Valenciennes : connue pour sa riche histoire minière et son industrie, Valenciennes allie une architecture impressionnante à une atmosphère citadine animée. Avec ses musées, comme le Musée des Beaux-Arts, et une scène artistique locale dynamique, la ville invite visiteuses et visiteurs à piocher dans son offre culturelle. Qu'ils recherchent une atmosphère citadine ou une déconnexion totale, ces derniers y trouveront forcément leur bonheur. Contemplez trois siècles d'histoire minière depuis le sommet d'un terril, ressourcez-vous en observant les oiseaux sur un ponton de l'étang du Vignoble, longez la frontière belge à vélo et faites une pause dans un « café rando ». Les visiteuses et visiteurs pourront se régaler de spécialités locales comme le « welsh », un plat fromager savoureux, tout en encourageant les cyclistes. Les places animées de Valenciennes donnent un aperçu authentique de l'esprit dynamique de la ville.
Dunkerque : célèbre pour son carnaval animé avec fanfares, géants et le fameux lancer de harengs depuis le balcon de l'hôtel de ville, Dunkerque mélange histoire et charme balnéaire. Découvrez un événement majeur de l'histoire de la ville au musée Dunkerque 1940 ou montez au sommet du beffroi de Saint-Éloi, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, pour profiter de la vue panoramique sur la ville et la mer. Détendez-vous sur les plages de sable fin qui s'étendent le long de la côte et savourez des fruits de mer frais, des moules-frites, un potjevleesch ou une bonne bière artisanale dans un estaminet typique.
Région : Hauts-de-France
Départements : Aisne, Nord, Oise, Pas-de-Calais, Somme.
Population : 6 millions d’habitants
Préfecture : Lille
Superficie : 31 813 km2
Spécialités : bière, chicons, fromages (Maroilles, Vieux Lille, Boulette d’Avesnes), chicorée, moules frites, carbonade, bêtises de Cambrai, potjevlesch, fricadelle.
Clubs sportifs : Lille OSC, Amiens SC, RC Lens, Valenciennes-Anzin (football), BCM Gravelines-Dunkerque, ESB Villeneuve d’Ascq (basketball), US Dunkerque (handball), Gothiques d’Amiens (hockey-sur-glace)
Compétitions : Paris-Roubaix, Quatre Jours de Dunkerque, Grand Prix de Denain et de Fourmies, meeting d’athlétisme de Liévin, coupe du monde de football féminin 2019, coupe Davis à Lille, Enduropale du Touquet, Hauts de France Golf Open, Trail Côte d’Opale.
Festivals : Main Square Festival d’Arras, festival international du film d’Amiens, festival du cinéma européen de Lille, festival du film d’archéologie d’Amiens, Arras film festival, Festival de la Côte d’Opale, Rendez-vous de la bande dessinée d’Amiens, etc.
Économie : industrie mécanique-métallurgie, chimie, plasturgie, verre, textile, transport, logistique, vente par correspondance, agroalimentaire. Première région de France pour les productions végétales, moitié de la production française de sucre.
Sites touristiques : cathédrales d’Amiens, Beauvais, Laon, Soissons, Abbeville, Saint-Omer, beffrois du Nord-Pas-de-Calais et de la Somme, citadelles d’Arras, de Lille, d’Amiens et de Montreuil, bassins miniers, châteaux de Chantilly, Pierrefonds, Hardelot, Olhain, Rambures
Sites web et réseaux sociaux :www.hautsdefrance.frwww.facebook.com/regionhautsdefrance
NORD (59)
Population : 2 616 909 habitants
Préfecture : Lille
Sous-préfectures : Avesnes-sur-Helpe, Dunkerque, Cambrai, Douai, Valenciennes
Superficie : 5 743 km²
Nombre de communes : 648
Spécialités : Le potjevleesch, le waterzooï, le hochepot, la carbonnade flamande, le welsh, le petit salé, les moules frites ; desserts et pâtisseries : la tarte au sucre et la tarte au libouli, les gaufres. Produits locaux : la pomme de terre (30% de la production nationale), la betterave, le chicon, l’ail fumé d’Arleux (IGP) ; fromages : le Bergues, la Boulette d’Avesnes, le Maroilles (AOP), le Mont des Cats, le Vieux-Lille ; charcuterie : la langue Lucullus, l’andouille de Cambrai ; confiseries : les Bêtises de Cambrai, les Babeluttes de Lille, les Chuques du Nord ; boissons : la chicorée, la bière, le genièvre.
Clubs sportifs : LOSC, VAFC (football), LMR (rugby), Vélo Club Roubaix Lille Métropole (cyclisme), BCM Gravelines-Dunkerque, AS Aulnoye-Aymeries, ESBVA-LM, Saint-Amand Hainaut Basket (basket-ball), TLM, Volley club de Marcq-en-Barœul Lille Métropole, Cambrai Elan (volley-ball), USDK, Saint-Amand Handball Porte du Hainaut (handball), Les Corsaires de Dunkerque (hockey sur glace), Douai Hockey Club, Cambrai Hockey Club, Lille Métropole Hockey Club (hockey sur gazon)
Compétitions : Paris Roubaix, Grand prix de Denain, Grand prix de Fourmies, Lille-Hardelot (cyclisme), Ch’ti bike tour (VTT), Tour Voile (voile), Play Inn Challenger (tennis).
Festivals : Carnaval de Dunkerque (février), Nuits Secrètes à Aulnoye-Aymeries (août), Braderie de Lille (septembre), Name Festival (septembre), Kermesse de la Bière à Maubeuge (octobre).
Économie : Industrie automobile, transport et logistique, grande distribution, VPC, sidérurgie, pétrochimie, agriculture. Sept universités dont la plus grande de France.
Sites web / FB :www.lenord.fr / www.jadorelenord.fr / @departement59 / @nordtourisme
Km 3.3
Raismes (12 140 hab.)
La commune a été au XIXe siècle et au XXe siècle un grand centre de l'exploitation minière dans le bassin minier des Hauts de France : la Compagnie des mines de Vicoigne a exploité ses fosses nos 1, 2, 3 et 4, et la Compagnie des mines d'Anzin ses fosses La Grange et Sabatier. Outre le chevalement du puits Sabatier numéro 2, il subsiste également un bon nombre de terrils et de cités minières.
Forêt domaniale de Raismes-Saint-Amand-Wallers
S’étendant sur 4 600 hectares, la forêt domaniale de Raismes - Saint-Amand - Wallers est la plus vaste de la région Nord-Pas de Calais après celle de Mormal. Gérée par l’ONF, elle a souffert du défrichement des moines, puis de l’exploitation du charbon au XIXe siècle, une partie des bois ayant été rasés. La Première Guerre mondiale l’a enfin détruite aux trois quarts. Depuis, de nouveaux arbres sont replantés. Elle est surplombée par le terril Sabatier, le plus haut de la région.
Château de la princesse d’Arenberg
Construction : 1829
Histoire : le château a été construit par la famille d'Arenberg. Ernest d'Arenberg, propriétaire terrien et administrateur des mines, y séjourna souvent avec son épouse, la princesse Sophie, née d’Auersperg, décédée à Salzbourg en 1901 et inhumée dans la chapelle seigneuriale de l'église Saint-Nicolas de Raismes. Son dernier propriétaire fut le Prince Gustave de Croÿ. Cette propriété, dite « Château de la Princesse », est devenue propriété communale en 1952.
Destination actuelle : son parc accueille, une fois par an, un grand festival de métal et de hard-rock : le Raismes Fest.
Classement : inscrit Monument historique en 1986.
Km 11.3
Saint-Amand-les-Eaux (16 000 hab.)
Principale ville de la Plaine de la Scarpe, elle est située à environ 10 km au nord-ouest de Valenciennes, à environ 35 km au sud-est de Lille (chef-lieu de département et de région) et à environ 20 km au sud de Tournai en Belgique. Saint-Amand-les-Eaux se trouve quasiment au cœur du parc naturel régional Scarpe-Escaut, qui regroupe 48 communes (43 000 hectares et 162 000 habitants) et s'est associé avec le parc naturel des Plaines de l'Escaut (province de Hainaut, Belgique), en un parc naturel transfrontalier du Hainaut. Ville industrielle et thermale, elle est dirigée depuis trente ans par des maires communistes, Alain Bocquet de 1995 à 2025 et Fabien Roussel aujourd’hui. Saint-Amand-les-Eaux est notamment la ville natale de l’espionne et résistante Louise de Bettignies et de Cécile Nowak, championne olympique de judo à Barcelone en 1992. En 2012, Saint-Amand-les-Eaux a organisé les championnats de France sur route, sacrant dans la course en ligne Nacer Bouhanni chez les messieurs et Marion Rousse, future directrice du Tour de France Femmes avec Zwift, chez les dames. Le contre-la-montre était revenu à Sylvain Chavanel chez les hommes et Pauline-Ferrand-Prévot chez les femmes. Régulièrement sur le parcours des Quatre Jours de Dunkerque, la ville thermale a également accueilli le Tour de France en 1978, où Jacques Esclassan s’était imposé au sprint. Plusieurs coureurs professionnels sont natifs de Saint-Amand-les-Eaux, comme Jacques Guiot. Mais le plus célèbre enfant du pays est Jean Stablinski, né à quatre kilomètres de là, à Thun-Saint-Amand.
Jean Stablinski : mineur, champion et chasseur de pavés
C’est en pleine Grande Boucle 2007 que la caravane apprit la disparition d’un des plus fidèles compagnons du Tour de France. Fils d’immigrés polonais, ancien mineur de fond, Jean Stablinski, a laissé sur le livre d’or du Tour la griffe de ses cinq victoires d’étape entre 1957 et 1967. Champion du monde en 1962, vainqueur de la Vuelta en 1958, « Stab » était aussi particulièrement motivé par le maillot tricolore, qu’il porta à quatre reprises entre 1960 et 1964. Il ne porta en revanche jamais le Maillot Jaune du Tour. Après sa carrière, il fut un véritable dénicheur de pavés pour les organisateurs de Paris-Roubaix et sa plus belle trouvaille fut sans aucun doute la trouée d’Arenberg, à l’entrée de laquelle s’érige désormais un monument en son honneur.
Km 30.9
Orchies (8 500 hab.)
Orchies est surtout connu des amateurs de cyclisme grâce à son secteur pavé, classique de Paris-Roubaix, aussi connu sous le nom de Pavé du chemin des abattoirs. La ville a accueilli à deux reprises le Tour de France. En 1982, pour la première fois, une étape de la Grande Boucle -un contre la montre par équipes- avait dû être annulée en raison d’une manifestation de salariés d’Usinor. Trente ans plus tard, en 2012, Peter Sagan s’était imposé à Boulogne-sur-Mer. Orchies fut aussi à trois reprises l’arrivée d’une étape des Quatre Jours de Dunkerque, sacrant à chaque fois un sprinteur (Marcel Kittel en 2011, Arnaud Démare en 2014 et Bryan Coquard en 2015). Sur le plan économique, Orchies est surtout connue comme le siège des Chicorées Leroux, implantées en ville depuis 1858. Ce qui ne nous éloigne guère du cyclisme, puisque Leroux sponsorisa à la fin des années 50 et jusqu’en 1963 une équipe cycliste qui compta notamment dans ses rangs Jacques Anquetil ou Jean Stablinski. L’entreprise organisa également entre 1953 et 1977 le Grand Prix d’Orchies. Le Musée de la chicorée retrace l’histoire des établissements Leroux à Orchies.
Km 41.9
Templeuve-en-Pévèle (6 000 hab.)
Dans le Pays de Pévèle, fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne. Un coureur natif de Templeuve a participé au Tour de France : Victor Codron, qui a terminé 40e en 1939.
Moulin de Vertain et pavé géant
Construction : XVe siècle
Histoire : le moulin de Vertain, également connu sous le nom de moulin Blanc et de moulin de briques, est un moulin-tour en briques construit au XVe siècle. Il cesse de tourner en 1908 et sera gravement dégradé pendant la Première Guerre Mondiale. Restauré entre 1980 et 1985, il appartient à la commune. Par son fonctionnement particulier autour d’un pivot central, il est unique en son genre.
Petite histoire : le moulin de Vertain est le symbole du secteur pavé de Paris-Roubaix qui porte son nom. Un pavé géant, réalisé par le sculpteur Renaud Masquelier, est installé à proximité.
Classement : classé Monument Historique en 1978
Km 43.4
Pont-à-Marcq (3 000 hab.)
La ville doit son importance et son statut de chef-lieu de canton à sa situation privilégiée sur l'axe Lille-Douai à mi-chemin entre les 2 villes. De 2010 à 2014 était organisée autour de Pont-à-Marcq la Ronde pévéloise, qui avait révélé en 2011 le jeune Arnaud Démare.
Km 49
Mons-en-Pévèle (2 100 hab.)
Fut le siège d’une bataille remportée par Philippe le Bel sur les Flamands en 1304. Cette bataille est immortalisée par un des tableaux de la Galerie des Batailles du château de Versailles, où figure une œuvre peinte par Charles-Philippe Larivière. Le secteur pavé de Mons-en-Pévèle (3 000 m) est l’un des secteurs les plus difficiles et les plus décisifs de Paris-Roubaix.
Km 52
Thumeries (4 100 hab.)
Thumeries est la localité de départ de la saga de la sucrerie Béghin-Say. En 1821, la sucrerie est créée dans la ferme de Joseph Coget, secondé par son gendre Antoine Béghin. En 1868, l'exploitation est cédée à leur neveu Ferdinand Béghin, dont les fils Joseph et Henri créent de nouveaux sites et achètent d'autres sucreries. C'est un autre Ferdinand Béghin, fils d'Henri, qui hérite de la sucrerie et crée un véritable empire du sucre, mais aussi du papier et des produits hygiéniques (marque Lotus). Béghin-Say ayant été rachetée, il reste à Thumeries une petite unité de conditionnement de sucre et un patrimoine de bâtiments industriels et belles demeures, vestiges et témoins de cette gloire passée. Thumeries est également la ville natale du réalisateur Louis Malle, qui était le neveu de Ferdinand Béghin. Lauréat d’une palme d’or à Cannes pour Le Monde du silence avec le commandant Cousteau, il obtient également un Oscar, deux Lions d’or, deux prix Louis-Delluc et trois Césars (pour Au revoir les enfants) au cours de sa carrière. En 1962, Louis Malle réalise le film Vive le Tour ! un documentaire qui plonge dans la réalité de la caravane et de la course lors de l’édition 1962. Le film est commenté en voix off par Jean Bobet.
Km 63.9
Seclin (13 000 hab.)
Siège de la zone industrielle de Lille-Séclin, le plus grand pôle économique de la métropole lilloise, Seclin a également un passé prestigieux, comme en attestent son ancienne collégiale Saint-Piat, son ancien hôpital du XIIIe siècle ou encore son fort de type Séré de Rivières (XIXe siècle) parfaitement conservé, qui accueille aujourd’hui un centre historique consacré à la cavalerie et à l’artillerie, notamment pendant la Première Guerre mondiale. Seclin est la ville natale de la joueuse de tennis Sarah Pitkowski, habituée de la caravane du Tour de France, mais aussi du footballeur international ghanéen André Ayew ou du cycliste handisport Jérôme Lambert.
Église Saint-Piat
Construction : XIIIe siècle.
Style : gothique.
Histoire : cette ancienne collégiale, dont les origines remontent au VIIe siècle, est le plus ancien édifice religieux de la métropole lilloise. À l’origine, saint Éloi, évêque de Noyon et de Tournai, fait élever une église sur la tombe de saint Piat, décapité en 287 à Seclin. Le culte du martyr prend une ampleur particulière au XIe siècle, et la collégiale se développe autour de l’église avec un cloître, une salle capitulaire, une bibliothèque, une école, une brasserie et des habitations réservées aux chanoines. L'église actuelle est une reconstruction du XIIIe siècle. Elle a été rénovée au XVe siècle, puis une tour clocher est ajoutée en 1531. L'intérieur de l'église est ensuite réaménagé au XVIIIe siècle.
Caractéristiques : dans la crypte romane du VIIe siècle, le sarcophage de saint Piat date du IIIe siècle. Il est recouvert d'une dalle de pierre bleue de Tournai du XIIe siècle, ornée d'une gravure représentant le saint. L'autel, au fond de la crypte, est daté de la même époque. Les colonnes du transept, au centre de l'église, remontent à l'église romane. Le chœur lui-même a été modifié entre 1705 et 1725. Le déambulatoire date de la reconstruction, au XIIIe siècle. Il donne accès à treize chapelles.
Signes particuliers : le carillon, inauguré en 1933, comporte 42 cloches. Les ritournelles jouées en automatiques tous les 1/4 d'heure sont : « Le Petit Quinquin » à l'heure, « Le Roi Dagobert » au quart, la « Mandoline d'Oiseaux » à la demi et « J'ai du bon tabac » au 3/4 d'heure.
Classement : Monument historique depuis 1920.
Hôpital Marguerite de Flandre
Construction : XIIIe siècle.
Style : Renaissance hispano-flamande.
Histoire : en 1246, Marguerite de Constantinople, comtesse de Flandre, lègue les terres et les prés adjacents pour y fonder un hôpital. Dans les années qui suivent, une communauté de sœurs augustines s’installe dans la fondation. L’établissement, constitué autour d'une ferme, est alors de dimension très modeste, mais le domaine comprend aussi 300 hectares de terres et de bois. Après plus de sept siècles de présence dans l'hôpital, les dernières sœurs l'ont quitté en avril 2013.
Caractéristiques : bien que les bâtiments qui demeurent aient été édifiés entre le XIVe et le début du XXe siècle, l'hôpital présente une remarquable unité de style Renaissance hispano-flamande. L'aile nord comprend les parties les plus anciennes : le chœur, reconstruit entre 1340 et 1360, la chapelle, construite en 1533, la salle des malades, édifiée au XVe siècle, reconstruite et agrandie au XVIIe siècle, la sacristie, ajoutée au XVIIIe siècle. On y accède par une cour carrée aménagée au XVIIe siècle. Les ailes est et ouest sont constituées de bâtiments construits avant l'aménagement de la cour, du XVIe au XVIIe siècle. L'aile sud est constituée de bâtiments plus récents, construits entre 1701 et le début du XXe siècle.
Classement : classée Monument historique en 1932.
PAS-DE-CALAIS (62)
Population : 1 460 184 hab.
Préfecture : Arras
Sous-préfectures : Béthune, Boulogne-sur-Mer, Calais, Lens, Montreuil, Saint-Omer
Superficie : 6 671 km²
Spécialités : bières, endives, chicorée, le hareng, la coquille Saint-Jacques, les fromages (Fleur d’Audresselles, Abbaye de Belval, Wimereux), l’Andouillette d’Arras.
Personnalités : Raymond Kopa (Nœux-les-Mines), 1er ballon d’or français ; Georges Carpentier (Liévin), ancien champion du monde de boxe ; Guy Drut, ancien champion olympique d’athlétisme et ancien ministre de la jeunesse et des sports (Oignies) ; Camille Cerf, Miss France 2015 (Calais) ; Louane, chanteuse (Henin-Beaumont) ; Franck Ribéry, footballeur professionnel (Boulogne sur Mer) ; Gérard Houllier, entraineur international de football (Thérouanne) ; Nando De Colo, basketteur professionnel (Sainte Catherine) ; Maurice Garin, 1er vainqueur du Tour de France en 1903, décédé à Lens en 1957.
Clubs sportifs / Évènements majeurs : RC Lens. Classique Cyclo Lille-Hardelot, le Grand Prix Cyclisme d’Isbergues et de Lillers, Circuit automobile de Croix-en-Ternois, Trail de la Côte d’Opale, Enduropale du Touquet, Meeting international d’athlétisme Hauts de France - Pas-de-Calais à Liévin, Les rencontres internationales de cerfs-volants de Berck.
Sites touristiques principaux : Côte d’Opale, Site des 2 Caps (Blanc-Nez, Gris-Nez), Le Touquet Paris-Plage et son Palais des Congrès, le Marais Audomarois (Unesco), les Chemins de fer touristiques de la vallée de l’Aa, la Coupole d’Helfaut, le Parc départemental d’Olhain, les parcs d’attractions (Bagatelle, Dennlys Parc…), le Donjon de Bours, Sites et monuments de la Grande Guerre (Mémorial canadien de Vimy, l’anneau de la mémoire à Ablain-Saint-Nazaire, Notre Dame de Lorette, Bullecourt…), Abbaye de Belval, les Tours du Mont-Saint-Eloi, les terrils jumeaux de Liévin 11/19 (les plus hauts d’Europe)…
Culture / Festivals : Le Louvre-Lens, Bassin minier (Unesco), Fêtes de la Sainte Barbe, 6 Beffrois (Unesco), la Citadelle d’Arras (Unesco), Main Square Festival, le Dragon de Calais, l’Arras Film Festival, Centre culturel de l’Entente cordiale à Condette-Hardelot et son théâtre élisabéthain, Centre national de la mer Nausicaá, Centre de découverte de la pêche en mer Maréis, le Centre d’Azincourt 1415.
Économie : 35 000 établissements actifs. Roquettes Frères, Arc International, Française de Mécanique ; Filière agricole (betteraves, plusieurs coopératives dont UNEAL) et agro-alimentaire (Herta, McCain, Ingredia, Pasquier, Volailles de Licques), équipementiers automobiles (Faurecia…), engrais, industrie de transformation des produits de la mer. Boulogne : 1er port de pêche de France. Calais : 1er port de voyageurs, Tunnel sous la Manche, Détroit du Pas de Calais, le détroit le plus fréquenté du monde. Grand projet du Canal Seine Nord Europe, Plateforme multimodale Delta 3 à Dourges, le pôle de compétitivité Aquimer.
Sites web :www.pasdecalais.fr / @DepartementduPasdeCalais / @pasdecalais62 / @le_pasdecalais
Km 83.5
Haisnes (4 400 hab.)
La ville possède deux fosses répertoriées dans les sites classés au patrimoine mondial par l’Unesco au titre du bassin minier du Nord Pas-de-Calais. La fosse 6 des mines de Lens est inscrite Monument historique depuis 2004. La commune abrite également trois cimetières militaires britanniques.
Km 88.5
Cambrin (1780 hab.)
Le village comporte deux cimetières militaires et une réplique de la statue de la liberté. Sur la commune se trouve également la réserve naturelle régionale des marais de Cambrin ; classée initialement en 2009 et étendue en 2013, elle occupe une surface de 74,15 hectares et protège une zone humide (étangs et marécages) dans la vallée alluviale inondable de la Lys.
Km 95.1
Béthune (25 340 hab.)
Au cœur d’une communauté d’agglomération de 275 000 habitants, cette ville historiquement bourgeoise et batelière a connu différentes orientations de ses activités : le textile au Moyen Âge, la mécanique et la chimie (usine de pneumatiques) dans le troisième tiers du XXe siècle. Bien que située en limite du bassin minier, Béthune n'a pas eu de mine sur son territoire. À moitié détruite à l'issue de la Première Guerre mondiale puis reconstruite, occupée et endommagée durant la Seconde Guerre mondiale, la ville se renouvelle aujourd'hui à nouveau, avec la création d'écoquartiers et un grand projet de rénovation urbaine. Riche par son patrimoine architectural et son histoire, elle est surnommée « la cité de Buridan », du nom de Jean Buridan, philosophe du XVe siècle. Parmi les autres célébrités de la ville, on peut citer Fabien Roussel, l’actuel secrétaire du parti communiste français, le champion olympique d’escrime Eric Srecki et les footballeurs Jocelyn Blanchard et Jérôme Leroy. Béthune a accueilli le Tour de France une seule fois, en 1984, pour une demi-étape remportée en solitaire par le Belge Ferdi Van Den Haute. Il pensait s’être adjugé le Maillot Jaune, mais après un recalcul des bonifications, celui-ci revenait finalement à Adrie van der Poel, le père de Mathieu.
Beffroi de Béthune
Construction : 1388
Style : médiéval
Histoire : le premier beffroi de Béthune est bâti en 1346. Construit en bois, il est détruit dans un incendie. En 1388, au cœur de la guerre de Cent ans, le marquis Guillaume Ier de Namur autorise une reconstruction de l'édifice en grès afin d'établir un bâtiment plus robuste. En 1437, un troisième étage est ajouté, un carillon de six cloches en 1546 par les échevins. La Halle aux draps située autour de l'édifice est détruite dans un incendie en 1664, laissant le beffroi seul et isolé au centre de la place. En 1773, le carillon de 6 cloches est remplacé par 36 nouvelles cloches. En mai 1918, des bombardements détruisent le campanile et le carillon. Après la guerre, il est décidé de laisser le beffroi seul, au centre de la Grand-Place.
Classement : Monument historique en 1862. Classé au patrimoine mondial de l’Unesco en 2005 au titre des Beffrois de Belgique et de France.
Tour Saint-Ignace
Construction : 1416
Style : médiéval
Histoire : cette tour d'artillerie datant du XIVe siècle et XVe siècle faisait partie des fortifications qui protégeaient la ville de Béthune. C'est une ancienne poudrière, sa construction daterait de 1416. À l'intérieur de la tour se trouve une salle de garde voûtée datant du XVIe siècle.
Classement : Monument historique en 1969.
Km 108.4
Lillers (10 200 hab.)
Jadis spécialisée dans la fabrication de chaussures, Lillers s’est reconverti dans l’agro-alimentaire avec une importante sucrerie, principal employeur de la ville. C’est la ville natale du tennisman Henri Leconte. Tous les ans depuis 1964 y est organisé un grand prix cycliste : le Grand Prix de Lillers-Souvenir Bruno Comini. D’abord réservé aux amateurs, il s’est ouvert aux professionnels en 2005. Parmi les cyclistes du cru, il faut citer Jean Réveillon, vainqueur du GP de Lillers en 1965 et qui deviendra directeur général de France 2 en 2012, ou Louis Déprez, vainqueur de la première édition des Quatre Jours de Dunkerque en 1955, qui disputa cinq fois le Tour de France.
Collégiale Saint-Omer
Construction : XIIe siècle.
Style : roman.
Histoire : la collégiale Saint-Omer fut construite entre 1125 et 1135 sur des fondations préexistantes du milieu du XIe siècle, par le seigneur de Lillers, Wenemar, à la suite d'un pèlerinage à Rome. Elle est dédiée à saint Omer, évêque de l'Artois et de la Flandre au VIIe siècle. L'église a été restaurée aux XVIe et XVIIe siècles. Elle était un lieu de pèlerinage du Christ du Saint-Sang. La façade occidentale s'est effondrée en 1971 et a été restaurée.
Caractéristiques : elle est en forme de croix latine avec deux hauts bas-côtés et trois chapelles. Un déambulatoire se trouve derrière le chœur. On note au fond du chœur un crucifix montrant le Christ du Saint-Sang datant du XIIe siècle et objet d'un miracle. Il est couronné, a les pieds joints et des membres démesurés. Le chœur avec ses chapiteaux est décoré de boiseries du XVIIIe. Parmi les vitraux se distinguent ceux de saint Roch, de sainte Thérèse et de l'Annonciation, restaurés en 2014. La façade occidentale comporte un portail surplombé de deux fenêtres jumelles. Au-dessus se trouve une rangée de neuf colonnes sous une rose de pierre. Une tour centrale carrée se dresse au-dessus de la croisée.
Classement : classée Monument historique en 1875.
Km 117.3
Isbergues (8 650 hab.)
Sa proximité avec le bassin minier fit d’Isbergues une ville industrielle et notamment un fief de la sidérurgie. Aujourd’hui la plateforme industrielle de la ville regroupe Aperam et tkES, qui fabriquent de l’acier inoxydable et magnétique, Recyco et Weee Metalica, qui recyclent des poussières de métaux et cartes électroniques, et Eurofield, spécialisé dans le gazon synthétique. Son église Sainte-Isbergue (XVIe) est classée Monument historique depuis 1913. Chaque année depuis 1947 s’y déroule le Grand Prix d’Isbergues, « la classique artésienne ». Des coureurs du calibre de Jean Stablinski, Joop Zoetemelk, Sean Kelly, Philippe Gilbert, John Degenkolb ou Mads Pedersen figurent au palmarès de l’épreuve, dont le record de victoires est détenu par Arnaud Démare (3). Parmi les coureurs locaux, il faut citer André Mollet, vainqueur d’une étape de Paris-Nice en 1978. Il participa à cinq Tours de France entre 1973 et 1978.
Km 121.9
Aire-sur-la-Lys (9 570 hab.)
Commune fortifiée faisant successivement partie du comté de Flandre, du comté d'Artois, des Pays-Bas bourguignons puis espagnols, Aire-sur-la-Lys est rattachée à la France par le traité d'Utrecht (1713). S'ensuit une longue période de stagnation économique et démographique qui contraste avec le dynamisme du bassin minier voisin. Aire-sur-la-Lys bénéficie néanmoins de sa situation privilégiée au cœur de la région Hauts-de-France et surtout de son patrimoine architectural riche de 23 monuments historiques. La ville a figuré sur le parcours des Quatre Jours de Dunkerque. Natif d’Aire-sur-la-Lys, Paul Vermeulen a disputé le Tour de France en 1964.
Bailliage d’Aire-sur-la-Lys
Construction : 1600
Style : Renaissance flamande.
Histoire : Le bailliage (ainsi nommé car il a accueilli à plusieurs reprises le tribunal du bailli aux XVIIe et XVIIIe siècles) a été originellement bâti pour servir de corps de garde à la milice de la ville. Le bailliage a été inauguré le 22 novembre 1600 après quelques mois de travaux seulement. L'architecte Pierre Framery s’est largement inspiré de l'ancien Hôtel de Ville d'Amsterdam, disparu en 1651. L'édifice a été restauré en 1871-1872 puis en 1906. Endommagé pendant la Première Guerre mondiale, il est de nouveau restauré entre 1921 et 1925, en particulier la bretèche a été refaite entièrement à l'identique. Il est installé à un angle de la Grand'Place et se situe à quelques mètres à peine de l'Hôtel de Ville.
Caractéristiques : l'édifice, de conception flamande et de style Renaissance, se présente comme un quadrilatère de 125 m2 au sol. Il comporte quatre niveaux, la cave, la salle du rez-de-chaussée, la grande salle du premier étage et les combles. Un escalier de bois relie le rez-de-chaussée à la salle du premier étage, la plus grande du bâtiment. Les façades sont richement ornées et font la renommée de l'édifice.
Destination actuelle : office de tourisme.
Classement : Monument historique en 1886.
Beffroi d’Aire-sur-la-Lys
Construction : 1724
Style : baroque.
Histoire : un premier beffroi est bâti au milieu du XIIIe siècle. Il est reconstruit au siècle suivant après un incendie. À nouveau détruit au début du XVIIIe siècle lors de la Guerre de succession d’Espagne, il est rebâti en style baroque par Héroguel, un ingénieur d’Arras. Le beffroi dut faire face à deux autres incendies en 1872 et en 1914. Une reconstruction en pierre et en béton intervient en 1924 pour éviter de nouveaux sinistres.
Caractéristiques : la tour de beffroi culmine à une hauteur de 58 mètres. Ce beffroi compte 236 marches et 7 étages. Le carillon abrite 14 cloches.
Classement : classé Monument historique en 1947. Classé au patrimoine mondial de l’Unesco au titre des beffrois de France et de Belgique (2005).
NORD (59)
Population : 2 616 909 habitants
Préfecture : Lille
Sous-préfectures : Avesnes-sur-Helpe, Dunkerque, Cambrai, Douai, Valenciennes
Superficie : 5 743 km²
Nombre de communes : 648
Spécialités : Le potjevleesch, le waterzooï, le hochepot, la carbonnade flamande, le welsh, le petit salé, les moules frites ; desserts et pâtisseries : la tarte au sucre et la tarte au libouli, les gaufres. Produits locaux : la pomme de terre (30% de la production nationale), la betterave, le chicon, l’ail fumé d’Arleux (IGP) ; fromages : le Bergues, la Boulette d’Avesnes, le Maroilles (AOP), le Mont des Cats, le Vieux-Lille ; charcuterie : la langue Lucullus, l’andouille de Cambrai ; confiseries : les Bêtises de Cambrai, les Babeluttes de Lille, les Chuques du Nord ; boissons : la chicorée, la bière, le genièvre.
Clubs sportifs : LOSC, VAFC (football), LMR (rugby), Vélo Club Roubaix Lille Métropole (cyclisme), BCM Gravelines-Dunkerque, AS Aulnoye-Aymeries, ESBVA-LM, Saint-Amand Hainaut Basket (basket-ball), TLM, Volley club de Marcq-en-Barœul Lille Métropole, Cambrai Elan (volley-ball), USDK, Saint-Amand Handball Porte du Hainaut (handball), Les Corsaires de Dunkerque (hockey sur glace), Douai Hockey Club, Cambrai Hockey Club, Lille Métropole Hockey Club (hockey sur gazon)
Compétitions : Paris Roubaix, Grand prix de Denain, Grand prix de Fourmies, Lille-Hardelot (cyclisme), Ch’ti bike tour (VTT), Tour Voile (voile), Play Inn Challenger (tennis).
Festivals : Carnaval de Dunkerque (février), Nuits Secrètes à Aulnoye-Aymeries (août), Braderie de Lille (septembre), Name Festival (septembre), Kermesse de la Bière à Maubeuge (octobre).
Économie : Industrie automobile, transport et logistique, grande distribution, VPC, sidérurgie, pétrochimie, agriculture. Sept universités dont la plus grande de France.
Sites web / FB :www.lenord.fr / www.jadorelenord.fr / @departement59 / @nordtourisme
Km 142.7
Bavinchove (1 000 hab.)
Église Saint-Omer
Fondation : construite aux XVIe-XVIIe siècles.
Style : église de type hallekerque composée de trois vaisseaux et de voûtes en berceaux.
La petite histoire : l’église fait partie du circuit « retables de Flandre », une visite guidée est organisée chaque été par l'association et les guides du village.
À l’intérieur : l'intérieur de l'église abrite un mobilier riche de statues, de kranz de procession, de tableaux mais surtout de ses retables typiquement flamands du XVIIIe siècle, restaurés en 2013 et classés au titre des monuments historiques depuis le 8 juillet 1980.
Km 146
Cassel (2 300 hab.)
Avant l'arrivée des Romains, la ville était un oppidum, vraisemblablement chef-lieu des Morins : elle était alors appelée Castellum Morinorum qui devint par la suite Castellum Menapiorum. La commune a remporté l'édition 2018 de l'émission télévisée Le Village préféré des Français. En raison de la présence d’une des côtes les plus célèbres du Nord, le Mont Cassel, la ville est un passage presque obligé des Quatre Jours de Dunkerque, que Cassel a accueilli à vingt reprises. Cassel a également accueilli les championnats de France sur route 2023, remportés par Valentin Madouas et Victoire Berteau (course en ligne) et Cédrine Kerbaol et Rémi Cavagna (contre la montre). Elle était également le pivot de la course Roubaix-Cassel-Roubaix, organisée de 1933 à 1970.
Moulin de Cassel
Situation : A 176 mètres d’altitude. En 1949 la ville rachète un moulin qui tombait en ruines à Arnèke, le restaure et à nouveau les ailes tournent au sommet du Mont Cassel dès 1983. En 1992 la première farine sort des meules de pierre, et 1999, la construction d’un mini tordoir à huile permet une démonstration du pressage de la graine de lin en huile.
Km 157.7
Wormhout (5 600 hab.)
Wormhout est un lieu très ancien dont on retrouve l’existence vers la fin du VIIe siècle dans un titre de l’abbaye Saint-Bertin. La ville a accueilli à deux reprises des étapes des Quatre Jours de Dunkerque, la dernière pour un départ en 2018 (victoire d’André Greipel à Cassel).
Église Saint-Martin
Fondation : construite au XVIIe siècle (1613-1616).
Style : de style ogival flamand. Église-halle construite de briques de sable.
Histoire : l’histoire de Saint-Martin commença au VIIe siècle lorsque Saint-Winoc, envoyé par Saint-Bertin en 695, arriva à Worom-Holt (Wormhout), accompagné de trois moines, pour y fonder un monastère et un hospice. À sa mort en 717, Saint-Winoc fut enterré dans l'église du monastère. Les incursions dévastatrices des Normands anéantirent le monastère construit en grande partie en bois. Cependant, on réussit à sauver les reliques du saint et à les mettre à l'abri à Saint-Omer en 846.
La petite histoire : de 1547 à 1616, de grands travaux de restauration furent entrepris. La tour fut achevée en 1689 ; sa flèche fut détruite lors des guerres révolutionnaires en 1793 (Bataille d'Hondschoote).
Classement : Monument Historique en 1987.
Sur la commune d’Esquelbecq:
Château d’Esquelbecq
Fondation : construite au XVIIIe siècle.
Style : de style renaissance flamande.
Histoire : La première mention écrite d’Escuelbecq date du IXe siècle, ce serait l’origine de la motte féodale. Le toponyme Ekelsbeke, « le ruisseau des chênes » rappelle l’implantation ancienne des chênes dans le Houtland (pays au bois). Au XIIIe siècle, la seigneurie d’Esquelbecq est mentionnée dans les documents généalogiques (famille de Ghistelles et d’Hallewyn). Après la guerre d’indépendance des Pays-Bas contre l’Espagne, Valentin de Pardieu et ses héritiers entreprennent la reconstruction du village, de l’église et du château. La date la plus ancienne inscrite sur le bâti du domaine est 1590 sur la commanderie. L’autre date inscrite sur le colombier est 1606 la fin de la rénovation par Philippe de Guernonval, neveu de Valentin, tué en 1595. La construction du jardin pourrait être datée entre 1600 et 1640.
La petite histoire : l’imposant donjon de 126 marches qui s’élevait dans la cour intérieure du château a été perdu lors d’un éboulement en 1984.
Classement : classé Monument Historique en 1987.
Km 164.8
Quaëdypre (1 120 hab.)
Quaëdypre est le village natal de Pierre Everaert (1933-1989), ancien coéquipier de Jacques Anquetil qui a pris part à huit tours de France entre 1959 et 1966. Le coureur nordiste a également remporté Paris-Bruxelles (1960) et Paris-Camembert (1965) et porté le maillot de leader du Tour d’Espagne.
Km 168.7
Bergues (3 600 hab.)
Au IXe siècle, Bergues fut formée au bord d'une région marécageuse sur un ressaut de terrain par un peuple envahisseur venu de Germanie qui lui donna le nom de Groenberg ou Mont Vert. Bergues faisait autrefois partie de la Flandre maritime et du diocèse d’Ypres : elle fut chef-lieu de la subdélégation avant la Révolution, de district entre 1790 et l’an III, de canton depuis 1790. De nombreux restaurants offrent les spécialités locales : fromage de Bergues, saucisse de Bergues ou potjevleesch, arrosés comme il se doit d'une bonne bière du pays. Laurent Thirionet, double champion paralympique en 2004 (poursuite individuelle) et en 2008 (contre la montre sur route), est natif de Bergues.
Bienvenue chez les Chtis (2008)
Bienvenue chez les Chtis, sorti en 2008 est une comédie écrite et réalisée par Dany Boon, majoritairement tournée à Bergues. Il raconte les aventures de Philippe Abrams, directeur d'une agence de La Poste dans le Sud de la France qui, par mesure disciplinaire, est muté pour une durée de deux ans à Bergues, dans le Nord-Pas-de-Calais. Avec 20 489 303 de spectateurs, il est le film français le plus vu dans les salles de cinéma en France, et le deuxième film toutes nationalités confondues (derrière Titanic de James Cameron, sorti en 1997 avec 21 774 181 de spectateurs). Depuis le succès du film, Bergues est une place forte du tourisme français et européen. Le Ch'ti Tour, visite organisée par l'Office de Tourisme, fait revivre ce moment particulier de la vie de la cité durant le tournage, sur les traces de Dany Boon.
Beffroi de Bergues
Fondation : construit au XIIe siècle, puis reconstruit aux XIVe, XVIe et XXe siècles.
Style : Gothique (Arch : Paul Gélis).
Histoire : troisième beffroi construit au même endroit, (le premier l’a été en 1112), celui-ci a été reconstruit en 1961 après sa destruction par incendie (30 mai 1940) puis par dynamitage (16 septembre 1944) par les Allemands. Il reprend dans ses grandes lignes le beffroi précédent.
Destination actuelle : le Beffroi abrite aujourd’hui le carillon, l’Office de Tourisme, l’Espace Beffroi ainsi que les écoles de dessin et de musique de la ville.
La petite histoire : le dernier survivant des trois carillons existants avant la Révolution française de 1789 sonne sa ritournelle tous les quarts d’heure et rythme ainsi la ville et toutes ses activités.
Classement : classé Monument Historique en 1840 et 2004. Le beffroi est aussi classé au patrimoine mondial de l'Unesco au titre des Beffrois de Belgique et de France.
Km 173.6
Cappelle-la-Grande (7 870 hab.)
La ville s'est construite et développée autour du Palais des arts et des Loisirs un centre-ville de style flamand pour dynamiser la commune au début des années 1980 ainsi que par la construction d'un beffroi. La ville se caractérise dans le tourisme scientifique avec le planétarium, le seul au nord de Paris et la construction du Palais de l'univers et des sciences (PLUS) ouvert depuis 2009, qui est devenu un équipement touristique et scientifique majeur appartenant à la Communauté Urbaine de Dunkerque. Cappelle-la-Grande est la ville natale d’Alain et Sylvain Vasseur, père et oncle de Cédric Vasseur (voir étape 1).
Palais de l’Univers et des Sciences (PLUS)
Ouverture : 2009
Histoire : créé en 1989 et repris par la Communauté urbaine de Dunkerque en 1997, le planétarium de Cappelle-la-Grande s’est développé régulièrement pour devenir en 2009 le Palais de l’Univers et des Sciences.
Caractéristiques : le PLUS veut sensibiliser le public à la préservation de la planète et contribuer à l’éducation au développement durable. Il propose une large programmation d'ateliers de pratique scientifique en biologie, astronomie et géologie pour les enfants et les adultes. Le planétarium bénéficie des dernières avancées technologiques : 5 projecteurs 4K pour couvrir l'ensemble du dôme et ainsi donner une illusion de 3D pour des séances animées sur 360°. Il peut accueillir jusqu'à 117 personnes et propose plus de 25 séances adaptées pour tous les publics.
Suivez-nous
Recevez des informations exclusives sur le Tour de France