Sur la route

REGION AUVERGNE-RHÔNE ALPES

Départements : Ain, Allier, Ardèche, Cantal, Drôme, Isère, Loire, Haute-Loire, Puy-de-Dôme, Rhône, Métropole de Lyon, Savoie, Haute-Savoie.
Population : 8 millions d’habitants
Préfecture : Lyon
Superficie : 69 711 km2
Spécialités : vins du Beaujolais, des côtes du Rhône et de Savoie, spécialités lyonnaises (quenelles, cervelles de canut, saucisson..), potée auvergnate, spécialités savoyardes (raclette, fondue, tartiflettes, diots, crozets), fromages (beaufort, reblochon, cantal, bleu d’Auvergne, Salers, saint-Nectaire…), lentille verte du Puy, eaux (Evian, Thonon, Volvic) verveine, chartreuse.
Clubs sportifs : Olympique Lyonnais, AS Saint-Etienne, Clermont Foot 63, Grenoble Foot 38 (football). ASM Clermont, Lyon OU, FC Grenoble, Stade Aurillacois, US Oyonnax (rugby), ASVEL Villeurbanne (basket), Chambéry (handball), Brûleurs de loup Grenoble, Pionniers de Chamonix (hockey-sur-glace)
Compétitions : coupe du monde de football féminin, compétitions de ski (critérium de la Première neige à Val d’Isère), cols du Tour de France, Critérium du Dauphiné.
Économie : (8e région européenne) industries de pointe, automobile (Berliet), métallurgie, caoutchouc, plastiques, chimie, électronique, agroalimentaire, textile, numérique, banques, universités, administrations, viticulture. pneumatiques (Michelin). Design. Nouvelles technologies (Inovallée)  Tourisme d’hiver et d’été. 
Festivals : Fête des Lumières à Lyon, Nuits de Fourvière à Lyon, quais du polar à Lyon, biennale du design à Saint-Etienne, festival de musique classique de La Chaise-Dieu
Sites  touristiques : vieux Lyon et Croix-Rousse, cathédrale du Puy-en-Velay, lac d’Annecy, château de Chambéry, sports d’hivers en Isère, Savoie et Haute-Savoie, Cantal, Stations thermales, volcans d’Auvergne. Caverne du Pont d’Arc. Château de Grignan. Bastille de Grenoble. Vulcania. Parc des Oiseaux.
Sites web et réseaux sociaux :www.auvergnerhonealpes.fr

PUY-DE-DÔME

Population : 656 643 hab.
Préfecture : Clermont-Ferrand
Sous-préfecture : Ambert, Issoire, Riom, Thiers
Superficie : 7 970 km2
Spécialités : fromages (Bleu d'Auvergne, Cantal, Fourme d'Ambert, Salers, et Saint-nectaire), bœuf de Salers,
Grands clubs sportifs : ASM Clermont Auvergne (rugby), Clermont Université Club (basket),
Grandes compétitions : course de côte du Mont-Dore (auto), cross de Volvic.
Festivals : festival international du court métrage à Clermont-Ferrand, Europavox, Jazz en tête, Jazz aux sources à Châtel-Guyon, Festival international de dasnes ey musiques du monde à Issoire, Coutellia à Thiers.
Sites touristiques : Parc régional des volcans d’Auvergne, stations thermales (La Bourboule, Châteauneuf-les-Bains, Châtel-Guyon, Mont-Dore, Royat-Chamalières et Saint-Nectaire), Notre-Dame-du-Port à Clermont-Ferrand, musée de la coutellerie à Thiers, sports d’hiver (Super-Besse, Le Mont-Dore).
Economie : pneumatiques (Michelin), agroalimentaire (Limagrain, eaux minérales), métallurgie, thermalisme, tourisme.
Sites webet réseaux sociaux : www.puy-de-dome.fr

Km 1

ORCINES

C'est dans cette commune, au château de Sarcenat, qu’est né Pierre Teilhard de Chardin en 1881. Une plaque dans l’église d'Orcines rappelle qu’il y a été baptisé. Le caveau de la famille Michelin, qui y possède le domaine de la Bosse, se trouve dans le cimetière d'Orcines.

Km 18.9

ORCIVAL

Niché dans la vallée du Sioulot, Orcival est un ravissant village de montagne, bâti en éventail autour de la basilique Notre-Dame d’Orcival du XIIe siècle. Alentour, les sites naturels classés sont aussi remarquables : les lacs de Servières (site inscrit) et du Guéry (site classé et inscrit), les Roches Tuilières et Sanadoire (site inscrit), la Roche Branlante, font d’Orcival une station verte d’exception, qui accueille également sur ses terres le surprenant château de Cordès (site classé), dont les jardins, ingénieusement composés sur un éperon rocher, auraient été dessinés par Le Nôtre. Le chanteur Jean-Louis Murat habite à Orcival et a dédié une chanson à son village, « Lady of Orcival ». 

Basilique d’Orcival
Fondation : XIIe siècle.
Style : roman auvergnat.
Caractéristiques : c’est l’une des cinq églises romanes majeures d’Auvergne avec l’abbatiale Saint-Austremoine d’Issoire, la basilique Notre-Dame-du-Port de Clermont-Ferrand, et les églises de Saint-Nectaire et de Saint-Saturnin. Elles ont un plan très proche, mais la basilique d’Orcival présente une particularité : la porte Saint-Jean, principale porte de l’édifice, est latérale, l’église étant adossée à la montagne. Ses venteaux de cèdre sont antérieurs au XIIIe siècle et portent de splendides ferronneries et peintures se terminant par des têtes animales et humaines.
Histoire : l’église Notre-Dame d'Orcival fut édifiée entre 1146 et 1178. Au XIe siècle, une église située à l'est du village accueillait une statue de la Vierge extrêmement vénérée. Une légende prétendait qu'elle avait été sculptée par saint Luc. Tout porte à croire que la basilique actuelle fut édifiée en raison du succès grandissant d'un pèlerinage. Notre-Dame d’Orcival devint alors le nouveau lieu d’accueil de la célèbre statue, conservée aujourd'hui dans le sanctuaire de l’église et qui est depuis l’objet d’un pèlerinage annuel, le jeudi de l’Ascension.
Signes particuliers : elle renferme une statue de Notre Dame, elle-même classée monument historique depuis 1897. Elle est contemporaine à la basilique et son implantation est telle qu’elle est frappée par un rayon de soleil le 15 août à midi, provenant du vitrail de Saint-Jean. Chaque année, le jour de l’Ascension, la vierge est portée en procession sur un brancard par les habitants mâles d’Orcival qui, pieds nus, empruntent le chemin de croix jusqu’au calvaire. À l’extérieur de la basilique, on remarquera des chaînes et boulets fixés sur la façade. Ce sont des exvotos offerts par des prisonniers libérés.
Classement : Monument Historique depuis 1840.  

Château de Cordès (250 hab.)
Construction : XIIIe et XVe siècles.
Style : féodal.
Histoire : le château appartenait à la famille de Chalus, seigneurs de Cordès (depuis au moins 1427) et d’Orcival (acquis en 1503) qui en emprunta le blason. Parmi les membres de la famille de Chalus figurent Amblard de Chalus, baron d’Orcival, seigneur de Cordès, maître des eaux et forêts d’Auvergne (1547) et lieutenant-général de la Basse-Auvergne et Jean de Chalus, fils du précédent, baron de Cordès et d’Orcival, né en 1540 au château de Cordès, Page d’honneur du Dauphin (1554) et chevalier de l’Ordre du Roi (1563). Le château fut vendu en 1659 par Gilbert de Chalus à Emmanuel d’Allègre. Son fils, Yves de Tourzel, Marquis d’Allègre, gouverneur et lieutenant-général de Metz et maréchal de France, fit dessiner en 1695 par Le Nôtre les magnifiques jardins à la française.
Signe particulier : en 1984, il est utilisé comme château de Frankenstein lors du tournage du film La Promise (avec Sting dans le rôle du Baron Charles Frankenstein).
Classement : Monument Historique depuis 1933.

Km 44.7

LAQUEUILLE

Le village est connu pour son fromage, le Bleu de Laqueuille, le premier des Bleus d’Auvergne, créé en 1854.

Km 52.2

MURAT-LE-QUAIRE

Le chanteur Jean-Louis Murat, de son vrai nom Jean-Louis Bergheaud, a pris comme nom de scène le nom de ce village où il a grandi chez ses grands-parents. Jean-Louis Murat est un passionné du Tour de France, qui a intitulé l’une de ses tournées du nom de la plus grande course cycliste du monde. Dans le film tourné à l’occasion de cette tournée, il se grimait en coureur cycliste entre chaque étape et avait rêvé de faire coïncider ses dates avec celles du Tour de 1952, l’année de sa naissance.

Km 57.5

LE MONT-DORE

Situé aux sources de la Dordogne, au pied du Puy de Sancy, le Mont-Dore doit sa réputation à la pureté de son air, à ses eaux thermales, à la qualité et à la modernité de son domaine skiable. Le nom Mont-Dore vient du mot celtique Dur ou Dor, qui signifie ruisseau rapide, torrent. L’église Saint-Pardoux rend hommage à la vocation thermale du Mont-Dore : la légende attribue ainsi à Saint-Pardoux de nombreuses guérisons miraculeuses de paralytiques à l’aide des sources et explique la présence de son culte au Mont-Dore dès le VIIIe siècle. L’originalité de cette église se trouve dans la modernité et la qualité de sa décoration intérieure, développée sur le thème de l’eau : le chœur décoré par Jean Olin, dont les murs peints en bleu et ornés de céramiques aux motifs modernes évoquent le thème biblique de l’eau vive. Les Thermes, de style néo-byzantin, sont en partie classés monuments historiques. Ils recèlent des vestiges de thermes romains, ainsi que des peintures fresques de la fin du XIXe siècle. Les charpentes sont de Gustave Eiffel. Dans toute la station, les anciens palaces évoquent aussi, comme à la Bourboule, l’âge d’or du thermalisme. Mais le Mont-Dore a également su tirer parti de son autre atout naturel, la montagne : son téléphérique a été construit en 1936 par l'aviateur Dieudonné Costes, qui effectua la première liaison aérienne Paris-New York sans escale en 1930. Sa mise en route fit du Mont-Dore la troisième station française de sports d’hiver en matière d'équipements à l’époque. Ce premier téléphérique fut suivi en 1962 par un deuxième, qui permit de doubler la capacité de transport. C’est aujourd'hui un téléphérique qui connaît l’une des plus grosses exploitations estivales. Après une ascension vertigineuse (plus de 450 mètres franchis en quatre minutes), la montée se prolonge pendant vingt minutes environ par un escalier en bois jusqu’aux 1 886 m du Puy de Sancy, toit de l’Auvergne. Le long du chemin, des tables de lecture de paysage et d’orientation présentent les volcans, la faune et la flore locales.  

Thermes du Mont-Dore
Construction : 1817 à 1823 (architecte : Louis-Charles Ledru).
Histoire : la construction des thermes du Mont-Dore, de 1817 à 1823, est confiée à l’architecte Louis-Charles Ledru. De style néo-byzantin, ils sont agrandis et modernisés en 1890 par Emile Camut. S’il conserve le choix extérieur de Ledru et l’aspect d’origine des bâtiments, augmentant simplement la façade principale de deux pavillons d’angle et d’un étage supplémentaire, il remanie entièrement l’intérieur.
Caractéristiques : la décoration intérieure comporte de multiples références à l’architecture romaine, byzantine et à l’art roman auvergnat. Ils sont considérés comme les plus vastes d’Europe. Le hall des Sources (dont la charpente métallique est due à Gustave Eiffel) et la salle des pas perdus du premier étage sont les deux merveilles à visiter. Le peintre Roger Forissier y réalise en 1975 une peinture murale inaugurée par le président Valéry Giscard d'Estaing.
Signes particuliers : chaque mois de février a lieu, en ses murs, le SAFE (Salon d'Art Fantastique Européen), où exposent des peintres de renommée internationale inspirés par Salvador Dali.
Classement : Monument Historique depuis 1986. Vestiges romains classés MH en 1989.   

Funiculaire du Capucin
Construction : 1898
Caractéristiques : un véritable chemin de fer à câbles grimpe à flanc de vallée à un mètre par seconde. C’est le plus ancien funiculaire électrique de France, sa machinerie est classée aux Monuments historiques. Pendant les dix minutes de montée (dénivelé de 250 mètres), le point de vue s'élève sur la vallée de la Dordogne et la Grande cascade. Sur les traces des artistes venus prendre les eaux à la Belle Époque, la descente du Salon du Capucin par le chemin des Artistes est très facile pour continuer le voyage dans le temps.
Histoire : En 1894, un entrepreneur de travaux publics de Perrier, Jean Giraudon, obtient de la municipalité de Mont-Dore une concession de 70 ans, pour un « chemin de fer d’intérêt local à traction funiculaire et électrique ». Il prend à sa charge l'ensemble des risques, la concession étant « sans subvention ni garantie d'intérêt », et il doit verser à la commune une redevance pendant les dix premières années d’exploitation.
Classement : Monument Historique depuis 1984.

Km 66.5

COL DE LA CROIX SAINT-ROBERT

Avec 1 451 m, c’est le col le plus élevé du massif du Sancy. Le Tour de France l’a emprunté pour la première fois en 2011, lorsque Tejay van Garderen était passé en tête. Depuis le Mont-Dore, l’ascension est de 6,5 km à 6 % de pente moyenne. Depuis 1961, une course de côte automobile s’y déroule chaque année. L’édition 2023 aura lieu les 4, 5 et 6 août.

Km 76.1

CHAMBON-SUR-LAC

La commune de Chambon-sur-Lac se situe comme son nom l’indique au bord du lac Chambon, d’origine volcanique. Le village se trouve au cœur de la Réserve naturelle nationale de la vallée de Chaudefour, gérée par le Parc naturel régional des Volcans d'Auvergne et l’Office national des forêts Montagnes d'Auvergne. Son église Saint-Étienne est inscrite MH depuis 1925.  

Chapelle funéraire de Chambon-sur-Lac
Construction : Xe siècle.
Style : roman.
Histoire : il est probable qu'elle fut construite par des seigneurs locaux pour leurs sépultures. Elle fut longtemps nommée à tort baptistère en raison d'une cuve baptismale en bronze qui fut découverte près de ses murs.
Caractéristiques : la chapelle, couverte de lauzes et édifiée en pierre de taille, est constituée d'une rotonde précédée d'une travée droite à l'ouest. Elle possède une intéressante décoration très semblable à celle des églises majeures de Basse-Auvergne comme l’église Saint-Austremoine d’Issoire ou l’église de Saint-Nectaire. La rotonde est couronnée d’une corniche largement débordante soutenue par des modillons à copeaux sculptés de décor végétal, humain ou animalier (sirène-poisson, personnage tirant la langue, griffons buvant dans une même coupe, aigles aux ailes déployées...).
Classement : Monument Historique depuis 1862.

Km 79.5

MUROL

Le château de Murol est construit au XIIIe siècle. Au début du XXe siècle, de nombreux artistes peintres s'installent sur place et constituent l'École de Murol, de style impressionniste.  

Château de Murol
Construction : XIIe au XVIe siècles.
Style : médiéval.
Histoire : le château est construit sur les vestiges d'une coulée de basalte à l'intersection de trois anciennes voies romaines (Limagne, Le Mont-Dore, Clermont-Ferrand). Il est agrandi et renforcé entre le XIIe et le XVe siècle. Il devient alors la propriété de la famille d’Estaing après le mariage de Jehanne de Murol avec Gaspard d’Estaing. Leur descendant François Ier d’Estaing construit une vaste enceinte au pied du dyke basaltique, sur lequel il érige un grand palais Renaissance. Durant l'Ancien régime, Richelieu épargne le château du fait du prestige de la famille d’Estaing, mais le site est abandonné. Il est également épargné lors de la Révolution, faisant office de prison. Au XIXe siècle, le comte de Chabrol le cède à la commune de Murol. 
Caractéristiques : le château possède deux chapelles accolées à la grosse tour circulaire faisant office de donjon : la première, qui est la plus grande, date du XIIe siècle, puis Guillaume de Murol édifia le donjon ainsi que la deuxième chapelle (XIVe siècle), dans un style roman, afin de lui servir de chapelle funéraire. L'enceinte intérieure est polygonale et épouse les contours du socle basaltique.
Petite histoire :  le château a servi de décor pour certaines scènes du film Kaamelott, premier volet d’Alexandre Astier en 2019.
Classement : Monument Historique depuis 1889.  

Musée de l’école de Murol
L’École de Murol a atteint son apogée entre 1910 et 1930, période qui correspond à la présence de Léon Boudal (1858-1934), nommé curé de Murol en 1890, et de Victor Charreton (1864-1936), chef de file du mouvement et cofondateur du Salon d'automne avec Pierre Bonnard. Les peintres convenaient de travailler ensemble sur le même motif. Les artistes ont été séduits par les paysages de montagne, les points de vue, les bois, les torrents, et particulièrement par la neige, la lumière et les ciels de montagne. Ils ont aussi pris comme modèles des habitants vaquant à leurs occupations comme sujet de scènes de genre. Différents styles ont été pratiqués, dérivés de l’impressionnisme et annonçant le cubisme. Murol avait été pressenti par les ministres Étienne Dujardin-Beaumetz et Étienne Clémentel pour devenir l'école d’hiver de peinture de paysages des Beaux-Arts de Paris, mais l’instabilité ministérielle n’a pas permis de réaliser le projet.  

Le Saint-Nectaire
Murol est limitrophe de Saint-Nectaire, célèbre pour son fromage éponyme. Le fromage de Saint-Nectaire est produit à partir de lait cru de vache et affiné pendant au moins quatre semaines. Il a obtenu l’appellation d’origine contrôlée (AOC) en 1964 et son AOP en 1996, ce qui garantit son authenticité et sa qualité. Le fromage de Saint-Nectaire se déguste tout au long du repas, depuis l’apéritif jusqu’au plateau de fromage, servis par les grands chefs, en Auvergne ou à Paris, il est également très utilisé en cuisine, comme dans la truffade.  

Km 88.9

BESSE-ET-SAINT-ANASTAISE

Ville libre depuis le XIIIe siècle, Besse est depuis devenue un centre commercial important. Le centre historique de Besse présente une grande unité architecturale. Cette unité provient des nombreux édifices anciens mais également de l'utilisation quasi exclusive de la « pierre de Besse ». Cette pierre souvent comparée à la pierre de Volvic est également une trachyandésite. Son aspect est plus rustique que cette dernière et elle présente des nuances de couleurs plus marquées. La commune, dont l’église Saint-André est classée depuis 1886, a donné son nom à la station de ski de Super-Besse, installée sur son sol en 1961, et qui a reçu à quatre reprises le Tour de France entre 1978 et 2011.  

Nicolas Bourbaki
L’un des plus célèbres natifs de Besse-et-Saint-Anastaise est en fait une fiction : un mathématicien imaginaire, sous le nom duquel un groupe de mathématiciens francophones, formé en 1935 à Besse-et-Saint-Anastaise sous l'impulsion d'André Weil, a commencé à écrire et à éditer des textes mathématiques à la fin des années 1930. Le groupe s'est constitué en association, l'Association des collaborateurs de Nicolas Bourbaki, le 30 août 1952. Sa composition a évolué avec un renouvellement constant de générations. Le nom de famille Bourbaki était le nom emprunté par Raoul Husson en 1923 lors d'un canular, alors qu'il était élève en troisième année de l'École normale supérieure. Pour présenter la démonstration d'un prétendu « théorème de Bourbaki », il avait pris l'apparence d'un mathématicien barbu, dénommé professeur Holmgren, pour donner une fausse conférence, volontairement incompréhensible et avec des raisonnements subtilement faux. Le groupe, qui a rédigé plusieurs traités essentiels, a connu sa plus haute influence dans les années 1960 et 1970, où Nicolas Bourbaki a remporté cinq médailles Fields, la plus haute distinction mondiale pour les mathématiques.  

Beffroi de Besse
Construction : XVe siècle
Style : médiéval.
Histoire : le beffroi et la porte datent vraisemblablement du XVe siècle et ont été remaniés au XVIe siècle. Alors en ruine, il est reconstruit au début du XXe siècle.
Caractéristiques : il se compose d’une porte de ville, ainsi que d’un beffroi accolé. La porte, dernière des trois portes de ville existante, donnait accès à Besse via une route à la pente accentuée et précédait une barbacane. Bâtie en plan carré, la porte était accompagnée de deux autres portes en bois permettant de renforcer la défense à cet endroit Le beffroi attenant se compose d’une tour carrée massive sur laquelle une tour octogonale est construite et terminée par un campanile. À l'intérieur, un escalier en colimaçon dessert plusieurs salles dont les anciens logis et salles des gardes.
Classement : Monument Historique depuis 1905.

Km 99.6

COMPAINS

Église Saint-Georges
Construction : XIIIe et XVe siècles.
Histoire : l'église a été bâtie au XIIIe siècle, mais la tourelle d'escalier d'accès au clocher date du XVe siècle.
Caractéristiques : elle est de plan cruciforme, avec une nef longue de deux travées, suivie du transept puis du chœur terminé en abside à cinq pans. Le clocher-flèche surmonte la croisée du transept. L’édifice a deux portails, un à l’ouest et l’autre au sud. Également au sud, à l’angle de la nef et du transept, une tourelle d’escalier permet d’accéder au clocher. L’angle ce cette tourelle est orné d'une « tête hurlante », nommée « Salguebrou » (Sauve-toi,...brrr !) dans la région. Ce genre de tête est assez commun en Auvergne puisqu’on en trouve au porche des églises d'Allanche, de Fontanges, de Sainte-Anastasie, de Sauvat et d’Ydes-Bourg, où sa fonction devait être de chasser les démons et de défendre l’accès de l’église aux mauvais esprits.
Classement : Monument Historique depuis 1904.

Km 131.5

ARDES

Ancien fief des Mercœur, dont l’un des membres, Saint-Odilon, devint abbé de Cluny au XIe siècle. De cette famille, ne subsiste qu’un pan de tour, le « doigt de Mercœur », qui surplombe la ville. Ardes a prospéré grâce à l’élevage ovin et à la tannerie avant de subir au XIXe siècle un exode massif de ses habitants. Le bourg exploite également sa source d’eau, commercialisée jusqu’en 2011 par Danone sous l’appellation Arvie. La production a repris depuis 2012 sous l’appellation Ardesy. Son église romane Saint-Dizaint est classée Monument Historique depuis 1920.  

Parc animalier d’Auvergne
Le Parc animalier et de loisirs du Cézallier a été créé par Maurice Blanc en 1984, à Ardes. À flanc de montagne, il bénéficie d’une vue privilégiée sur les reliefs auvergnats. Depuis sa reprise en 2012, le parc a triplé sa fréquentation (110 000 visiteurs) et a fait de la protection des espèces menacées sa raison d’être. Le parc soutient financièrement le fonds Play for Nature, qui protège les espèces en danger et plus de 75% des animaux accueillis sont des espèces menacées participant à un programme de reproduction européen, comme les takins ou les gorals, deux espèces méconnues du grand public.  

Km 150.1

VODABLE

Ville et pays d’Art et d’Histoire, Vodable fut du XIIe au XVe siècle la capitale des dauphins d’Auvergne, qui y avaient leur château. Le village fait également partie de la Fédération des sites clunisiens pour son église Saint-Mary de Colamine, bâtie par des moines cisterciens au XIe siècle.  

Église Saint-Mary de Colamine
Construction : XIIe siècle.
Style : roman
Histoire : cette église appartenait, dès le début du XIe siècle, au prieuré de Sauxillanges.
Caractéristiques : isolée au milieu des champs au lieu-dit de Colamine-sous-Vodable, la petite église romane du XIe siècle est de facture rustique. Elle se compose d’une nef accompagnée d’un bas-côté sud incomplet, d’un transept, d’un clocher dressé au-dessus de la croisée du transept, d’une abside à pans coupés dont le toit épouse la forme d’un hémicycle et d’une chapelle orientée au nord. L’église abrite cinq statues classées monuments historiques au titre objet, dont quatre sont médiévales.
Classement : Monument Historique depuis 1956.

Km 151.9

TOURZEL-RONZIERES

Église Notre-Dame
Construction : XIIe, XIIIe et XVe siècle.
Style : roman.
Histoire : le premier oratoire élevé sur le plateau de Ronzières fut dédié à Saint-Beaudime qui, selon la légende, débarrassa la contrée d’un monstre qui la désolait. Il avait consacré à la Vierge une fontaine qui devint un lieu de pèlerinage. L’emplacement de la fontaine étant peu propice à l’installation d'un sanctuaire, un baptistère fut construit au pied de la butte, qui devint par la suite l’église paroissiale avant d’être délaissée pour l’église Notre-Dame au XVIIIe siècle. Cette église fut édifiée à l’époque romane sur l’emplacement de la chapelle dédiée à Saint-Beaudime, et conserve des parties romanes au milieu des adjonctions gothiques. L’édifice possédait un clocher pyramidal détruit vers 1813 ou 1814 et remplacé à cette période par le clocher actuel.
Classement : Monument Historique depuis 1962.

Km 160.5

PERRIER

Perrier est connue pour ses grottes troglodytiques, dont l’une fut habitée jusqu'en 1945. Son église romane présente un portail dont les vantaux sont ornés de peintures du XIIe-XIIIe siècle.

La région Auvergne-Rhône-Alpes, qui s'étend du centre de la France jusqu’aux frontières avec la Suisse et l’Italie, regorge de villes historiques et présente une incroyable beauté naturelle. Des volcans qui sommeillent et des chaînes de montagnes idéales pour la randonnée et le sport caractérisent ses parcs nationaux. Profitez à fond de la journée de repos à Clermont-Ferrand. Cette ville fascinante propose de formidables activités et monuments architecturaux, qui ne sont pas encore pris d'assaut par les touristes. Admirez la majestueuse cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption ou visitez l'un des musées pour découvrir l'art et l'industrie locale. Il s'agit également du lieu de naissance des frères Michelin, alors attendez-vous à une cuisine raffinée ! Les amateurs de vin ne manqueront pas le Beaujolais, une occasion de déguster les produits locaux parmi les vignobles et de magnifiques villages. Santé !

Les 5 choses à ne pas manquer :

1. Se promener dans le centre-ville de Clermont-Ferrand
2. Escalader le Puy-de-Dôme pour admirer la vue incomparable
3. Visiter la région viticole du Beaujolais
4. Apprécier l’histoire de la région 
5. Dîner dans le lieu de naissance des frères Michelin

Proposé par lastminute.com

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