DOLE

Maison Pasteur
Fondation : ouverte en 1923.
Histoire : la célébrité de Louis Pasteur, scientifique français, chimiste et physicien, est fortement liée à la mise au point d’un vaccin contre la rage, mais son œuvre scientifique s’étend à de très nombreux domaines, de l’étude des cristaux jusqu’à celle des maladies du ver à soie, en passant par l’étude des fermentations du vin et de la bière. À partir d’objets et de documents personnels, sa maison natale montre comment Louis Pasteur est devenu la figure du scientifique par excellence, connu dans le monde entier.

Destination actuelle : musée réparti sur deux niveaux et huit salles d’exposition. De nombreuses maquettes et vidéos présentent ses souvenirs familiaux, ses grandes découvertes. Une partie de la collection est issue d’un legs de Louis Pasteur Vallery-Radot, petit-fils et dernier hériter de Pasteur.

Signe particulier :Louis Pasteur lui-même est venu vers la fin de sa vie inaugurer une plaque sur la façade qui rappelle que c’est là qu’il a vu le jour.
Classement :Monument Historique en 1923 / Label « Maison des Illustres » en 2011.  www.terredelouispasteur.fr

Musée des Beaux-Arts et de l’ArchéologieFondé en 1821, le musée est installé dans le Pavillon des officiers, édifice d’architecture comtoise du XVIIIe siècle. Ses collections font dialoguer archéologie, art ancien et art contemporain. Le musée est classé dans les 50 meilleurs musées de France par le Journal des Arts. Il propose de balayer l’histoire de la région doloise depuis la préhistoire, sur 1 500 m² d’expositions.  www.musees-franchecomte.com

Collégiale Notre-Dame de Dole
Fondation : construite dès le XVIe siècle.
Style : gothique et Renaissance.
Caractéristiques : son mobilier et ses décorations, offerts par les plus hauts notables de la ville, constituent les premières œuvres de la Renaissance doloise. Ornant la façade de la Sainte-Chapelle, la tribune d’orgue et la chaire, se distinguent les polychromies de marbres chargées de motifs de feuillages, d’entrelacs, d’oiseaux, caractéristiques des productions de l’atelier dolois. On trouve un exceptionnel grand orgue aux 3 500 tuyaux construit par l’Allemand Riepp, l’un des très rares spécimens du XVIIIe siècle en France.

Histoire : construite au XVIe siècle après les pillages subis sous Louis XI, elle symbolise le relèvement de la cité. Son puissant clocher-porche haut de 73 mètres évoque l’intensité des luttes religieuses de l’époque.

Destination actuelle : de nos jours, elle continue, par tradition, d'être appelée « collégiale », malgré son érection en basilique mineure en 1951.
Classement :Monument Historique depuis 1910.

L’Hôtel-Dieu
Fondation : construction commencée en 1613 et longuement interrompue par les sièges et guerres que la ville subit à trois reprises entre 1636 et 1674.
Style : Renaissance (architecte : Jean Boyvin).
Caractéristiques : les bâtiments sont disposés en U, sur trois niveaux, autour d’une cour bordée de galeries de circulation à arcades, y compris les ailes du XVIIIe et du XIXe siècle. Un déambulatoire avec 2 grandes salles. Au point de jonction de ces dernières, une chapelle qui permettait aux malades de suivre la messe depuis leur lit.

Histoire : l’Hôtel-Dieu avait pour vocation d’accueillir les malades, surtout les pauvres qui ne pouvaient se faire soigner chez eux. En 1663, quelques sœurs hospitalières de Sainte-Marthe viennent de Beaune pour fonder la première communauté. Cet hôpital a fonctionné pendant plusieurs siècles, jusqu’en 1973, date à laquelle il se transforme en centre de gériatrie tandis que le Centre Hospitalier Louis-Pasteur ouvre ses portes.

Destination actuelle : réhabilité entre 1998 et 2000, il abrite aujourd’hui les archives municipales, la bibliothèque et la médiathèque de la ville.
Classement : classé Monument Historique en 1928.

Fresque des DoloisFondation : inaugurée en septembre 2017. Artistes :Camille Semelet, Alain Locatelli, Sylvie Casartelli et Anaïs Mazuez, artistes-peintres muralistes du collectif Haut les murs. Caractéristiques : fresque murale en trompe-l’œil qui met à l’honneur les femmes et les hommes qui ont marqué l’histoire de Dole au cours des dix siècles passés.

Personnalités représentées :

Louis Pasteur (1822-1895) Marcel Aymé (1902-1967) Jean Boyvin (1580-1650) Jacques Duhamel (1924-1977)

Distinctions : l’œuvre a obtenu le Pinceau d’argent 2017.

Le circuit du Chat Perché Le Chat perché (clin d'œil à l'écrivain Marcel Aymé, auteur des Contes du Chat Perché, qui grandit à Dole) invite les visiteurs à suivre un circuit fléché en centre-ville. Il a été imaginé pour les piétons avides de découvrir les richesses du patrimoine urbain dolois. En 35 étapes, on découvre huit siècles d'histoire doloise au travers des monuments emblématiques, des principales rues, des places et des décors qui ornent le cœur de ville.  http://www.chatperche-dole.mobi

Forêts de Chaux et baraques du 14 Cette forêt de feuillus est la deuxième plus grande forêt de France. Réputée pour la richesse de sa faune, elle regorge de sentiers et de voies forestières propices aux balades pédestres ou à VTT. Durant la saison estivale, les baraques du 14, ancien hameau des bucherons-charbonniers qui habitaient autrefois la forêt, accueillent expositions, animations et veillées autour des contes et légendes.  www.jura-tourisme.com

BELFORT

Le lion de Belfort
Construction : 1876 à 1880
Histoire : du 3 novembre 1870 au 13 février 1871, Belfort, alors sous-préfecture alsacienne, est assiégée par l’armée prussienne. Alors que les généraux de Napoléon III ont été balayés dans les premières semaines de la guerre, c’est Denfert-Rochereau, un simple colonel, qui dirige la manœuvre. Belfort n’abdique pas et ne se rend que sur ordre du gouvernement français. Grâce à sa courageuse résistance, Belfort reste française alors qu’une partie de l’Alsace et de la Lorraine est annexée à l’Allemagne.

Dès décembre 1871, alors que les troupes ennemies sont toujours dans la place, le conseil municipal de Belfort vote un crédit pour élever un monument à la mémoire et en témoignage de reconnaissance pour les victimes du siège. C’est un projet modeste : une simple stèle ou colonne dressée au cimetière des Mobiles. Le budget alloué est de 2 000 francs. Frédéric-Auguste Bartholdi est appelé pour participer au projet. Le Colmarien, très marqué par l’annexion de sa région, est d’autant plus motivé qu’il a servi pendant le conflit comme chef d’escadron des gardes nationales puis comme aide de camp de Giuseppe Garibaldi. Il a déjà une idée, bien loin de la simple stèle… Il imagine, érigé contre et sous la roche calcaire de la citadelle, un lion colossal « harcelé, acculé et terrible encore en sa fureur ».

Caractéristiques : les propositions de Bartholdi, acceptées dès 1873, subissent de nombreuses retouches liées essentiellement à l’attitude du lion, qui doit « glorifier l’énergie de la défense » plutôt que rappeler une victoire ou une défaite. Cependant, la dépense estimée à 50 000 francs dépasse largement le budget initial. Une souscription nationale est lancée, elle remporte un vif succès et les travaux débutent enfin en 1876. Ces derniers sont retardés par les difficultés matérielles (extraction, taille et pose de la pierre) et la rigueur des hivers successifs. Les Belfortains attendront 1880 pour admirer le lion achevé. Entièrement réalisé en grès rose des Vosges, il mesure 22 m de long sur 11 m de haut.

Signe particulier : une réplique du lion se trouve place Denfert-Rochereau à Paris. Quant à Bartholdi, qui jouit déjà à l’époque d’une renommée internationale, il va bientôt réaliser une œuvre plus marquante encore, la Statue de la Liberté. Classement :Monument Historique depuis 1931.

La Citadelle
Construction : XVIIe siècle
Histoire : place stratégique depuis le XIIe siècle, la citadelle de Belfort fut construite par le comte de la Suze à partir de 1648. Afin de verrouiller le passage, en raison de nombreuses invasions étrangères, Louis XIV confie à Vauban le projet de fortifier la ville. Celui-ci propose en 1687 une enceinte urbaine pentagonale, protégée par des ouvrages avancés, et renforcée aux angles par des tours bastionnées. C'est l’unique exemple en France du deuxième système de fortification de Vauban. Puis, à partir de 1817, le général Haxo transforme le château en une forteresse moderne, en particulier en remplaçant la caserne construite sous Vauban par une caserne à l’épreuve de la bombe, que l’on peut voir actuellement au-dessus du Lion.

Depuis juillet 2007, un parcours de découverte historique (La Citadelle de la Liberté) permet de visiter autrement la citadelle de Belfort, par le biais de bornes illustrées, audio-guide, projection vidéo et lumières dans le Grand Souterrain.
Classement :Monument Historique depuis 1903.

Le musée de Belfort et l’espace BartholdiCréé en 1872 par la Société belfortaine d’émulation, le musée de Belfort s’organise autour d’un fond archéologique : reflet de la vie quotidienne régionale de la préhistoire (grottes sépulcrales de Cravanche) à la période des invasions (nécropole burgonde de Bourogne) en passant par la conquête romaine (atelier de poterie d’Offemont et « Villa » de Bavilliers) et de souvenirs liés aux personnalités militaires ayant défendu Belfort à maintes reprises (épée du général Lecourbe, effets personnels de Denfert-Rochereau).

En février 2011, dans le cadre de l’anniversaire du Lion de Belfort et en hommage à son créateur, la ville a souhaité aménager six salles de façon permanente du musée d’Histoire. L’Espace Bartholdi est consacré au statuaire et présente un fonds de sculptures, de gravures, de photographies anciennes, d’archives et de documents originaux.

Place d’Armes Sur l’agora de la ville, on trouve notamment :

L’hôtel de ville (d’abord hôtel particulier de François Noblat en 1724, seigneur et conseiller du roi, l’édifice est transformé en hôtel de ville en 1786), Le kiosque à musique, La Cathédrale Saint-Christophe (construite dans la première moitié du XVIIIe siècle, cet édifice en grès rose des Vosges abrite des orgues monumentaux construits par le célèbre facteur d’orgues Joseph Valtrin).

Porte de BrisachÉrigée en 1687 par Vauban, cette porte royale est ornée de l’emblème du roi Louis XIV : un soleil sculpté, avec sa devise « Nec Pluribus Impar » (« Nul ne peut lui être comparé »). Au centre, fleurs de Lys et couronne royale sont entourées de trophées et de drapeaux.

Place de la RépubliqueAménagée au début du XXe siècle, après la démolition du front ouest de la fortification de Vauban, cette place devient le nouveau centre de la ville avec les constructions du palais de justice, de la Préfecture, du bâtiment de la Caisse d’Epargne et de la Salle des Fêtes.

La Ville de Belfort a mené un grand projet de transformation de cette place qui, après consultation des Belfortains, s’est tourné vers le projet « Grand jardin », avec :

De larges parvis, Des parterres enherbés et fleuris, Un miroir d’eau, Un patrimoine mis en valeur.

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