et un Musée européen du blues dédié à cette forme de musique. L’ensemble est parrainé par Bobby Rush, l’un des grands noms du blues, lauréat de plusieurs Grammy Awards. Châtres-sur-Cher est également la ville natale de Roger Tallibert (1926-2019), architecte du Parc des Princes, du Stadium Nord à Villeneuve d’Ascq et du Stade Olympique de Montréal. 

DEPARTEMENT DU CHER (18)

Population : 300 174 hab.

Préfecture : Bourges

Sous-préfectures : Saint-Amand-Montrond

Superficie : 7 235 km2

Spécialités : pâté de Pâques, galettes aux pommes de terre, œufs à la couille d’âne, lentilles vertes du Berry, crottin de Chavignol, vins AOC de Sancerre, Menetou-Salon, Quincy, Reuilly, Châteaumeillant.

Sport : Tango Bourges basket (ligue féminine, 14 fois championnes de France, 3 fois victorieuses de l’Euroligue), écurie automobile Signature (2 victoires aux 24h du Mans, championne du monde d’endurance 2016)

Festivals : Printemps de Bourges, Festival de l’Air du Temps (Lignières), Fêtes Franco-Écossaises (Aubigny-sur-Nère).

Sites touristiques : Cathédrale Saint-Étienne de Bourges, Palais Jacques-Cœur de Bourges, abbaye de Noirlac, Château des Stuarts à Aubigny-sur-Nère, Château de Maupas, Château des Senteurs de Blancafort, Amphithéâtre gallo-romain de Drevant, Grange pyramidale de Vailly-sur-Sauldre, Forteresse bastionnée de Montrond, Beffroi ou porte de l’Horloge de Dun-sur-Auron, Station de radioastronomie de Nançay

Économie : tradition industrielle et militaire (base aérienne 702 à Avord, MBDA -groupe européen fabricant de missiles-, Nexter -armement terrestre-), mécanique de précision, services, tourisme, luxe, agroalimentaire (sirops Monin, laiterie Rians/Triballat, chocolaterie Mercier).

Sites web www.departement18.fr / www.berryprovince.com

Km 89.2

VIERZON (17 000 HAB.)

La sous-préfecture du Cher a accueilli en 2021 le départ d’une étape du Tour de France à destination du Creusot, où Matej Mohoric s’était imposé en solitaire. Ancien fleuron des industries du textile, de la porcelaine et du machinisme agricole, c’est aussi la ville d’Edouard Vaillant, figure tutélaire de la Commune de Paris, et elle a été de toutes les luttes et combats sociaux. C’est aujourd’hui un bastion du numérique grâce à la société Ledger, qui a fait de Vierzon son site d’implantation principal. Si Vierzon n’a jamais accueilli d’arrivée du Tour, elle a accueilli à trois reprises Paris-Nice et sacré à chaque fois des vainqueurs de prestige : Eric Leman en 1972, Alejandro Valverde en 2012 et Dylan Groenewegen en 2018. En 2010, Taylor Phinney y avait démontré ses qualités de rouleur en remportant le prologue du Tour de l’Avenir. Depuis 1949 s’y déroule chaque année en septembre la course Paris-Chalette-Vierzon, qui compte à son palmarès des coureurs du calibre de Jaan Kirsipuu ou Tony Gallopin. Le héros du cyclisme local fut Jean Graczyk, vainqueur de cinq étapes du Tour en 1959 et en 1960 et double vainqueur du classement par points et en 1958 et 1960. « Popoff » s’est également adjugé cinq étapes de la Vuelta. Vierzon est aussi le fief d’une dynastie du cyclisme français, les Meunier. Disparu en 2015, Georges Meunier, grand cyclocrossman, a remporté deux étapes du Tour de France en 1951 et 1953 et terminé 9e au général en 1950. Ses deux fils, Jean-Claude et Alain, ont pris la relève et tous les deux remporté Paris-Vierzon avant de décéder l’un et l’autre prématurément. Le fils d’Alain, Nicolas, né 8 mois après le décès en course de son père, a repris le flambeau en courant pour Big Mat Auber pendant la saison 2002-2003, et fut sacré champion de France de la course aux points. Autre natif de Vierzon, le sprinteur Marc Sarreau porte les couleurs de la Groupama-FDJ.  

Ancienne Société Française musée B3

Bâtis à la fin du XIXe siècle, les bâtiments industriels de l’ancienne Société Française ont cessé d’accueillir toute activité en décembre 1995. Construit sur les techniques « Eiffel », le site a été inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il est en cours de réhabilitation, un bowling y est déjà implanté ainsi que le musée de Vierzon. Il dispose d’une riche collection dans le domaine de la porcelaine, du verre, du grès flammé, de la confection et du machinisme agricole. Il possède également un fonds important lié à l’histoire du chemin de fer en France et à Vierzon. L’espace d’exposition de plus de 600m², aux présentations thématiques régulièrement renouvelées, permet de découvrir le patrimoine de Vierzon.

Canal de Berry

Le Canal de Berry, ouvert à la navigation entre 1829 et 1841, s’étend sur plus de 320 kilomètres. C’est le canal le plus étroit et l’un des plus longs de France. Il a connu ses heures de gloire à l’extrême fin du XIXème siècle, période durant laquelle le trafic atteint plus de 1 600 000 tonnes annuelles de marchandises, mais le choix d’établir un canal de petit gabarit a rapidement limité ses prétentions. Son histoire vaut le détour pour la beauté des paysages traversés, la complexité des ouvrages d’art construits et les espoirs qu’il suscite encore aujourd’hui. Dans sa nouvelle version, le tout nouveau canal de Berry à vélo constitue une voie verte qui permettra bientôt de relier Tours à Montluçon.

DÉPARTEMENT DE L’INDRE (36)

Population : 220 595 habitants, répartis sur 13 cantons et 241 communes.

Préfecture : Châteauroux (43 400 h.).

Sous-préfectures : Le Blanc, La Châtre, Issoudun.

Superficie : 6791 m²

Spécialités : pâté berrichon, galette aux pommes de terre, œufs à la couille d’âne (œufs pochés dans du vin rouge), poirat (poires et poivre cuits en tourte), tarte aux barriaux (spécialité berrichonne aux prunes noires), crème de lentilles vertes du Berry aux truffes, les frites de carpes (spécialité avec des carpes de Brenne), poule noire du Berry, vins de Reuilly, vins de Valençay, fromages (pyramide de Valençay, pyramide de Pouligny-Saint-Pierre)

Sports : La Berrichonne (Football, Basket) ; équipes de Nationale 1 et Nationale 3 au Poinçonnet, CNTS Club de Tir, Maison départementale des sports. Les bases de Loisirs de Ligny, d’Eguzon et l’étang de Bellebouche et le lac de Belle-Isle offrent des activités nautiques et de loisirs.

Festivals : le Stage international-Festival DARC (Danse, Art, Rythme, Culture), le Festival Le Son Continu. Festival de Harpe de Gargilesse. Festival Pentecôte en Berry à La Grange aux Pianos, Chassignolles, Festival de la Prée à Ségry.

Sites touristiques : Maison Jour de fête-Jacques Tati, musée Argentomagus, Musée Saint-Roch, Réserve de la Haute Touche, Parc naturel de la Brenne, Nohant – Maison de George Sand, Château de Valençay, Train du bas-Berry à Ecueillé, Jardins de Poulaines, Château de Bouges, Abbaye Notre-Dame de Déols, Parc naturel de la Brenne, Réserve de la Haute Touche, Saint-Valentin (le village des amoureux), musée de l’hospice Saint-Roch à Issoudun,

Économie : Développement de PME sur des niches : huileries Vigean, Noiseraie Production, Fromages AOP / Vins AOP / Label Rouge pour la Lentille verte du Berry. Equipement de la maison et du bâtiment : Balsan, France Parquet Production Innovation (FPPI), AMCC, Beirens... Logistique et transport, Plates-formes nationales avec notamment le groupe Vivarte. Implantation ou maintien de grandes entreprises : Louis Vuitton (maroquinerie et bagages), Bodin Joyeux et Maroquinerie Rioland (mégisseries haut de gamme)

Sites web www.indre.frwww.berryprovince.comwww.indreberry.frhttps://www.facebook.com/IndreenBerry/ / Twitter @Indre36https://www.instagram.com/indre36/

Km 110.4

REUILLY (2 000 HAB.)

La ville est connue pour son vin et pour l’appellation reuilly. Il a obtenu l’appellation d’origine contrôlée pour les vins blancs (issus du sauvignon) en 1937 et pour les vins rouges et rosés (issus du pinot noir et du pinot gris) en 1961. La production annuelle est d’environ 8 000 hectolitres. C’est à Reuilly qu’est décédé Yves du Manoir le 2 janvier 1928 aux commandes de son Caudron 59, à l’âge de 23 ans. L’ancien international de rugby a donné son nom à de nombreux stades, dont celui de Colombes. C’est également dans le cimetière de Reuilly que repose l’anarchiste Marius Jacob (1879-1954), dont la vie haute en couleurs inspira Maurice Leblanc pour créer le personnage d’Arsène Lupin.    

Yves du Manoir

Yves du Manoir (1904-1928) était un rugbyman français, membre du Racing club de France. Particulièrement brillant au poste de demi d’ouverture, il est rapidement sélectionné avec l’équipe de France en 1925. Les supporters s’accordent alors pour dire de lui qu’il est le meilleur joueur français. Diplômé de l’École Polytechnique, il entre à l’École de l'air de Bourges. Le 2 janvier 1928, alors qu’il passe sa dernière épreuve du brevet de pilote, son avion s’écrase près de Reuilly et il se tue. Son nom a été donné au stade olympique Yves-Du-Manoir de rugby, situé à Colombes, aux portes de Paris. Ce stade accueille les matches à domicile de son ancien club. C’est dans ce stade que se déroulaient les rencontres du Tournoi des Cinq nations jusque dans les années 1970. D’autres stades comme celui du club de rugby de Montpellier portent son nom. Une compétition française de rugby à XV, le Challenge Yves du Manoir portait son nom entre 1932 et 1996. Il s’agissait de l’équivalent de la Coupe de France pour le rugby à XV.

Km 125.4

ISSOUDUN (11 000 HAB.)

Popularisé par Balzac, qui en fit le décor de son roman La Rabouilleuse, Issoudun a marqué l’histoire par son passé militaire. Place forte dès l’époque romaine, Issoudun et son donjon, la Tour Blanche, furent l’enjeu d’une âpre lutte entre Richard Cœur-de-Lion et Philippe-Auguste, qui renforcèrent à tour de rôle la forteresse. Issoudun passe définitivement sous contrôle français en 1200. La ville prospéra par la suite grâce à l’agriculture et à la maroquinerie. Mais en 1790, la Révolution choisit de faire de Châteauroux la préfecture de l’Indre. Issoudun devient dès lors une paisible ville de garnison. Aux premières loges pendant la Seconde Guerre mondiale, Issoudun est l’une des rares villes à recevoir la médaille de guerre pour ses faits de résistance. En 2009, une étape du Tour de France s’était conclue à Issoudun par la victoire au sprint de Mark Cavendish. Issoudun était par ailleurs la ville de l’un des meilleurs pistards français des années 2010, Kevin Sireau, médaillé d’argent olympique de la vitesse par équipes à Pékin et à Londres. Également natif d’Issoudun, Morgan Lamoisson, professionnel de 2013 à 2015, a beaucoup couru sur piste avec Bryan Coquard. 

Tour Blanche

Construction : XIIe siècle.

Style : médiéval.

Histoire : c’est l'ancienne tour maîtresse du château, autrefois couronné de hourds, élevé à la fin du XIIe siècle par Richard Cœur de Lion, duc d'Aquitaine et roi d'Angleterre, sur une butte artificielle dans le centre-ville d’Issoudun. Récemment restaurée, la tour est le théâtre d’un beau spectacle nocturne dédié à la chevalerie « Les Légendaires d’Issoudun ».

Caractéristiques : d’une hauteur de 28 mètres, la tour est constituée de murs de 4 mètres d’épaisseur.

Classement : Monument historique en 1840.

Km 136.7

SÉGRY (520 HAB.)

Abbaye de la Prée 

Fondation : XIIe siècle.

Histoire : l’abbaye de La Prée a connu trois époques : religieuse, bourgeoise et humanitaire. Fondée en 1128, elle est la plus ancienne abbaye cistercienne du Berry. Vendue comme bien national à la Révolution, elle a été propriété privée jusqu’au milieu du XXe siècle. Elle a été donnée, en 1954, à l’association les petits frères des Pauvres. Utilisée par cette association pour accueillir des personnes âgées, elle est également, depuis 1991, le siège d’une résidence artistique créée par l’association Pour Que l’Esprit Vive. Depuis trente ans, des rencontres musicales sont également organisées à l’abbaye au mois de mai.

Classement :  Monument historique depuis 1966.

DEPARTEMENT DU CHER (18)

Population : 300 174 hab.

Préfecture : Bourges

Sous-préfectures : Saint-Amand-Montrond

Superficie : 7 235 km2

Spécialités : pâté de Pâques, galettes aux pommes de terre, œufs à la couille d’âne, lentilles vertes du Berry, crottin de Chavignol, vins AOC de Sancerre, Menetou-Salon, Quincy, Reuilly, Châteaumeillant.

Sport : Tango Bourges basket (ligue féminine, 14 fois championnes de France, 3 fois victorieuses de l’Euroligue), écurie automobile Signature (2 victoires aux 24h du Mans, championne du monde d’endurance 2016)

Festivals : Printemps de Bourges, Festival de l’Air du Temps (Lignières), Fêtes Franco-Écossaises (Aubigny-sur-Nère).

Sites touristiques : Cathédrale Saint-Étienne de Bourges, Palais Jacques-Cœur de Bourges, abbaye de Noirlac, Château des Stuarts à Aubigny-sur-Nère, Château de Maupas, Château des Senteurs de Blancafort, Amphithéâtre gallo-romain de Drevant, Grange pyramidale de Vailly-sur-Sauldre, Forteresse bastionnée de Montrond, Beffroi ou porte de l’Horloge de Dun-sur-Auron, Station de radioastronomie de Nançay

Économie : tradition industrielle et militaire (base aérienne 702 à Avord, MBDA -groupe européen fabricant de missiles-, Nexter -armement terrestre-), mécanique de précision, services, tourisme, luxe, agroalimentaire (sirops Monin, laiterie Rians/Triballat, chocolaterie Mercier).

Sites web www.departement18.fr / www.berryprovince.com

Km 153.5

VENESMES (900 HAB.)

Au Moyen-âge, Venesmes disposait d’une collégiale, rasée par les Anglais en 1267. Sur la commune se dresse une jolie petite forteresse, le château d’Aiguemorte, probablement bâti dans son architecture actuelle au cours de la Guerre de Cent Ans. Elle devait dépendre du château de Châteauneuf-sur-Cher. Une association, Renaissance d’Aiguemorte, travaille à la rénovation du château et à la création d’un espace médiéval écologique.  

Château d’Aiguemorte

Construction : XVe et XVIe siècles.

Histoire : le château fût construit au début du XIIIe siècle pour le seigneur Rolinus de Aquis qualifié de bourgeois de Bourges. Il se situe à proximité du hameau d’Aiguemorte.

Caractéristiques : de l’enceinte triangulaire sont conservées les portions nord et est. Une tourelle circulaire flanque l’angle sud-est. L’accès au premier étage de cette tour se fait par la courtine sud. La tourelle est percée d’étroites meurtrières. L’entrée se faisait sous une porte en plein cintre qui s’ouvrait derrière un pont-levis qui permettait de franchir les douves. Cette porte était défendue par une bretèche dont il ne reste que trois corbeaux. La courtine occidentale est détruite. La courtine nord a été remplacée par des bâtiments d’habitation.

Classement : Monument historique depuis 1926.

Km 156.6

CHÂTEAUNEUF-SUR-CHER (1 400 HAB.)

Châteauneuf est divisé dès le XIIIe siècle en deux villes. Celle du promontoire rocheux, ou ville haute, est protégée par l’enceinte de murs et de fossés du château. La ville basse est installée au point de passage à gué sur les îles formées par les méandres du Cher. La fondation du chapitre de chanoines en 1267 est favorisée par la destruction de la collégiale de Venesmes par les Anglais. Au XVIe siècle, Châteauneuf est une ville où prospèrent les marchands de draps et de laines. À partir de la fin du XVIIIe siècle, la production de la ville est presque exclusivement tournée vers le tissage de la laine. De moins de mille habitants pendant la Révolution, la population triple en 1861. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, une tuilerie-briqueterie est installée à Vilatte. Jusque dans les années 1950, Châteauneuf est au centre d'un commerce local important, avec notamment la filière du bois, le négoce et la distillation des vins des vallées du Cher et de l'Arnon, ainsi que les chaux de Corquoy. Depuis 2008, Châteauneuf dispose d’un important complexe dédié aux sports d’eaux vives.

Basilique Notre-Dame des Enfants

Construction : 1869 à 1886.

Style : néo-gothique.

Histoire : la basilique de Châteauneuf-sur-Cher est le seul édifice religieux en France à être dédié aux enfants. En 1861, l’abbé Ducros découvre une église en ruine et lance une souscription auprès des enfants de France. Les dons affluent ainsi que de nombreuses lettres. Dans l’une d’elles, une petite fille de dix ans évoque pour la première fois "notre Dame des Enfants". L'idée est adoptée et est créée en 1866 la confrérie Notre Dame des Enfants. En 1869, la première pierre est posée et en 1879, la basilique est ouverte au culte. En 1886, l’édifice est achevé et dix ans plus tard, le pape Léon XIII l’érige en basilique.

Caractéristiques : longue de quatre-vingts mètres, elle est haute de vingt et un mètres sous les clés de voûte ; sa grande nef est bordée de deux rangées de colonnes élancées et comporte onze travées. La basilique est prolongée par la chapelle Notre-Dame des Enfants.

Signe particulier : le portail est orné de vingt-et-une statues de saints liés à l’enfance.

Classement : Monument historique depuis 1983.  

Le château 

Construction : XIe et XVIe siècles.

Style : Renaissance.

Histoire : dans les années 1037 et 1038, le château, nouvellement construit sur un promontoire rocheux et escarpé de la rive droite du Cher, est l’enjeu d’un conflit qui oppose Eude de Déol à Geoffroy, vicomte de Bourges. Jusqu’au début du XIIIe siècle, le château reste acquis aux Déol puis passe à la famille des Culan. Les corps des bâtiments actuels sont l’œuvre des L’Aubépine vers 1580. Le château devient par la suite la résidence du marquis de L’Hôpital, ambassadeur du roi en Russie. En 2001, le château est vendu à un promoteur immobilier qui dévaste l’intérieur avant de faire faillite. Il est restauré depuis 2015 par ses nouveaux propriétaires, bien décidés à lui rendre son aspect d’origine.

Classement : Monument historique depuis 1926.

Km 177.2

BRUÈRE-ALLICHAMPS (570 HAB.)

Bruère-Allichamps est l’une des sept communes revendiquant le titre de centre de la France.

Abbaye de Noirlac

Fondation : XIIe siècle.

Histoire : fondée en 1136, grâce à la donation d’Ebbe VI de Charenton, par un petit groupe de moines venus de l’abbaye de Clairvaux (Bourgogne), elle se nomme alors Maison-Dieu et ne prend le nom de Noirlac (à cause de l’étang qui la bordait) qu’en 1290. C’est un monastère emblématique de l’ordre de Cîteaux. Symbole de l’idéal diffusé par Saint Bernard de Clairvaux au XIIe siècle dans plus de 700 abbayes cisterciennes en Europe, elle est un des ensembles monastiques les mieux conservés de France, grâce aux restaurations initiées par le Conseil général du Cher.

Caractéristiques : les bâtiments s’organisent autour du cloître à quatre galeries, réservé aux moines, qui permet d’accéder à l’ensemble des bâtiments qui leur sont destinés. Au-delà des bâtiments groupés autour du cloître se développent les communs (qui aujourd’hui abritent la billetterie), le cimetière (il a disparu), les jardins à l'est, et l’ancienne entrée, incorporée au petit bourg. Le cloître actuel date des XIIIe et XIVe siècles. L’église est construite suivant les besoins de la liturgie cistercienne. Le chœur est peu profond, avec un seul autel, un chevet plat, deux chapelles latérales ouvrant sur le transept. La nef accueille les moines, les infirmes et malades, et les convers, les bas-côtés sont réservés aux hôtes et aux serviteurs.

Signes particuliers : des vitraux modernes y ont été réalisés par l’artiste français Jean-Pierre Raynaud.

Classement : Monument historique depuis 1862.  

Orléans

Située sur les rives de la Loire, Orléans est une ville où se rencontrent l'histoire et la modernité. Promenez-vous dans le centre et découvrez ses nombreux monuments historiques, dont la statue emblématique de Jeanne d'Arc, symbole de la résilience et du courage des Orléanais. Les ponts de la ville, qui enjambent la Loire, sont autant de parfaits endroits pour en admirer les atouts.

La cathédrale Sainte-Croix d'Orléans se dresse parmi les curiosités de la vieille ville, tandis que la vibrante place du Martroi, avec ses cafés et ses boutiques animées, permet aux habitants de la ville d’exprimer toute leur énergie.

À la tombée de la nuit, les rues d'Orléans s'animent à la lueur des réverbères et au bourdonnement d'une scène culturelle dynamique, tandis que les bistrots offrent un avant-goût des délices gastronomiques de la région. Visitez Orléans et profitez d'une expérience immersive dans une ville qui s’enorgueillit de sa place dans l'Histoire de France, tout en n'oubliant pas de rester tournée vers l'avenir.

En voir plus sur lastminute.com

Saint-Armand-Montrond

Au cœur de la vallée de la Loire, Saint-Amand-Montrond a été bâtie au confluent du Cher et de la Marmonde.

Peuplée depuis la préhistoire, la petite ville est aujourd'hui la capitale de la région du Boischaut, connue pour sa production agricole. Saint-Amand-Montrond compte de nombreux sites historiques, dont une église du XIe siècle et le château de Montrond, qui date du XIIIe siècle.

La ville abrite également des maisons du XVe siècle, alors qu’elle est aujourd'hui particulièrement connue pour ses bijoutiers et ses orfèvres.

EN voir plus sur lastminute.com

Suivez-nous

Recevez des informations exclusives sur le Tour de France