Rendez-vous le 25 octobre pour la révélation des parcours du Tour de France et du Tour de France Femmes avec Zwift 2024

Grâce au Tour de France Club, tentez dès aujourd’hui de remporter des places pour la présentation officielle.

Sur la route

TOURISME A VÉLO
PK le + proche : Hendaye, PK 134 (frontière)  

De la frontière franco-espagnole jusqu’à Saint-Jean-de-Luz, les coureurs seront sur les traces de l’EuroVelo 1 – Atlantic Coast Route ! Cet itinéraire européen suit la frontière occidentale de l'Europe, de la Scandinavie jusqu'au sud et à l'ouest du Portugal. Il en coutera quelques 11 150 km pour visiter les fjords norvégiens, la côte sauvage irlandaise et les grandes plages de la côte atlantique. La portion française, plus connue sous le nom de « La Vélodyssée », s’étend sur 1 300 km longeant les côtes bretonnes et le littoral atlantique jusqu’au Pays Basque. Une odyssée à vélo, majoritairement en voie séparée des voitures, très appréciée des touristes qui souhaitent se lancer dans l’aventure itinérante à deux roues : l’itinéraire enregistrait en 2018 plus de 3,6 millions de sorties cyclistes.  

COMMUNAUTÉ AUTONOME DU PAYS BASQUE

Provinces : Alava, Biscaye et Guipuscoa.
Population : 2,2 millions hab.
Capitale : Vitoria-Gasteiz.
Superficie : 7 234 km2
Spécialités : morue à la biscayenne, morue al pil-pil, choricero (poivron), haricots de Guernica, marmitako (genre de bouillabaisse au thon). Pisto a la bilbaina (ratatouille à l’œuf et au jambon). Txakoli (vin). Perretxikos (champignons). Goxua (gâteau à la crème anglaise). Fèves à la façon de Vitoria, poêlée de légumes, poivrons frits, haricots secs dits « pochas ». La région de la Rioja d'Alava produit des vins protégés par l'appellation d'origine Rioja. Pintxos (tapas). Kokotxa (bajoue de merlu en sauce verte). Fromage d'Idiazabal, guindillas d'Ibarra, anchois à la donostiarra avec de l'ail, poissons frais, haricots de Tolosa. Txangurros (araignées de mer). Idiazabal (fromage). Cidre d’Astigarraga.
Clubs sportifs : Athletic Bilbao, Real Sociedad, Deportivo Alaves  (football). Saski-Baskonia (basket, deux fois finaliste de l’Euroligue). Bera Bera Rugby.
Compétitions : Grand départ du Tour de France 2023. Clasica San Sebastian. Tour du Pays basque. Pelote basque. Ironman de Vitoria-Gasteiz. Surf. Behobia - Saint-Sébastien (course pédestre). 
Économie : Construction navale, services, haute technologie (parc technologique de Bizkaia), activités portuaires (premier port de la côte nord de l’Espagne), banque (siège de le BBVA), Iberdrola (électricité et gaz). Pêche, agriculture, tourisme. Industrie automobile (Daimler Benz, Michelin, Daewoo). Agriculture. Tourisme balnéaire, congrès. Universités, commerces. Coopératives (Mondragon). Électroménager (Fagor). Métallurgie.
Culture : musée Guggenheim, musée des Beaux-Arts. Aste Nagusia (août), commémoration de la fondation de la ville de Bilbao (15 juin). Azkena Rock Festival (juin), Festival international de jeux (juin), Festival de jazz de Vitoria (juillet), Dia del Blusa (juillet), Fiestas de la Blanca (août). Saint-Sébastien capitale européenne de la culture en 2016. Festival du film de Saint-Sébastien (septembre), Festival de jazz de Saint-Sébastien (mi-juillet). Tamborrada (janvier). Feria, Donostikluba (musique électronique). Centre international de la marionnette (Tolosa).
Sites touristiques : musée Guggenheim de Bilbao, îlot de Gaztelugatxe, réserve de biosphère d’Urdaibai, pont de Biscaye, Bermeo, Guernica, arbre de Guernica. 
Site web : euskadi.eus

PROVINCE DE BISCAYE

Population : 1,15 millions d’hab.
Capitale : Bilbao
Superficie : 2 217 km2
Spécialités : morue à la biscayenne, morue al pil-pil, choricero (poivron), haricots de Guernica, marmitako (genre de bouillabaisse au thon). Pisto a la bilbaina (ratatouille à l’œuf et au jambon). Txakoli (vin).
Grands clubs sportifs : Athletic Bilbao (football). 
Grandes compétitions : Grand départ du Tour de France 2023. Tour du Pays Basque. Pelote basque.
Culture et festivals : musée Guggenheim, musée des Beaux-Arts. Aste Nagusia (août), commémoration de la fondation de la ville de Bilbao (15 juin).
Sites touristiques : musée Guggenheim de Bilbao, îlot de Gaztelugatxe, réserve de biosphère d’Urdaibai, pont de Biscaye, Bermeo, Guernica, arbre de Guernica. 
Économie : Bilbao est la 10e agglomération d’Espagne et l’un de ses principaux centres économiques. Construction navale, services, haute technologie (parc technologique de Bizkaia), activités portuaires (premier port de la côte nord de l’Espagne), banque (siège de le BBVA), Iberdrola (électricité et gaz). Pêche, agriculture, tourisme.
Sites web/ réseaux sociaux : www.visitbiscay.eus

Km 5.3

DURANGO

Cette ville industrielle (machines-outils, fer), traversée par le fleuve Ibaizabal, est située tout près du Parc Naturel d’Urkiola, où l’on peut faire de belles promenades ou escalader des pics comme ceux d’Anboto (1 331 m), d’Alluitz (1 040 m) et de Mugarra (964 m). Durango, célèbre pour sa Foire du livre et du disque basque, possède également un riche patrimoine architectural avec notamment sa mairie et la Tour Lariz, de style Renaissance. Sur le plan religieux, il faut remarquer les deux églises qui se dressent aux deux extrémités du vieux quartier : l'église baroque de Santa Ana, située à côté de l'arche du même nom, et l'église Santa Maria de Uribarri, avec un vaste intérieur gothique et un grand portail en bois. Parmi les coureurs natifs de Durango, on note Juan Carlo Alonso, qui participa au Tour de France 1982, à un Giro et à quatre éditions de la Vuelta. Andres Gandarias, qui termina 5e du Tour de France 1969, prit part à six éditions et enleva une étape du Giro. Il était installé à Durango.  La ville, qui a accueilli la Vuelta à deux reprises, est étalement le siège de l’équipe continentale féminine Bizkaia-Durango.

Hôtel de ville
Construction : XVIe siècle.
Style : napolitain.
Caractéristiques : il fut érigé au XVIe siècle, mais dut être restauré à cause des dégâts causés par les bombardements de la Guerre Civile en 1937. Le bâtiment, influencé par le style napolitain, est de plan rectangulaire et divisé en deux étages plus le grenier. Le portique est en pierre de taille et le reste du bâtiment est construit en brique. Le rez-de-chaussée présente une belle entrée avec sept arcs en plein cintre. Au premier étage se trouve un grand balcon. La porte centrale est encadrée par des piliers et un fronton triangulaire brisé au centre, où se situe le blason de la ville. On remarque également les peintures qui décorent les deux derniers étages : architecture figurée, petites histoires d'amour et de chasse. Ce sont des reproductions des peintures originales de style rococo d'Ignacio de Zumarraga. 

Km 7.5

ABADINO

Petite ville rurale entourée de montagnes et de bois, Abadino est le point de départ de nombeux itinéraires à pied, à vélo ou à cheval. Son patrimoine architectural témoigne de sa longue histoire. La Tour de Muntsaratz, par exemple, est l’un des édifices Renaissance les plus importants au Pays basque. Abadino est la ville natale de David Etxebarria, qui participa à sept reprises au Tour de France entre 1997 et 2004 et termina 12e en 1999. Autre coureur du cru, Mikel Zarrrabeitia, deuxième de la Vuelta en 1994, était considéré comme le grand espoir du cyclisme espagnol avant que les problèmes de santé n’entravent sa carrière.  

Tour de Mutsaratz
Construction : dès le IXe siècle.
Style : Renaissance.
Caractéristiques : son nom vient de la famille noble qui l'a construite. Restaurée vers 1590 avec une galerie de colonnes toscanes, elle est considérée comme le bâtiment Renaissance le plus important de l'architecture civile en Biscaye. Construite en pierres de grès soigneusement taillées, elle forme un cube allégé dans sa partie supérieure par une galerie en arche. Ses cinq étages ont chacun une fonction : le rez-de-chaussée accueillait les salons, le second était destiné à la cuisine, le troisième et le quatrième sont résidentiels avec une chambre centrale à double hauteur avec accès à la galerie. Le dernier étage servait de séchoir et de grenier. Le bâtiment possède des éléments défensifs et sa partie inférieure précède sans doute l'interdiction d'ériger des tours fortifiées édictée par les Rois catholiques.

Km 12.2

BERRIZ 

La papeterie et la métallurgie ont forgé la vocation industrielle de Berriz, remarquables pour ses maisons-tours, forteresses médiévales transformées en palais pendant la Renaissance. Ses deux églises, toutes deux Renaissance, complètent le patrimoine local. C’est la ville natale de Marino Lejarreta, l’un des tout meilleurs coureurs de grands Tours que le cyclisme basque ait produit. Vainqueur du Tour d’Espagne en 1982, il compte plus de 50 succès professionnels, dont trois dans la Clasica San Sebastian, où il est le recordman de victoires. Lejarreta fait partie des coureurs ayant reporté des étapes dans les trois grands Tours, cinq dans la Vuelta, deux dans le Giro et une dans le Tour de France. Vainqueur à deux reprises du Tour de Catalogne, il a participé à la Grande Boucle à huit reprises et a pris deux fois la cinquième place, en 1989 et 1990. Il a également terminé dans le Top 5 des trois épreuves majeures. En tout, Lejarreta a participé à 27 grands Tours entre 1979 et 1991, disputant les trois la même année à quatre reprises, en 1987, 1989, 1990 et 1991. Son frère Ismael a également participé à trois Tours de France, tout comme un autre natif de Berriz, Jose Luis Uziberubia (1970, 1971 et 1976). 

Km 24.7

MARKINA-XEMEIN

Berceau de grands pelotaris et étape sur le Chemin de Compostelle, la commune est traversée par de nombreux pèlerins. Le centre-ville conserve sa structure médiévale et héberge de nombreux édifices d'intérêt. On peut citer l'église du Carmel, dont la façade offre une sculpture de la vierge et un blason de l'ordre du Carmel, les palais de Solartekua (l'actuel hôtel de ville), Andonegi et Ansotegi, la tour Antxia et l'ancien hôtel de ville. En périphérie se trouvent d'autres monuments importants, comme le joli palais Patrokua, l'église Santa María de la Asunción de Xemein, classée Monument national du Pays basque, et l'ermitage de San Miguel de Arretxinaga, un surprenant temple hexagonal avec un autel formé par trois rochers. Berceau de célèbres joueurs de pelote, la ville et son fronton sont connus comme « l’Université de la Pelote », Markina-Xemein étant devenue un centre d'apprentissage de haut niveau. La ville a reçu à deux reprises le Tour du Pays basque en 2014 (Ben Swift) et 2015 (Luis Leon Sanchez).  

Église Santa Maria de la Asuncion de Xemein
Construction : XVIe siècle.
Style : Renaissance et gothique.
Caractéristiques : Composée de trois nefs et mêlant les éléments gothiques et Renaissance, ce temple au plan rectangulaire possède un chevet carré. Son grand retable est une magnifique œuvre maniériste.
Signes particuliers : le cimetière néoclassique, qui jouxte l’église, se distingue par sa forme rectangulaire et son cloître.
Classement : Monument national du Pays basque.

Km 40.1

LEKEITIO

La pêche a été une activité fondamentale à la ville depuis sa création. L'organisation de l'activité de pêche était réglée par les décrets de mareantes et contrôlée par la Confrérie des pêcheurs de San Pedro. Celle-ci avait le droit de choisir un maire qui exerçait pour le reste de la population de la ville. Le développement des activités maritimes a favorisé l'établissement de toute une industrie consacrée à la construction et à la réparation navale, dont les derniers restes peuvent encore être appréciés au début du XXIe siècle. La ville est aussi marquée par sa vieille et tenace rivalité avec sa voisine d’Ondarroa.  

Basilique Notre-Dame de l’Assomption 
Construction : XVe siècle.
Style : gothique, barique, néogothique.
Caractéristiques : il s’agit de l’un des plus beaux exemples d’art gothique tardif basque. Elle date du XVe siècle et a été construite sur les ruines d`un ancien temple roman du XIIIe siècle. L’édifice se caractérise par ses trois nefs, son déambulatoire et son ensemble de contreforts couronnés par des pinacles joliment ornés et d’arcs-boutants particulièrement saisissants. À l’intérieur, on remarque avant tout les chapelles, le triforium ornementé qui la parcourt, ainsi que le magnifique retable de style gothique-flamand qu’elle abrite, œuvre du maître Juan Garcia de Crisal.
Classement : Monument national du Pays basque. Bien d’intérêt culturel (1931).

Km 53.8

ONDARROA

Baignée par les eaux du Golfe de Gascogne, Ondarroa est située à l'embouchure de la rivière Artibai, sur un terrain très accidenté. Ce tronçon du littoral est formé de falaises abruptes, parmi lesquelles se détache la Pena del Fraile, le Rocher du Moine. La vieille ville, classée bien d’intérêt culturel, et ses rues étroites et pentues ont un goût charmant de Moyen-âge et d'océan. On peut y admirer la Tour de Likona, du XVe siècle, l'une des plus anciennes du Pays basque. Non loin se trouve l'église Santa Maria (1462), un monument gothique en pierre de taille et en grès, qui se distingue par une grande variété de fenêtres, par les couronnements de ses contreforts et par la rosace de sa façade. L'ancienne mairie est aussi remarquable avec sa façade toscane très différenciée du reste des constructions de la commune. Pour les amateurs de bains de mer, Ondarroa dispose d'une plage, Arrigorri, d'où l'on peut se rendre à pied sur la plage voisine de Saturraran, qui appartient à la localité de Mutriku. Deux membres de l’équipe d’Espagne de football, le défenseur Inigo Martinez (Athletic Bilbao) et le gardien Kepa Arrizabalaga (Chelsea) sont nés à Ondarroa. En 2021, une étape du Tour du Pays basque y avait été remportée par Mikkel Honoré.

PROVINCE DU GUIPUSCOA

Population : 709 600 hab.
Capitale : Donostia (Saint-Sébastien)
Communes : 89
Superficie : 1 909 km2
Personnalités : Marie-Christine d’Autriche (reine d’Espagne), Alphonse XIII (roi d’Espagne). Cristobal Balenciaga (couturier). Abraham Olano, Jose Luis Arrieta, Pello Ruiz Cabestany, Chente Garcia Acosta, Domingo Perurena (cyclistes). Aritz Aranburu (surf). Aritz Aduriz (football, international espagnol), Mikel Arteta (football, entraîneur d’Arsenal), « Txiki » Begiristain (diretceur sportif de Manchester City). Pio Baroja (écrivain). Paco Ibanez (musicien). Eduardo Chillida (sculpteur).
Spécialités : Pintxos (tapas). Kokotxa (bajoue de merlu en sauce verte). Fromage d'Idiazabal, guindillas d'Ibarra, anchois à la donostiarra avec de l'ail, poissons frais, haricots de Tolosa. Txangurros (araignées de mer). Idiazabal (fromage). Cidre d’Astigarraga.
Culture et festivals : Saint-Sébastien capitale européenne de la culture en 2016. Festival du film de Saint-Sébastien (septembre), Festival de jazz de Saint-Sébastien (mi-juillet). Tamborrada (janvier). Feria, Donostikluba (musique électronique). Centre international de la marionnette (Tolosa).
Sports : Real Sociedad (football), Bera Bera Rugby, surf.
Évènements: Clasica San Sebastian, Tour du Pays basque (cyclisme), Behobia-Saint-Sébastien (course pédestre). 
Économie : tourisme balnéaire, congrès. Université, commerces. Coopératives (Mondragón). Électroménager (Fagor). Métallurgie.
Sites web et réseaux sociaux : www.gipuzkoa.eus

Km 59

MUTRIKU

Situé sur le versant qui descend de l'Arno (628 m), ce charmant village de pêcheurs, berceau des marins illustres Antonio Gaztaneta et Cosme Damian Churruca, fut créé au début du XIIIe siècle et conserve son tracé médiéval et des vestiges de ses anciennes murailles. Son vieux quartier, classé ensemble monumental en 1995, se caractérise par des ruelles étroites et escarpées bordées de maisons seigneuriales et de tours du XVe, XVIe et XVIe siècles. Autour de la place principale, où trône la statue de Churruca (héros de la bataille navale de Trafalgar), se dressent plusieurs édifices emblématiques : l'église néoclassique de ND de l’Assomption, classée monument national et qui renferme un Christ attribué au Greco, l'hôtel de ville, le Palais Galdona, les palais Zabiel et Montalibet et les maisons Gaztaneta et Olazarra. Le port est l’un des plus anciens de Gipuzkoa. Ses habitants se sont longtemps consacrés à la pêche à la baleine et, aujourd'hui encore, la pêche et ses industries dérivées occupent une place primordiale dans l'économie du village. N'oublions pas non plus le jour traditionnel du maquereau (Berdel Eguna), que l'on célèbre tous les ans le premier samedi d'avril et qui promeut le maquereau et les différentes formes de cuisiner ce savoureux poisson bleu.

Km 65

DEBA 

Entouré de collines, le village reçoit de nombreux touristes, attirés par la beauté de ses paysages. C'est un des coins les plus spectaculaires du littoral basque pour son érosion. À côté de falaises abruptes s'étend une surface plane, très singulière d'un point de vue géologique, qui se découvre à marée basse et qui abrite de nombreux oiseaux migratoires. Deba est aussi célèbre pour ses petites criques tranquilles et pour ses deux jolies plages : Santiago et Lapari. Une cinquantaine de grottes et sites préhistoriques se trouvent à proximité. Quelques grottes abritent les plus importants sites archéologiques du Pays basque. Deba est la ville des frères Aitor et Unai Osa, qui participèrent tous les deux au Tour de France et terminèrent l’un et l’autre dans le Top 10 de la Vuelta : Aitor remporta le maillot de meilleur grimpeur du Tour d’Espagne en 2002 tandis qu’Unai termina sur le podium du Giro en 2001.  

Grotte d’Ekain
Période : Magdalénien (15 000-12 000 av. J.-C.).
Caractéristiques : avec Lascaux, Niaux et Altamira, Ekain est l’un des sites préhistoriques les plus importants de la côte atlantique. Ses peintures pariétales, parmi lesquelles un remarquable groupe de chevaux, sont de la plus haute importance pour la période. L'ensemble pictural a été découvert en 1969 : on y trouve 70 figures, 64 peintes et 6 gravées, en excellent état de conservation. Une réplique pour la visite a été fabriquée par Renaud Sanson, déjà auteur des fac-similés de Lascaux II et de Niaux.

Km 80.1

ZUMAIA

Cette ville côtière, au bord d’une superbe baie, a de nombreux atouts : deux plages splendides, une vieille ville charmante et un port de plaisance moderne. La vieille ville est dominée par l'église gothique San Pedro (XIIIe siècle), qui n’est pas sans rappeler une forteresse. Composée d'une seule nef, elle constitue l'un des espaces gothiques les plus beaux d'Euskadi, et renferme un monument national : un retable de Juan de Antxieta. Dans les ruelles en pente, on croise d'autres constructions intéressantes comme les palais Zumaia et Ubillos et les maisons Olazabal et Goikotorre. La plage d'Itzurun est connue pour ses eaux bénéfiques à la santé par leur très haute teneur en iode. La plage de Santiago est située tout près du Musée Zuloaga, la maison-atelier du célèbre peintre originaire d'Eibar.  

Flysch de Zumaia
Un « flysch » est un dépôt sédimentaire constitué principalement par une alternance de grès et de marnes, qui se sont accumulés dans un bassin océanique qui se referme à la suite de la convergence de deux plaques tectoniques. Le flysch de Zumaia est un des affleurements les plus spectaculaires et les mieux étudiés du monde, puisqu'il témoigne d'événements climatiques, biologiques et géologiques de première importance, et de plus son épaisseur couvre une période de cinquante millions d'années. Actuellement, ces couches se trouvent en position verticale, transformant cet affleurement en un grand livre d'histoire de la terre, comme la transition crétacé-tertiaire il y a 65 millions d'années, le dernier grand réchauffement climatique (paléocène-éocène) ou le l'orogénèse des Pyrénées. Cette plate-forme d'abrasion abrite l'écosystème le plus riche et complexe du littoral basque.  

Maison musée Zuloaga
Histoire : le lieu a été acquis et restauré en 1910 par Ignacio Zuloaga (170-1945)  pour restaurer un ermitage du XIVe siècle, y installer son atelier et y exposer une partie de ses œuvres et de sa collection. Le principal musée consacré au peintre basque, l’un des plus célèbres portraitistes de son temps, se trouve à Ségovie. 
Caractéristiques : l'espace culturel Ignacio Zuloaga est composé de plusieurs bâtiments qui dévoilent la vie et l’œuvre du peintre. Dans le studio-atelier sont conservés des objets personnels de l'artiste, ainsi que quelques-unes de ses œuvres. Dans le musée de la collection historique, également érigé par le peintre, se retrouvent les collections de Zuloaga, de sa femme Valentine Dethomas et les pièces héritées de son père, Placido Zuloaga. On y trouve des œuvres de Rodin, Zurbaran, Goya et Le Greco. L'ensemble est complété par un ermitage roman qui a été reconstruit par Zuloaga entre 1910 et 1920 et qui héberge le Christ sur la Croix de Julio Beobide et une image de la Dolorosa, de Quintin Torres, toutes les deux polychromées par Ignacio Zuloaga. Son petit-fils, Rafael Zuloaga, expose depuis 2012 des œuvres d’art contemporain.

Km 86.4

GETARIA 

Niché entre deux superbes plages et en face d’un petit îlot, Getaria est un joli village pittoresque de pêcheurs, apprécié pour ses plats de poissons frais accompagné du vin local appelé Txakoli, que l’on peut déguster au port. À voir le spectaculaire Mont San Anton, qui se dresse dans la mer et était jadis une île, où l’église gothique San Salvador (XVe siècle), classée Monument national. C’est aussi la ville d’origine du célèbre créateur de mode Cristobal Balenciaga, à qui un musée est dédié dans sa maison de famille, et de l’explorateur Juan Sebastian Elcano, l’un des premiers navigateurs à avoir effectué un tour du monde.  

Cristobal Balenciaga
Né le 21 janvier 1895 à Getaria et mort le 23 mars 1972 à Xabia, Cristobal Balenciaga fut l’un des plus grands couturiers de l’histoire, surnommé par ses pairs « le maître » ou « le couturier des couturiers ». Il débute sa carrière à Saint-Sébastien dans les années 1910, s’installe à Paris en 1937, mais c'est durant les années 1950 qu'il transforme totalement la silhouette féminine, la faisant évoluer pour atteindre finalement son apogée au début des années 1960. Son style classique et épuré lui vaut de compter parmi ses clientes fidèles les reines d'Espagne et de Belgique, la princesse Grace de Monaco et la Duchesse de Windsor. Son travail a influencé de nombreux couturiers, tels que Oscar de la Renta, André Courrèges qui travailla dans son atelier, Emanuel Ungaro et Hubert de Givenchy. En 1968, il décida de se retirer. La marque Balenciaga appartient aujourd’hui à la holding française Kering.

Km 90

ZARAUTZ 

Sa vaste plage, flanquée des falaises de Santa Barbara et de Mollarri, s'étend sur 2 500 mètres et est longée par une promenade très fréquentée, pleine de terrasses et de cafés. Ses auvents colorés et son sable fin et doré font d'elle l'une des plus belles plages de la côte basque. Ses vagues spectaculaires en font aussi un spot prisé des amateurs de surf, et Zarautz accueille une épreuve de la coupe du monde. À l'est de la plage, près de l'embouchure de l’Inurritza, commence une zone de dunes, la plus étendue du littoral de Gipuzkoa, classée biotope protégé. Le vieux quartier regorge de bâtiments et de monuments : église paroissiale Santa María La Real, couvents des Pères Franciscains et des Clarisses, palais de Narros, grande tour Torre Luzea, maison-tour Casa Torre, de la famille Zarauz, maison Casa Dotorekua et maison Casa Portu (l'actuel hôtel de ville). Zarautz a reçu à trois reprises le Tour du Pays basque, la dernière fois en 2018, où Julian Alaphilippe s’était imposé. C’est aussi la ville où réside Haimar Zubeldia, le plus discret des grands coureurs de Grands tours. Il a participé à 16 Tours de France et terminé cinq fois dans les dix premiers. Natif de la ville, Gorka Gonzalez n’a participé qu’à une édition du Tour, en 2002.  

Palais de Narros
Construction : 1536.
Histoire et caractéristiques : le palais de Narros, également connu sous le nom de Palais des Zarauz ou Palais Corral, est situé sur la plage. Il a jadis été la résidence d'été de personnages illustres tels que la Reine Isabelle II ou le Père Coloma. Construit en 1536, il est composé d'un bâtiment central, avec deux ailes. Son périmètre extérieur est réalisé en pierre de grès. Sur sa façade centrale s'élève la grande porte en forme d'arc, au-dessus de laquelle se trouve le blason de la maison qui porte l'inscription « Zarauz antes que Zarauz » (Zarauz avant Zarauz). Le palais est entouré d'un beau jardin de style anglais.
Destination actuelle : il est actuellement la propriété d'un particulier et il n'est pas possible de le visiter.
Classement : monument historique et artistique depuis 1964.  

Parc Naturel de Pagoeta
Le Parc Naturel de Pagoeta, établi autour du mont éponyme, exerce une fonction éducative d’un grand intérêt. Une école de la nature et un centre de visiteurs, installés dans une magnifique ferme basque du XVe siècle, permettent de découvrir la vie dans les fermes basques et la richesse botanique du lieu. Parmi les autres éléments intéressants de Pagoeta, la forge d’Agorregi, du début du XVe siècle, et les glacières (elurzuloak), qui expliquent les anciennes techniques de conservation par le froid. Les importants vestiges préhistoriques présents dans le Parc sont à découvrir : dolmens (Otagain, Olarteta, Zaingo), tumulus (Muzin, Arreta...) et gisements dans diverses grottes (Erratia et Amalda dans la vallée d’Alzoralas). Les races de bétail autochtones, comme la vache betizu ou le cheval pottoka, constituent une richesse singulière du Parc.

Km 109.9

SAINT-SEBASTIEN

Capitale de la province du Guipuscoa
Ville étape pour la troisième fois
Population : 187 849 hab. (436 000 hab. dans l’aire urbaine)
Personnalités : Marie-Christine d’Autriche (reine d’Espagne), Alphonse XIII (roi d’Espagne), Cristobal Balenciaga (couture), Abraham Olano, Jose Luis Arrieta, Pello Ruiz Cabestany, Chente Garcia Acosta (cyclisme), Aritz Aranburu (surf), Aritz Aduriz (football, international espagnol), Mikel Arteta (football, entraîneur d’Arsenal), Pio Baroja (écrivain),
Spécialités : Pintxos (tapas), Kokotxa (bajoue de merlu en sauce verte), Fromage d'Idiazabal, guindillas d'Ibarra, anchois à la donostiarra avec de l'ail, poissons frais, haricots de Tolosa, Txangurros (araignées de mer). Saint-Sébastien est aussi l’une des rares villes à disposer de trois restaurants classés trois étoiles au Guide Michelin.
Culture et festivals : capitale européenne de la culture en 2016. Festival du film de Saint-Sébastien (septembre), Festival de jazz de Saint-Sébastien (mi-juillet). Tamborrada (janvier). Feria, Donostikluba (musique électronique). Palais Kursaal.  
Sports : Real Sociedad (football), Bera Bera Rugby, surf.
Évènements: Clasica San Sebastian (cyclisme), Behobia-Saint-Sébastien (course pédestre). 
Économie : tourisme balnéaire, congrès. Université, commerces.
Surnom : la perle du Cantabrique.
Nom basque : Donostia.
Sites web / FB / Twitter / Instagram: www.sansebastianturismoa.eus / www.donostia.eushttps://www.facebook.com/sansebastiantourismhttps://twitter.com/SSTurismohttps://www.instagram.com/sansebastiantourism /

Km 120.3

ERRENTERIA 

Errenteria, au passé industriel, possède la vieille ville la plus vaste de la région. San Marcos est l’un des lieux préférés des habitants : au sommet se dresse le fort de San Marcos, utilisé pendant les guerres carlistes et la guerre civile, avec des vues magnifiques sur Saint-Sébastien et Pasaia. Du point de vue patrimonial, il faut signaler l'église ND de l’Ascension, ainsi que les nombreux couvents et ermitages, comme le couvent des Augustines ou la basilique Santa Magdalena. Errenteria accueille tout au long de l'année de grands événements culturels : Musikaste, qui a lieu depuis 1974 pendant la deuxième quinzaine de mai, et Atlantikaldia, une rencontre entre les cultures et un festival de musique, la troisième semaine de septembre. C’est la ville de l’ancienne championne d’Espagne sur route Ane Santesteban (2013), qui a participé l’an dernier à la première édition du Tour Femmes sous les couleurs de Bike Exchange-Jayco.  

Km 123.5

OIARTZUN 

C'est l'une des communes les plus étendues de Guipúzcoa. Une partie de son territoire appartient au Parc Naturel Aiako Harria, un espace naturel qui héberge le seul massif granitique du Pays basque. La vieille ville regorge d’édifices d'intérêt, parmi lesquels se distinguent deux églises : l'église paroissiale San Esteban de Lartaun, avec un retable du XVIIe siècle, et la basilique San Juan Bautista, du XVIe siècle. Oiartzun est au cœur de la voie verte d'Arditurri qui part de Pasai Antxo et Lezo, communique avec Errenteria, et à laquelle seuls les piétons et bicyclettes peuvent accéder. Oiartzun est la ville natale de plusieurs grands coureurs cyclistes professionnels comme Domingo Perurena, qui a remporté le classement de la montagne du Tour de France en 1974 et porté régulièrement le maillot de leader de la Vuelta au cours de ses 14 participations à l’épreuve, dont il prit la deuxième place en 1975. Deux fois champion d’Espagne sur route, il a gagné pas moins de douze étapes du Tour d’Espagne et deux étapes du Giro.  Autre natif de la ville, Miguel Maria Lasa, a remporté onze étapes sur les trois grands Tours, dont deux sur le Tour de France en 1976 et 1978. Vainqueur du classement par points de la Vuelta en 1975, il a terminé à quatre reprises sur le podium du Tour d’Espagne, sans jamais s’y imposer. Trois fois classé dans les dix premiers du Giro, Miguel Maria Lasa a obtenu son meilleur résultat sur la Grande Boucle en 1974 (17e). Son frère ainé, José Manuel, a pris part à deux reprises au Tour de France en 1967 et 1968. Son fils Gaizka fut également professionnel dans les années 2000, où il côtoyait dans les pelotons un autre enfant d’Oiartzun, Iker Leonet.  En 2007, le Tour du Pays basque s’était achevé à Oiartzun par la victoire au général de Juan Jose Cobo Acebo.

Km 128.8

IRUN

Ville frontalière, faisant face à Hendaye sur l’autre rive de la Bidassoa, Irun a prospéré grâce à ce rôle frontalier et à sa position sur les chemins de Compostelle. Avec ses 60 000 habitants et 2 000 ans d’histoire, la ville est animée par les marchés gastronomiques et les cafés populaires. Les chemins de Compostelle traversent Irun et sont l’occasion d’une halte, au musée romain Oiasso par exemple. Irun est la ville natale de Juan Manuel Garate, vainqueur d’étapes sur les trois grands Tours. Cinquième du Giro en 2005, le grimpeur basque s’est imposé au sommet du Mont Ventoux sur le Tour de France 2009. Autre natif d’Irun, Jose Maria Errandonea est entré dans l’histoire du Tour en remportant le premier prologue, organisé au départ de l’édition 1967. Irun a accueilli la Vuelta à cinq reprises, notamment pour des départs en 2020 et 2022.  

Ile des Faisans
L’île des Faisans ou île de la Conférence (en basque : Konpantzia) est une petite île fluviale située sur la Bidassoa, près de son embouchure et de la baie de Chingoudy, sur la frontière franco-espagnole. Cette île a longtemps été utilisée pour des rencontres bilatérales entre les autorités françaises et espagnoles. Ayant le statut de condominium, elle est administrée alternativement par la France et l'Espagne avec un changement d'administration tous les six mois. Il s'agit du seul exemple dans les relations internationales contemporaines d'une souveraineté alternée sur un même territoire. Son accès est interdit au public.  

Musée romain Oiasso
Ouverture : 2006.
Histoire : sous l'actuelle ville d'Irun, se cache la colonie romaine d'Oiasso. Située à l'embouchure du fleuve Bidassoa, à la frontière entre l'Hispanie et l'Aquitaine, Oiasso a été, dans l'Antiquité, la ville portuaire des Vascons. Sous l'empire romain, appartenant à la province qui portait le nom de Tarraconaise, la ville est devenue un important centre de communications et de commerce du nord de l'Hispanie.
Caractéristiques : inauguré en 2006, le musée Oiasso réunit les vestiges archéologiques les plus remarquables, d'époque romaine, retrouvés dans la région à la suite de fouilles réalisées au cours des dernières décennies. Les fouilles archéologiques ont permis d'identifier le port et ses entrepôts, les thermes, la nécropole et les exploitations minières de l'environnement.

RÉGION NOUVELLE AQUITAINE

Départements : Charente, Charente-Maritime, Corrèze, Creuse, Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques, Deux-Sèvres, Vienne, Haute-Vienne.
Population : 6 millions hab.
Préfecture : Bordeaux
Superficie : 2 011 km2
Spécialités : vins de Bordeaux, Cognac, Armagnac, piment d’Espelette, noix du Périgord, tomates de Marmande, huitres du bassin d’Arcachon, viande de Salers, vache blonde d’Aquitaine, jambon de Bayonne, agneau de Pauillac, canelés bordelais. Oie, canard, pommes sarladaises, poulet basquaise, garbure, lamproie. Truffe noire.
Clubs sportifs : Girondins de Bordeaux (Football), Stade montois, l’Union sportive dacquoise, l’Aviron bayonnais, Union Bordeaux Bègles Atlantique, Stade rochelais, CA Brive Corrèze Limousin, Section paloise, Biarritz olympique, SU Agen (rugby), Elan Béarnais Pau-Orthez, CSP Limoges (basket). 
Compétitions : Tour de France, surf à Lacanau (Lacanau Pro) et Biarritz. Tour du Limousin.  
Festivals : fêtes de Bayonne, fêtes de Dax, fêtes de la Madeleine à Mont-de-Marsan, Francofolies de la Rochelle, festival de la BD d’Angoulême, foire du livre de Brive, Nuits de nacre à Tulle, Grand Pavois de La Rochelle, Garorock à Marmande, festival du film policier de Cognac.
Économie : vins de Bordeaux, Cognac et Armagnac, industrie aéronautique et spatiale, biotechnologies, chimie, recherche scientifique. Filière image et numérique. Agroalimentaire. Port de Bordeaux. Tourisme. Universités.
Sites  touristiques : Bordeaux, Saint-Émilion, La Rochelle, Biarritz, bassin d’Arcachon, dune du Pilat, grottes de Lascaux, Futuroscope de Poitiers, plages de Lacanau, Biarritz, Biscarosse, Hourtin, Carcans, Soulac-sur-Mer, embouchure de la Gironde, vignobles du Bordelais, châteaux de Dordogne, château de Pau, Pyrénées, ile d’Oléron, île de Ré.  
Sites web et réseaux sociaux : www.nouvelle-aquitaine.fr

PYRÉNÉES-ATLANTIQUES (64)

Région : Nouvelle-Aquitaine
Population : 682 621 hab.
Préfecture : Pau
Sous-préfectures : Bayonne, Oloron-Sainte-Marie
Nombre de communes : 546
Superficie : 7 645 km2
Spécialités : la piperade ; le madiran (vin) ; le pacherenc (vin) ; la poule au pot ; la garbure ; le jurançon (vin) ; l'axoa ; le piment d'Espelette ; le poulet basquaise ; le gâteau basque ; l'Irouléguy (vin AOC) ; jambon de Bayonne
Clubs sportifs : Elan Béarnais Pau-Lacq-Orthez (basketball), Section Paloise, Biarritz olympique, Aviron Bayonnais (rugby), Pau FC (football).
Compétitions : Coupe du monde de canoë-kayak à Pau, Grand prix automobile de Pau ; concours complet de Pau.
Festivals : Fêtes de Bayonne, Festival Hestiv'Òc
Économie : agropastoralisme, hydroélectricité , agroalimentaire, aéronautique, thermalisme
Sites web et réseaux sociaux : http://www.le64.frhttps://www.facebook.com/pages/D%C3%A9partement-des-Pyr%C3%A9n%C3%A9es-Atlantiques/720037604708106 / https://twitter.com/departement64 / https://pro.tourisme64.com

Km 134.1

HENDAYE

Hendaye est située dans un cadre exceptionnel entre l’océan Atlantique et les premières montagnes pyrénéennes. Le magnifique domaine d’Abbadia avec ses falaises et son château, la longue plage de sable fin qui frange agréablement la ville et les courbes sinueuses de la Bidassoa, entre France et Espagne, font d’Hendaye une commune sensible à l’environnement. La proximité de l’Espagne ajoute un intérêt particulier pour les visiteurs avides de découvertes culturelles inattendues. Localement, les villes d’Irun et d’Hondarribia côtoient Hendaye grâce à la rivière Bidassoa et de nombreux échanges s’instaurent dans le cadre du Consorcio Bidasoa Txingudi. Parmi les célébrités de la ville, l’écrivain voyageur Pierre Loti, qui y résidait souvent, y est décédé. Il fut même vice-roi de l’Île des Faisans, située sur la Bidassoa entre Irun et Hendaye. C’est aussi la ville où Bixente Lizarazu a commencé sa carrière footballistique, évoluant aux Églantins d’Hendaye avant de signer aux Girondins de Bordeaux. Hendaye a reçu à trois reprises le Tour de France, en 1928, 1939 et 1996.  

Château d’Abbadia
Construction : 1864 à 1879.
Architecte : Eugène Viollet-Le-Duc.
Style : néogothique.
Histoire : la famille d’Abbadia est installée à Arrast, au Pays basque, depuis le XIVe siècle. Au milieu du XIXe siècle, Antoine d’Abbadie d’Arrast, explorateur et anthropologue, membre de l’Académie des Sciences, décide de faire construite un château observatoire de style néogothique où se mêlent ses passions orientalistes, africaines et chrétiennes. L'influence de ses voyages en Abyssinie (Éthiopie) et en Égypte se retrouve très largement dans toute la décoration intérieure. Il en confie la conception à Eugène Viollet-le-Duc et à Edmond Duthoit. Le château, qui abrite un observatoire, est achevé en 1864.
Caractéristiques : l'architecture extérieure de l'édifice est de style néogothique irlandais. Il se compose d’un bâtiment central (tour carrée) d’où partent trois extensions : une aile sud, destinée aux réceptions et terminée par la tour ronde, une aile est, d'habitation, terminée par la chapelle, l'observatoire situé au nord-ouest et auquel on accède en traversant une petite tour carrée.
Signes particuliers : un parc contenant de nombreuses espèces exotiques entoure le château. Le domaine d’Abbadia appartient aujourd’hui pour un tiers au Conservatoire du littoral. Le château a été légué par D’Abbadie à l’Académie des Sciences. 
Classement : Monument Historique depuis 1984. Maison des Illustres.

Km 150.9

SAINT-JEAN-DE-LUZ 

Saint-Jean-de-Luz est une ville authentique au passé particulièrement riche : le mariage de Louis XIV avec l’Infante d’Espagne en 1660 marquant le rapprochement entre la France et l’Espagne, les corsaires et l’influence de la vie maritime ont donné à cette station balnéaire tout son cachet. Forte de sa gastronomie et de ses animations, comme le Toro de Fuego qui parcourt la ville en été, de son patrimoine culturel et naturel avec ses cinq plages, elle offre un cadre de vie agréable à ses habitants tout en s’affirmant comme un lieu prisé des touristes. La baignade sur la grande plage de sable fin dans le magnifique plan d’eau de la baie se fait en toute sécurité grâce aux trois digues construites par Napoléon III pour protéger le port des tempêtes : elles font désormais partie du patrimoine de la ville. L’économie est basée sur les ressources halieutiques. Longtemps premier port sardinier de France, ce n’est pas moins de 10 000 tonnes de poissons d’espèces différentes qui sont commercialisées à la criée de Saint-Jean-de-Luz/Ciboure tous les ans et qui placent cette criée au sixième rang en valeur sur trente-six en France. La baie de Saint-Jean-de-Luz/Ciboure est classée Pays d’Art et d’Histoire. C’est la ville natale du footballeur Bixente Lizarazu et de la journaliste Anne-Sophie Lapix. C’était aussi le fief de René Lacoste, l’un des célèbres mousquetaires du tennis français, créateur du polo et de la marque au crocodile.  

Église Saint-Jean-Baptiste
Construction : achevée en 1685
Style : labourdin
Histoire : l'histoire de l'église commence bien avant le mariage de Louis XIV et Marie-Thérèse. Au XIIe siècle déjà, une église romane rassemblait autour d'elle les maisons de la petite ville, bâtie entre mer et marais (Luz vient de marais en basque). On peut encore aujourd’hui déceler des vestiges de l'église gothique du XVe siècle tandis que les fenêtres datent du XVIe et XVIIe siècle. En 1630, la ville décide d’agrandir l’église devenue trop petite pour une cité rendue prospère par la chasse à la baleine, la pêche à la morue et le commerce des Antilles. Au moment du mariage de Louis XIV, en 1660, l'église est en plein chantier. De la vieille église, seuls sont conservés le mur sud et la tour-clocher. Les derniers aménagements datent du XIXe siècle.
Caractéristiques : les éléments les plus remarquables de l’église sont notamment son retable baroque, ornée de dix-huit statues de saints, l’antependium offert par Louis XIV à l’occasion de son mariage, mais aussi l’orgue, jumeau de celui de la cathédrale d’Oloron Sainte-Marie. Plusieurs tableaux sont également classés.
Petite histoire : c'est aux alentours de 1669 que la porte dite « du mariage de Louis XIV » a été murée, pour qu'aucun autre couple puisse l'emprunter. Les archives de la ville n'indiquent pas si la paroisse entreprit cette démarche de sa propre initiative, ou sur ordre de la Cour.
Classement : Monument Historique depuis 1931.  

Maison Louis XIV
Construction : 1643
Histoire : Johannis de Lohobiague, maire de Saint-Jean-de-Luz, héritier d'une grande famille de notables tout à la fois armateurs, marchands et corsaires, fit construire à partir de 1643 une demeure si somptueuse qu'elle suscita la jalousie de l'un de ses successeurs qui fit dix ans plus tard édifier la nouvelle Maison de Ville contre la précédente. Dans cette maison, du 8 mai au 16 juin 1660, fut hébergé le jeune Louis XIV après son mariage, puis, en janvier 1701, Philippe V d'Espagne, petit fils du roi de France.
Caractéristiques :  La demeure est un bâtiment quadrangulaire à deux étages principaux et un étage de comble, cantonné, côté sud, de deux tourelles et, côté nord de deux échauguettes encadrant la façade principale dite façade Louis XIV. Le décor se concentre au deuxième étage, dont les pièces les plus intéressantes sont : la salle à manger aux lambris peints au XVIIe ou au début du XVIIIe siècle de diverses scènes et d'ornements ; la cuisine, avec sa cheminée, son potager et ses vieux étains ; la grande chambre, avec le lit utilisé par Louis XIV ; le grand salon, avec le début de dégagement de son plafond peint.
Petite histoire : l’Infante Marie-Thérèse résida pour sa part dans la maison Joanoenia (v. 1640), inscrite MH en 1992. 
Classement : classée Monument Historique en 2005.

Km 162.5

SAINT-PÉE-SUR-NIVELLE

Saint-Pée-sur-Nivelle est une localité très étendue et organisée en quartiers. Le village a connu de grands événements historiques et fut au centre de la chasse aux sorcières qui a frappé le Pays basque au XVIIe siècle. Au-delà de cette époque funeste de persécutions, orchestrées par le juge bordelais Pierre de Lancre, c'est à Saint-Pée-sur-Nivelle qu'est né le gant en osier chistera. Aujourd'hui, Saint-Pée-sur-Nivelle est un village charmant avec son lac devenu le lieu principal de balades et d'activités. Saint-Pée-sur-Nivelle était le départ du contre-la-montre final du Tour 2018, remporté à Espelette par Tom Dumoulin tandis que Geraint Thomas y confortait son Maillot Jaune à la veille de l’arrivée à Paris.    

L'écomusée de la pelote et du Xistera Pilotari
La chistera, ce grand gant en osier qui sert à jouer à la pelote basque, est né au village de Saint-Pée-sur-Nivelle. C'est un enfant de treize ans qui, en voyant les anciens confectionner des paniers en osier tressé, eut l'idée de l'adapter pour en faire un grand gant pour jouer à la pelote basque. Ces paniers portent le nom basque de Xistera. Ce nouvel instrument fut adopté par les meilleurs joueurs de l'époque et de nouvelles disciplines de la pelote basque sont apparues comme la Cesta Punta. Cette histoire ainsi que toutes les histoires liées de près ou de loin à la pelote basque sont répertoriées à l'écomusée de la pelote basque et du xistera.

Au sein du Pays basque français, au confluent de la Nive et de l’Adour, la pittoresque Bayonne propose un savoureux mélange de culture, d’espaces verts et de panoramas aquatiques.
La vieille ville est surplombée par la cathédrale Sainte-Marie, un édifice gothique classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Dans les rues environnantes et le long des rives, vous trouverez une architecture plus impressionnante, ainsi que de délicieux plats et des attractions culturelles intéressantes.
Les visiteurs pourront ainsi avoir un aperçu du charme du Pays basque.
À proximité, vous trouverez la ville côtière populaire de Biarritz, avec ses belles plages qui permettent la pratique du surf. Ces deux destinations contrastées ne demandent qu'à être explorées

Top 5 des choses à faire dans le Pays basque français :

1. Découvrez l’histoire de la région basque
2. Explorez les trois principaux quartiers de Bayonne
3. Prenez part aux festivités estivales
4. Visitez Biarritz, la pétillante cité balnéaire
5. Goûtez aux incontournables mets locaux

Proposé par lastminute.com

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