Région Occitanie

Départements : Ariège, Aude, Aveyron, Gard, Haute-Garonne, Gers, Hérault, Lot, Lozère, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Orientales, Tarn, Tarn-et-Garonne.

Population : 5,9 millions hab.

Préfecture : Toulouse

Superficie : 72 724 km2

Spécialités : foie gras, cassoulet, aligot, tielle sétoise, brandade de morue, haricots tarbais, garbure, oignon doux, cerises de Céret, vins (Pic Saint-Loup, Corbières, Cahors, Costières de Nîmes, blanquette de Limoux, Minervois, Tavel, Madiran). Eau source Perrier.

Clubs sportifs : Stade Toulousain, Castres Olympique, Montpellier HR, USAP Perpignan (rugby), Montpellier HSC, Nîmes Olympique, Toulouse FC (football), Dragons Catalans (rugby à XIII), Montpellier Handball, Fenix Toulouse, USAM Nîmes-Gard (handball).

Compétitions : Tour de France, Open Sud de France (tennis), Route d’Occitanie (cyclisme).

Économie : aéronautique et espace (Airbus, Ariane, Toulouse), défense, informatique, nucléaire, agro-alimentaire, agriculture (vins, céréales), tourisme, industrie pharmaceutique. Universités (Montpellier, Toulouse).  

Festivals : férias de Nîmes et Béziers, Rio Loco (Toulouse), Festival Radio France Montpellier (classique), Comédie du Livre (Montpellier), Electro Beach (Port Barcarès), Jazz in Marciac, Cinémed (Montpellier), Circa Auch, festival du roman noir à Frontignan.

Sites touristiques : Cité de Carcassonne, basilique de Lourdes, Toulouse (Capitole, Saint-Sernin, etc.), Montpellier (place de la Comédie, Écusson), Pont du Gard, Arènes de Nîmes, châteaux forts cathares, Canal du Midi, cathédrales d’Albi, Castres et Rodez. Viaduc de Millau, grottes de Niaux et du Maz d’Azil. Pont Valentré à Cahors. Villages de caractère. Plages de l’Aude, du Gard et de l’Hérault. Stations de ski des Pyrénées et de l’Ariège.

Site web : www.laregionoccitanie.fr

AUDE (11)

Région : Occitanie

Population : 376 028 hab.

Préfecture : Carcassonne

Sous-préfectures : Narbonne, Limoux

Nombre de communes : 436

Superficie : 6 139 km2

Spécialités : cassoulet de Castelnaudary, bourride d’anguilles, lucques (olive verte), limos (brioche), fricassée de Limoux, huîtres de Leucate (coquillage), truffe, riz et pomme de Marseillette, l’écu du Pays Cathare (fromage de chèvre), nougat de Limoux (confiserie), vins de l’Aude (7 AOP), blanquette de Limoux (vin), la micheline (liqueur), la cartagène (liqueur), marbre de Caunes-Minervois, la boudegue (cornemuse occitane)

Clubs sportifs : Rugby à 15 RCNM Narbonne et USC (Carcassonne), Rugby à XIII (Lézignan-Corbières, Limoux, Carcassonne), Volley (Narbonne, Gruissan), Handball féminin (Narbonne).

Compétitions : Mondial du vent (Leucate), Défi Wind & Défi Kite (Gruissan), Coupe du monde de kitesurf junior (Saint-Pierre-la-mer), Grand Raid des Cathares, Cross de la Cité (Carcassonne), cyclosportive l’Audoise (Villeneuve Minervois), VTT Cap Nore / Déval’ Nore (Aragon), Critérium de Quillan (Cyclisme)

Culture & patrimoine : Les citadelles du vertige, Canal du Midi, Abbaye de Lagrasse, Abbaye de Fontfroide. Carnaval de Limoux, Montolieu village du livre, Scènes d’enfance (tout le département), Artistes à suivre, Fête du Cassoulet, Limoux brass Festival, Jazz à Conilhac, Festival d’été (Lézignan-Corbières), festival des Barques en Scènes (Narbonne), festival de la Cité (Carcassonne), Temps de cirque (tout le département), Sortie de case (tout le département).

Économie : viticulture, pêche, agriculture, élevage, commerce maritime, tourisme balnéaire, tourisme moyenne montagne, thermalisme, tourisme culturel, oenotourisme et truffitourisme

Sites web et réseaux sociaux : www.aude.frwww.audetourisme.comwww.payscathare.comwww.payscathare.org  / citadellesduvertige.aude.frwww.facebook.com/departementdelaudewww.instagram.com/citadellesduvertige  / www.aude.fr

TOURISME À VELO
Contenu fourni par le réseau Vélo & Territoires

KM 119 (Saint-Mathieu-de-Tréviers)

Dans l’Hérault, il y a des tours et des ascensions qui régalent le palais : l’Oenotour propose de découvrir les vignobles et terroirs du Languedoc en voiture, en rando ou à vélo ! Les routes vallonnées et les voies vertes du vignoble se prêtent bien aux escapades à vélo et aux pauses dégustation, à l’image de la boucle cyclo n°5 « Le Tour du Pic Saint-Loup » : un pic qui se monte et se descend… avec modération bien sûr ! Ce circuit de 42 km offre une vue imprenable sur la montagne sacrée sentinelle de l’Hérault, qui a donné son nom à l’AOC. Le parcours traverse les villages de Viols-le-Fort et son patrimoine médiéval, Cazevieille et Saint-Jean-de-Cuculles, par de belles routes au milieu de la garrigue et des vignes jusqu’à Saint-Mathieu de Tréviers. Pile à l’heure pour voir passer les coureurs, KM 119.

Km 7.2

FLEURY (3 900 HAB.)

Également appelée Fleury d’Aude, c’est une commune de bord de mer qui s’étend sur plus de 5 000 hectares et comprend trois entités : le village vigneron de Fleury, la station balnéaire de Saint Pierre la Mer, que fréquentait Toulouse-Lautrec, et le port de pêche et de plaisance des cabanes de Fleury. La commune offre une grande variété de paysages : 3 000 hectares de garrigues, 6 kilomètres de plage de sable fin et le fleuve Aude qui traverse le territoire sur 9 km avant de se jeter dans la Méditerranée, 1 000 hectares de vignes, 1 000 hectares de marais, d'étangs et de zones humides. Le marché de plein vent de Saint Pierre la Mer est le plus grand dans la région et est ouvert tous les jours de mai à septembre. Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : la fount de Rome, classée en 1970, la tour de Balayard, inscrite en 1981, et la chapelle des Pénitents, inscrite en 1982.  

Fount de Rome

Construction : IIe siècle.

Style : Haut-Empire.

Histoire et caractéristiques : la villa a été découverte en 1904 et fouillée entre 1966 et 1968 où il s’est avéré que ses murs étaient truffés de coquillages. Elle se compose à l’est de six pièces dont les murs, d’une épaisseur atteignant 60 cm, sont bien conservés, et de quatre autres, largement ouvertes à l’ouest par interruption de leurs parois.

Classement : Monument historique depuis 1970.

HÉRAULT (34)

Population : 1,165 millions d’hab.

Préfecture : Montpellier'

 Sous-préfectures : Béziers, Lodève

Superficie : 6101 km²

Spécialités : vins AOP Languedoc et IGP Pays d’Hérault, Pélardon (fromage de chèvre), la Lucque (olive), Tielle de Sète (petite tourte garnie de poulpe), Ecusson de Montpellier (chocolat), Grisette de Montpellier, Berlingot de Pézenas (bonbons), Beurre de Montpellier, Muscats et vins doux (Mireval, Frontignan, Lunel, St Jean du Minervois), Cebe de Lézignan (oignon doux), Navet de Pardailhan, Petit Pâté de Pézenas, Zezette de Sète (petit sablé), Huître de Bouzigues.

Clubs sportifs : Montpellier Hérault Sport Club (football), Montpellier Hérault Rugby, Basket Lattes Montpellier, AS Béziers Hérault (rugby), Montpellier Métropole HB, Montpellier Volley UC, Arago de Sète, Béziers VB (volley), Montpellier WP (water-polo), Entente Sétoise de Natation, Montpellier Athlétisme Méditerranée, Montpellier Gymnastique Rythmique, Entente Sétoise de Natation, Montpellier Méditerranée Métropole Taekwondo. Tambourin (sport héraultais).

Compétitions : Coupes d’Europe des Clubs en Basket Fem, HB, FB Fem, Rugby, Volley, Championnats de France Elite de GRS, Ultra Trail 6666 à Roquebrun, L’Héraultaise (cyclosportive « Roger Pingeon »),

Festivals : Printemps des Comédiens, Saperlipopette, Folies d’O, Nuits d’O, Sortie Ouest, Chapiteau du livre, Lire à la mer, Tournée d’été Hérault port, Festival Radio France LR Montpellier-Pyrénées, Les Internationales de la Guitare…

Économie : Recherche agronomique et médicale, thermalisme, tourisme, agriculture et haute valeur environnementale, viticulture / oenotourisme…

Sites remarquables : Montpellier (place de la Comédie, l’Écusson, musée Fabre), plages de Palavas, Carnon, cité cathare de Minerve, gorge de l’Hérault, cirque de Navacelles, villes d’art et d’histoire (Lodève et Pézenas, Saint-Guilhem le Désert, Olargues), thermalisme (Balaruc, Lamalou-les-Bains…) 

Sites web / FB / Twitter : www.herault.fr / www.herault-tourisme.com / facebook.com/departementdelherault / facebook.com/plaisirsdherault

Km 13.3

LESPIGNAN (3 250 HAB.)

Peuplé depuis plus de 4000 ans, Lespignan s’est développé à l’époque gallo-romaine avec la création de nombreuses villae. D’abord connue pour ses carrières, la commune s’est illustrée dès le XIXe siècle dans la production de vin. L’époque voit alors la construction de maisons de maître toujours visibles aujourd’hui. L’église gothique Saint-Pierre-aux-Liens (XIIIe et XIVe siècle) abrite une statue de la Vierge, Notre-Dame du Caylar, qui bénéficie d’un classement aux Monuments Historiques. Située en dehors du village, la première église Saint-Pierre, aujourd’hui appelée chapelle du cimetière, date du IXe siècle. Dans le village, on peut aussi découvrir les vestiges de l’ancien château féodal se présentant sous la forme de deux tours dominant les maisons alentours. Classée aux Monuments Historiques en 1971, la villa gallo-romaine de Vivios mérite également le détour.

Km 21

BÉZIERS (80 340 HAB.)

Fief du rugby, dont le club a surclassé le championnat de France dans les années 1970 (onze titres entre 1961 et 1984), Béziers n’a accueilli le Tour de France qu’à six reprises entre 1938 et 2006 (pour un départ). Le dernier vainqueur d’une étape en ville est David Millar, qui avait réglé au sprint en 2002 une échappée solide comportant notamment Michael Boogerd et Laurent Brochard. C’était la deuxième des quatre victoires d’étape de l’Écossais, premier porteur du Maillot Jaune au XXIe siècle après avoir remporté le prologue de l’édition 2000. Ville natale de Pierre-Paul Riquet, fondateur du canal du Midi, et de Jean Moulin, Béziers conjugue son architecture à la beauté de l’Orb, dont les eaux sont surplombées d’un monument majestueux, la cathédrale Saint-Nazaire, forteresse gothique édifiée au XIIIe siècle. Elle représentait la force du catholicisme contre l’hérésie cathare. D’autres trésors se dissimulent dans ses ruelles, comme la statue de Pépézuc, figure mythique qui aurait sauvé la ville durant la Guerre de Cent ans, ou les anciennes arènes romaines, toujours habitées.  Un séjour à Béziers ne saurait être complet sans la visite des allées Paul-Riquet, agréable promenade jalonnée de platanes et bordée de terrasses de cafés. Le marché couvert des halles mérite aussi le détour. Parmi les nombreuses personnalités natives de Béziers, il faut ajouter le tennisman Richard Gasquet ou l’ancien président du Conseil Edgar Faure. Parmi les coureurs cyclistes de la ville, il faut citer le vététiste Victor Koretkzy (Bora-Hansgrohe) ou Adrien Plautin, qui disputa trois Tours de France comme indépendant entre 1928 et 1930.  

Cathédrale Saint-Nazaire-et-Saint-Celse

Construction :  XIIIe au XVe siècle.

Style : gothique

Histoire : une église romane et un ancien cimetière existaient à l’emplacement de l’actuelle cathédrale. Elle est construite à l’emplacement d’un ancien temple romain dédié à Auguste et sa femme Livie. Un écrit mentionne l’existence d’un édifice dès le VIIIe siècle. Lors du sac de Béziers, le 22 juillet 1209, un incendie provoqua la destruction entière du bâtiment. Les travaux de reconstruction de la cathédrale débutèrent au milieu du XIIIe siècle.

Caractéristiques : la cathédrale est dominée par une tour carrée de 48 m de haut surmontée d’une tourelle abritant un campanile en fer comportant une cloche de la fin du XVIIIe siècle. La partie supérieure (du XVe siècle) est ornée de colonnes dont les bases représentent un visage humain. Le clocher renferme un bourdon de 4 tonnes. La façade est surmontée de deux tours et d’un ensemble de créneaux. Une tour ronde est placée en retrait, véritable tour de guet. La façade est ornée d’une rosace de 10 m de diamètre. Les sculptures de la façade ont presque toutes été détruites. Il ne reste que deux statues, représentant la synagogue et l’Église du Christ. Sur la façade nord du transept se trouve la porte d’entrée (XVIIe siècle), surmontée d’un linteau de bois évoquant le martyre des saints Nazaire et Celse.

Classement : Monument historique depuis 1840.  

Lycée Henri IV Fondation : 1598

Construction : les bâtiments actuels datent de 1904.

Histoire : en septembre 1594, une lettre patente du roi Henri IV (conservée aux archives municipales) permet la création d’un grand Collège Royal à Béziers. Cet établissement peut être considéré comme l’un des plus anciens collèges (puis lycées) du pays. Très vite prisé par les membres de la bourgeoisie locale, ce collège de renom joue un double rôle au XVIIe siècle : instruction des fils de l’élite et séminaire. Au cœur de la vieille ville de Béziers, les bâtiments haussmanniens actuels, en pierre de taille, datent de 1904. En effet, l'ancien Collège Royal de plus en plus à l’étroit dans ses murs d’origine fut démoli et reconstruit selon la topographie des grands lycées parisiens.

Signe particulier : un monument, représentant une croix de Lorraine, dédié à Jean Moulin, ancien élève du collège, a été inauguré le 6 octobre 1946, dans la cour du lycée.

Km 36.2

ESPONDEILHAN (1 140 HAB.)

Église Notre-Dame-des-Pins

Construction :  XIIe siècle.

Style : roman languedocien.

Histoire : elle est bâtie à l’emplacement de la villa romaine Ad Pinis qui lui a donné son nom. La nef centrale est édifiée vers 1120 tandis que les deux bas-côtés et leurs absidioles font l’objet d’une seconde campagne. Durant la guerre de Cent Ans, l’église est fortifiée par un parapet défensif. En 1852, le clocher est rasé, la chambre de cloches est remplacée par un clocheton et la façade occidentale est percée d’un oculus. En 1971, une campagne de travaux détruit le clocheton. L’église, fermée en 2007 pour raisons de sécurité, est rouverte depuis 2017.

Classement : Monument historique depuis 1840, puis déclassée et reclassée en1907.

Km 50.3

PÉZENAS (8 251 HAB.)

Pézenas, Grand Site d’Occitanie, est doté d’un centre historique classé « secteur sauvegardé » qui a su conserver le charme de ses hôtels particuliers, aux escaliers ouverts sur cour, et de ses rues pavées. Les gouverneurs du Languedoc en ont fait leur capitale. De ce passé prestigieux, Pézenas conserve un bel ensemble de bâtiments réalisés entre le XVe et le XVIIIe siècle, ce qui lui a valu le surnom de « Petit Versailles du Languedoc », avec pas moins de quarante bâtiments protégés. De nombreux personnages illustres ont jalonné son histoire tels que Jean-François Venel, inventeur de l’eau de Seltz, Paul Vidal de la Blache, inventeur de la géographie humaine ou encore Bobby Lapointe, chanteur atypique et acteur, natif de Pézenas. Mais on ne peut citer les personnages célèbres qui font partie de l’histoire de Pézenas sans nommer Molière, qui arrive à Pézenas avec sa troupe « L’Illustre Théâtre » en 1650. Entre 1646 et 1658, il a sillonné les routes du sud de la France pendant douze ans avant de revenir à Paris et d’y connaître la gloire. Pour lui rendre hommage, la ville de Pézenas accueille un lieu unique, le Scénovision Molière, un parcours-spectacle en cinq salles et en 3D. Il propose un voyage original à la découverte de la vie trépidante de Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, dans des décors spécialement créés. Pézenas a su garder, au fil des siècles, sa tradition carnavalesque qui se cristallise autour de son animal totémique, le Poulain. La tradition populaire l’a fait naître en 1226 à l’occasion du passage du roi Louis VIII dans la cité. L’animal de toile et de bois est accompagné d’un cortège de fifres et de tambours et la population danse autour du poulain en formant une farandole. Le carnaval garde à Pézenas toute sa signification originelle et ses rites : la danse du soufflet, « le feu aux fesses » et le spectacle des « Machous ». Le Poulain a été classé au patrimoine mondial immatériel de l’humanité par l’Unesco.  

Secteur sauvegardé de Pézenas Créé le 21 juin 1965, le secteur sauvegardé de Pézenas est le 14e après le quartier du Marais à Paris et le 2e en Occitanie après Uzès. En 1965, 25 bâtiments ou parties d’immeubles sont déjà reconnus monuments historiques dans le périmètre qui devient le secteur sauvegardé : maison consulaire, fontaine Vedel, Collégiale Saint Jean, hôtels particuliers et riches demeures. La restauration des hôtels particuliers ne connaît son plein développement qu’à partir de 1987 dans le cadre des défiscalisations liées à la loi Malraux : 38 immeubles renfermant 212 logements sont ainsi réhabilités. Aujourd’hui, une cinquantaine d’artisans et de nombreux artistes y sont installés à l’année. La Maison des Métiers d’Art, qui sert désormais d’écrin aux Espaces Ateliers d’Art de France, au cœur du secteur sauvegardé, propose tout au long de l’année des expositions-ventes d’exception et présente sous sa voûte les savoir-faire des artisans créateurs du territoire.

Km 56.6

MONTAGNAC (3 600 HAB.)

L’existence de Montagnac est attestée dès 938 et au Moyen-âge, la ville est équipée de remparts, de douves et d’une église fortifiée. Aux XIIe et XIIIe siècles, la ville est divisée entre les évêques d’Agde et les consuls. Un privilège royal autorise la tenue d’un marché le mercredi qui se tient encore aujourd’hui. Les foires vont enrichir et embellir la ville, qui accueille de nombreux commerçants étrangers. Au milieu du XVIe siècle, Montagnac devint un bastion protestant combattu âprement par le prêtre catholique Léonard Delsol. Les Protestants prirent le chemin de l’exil après la révocation de l’Edit de Nantes. La vigne supplanta les autres cultures au début du XIXe siècle, jusqu’à la crise de 1907.

Km 78

GIGNAC (6 350 HAB.)

Commune de la moyenne vallée de l’Hérault. Tous les ans, le jour de l'Ascension, la cité célèbre l'âne de Gignac, animal totémique de la ville. À voir pour sa Tour Sarrazine, du XIIIe siècle, seul vestige du castrum local, elle fut réutilisée comme château d’eau au XIXe siècle. En 2019, Gignac fut le départ d’une étape de la Route d’Occitanie remportée à Saint-Geniez par Alejandro Valverde. Chaque année, une cyclosportive, l’Héraultaise, rend hommage à Roger Pingeon, le vainqueur du Tour de France 1967, et part de Gignac. Gignac est également la capitale du jeu de balle au tambourin, un sport national dans l’Hérault.  

Église Notre-Dame de Grâce

Construction : 1648

Histoire : sur un site ancien qui remonterait à la déesse romaine Vesta (déesse du foyer). L’édifice actuel date du XVIIe siècle. Sa façade de style florentin fut terminée en 1648 sur ordre de Louis XIII.

Signe particulier : sanctuaire aux miracles, une première guérison est attestée le 8 septembre 1360.

Classement : Monument Historique en 1989

Km 81.5

ANIANE (2 920 HAB.)

Ville historique par son abbaye, au pied des Cévennes et à la sortie des gorges de l’Hérault.

Abbaye d’Aniane et abbatiale Saint-Sauveur

Fondation : VIIIe siècle par saint Benoît d’Aniane

Histoire : dévastée et ruinée en 1562 après les Guerres de Religion, elle est réhabilitée en centre pénitentiaire au XIXe siècle et accueille une maison d’éducation jusqu’en 1998. Des fouilles archéologiques entreprises en 2011 par le CNRS ont mis à jour des éléments carolingiens (750-900) et médiévaux.

Signe particulier : la cour d'honneur de 2 000 m², bordée par une ancienne chapelle, fit office de théâtre pendant les années 1990-2000

Destination actuelle : l’abbatiale Saint-Sauveur est toujours dédiée au culte catholique.

Classement : Monument Historique depuis 2004.

À 4 km :  

Pont du diableConstruction :

1030 par les moines de Gellone de d’Aniane. '

Style : pont médiéval, l’un des plus anciens de France.

Caractéristiques : constitué d’arches qui enjambent l'Hérault sur 65 m de longueur, à 18 m de hauteur.

Classement : Monument Historique en 1935 / inscrit au Patrimoine mondial de l’Humanité en 1998 au titre des chemins de Compostelle

Km 4

PUÉCHABON (500 HAB.)  

Église Saint-Sylvestre des Brousses

Construction :  XIIe siècle.

Style : roman.

Histoire : elle fut occupée pendant près de 600 ans par les bénédictins qui finirent par la quitter en 1658. Confisquée comme bien national pendant la révolution, elle est propriété depuis 1812 de la commune de Puéchabon.

Caractéristiques : église romane mentionnée dans le cartulaire de l’abbaye d’Aniane dès les premières années du XIIe siècle. La nef était couverte par une charpente apparente, formée de deux pannes et d’une faitière, portées par des arcs-doubleaux avec chevrons espacés. Le petit campanile roman a disparu. A l’intérieur, contre le mur ouest de la nef, cinq rangs de gradins s’étagent, et deux au nord. L’abside conserve un reste de décoration peinte géométrique.

Classement : Monument historique depuis 1918.

Km 96.8

VIOLS-LE-FORT (1 230 HAB.)

Viols-le-Fort conserve une partie de ses remparts et une porte en forme de tour fortifiée du XVe siècle, la tour du Fanabregol, inscrite Monument historique en 2023.

Km 102.7

SAINT-MARTIN-DE-LONDRES (2 760 HAB.)

Ce village médiéval, typique de la région, projette le visiteur quelques siècles en arrière. Au cœur de la cité flanquée de remparts, on flâne dans les ruelles jalonnées de maisons aux balcons fleuris ou sous les pittoresques arcades. L’église romane, fondée par les moines de l’abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert, est la pépite du lieu. Relié au prieuré, l’édifice aux influences byzantines est un bijou architectural qui allie sobriété et harmonie. Du côté de la place de la Fontaine se découvre la tour de l’Horloge, vestige d’un ancien rempart construit pendant la Guerre de Cent Ans, qui a servi de prison à la Révolution.  

Église Saint-Martin

Construction :  XIIe siècle.

Style : roman.

Histoire : l’église entre dans l’histoire le 1er mai 1088 lorsqu’Adhémar-Guilhem de Montarnaud, seigneur du lieu, lègue à l’abbaye de Gellone l’église Saint-Martin-de-Londres et ses dépendances. Elle est, à l’origine, construite d’après un plan centré surmonté d’une coupole. À l’extérieur, sur sa toiture de lauzes, un lanternon est édifié qui abrite une petite cloche. Un autre clocher à une baie est ajouté au XVIIIe siècle, dont la cloche réalisée par le maître fondeur montpelliérain Jean Poutingon est également classée monument historique. L’église a été fortement remaniée au XIXe siècle (destruction du clocher, adjonction d’une chapelle au nord et agrandissement de la nef d’une travée à l’ouest) et restaurée en 1932.

Caractéristiques : l’édifice présente la disposition assez rare de transepts arrondis. À la croisée s’élève une coupole sur pendentifs, accusée à l’extérieur et surmontée d’un lanternon. L’extérieur présente des arcatures et une frise en dents de scie fréquentes à cette époque en Languedoc, ainsi que des bandes verticales méplates qui font penser à l’architecture lombarde.

Classement : Monument historique depuis 1900.

Km 118.2

SAINT-MATHIEU-DE-TRÉVIERS (4 850 HAB.)

Nichée au pied du château Montferrand, abritée par l’Hortus et protégée par le tutélaire Pic Saint-Loup, la commune est composée d’une mosaïque de paysages : garrigue, forêts de chênes et de pinèdes, plateaux calcaires, massifs, plaines agricoles... C’est également une ville viticole sur l’appellation Coteaux du Languedoc et Pic Saint-Loup.

Château de Montferrand

Construction : XIIe siècle.

Style : médiéval.

Histoire : le site correspond à une ancienne place forte romaine. Il est mentionné pour la première fois au début du XIIe siècle. Au début du XIIIe, le château est confisqué au comte de Toulouse Raymond VI durant la croisade des Albigeois et confié par le pape à l’évêque de Maguelone. Les protestants s’emparent du château en 1574. Antoine de Cambous le reprend en 1584 et le restaure dans le style Renaissance. En 1623, après avoir conquis Montpellier pour le compte des catholiques, Jacques Valat est nommé par l’évêque Pierre de Fenouillet châtelain à vie du château de Montferrand. Au XVIIe siècle, Louis XIV autorise Colbert de Croissy à faire détruire les bâtiments. Le château est démantelé depuis 1709. En 2017, la communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup annonce un programme de sauvegarde du site afin de le préserver de son état de ruine.

Destination actuelle : pour des raisons de sécurité, le site n'est plus accessible au public et clôturé depuis 2018. La communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup œuvre à la restauration du site. 

Classement : Monument historique depuis 2022.

GARD (30)

Population : 756 543 hab.

Préfecture : Nîmes

Sous-préfectures : Alès, Le Vigan

Superficie : 5 853 km2

Spécialités : quatre sites remarquables du goût, 9 AOC-AOP et 5 IGP : vins des Costières, Uzège, Cévennes et Côtes du Rhône (Laudun, Lirac, Chusclan, Tavel, Listel…), pélardon, olive et huile d’olive de Nîmes, oignon doux des Cévennes, fraise de Nîmes, poulet et chapon des Cévennes, riz et taureau de Camargue, truffe noire d’Uzès et bientôt châtaigne et miel des Cévennes. Artisanat : poteries d’Anduze, vannerie, carrières de pierres, bottes gardiannes.

Clubs sportifs : Nîmes Olympique (football), USAM (handball), ASPTT (Tennis de table), RCN (rugby). Soutien aux jeunes talents, objectif JO 2024 : Lucie Gauthier (tennis de table), Enzo Giorgi (escrime handisport), Jean-Marc Pontvianne (athlétisme), Tom Poyet (Hand-ball) et Lorenzo Serres (VTT).

Evénements : Etoile de Bessèges (cyclisme), Critérium des Cévennes (rallye), Marathon des Côtes-du-Rhône.

Festivals : Transes Cévenoles (musiques actuelles), Jazz à Junas, Itinérances (cinéma), Cratère Surfaces (Arts de la Rue) et Uzès Danse.

Economie : tourisme (romanité, 1er port de plaisance d’Europe à Port-Camargue, stations balnéaires, thermalisme), œnotourisme, agriculture, filière bois, pôle de compétitivité Areva, Textile Well, Perrier, CEA Marcoule.

Patrimoine : trois sites inscrits au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco : le Pont du Gard, l’Abbatiale de Saint-Gilles et l’agropastoralisme en Causses et Cévennes. Quatre Grands Site de France : le Pont du Gard (également réserve biosphère Unesco), le Cirque de Navacelles, la Camargue et les Gorges du Gardon. Quatre "Plus beaux villages de France". Trois villes d’art et histoire : Beaucaire, Nîmes et Uzès. Et aussi, les remparts d’Aigues-Mortes, le duché d’Uzès, l'abbaye de Saint Roman, la Chartreuse et le Fort Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon.

Sites web et réseaux sociaux : www.gard.fr / www.tourismegard.comwww.climattitude.gard.fr / https://fr-fr.facebook.com/legard30/ / https://fr-fr.facebook.com/GardTourisme/

Km 136.9

SOMMIÈRES (5 000 HAB.)

Première « petite cité de caractère » labellisée dans le Gard. Cité médiévale établie sur les rives du fleuve le Vidourle. Carrefour économique depuis plus de 2 000 ans, idéalement située à égale distance de Nîmes, de Montpellier, des plages et des Cévennes. À noter en particulier son pont romain, qui date vraisemblablement du 1er siècle et qui est l’un des rares édifices de cette époque dans cet état de conservation (189 m de long, et 21 arches à l’origine). L’écrivain britannique à succès Lawrence Durrell, connu pour son Quatuor d’Alexandrie, s’est installé à la fin de sa vie à Sommières, où il est décédé en 1990.  

Château de Sommières

Construction : XIIIe siècle

Style : Forteresse médiévale

'Caractéristiques : la tour Bermond, qui correspond au donjon du château, a été édifiée directement sur le rocher, sur 25 m de hauteur. Elle reste le grand témoin du passé, la tour de Montlaur ayant été en grande partie détruite lors du siège de la ville en 1573.

Histoire : il a traversé les Guerres de Religion et de la Guerre des Camisards, a servi de prison, notamment pour les protestants, puis a décliné à partir du XVIIIe siècle. Démembré au XIXe siècle, le site castral est progressivement abandonné au siècle suivant.

Destination actuelle : lieu de visite, ouvert au public tout l’été. Des animations liées à l’univers médiéval y sont organisées pour les enfants (tir à l’arc, jeux de piste, etc.) Classement : Monument historique depuis 2010

Km 139.7

VILLEVIEILLE (1 750 HAB.) 

Château de Villevieille

Construction : XIe au XVIIIe siècle

Style : forteresse médiévale, transformée en Renaissance.

Histoire : à la fin de la guerre des Cathares, Raymond VII, comte de Toulouse, et ses neveux Bermond se révoltent contre le roi de France saint Louis. Le château entre alors dans le domaine royal pour un siècle.

Caractéristiques : la partie médiévale est constituée de quatre tours rectangulaires. Une cour d’honneur précède la cour intérieure qui est fermée par les bâtiments et un mur de clôture couronné de balustres dans lequel s’ouvre un portail néoclassique. François de Pavée, vers 1530, rénove l’ancien logis féodal faisant de la façade intérieure un des plus anciens témoignages d’architecture de la Renaissance du Languedoc. Une nouvelle aile est ajoutée au temps de Louis XIV.

Destination actuelle : propriété privée qui accueille entre autres un festival de musique classique depuis 1970. Également ouvert aux visites pendant l’été.

Classement : Monument Historique depuis 1971.

Km 149.5

CALVISSON(5900 HAB)

Capitale historique de la Vaunage, dont Calvisson fut le chef-lieu de canton. Le village prend son essor aux XVIIIe et XIXe siècles grâce à la culture de la vigne et au négoce du vin. Au-dessus de la commune se trouve le Roc de Gachone (167 m). Au sommet se dressent quatre moulins des XVIIe et XVIIIe siècles. Le premier, le vieux Farinière, a été détruit en 1838 par une tempête, il n’en reste que le socle. Le deuxième, réparé en 1928, porte la table d’orientation. Le troisième, le Moulin pointu, est appelé « signal de Cassini ». Le quatrième, dit le Moulin de l’ouest, construit en 1774 a été récemment consolidé.  

Église Saint-Saturnin

Construction : Xe siècle.

Styles : roman, remaniée gothique.

Histoire : subit d’importantes dégradations lors des guerres de Religion, elle est reconstruite quasiment entièrement de la fin du XVIIe au début du XVIIIe siècle. De nouveau malmenée durant la Révolution, l’église a fait l’objet d'une grande campagne de restauration et de mise en valeur en 2009.

Caractéristiques : contraste saisissant entre la façade nord, austère, soutenue par des contreforts, et la façade ouest avec son portail de style ogival.

Classement : Monument Historique depuis 1949  

Km 154.3

VERGÈZE (5 620 HAB.)

La prospérité de Vergèze vient de la présence de la source Perrier, qui fut longtemps boisson officielle du Tour de France. Vergèze fut très souvent ville étape de Paris-Nice et était devenu un lieu privilégié pour les chronos, où une collection de champions se sont imposés : Louison Bobet (1952 et 1956), Fausto Coppi (1954, 1955), Jacques Anquetil (1959, 1960, 1962), André Darrigade (1961), entre autres. Vérgèze a d’autres atouts sportifs à faire valoir. Le stade municipal, où s’entraînait régulièrement Stéphane Diagana avant ses grands rendez-vous sur 400 m haies, a pris son nom. Maurice Trintignant, premier Français vainqueur d’un Grand Prix de F1 à Monaco en 1955, est devenu maire de Vergèze entre 1958 et 1964. Il s’y était retiré pour se lancer dans la viticulture.  

Km 159

SOURCE PERRIER

La source des Bouillens est née il y a 120 millions d’années lorsque du gaz d’origine volcanique s’est mêlé à l’eau souterraine. La légende dit qu’Hannibal s’y serait désaltéré lors de sa grande marche vers Rome en 218 av. J.C. Les Romains eux-mêmes ont construit des thermes à cet endroit. Les habitants des villages environnants se rendaient aux Bouillens pour boire cette eau gazeuse réputée soigner les maladies de peau et les rhumatismes. L’aventure moderne de la source débute en juin 1863 lorsque Napoléon III reconnaît la source comme eau minérale naturelle et autorise son exploitation. En 1898, le médecin gardois Louis Eugène Perrier achète la source, y installe un centre thermal et y invente les techniques pour capturer séparément l’eau et le gaz et les mélanger à nouveau ensuite. Manquant d’argent pour développer l’entreprise, il fait affaire en 1903 avec un jeune et riche Anglais, Sir John Harmsworth, qui crée la Compagnie de la Source Perrier en 1906 et invente par la même occasion la forme de la fameuse bouteille en s’inspirant du modèle des massues indiennes qu’il utilisait pour sa rééducation. C’est le marché anglais et ses colonies qui assurent tout d’abord le développement de la source. Chaque année 7 millions de bouteilles sont expédiées par un raccordement ferroviaire direct à la gare de Vergèze. La société construit même dans les années 1910 une verrerie à Aigues-Mortes pour fabriquer les fameuses bouteilles. Un changement important intervient en 1948 quand la source Perrier sort du giron britannique et devient entièrement française grâce à Gustave Leven et un groupe d’actionnaires qui en prennent le contrôle et parviennent à faire décoller la production, qui passe à 150 millions de bouteilles au début des années 50. Nestlé prend les rênes de la société en 1992. Aujourd’hui Perrier emploie 1 000 salariés et produit 1,5 milliards de bouteilles par an. Il se boit 2,4 millions de bouteilles par jour dans le monde.

Gruissan

Avec sa beauté et son histoire, la commune de Gruissan constitue un site pittoresque de la côte méditerranéenne.

Centrée autour de la tour Barberousse, elle a été conçue sous la forme de cercles. Il s'agissait à l’origine d'un ouvrage de défense. Aujourd'hui, les rues sinueuses font de Gruissan un lieu fascinant à explorer.

Vous trouverez aux alentours certains sites remarquables, comme les lacs roses des salins de Gruissan, ainsi qu'un certain nombre de vignobles. Les marchés du village sont remplis de produits locaux frais, et lors de votre visite, ne manquez pas de déguster les fruits de mer exceptionnels de la région, ainsi que de goûter à des spécialités du coin, comme la tarte aux pignons de pin.

En voir plus sur lastminute.com

NÎMES

Laissez-vous séduire par Nîmes, une ville où l'histoire s'écrit au milieu de paysages baignés de soleil. Venez déambuler dans ses rues historiques, où les vestiges romains côtoient les cafés contemporains. Les arènes de Nîmes, un amphithéâtre antique, résonnent de récits de duels de gladiateurs et vous transporteront dans une époque révolue.

Les marchés animés vous offrent une expérience sensorielle extravagante, marquée par des produits locaux et d’incroyables ouvrages artisanaux. Escaladez la tour Magne pour profiter d'une vue panoramique qui s'étend du passé romain de la ville à sa vitalité contemporaine. Ne manquez pas d'entrer dans la Maison carrée pour découvrir une merveille de l'architecture romaine, qui incarne l'héritage culturel de Nîmes.

Que vous choisissiez d’explorer les Jardins de la Fontaine ou de déguster des vins locaux sur la place aux Herbes, vous célébrerez à Nîmes la riche tapisserie du Sud de la France. Au crépuscule, les monuments anciens s'illumineront d'une lumière chaude, afin de créer une ambiance enchanteresse. Nîmes, où le passé côtoie le présent, promet un voyage immersif à travers les paysages ensoleillés de la Provence.

En voir plus sur lastminute.com

Suivez-nous

Recevez des informations exclusives sur le Tour de France