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Bollène : Bollène est une charmante ville provençale à la riche histoire et aux paysages magnifiques. Explorez le village troglodytique de Barry et admirez l'église romane Saint-Martin. Visiteuses et visiteurs peuvent découvrir les vignobles locaux et profiter de la campagne paisible et ensoleillée.

Valence : au carrefour de la vallée du Rhône, Valence a d'innombrables délices à offrir à ses visiteuses et visiteurs. Entre restaurants étoilés et charmants bistrots locaux, tous les palais y trouveront leur bonheur. Ses marchés animés et ses parcs paisibles offrent un cadre idéal où savourer la cuisine locale pendant le Tour de France.

Région Auvergne-Rhône Alpes

Départements : Ain, Allier, Ardèche, Cantal, Drôme, Isère, Loire, Haute-Loire, Puy-de-Dôme, Rhône, Métropole de Lyon, Savoie, Haute-Savoie.

Population : 8 millions d’habitants

Préfecture : Lyon

Superficie : 69 711 km2

Spécialités : vins du Beaujolais, des côtes du Rhône et de Savoie, spécialités lyonnaises (quenelles, cervelles de canut, saucisson..), potée auvergnate, spécialités savoyardes (raclette, fondue, tartiflettes, diots, crozets), fromages (beaufort, reblochon, cantal, bleu d’Auvergne, Salers, saint-Nectaire…), lentille verte du Puy, eaux (Evian, Thonon, Volvic) verveine, chartreuse.

Clubs sportifs : Olympique Lyonnais, AS Saint-Etienne, Clermont Foot 63, Grenoble Foot 38 (football). ASM Clermont, Lyon OU, FC Grenoble, Stade Aurillacois, US Oyonnax (rugby), ASVEL Villeurbanne (basket), Chambéry (handball), Brûleurs de loup Grenoble, Pionniers de Chamonix (hockey-sur-glace)

Compétitions : coupe du monde de football féminin, compétitions de ski (critérium de la Première neige à Val d’Isère), cols du Tour de France, Critérium du Dauphiné.

Économie : (8e région européenne) industries de pointe, automobile (Berliet), métallurgie, caoutchouc, plastiques, chimie, électronique, agroalimentaire, textile, numérique, banques, universités, administrations, viticulture. Pneumatiques (Michelin). Design. Nouvelles technologies (Inovallée). Tourisme d’hiver et d’été. 

Festivals : Fête des Lumières à Lyon / Nuits de Fourvière à Lyon / Quais du polar à Lyon / Biennale du design à Saint-Etienne / Festival de musique classique de La Chaise-Dieu

Sites touristiques : vieux Lyon et Croix-Rousse, cathédrale du Puy-en-Velay, lac d’Annecy, château de Chambéry, sports d’hivers en Isère, Savoie et Haute-Savoie, Cantal, Stations thermales, volcans d’Auvergne. Caverne du Pont d’Arc. Château de Grignan. Bastille de Grenoble. Vulcania. Parc des Oiseaux.

Site web : www.auvergnerhonealpes.fr

DRÔME (26)

Population :  508 000 hab.

Préfecture : Valence

Sous-préfectures : Die et Nyons

Superficie : 6530 km²

Spécialités : fruits à noyaux, plantes à parfum aromatiques et médicinales, lavande et lavandin, ail. 19 AOC / AOP dont 10 vins, 3 fromages et 6 autres produits : Noix de Grenoble, Olives noires de Nyons, Huile d’olive de Nyons, Huile d’olive de Provence, Huiles essentielles de Lavande de Haute-Provence, Châtaigne d’Ardèche. Les produits drômois bénéficient par ailleurs de 9 labels rouge et 13 IGP.

Clubs sportifs : Drôme HandBall Bourg-de-Péage, Valence HandBall, Team Drôme BMX, Saint Vallier Basket Drôme.

Compétitions : Critérium du Dauphiné, Drôme Classic (UCI Europe Tour), Corima Drôme Provençale (cyclosportive), Drômoise (cyclosportive), Raid VTT les chemins du soleil (Marathon X Country international)

Festivals : Fêtes nocturnes de Grignan, Crest Jazz Vocal, Saoû chante Mozart

Économie : 44300 établissements et 13000 entreprises. Cuir et luxe, agroalimentaire, transport-logistique, etc.

Principaux sites touristiques : Ferme aux crocodiles (Pierrelatte), château de Grignan, Palais idéal du facteur Cheval (Hauterives)

Sites web et réseaux  sociaux : www.ladrome.fr / www.ladrometourisme.comwww.facebook.com/ladromeledepartement

Km 11.1

Rochegude (1 680 hab.)

Rochegude était le siège d’un prieuré aujourd’hui disparu dont subsiste l’église Notre-Dame des Aubagnons (Xie siècle), bel exemple d’art roman provençal, inscrite Monument historique en 2021. Dans le cimetière du village, la chapelle Saint-Denis (XIIe) est elle aussi inscrite depuis 1926. Rochegude est dominé par son château, qui conserve une tour en ruine du XIIe siècle, vestige de la forteresse médiévale, et a été constamment remanié, notamment au XIXe siècle. C’est aujourd’hui un hôtel Relais & Châteaux qui dispose d’un restaurant gastronomique réputé.  

Km 16.3

Suze-la-Rousse (2 100 hab.)

Le château de Suze fut construit par les princes d’Orange à l’emplacement d’un relais de chasse offert par Charlemagne à son cousin Guillaume de Gellone au VIIIe siècle. La forteresse dominait le pays. À la Renaissance, les La Baume en font une demeure de plaisance. Le château accueille aujourd’hui une université du vin. En 2012, une étape de Paris-Nice s’est élancée de Suze-la-Rousse à destination de Sisteron, où Luis Leon Sanchez s’était imposé.

Château de Suze-la Rousse

Construction : XIe siècle.

Styles :  médiéval et Renaissance.

Histoire : trois grandes familles provençales possédèrent ce joyau : la famille d’Orange, puis la famille des Baux durant six siècles et la dernière fut la Marquise de Bryas qui à sa mort légua le château à une association qui le vendit aux enchères. En 1963, le château fut acquis par le conseil général. Sa position géographique dominant le pays a garanti à ses propriétaires durant des siècles une quiétude absolue au cœur d’un parc de 23 hectares appelé la Garenne, référence aux plaisirs de la chasse et de la pêche au temps des seigneurs.

Caractéristiques : le château, de trois niveaux, est entouré de douves, actuellement à sec. De type médiéval d’extérieur, il est accessible par un pont fixe, franchissant les douves, donnant sur un portail principal. Ce dernier ouvre sur une cour intérieure rectangulaire, aux façades de type Renaissance. Une cuisine, avec un puits à double accès, et une ancienne chapelle sont notamment desservies par cette cour. À l’opposé du portail principal, se situe une salle d’honneur et un escalier d’apparat, donnant accès aux deux étages supérieurs.

Signes particuliers : une salle de jeu de paume a été construite au milieu du XVIe siècle. Charles IX, lors de son séjour au château en 1564, a pu s’adonner à ce jeu très en vogue à l’époque.

Destination actuelle : le château abrite une « université du vin » qui permet de goûter des vins et de s’initier à l’œnologie.

Classement : Monument historique depuis 1964.

Km 23.4

La Baume-de-Transit (930 hab.)

La Baume-de-Transit est chargé d’une histoire passionnante, comme en attestent les vestiges du château qui dominent le village. La dernière tour encore visible s’élance sur les sommets de la butte. En empruntant son escalier métallique, une vue magistrale sur le mont Ventoux et les terres environnantes s’étend aux pieds du visiteurs. Ce paysage abrite de nombreuses truffières, où l’on cultive le fameux diamant noir, si cher aux habitants de la Drôme provençale.

Château de la Baume-de-Transit

Construction : XIIIe au XVIe siècle.

Histoire : Les premières traces du château datent du XIIe siècle. Durant les guerres contre Aymar de Poitiers, au siècle suivant, Simon de Montfort détruit une partie de l'édifice, en même temps que le village. Sa reconstruction reprend, à la demande de Diane de Poitiers, et le donjon est bâti au XVe siècle. Il a fait l'objet de nouveaux combats entre le Comte de Suze et les huguenots, en 1574.

Classement : classé Monument historique en 1980.

Km 29.9

Chamaret (530 hab.)

Du haut de son promontoire rocheux, la Tour de Chamaret offre un magnifique panorama sur les collines de la Drôme et la montagne de la Lance, les Baronnies, le Mont Ventoux, les dentelles de Montmirail, les monts de l’Ardèche et les villages aux alentours. On découvre dans le village, les restes de l’enceinte médiévale, portes anciennes et la chapelle du château reconstruite au VIIe siècle.

Château de Chamaret

Construction : XIIe siècle.

Style : médiéval

Histoire : sa construction commence en 1136 sous Dodon Ier de Chamaret et s'achève en 1157. En 1254, Amalric de Chamaret, de la branche cadette, fait construire son propre donjon, appelé aujourd'hui Le Pigeonnier. L'aîné des Chamaret possède alors le donjon primitif, le cadet la nouvelle tour. L'évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux et les Adhémar se partagent la suzeraineté. Les Adhémar entrent en possession complète de Chamaret en 1506. La partie nord du château s'écroule en 1696 puis avec le séisme de 1772. La tour, construite dans une pierre d'excellente qualité, résiste. Le château est alors la propriété du comte de Muy jusqu’à la révolution, où le château sert de carrière de pierre aux habitants.

Signe particulier : la tour de plan carré renforcée d'un contrefort est aussi curieuse qu’énigmatique. L’opinion la plus répandue est que l’on est en présence d’une tour à signaux utilisée par les seigneurs successifs pour leurs communications. Elle aurait été construite au-dessus des ruines d’une tour romaine, déjà destinée à la surveillance des environs. Haute de 30 mètres, elle offre de son sommet une vue splendide sur la plaine de Valréas et les montagnes environnantes.

Classement : inscrit Monument historique en 1992.

Km 34

Grignan (1 590 hab.)

L’histoire de Grignan, classé parmi les Plus Beaux Villages de France depuis 2019, est indissociable de son château et des familles qui y ont résidé. Mentionné dès 1105, le bourg castral s’est développé aux XIIIe et XIVe siècles sous l’impulsion des Adhémar de Monteil. En 1239, la branche des Adhémar de Grignan s’installe définitivement dans la seigneurie. Au fil des siècles, Grignan a évolué : des fortifications médiévales protégeaient le village jusqu’à la fin du XVe siècle, et au XVIe siècle, des faubourgs, une halle aux grains, et la collégiale Saint-Sauveur sont construits. Le château, transformé en palais Renaissance, connaîtra son apogée au XVIIe siècle avec François de Castellane Adhémar et la célèbre correspondance entre la Marquise de Sévigné et sa fille, épouse du comte de Grignan. La collégiale Saint-Sauveur, bâtie au XVIe siècle, et la chapelle Saint-Vincent, embellie en 2013 par les œuvres lumineuses d’Ann Veronica Janssens, comptent parmi les autres trésors de la ville.

Château de Grignan

Construction : XVe au XXe siècle.

Style : Renaissance.

Histoire : perché sur un promontoire rocheux il est un témoin de l’architecture Renaissance et incarne l’histoire mouvementée de la région. Mentionné dès le XIe siècle comme château fort, il est transformé à la Renaissance par la famille des Adhémar en une somptueuse demeure de plaisance. Au XVIIe siècle, la marquise de Sévigné y séjournera lors de visites à sa fille Françoise-Marguerite à plusieurs reprises. Après avoir été partiellement démantelé lors de la Révolution, le château est reconstruit au début du XXe siècle par sa propriétaire, Marie Fontaine, riche héritière du Nord de la France, qui consacre sa fortune à sa restauration.

Destination actuelle : depuis 1979, il appartient au département de la Drôme, qui mène un ambitieux programme de restauration et d’acquisitions. Le château de Grignan sert de cadre à une riche programmation culturelle tout au long de l’année.

Classement : classé Monument historique en 1993 / Musée de France   

Madame de Sévigné

Marie de Rabutin-Chantal, connue comme la marquise ou Madame de Sévigné, née en 1626 à Paris et morte en 1696 au château de Grignan, est une épistolière française. Les lettres qu'elle écrivit à sa fille, Madame de Grignan, sont devenues un incontournable de la littérature française. Elles constituent également une source remarquable de l'analyse des relations intergénérationnelles et de leur histoire. Madame de Sévigné se rendit à trois reprises à Grignan, où elle admira les vues du Ventoux depuis l’esplanade du château. Elle y décéda lors de sa troisième visite, où elle était venue s’occuper de sa fille Françoise, en mauvaise santé. Elle fut enterrée dans le caveau familial des Grignan dans la collégiale Saint-Sauveur. Sa tombe fut profanée en 1793. Depuis, la légende disait que son crâne avait été coupé en deux lors d’une expertise pour s’assurer qu’elle reposait bien sur les lieux. En 2005, à l’occasion de travaux, le caveau fut ouvert et on y retrouva effectivement un crâne coupé en deux.

Km 40.6

Taulignan (1 630 hab.)

Taulignan garde les traces d’une villa gallo-romaine associée à un lieu de culte remplacé au XIIe siècle par la petite chapelle rurale de Saint-Marcel. Le village entourait complètement l’ancien château qui occupait la partie la plus haute du village et était entouré de ses propres remparts. Les remparts sont assez bien conservés et possèdent encore onze des quatorze tours anciennes, dont deux qui remontent aux origines de l’enceinte médiévale. La seule des deux portes d’origine qui soit conservée, probablement reconstruite au XVe-XVIe siècles, est la porte Nord ou porte d’Anguille. Un grand nombre de maisons au sein du village ont de très belles façades des XVe, XVIe et XVIIe siècles. Lieu de passage et de commerce, Taulignan était au XIXe siècle une ville prospère principalement grâce au moulinage de la soie qui employait plusieurs centaines d’ouvrières. Le Musée de la Soie, installé à Taulignan, entretient le souvenir de cette industrie. Un chemin de la soie, balade de 1h30 a été mis en place.

Km 44.3

Montbrison-sur-Lez (280 hab.)

Au XIe siècle, des moines de Cluny élèvent, sur les vestiges d’une église et d’un monastère carolingiens, eux-mêmes bâtis à l’emplacement d’une ancienne villa gallo-romaine, une grande église et un prieuré. À la fin du XIVe siècle, seule une petite chapelle du XIe siècle, reconstruite au XVe siècle, existe toujours. Elle servit d’église paroissiale jusqu’à la révolution. Sur le site sont visibles les bases de piliers qui témoignent de l’importance de l’ancien prieuré clunisien (appartenant à la Fédération Européenne des Sites clunisiens : www.sitesclunisiens.org ). Sur le flanc sud de l’ancien village médiéval du XIe siècle se trouve une table d’orientation avec une magnifique vue sur le Mont Ventoux, les Monts du Vivarais et sur toute la Haute-Provence. À droite du porche de l’église du XVIIIe siècle, dans un hangar, une grosse cloche fondue en 1875, appelée Claire Immaculée, attend toujours son clocher. Sur les bords du Lez, à Pontaujard, se trouvent les vestiges d’un des rares ponts romains de la Drôme, à proximité d’une ancienne demeure seigneuriale, propriété des Hospitaliers. Les ruines de l’ancien village et du château, sur un promontoire adossé au flanc sud de la Montagne de la Lance, forment encore de beaux restes.

Km 56

Montjoux (320 hab.)

Le romancier Hervé Le Tellier, prix Goncourt 2020 pour L’Anomalie, a acheté une maison à Montjoux et a publié en 2024 Le nom sur le mur, où il évoque la mémoire d’un ancien propriétaire de la maison, André Chaix, résistant du village tué pendant la Seconde Guerre mondiale.

Km 58

Dieulefit (3 200 hab.)

Classée station touristique, Dieulefit bénéficie à la fois d’un environnement et d’un patrimoine protégés, d’une tradition potière qui fait sa renommée, de qualités climatiques qui ont favorisé l’installation de maisons de santé spécialisées dans les domaines pulmonaires et cardio-vasculaires. Terre d’accueil de réfugiés pendant la Seconde Guerre mondiale, elle attire toujours de nombreux artistes et intellectuels. Le beffroi de la ville est inscrit Monument historique depuis 1926, tout comme son église Saint-Pierre.

Km 69.8

Le Poët-Célard (150 hab.)

Du XIIIe siècle à nos jours, le village est chargé d'histoires souvent liées aux guerres de religion et l'ombre de Calvin, qui y aurait séjourné, n'est pas la seule à veiller sur la forteresse. Sur l’esplanade, un imposant château (XVIe et XVIIe siècles) surplombe le village construit en demi-cercle sur le versant sud. Depuis 1985, le Poët-Célard a fait l’objet d’une réhabilitation.

Château de Saint-André

Construction : XVIe siècle.   

Histoire : vers 1560, édification du château actuel par Raymond Blaïn, seigneur de Poët-Celard. La cour intérieure paraît avoir été en partie refaite vers 1740. La galerie Est de quatre travées a dû être créée à ce moment (1744 inscrit sur la deuxième arcade). Au cours de cette campagne, la façade sud a dû recevoir au premier étage des fenêtres à linteau cintré. Les autres fenêtres du château sont manifestement du XVIe siècle.

Classement : classé Monument historique en 2023.

Km 73.4

Bourdeaux (570 hab.)

Le village de Bourdeaux, situé en bordure du Roubion, est un village perché, haut lieu du protestantisme, ayant su conserver et revaloriser son patrimoine naturel remontant au XIIe siècle. Chef-lieu de canton, Bourdeaux compte aujourd’hui 570 habitants, dont la principale activité est l'agriculture, et cette dernière propose une palette très variée de produits locaux. Le développement important du tourisme depuis une quinzaine d'année a contribué à la création et à l'aménagement de sites d'accueils et offre un choix très diversifié de circuits pédestres et équestres et d’activités culturelles. Selon la légende, Alberte de Poitiers, fille du seigneur de Bourdeaux aurait vu ses deux prétendants s’entretuer pour sa main lors d’un tournoi. Elle en serait morte de chagrin et une fontaine lui est dédiée… 

Km 83.7

Saou (570 hab.)

Au cœur d’une forêt classée, Saou conserve un intéressant petit patrimoine, plusieurs châteaux et un beffroi (inscrit MH en 1926).

Donjon de Lastic

Construction : XIVe siècle.

Histoire : maison forte connue dès 1493 et réaménagée vers 1577 par la famille de Lastic. Lors de la vente des biens nationaux en 1793, l'édifice est divisé en huit lots et très endommagé. La route, créée vers 1880, allant du village à la forêt de Saou a percé l'enceinte de la maison forte et isolé les deux tours du Nord. Une des tours est actuellement en ruine, l'autre, toujours en élévation, conserve un cadran solaire.

Classement : classé Monument historique en 1926. 

Km 87.8

Soyans (340 hab.)

La commune de Soyans est dominée au Nord par la montagne de Roche Colombe à 800 m d’altitude, au Sud par le massif d’Eson et entre les deux, serpente la rivière Roubion. Son vieux village, la chapelle romane Saint-Marcel du XIIe et son château surplombent la commune. On peut déambuler entre les ruines du château médiéval (inscrites MH en 2013), tout en profitant d’une superbe vue sur la Vallée du Roubion.

Km 96.1

Cléon-d’Andran (990 hab.)

Au Moyen-Âge, le village était entouré d’une enceinte fortifiée avec deux portes : « portalou » au nord et le portail sud. Aujourd’hui nous n’en trouvons aucune trace, tout comme le château qui fut entièrement réduit en ruines. Seule l’église semble demeurer de cette époque mouvementée, construite sur les vestiges de la première. Sur la commune s’élève le château de Genas, d’architecture classique (XVIIe siècle), inscrit Monument historique en 1989. Propriété privée, il se visite lors des journées du patrimoine.

Km 105

Sauzet (1 980 hab.)

Le premier château de Sauzet daterait du XIe siècle, construit sur la motte actuelle. D’abord détruit par les Croisades, il est cependant relevé fin XIIIe avant d’être de nouveau partiellement détruit quelques siècles plus tard. Aujourd’hui, c’est à travers les vestiges de l’enceinte avec ses deux portes fortifiées, son chemin de ronde, ses tours et ses nombreuses ouvertures que l’on déambule dans cette ancienne petite cité médiévale pleine de charme. L’édifice le plus intéressant de la commune est cependant beaucoup plus récent, puisqu’il s’agit d’un chef d’œuvre Art Nouveau, la villa Sestier, bâtie en 1902 pour Honoré Sestier, notaire de Montélimar.

Villa Sestier

Construction : 1902

Style : Art Nouveau

Histoire : Honoré Sestier hérite de cette propriété jadis appelée « château de la poulette » et décide d’en faire tout autre chose. Avec l’aide de l’architecte Nicolas Vernon, il transforme ce château en 1902 en magnifique demeure Art Nouveau. Également amoureux des jardins, il s’entoure du paysagiste Gabriel Luizet pour faire un jardin à l’anglaise épuré et remarquable, avec une splendide volière.

Signe particulier : c’est l’ensemble Art Nouveau le plus important situé au sud de Nancy et au nord de Barcelone, les deux capitales de ce style. 

Classement : classée Monument historique en 2012.

Km 109.8

Marsanne (1 820 hab.)

C’est la ville natale d’Émile Loubet (1838-1929), président de la République de 1899 à 1906. Avocat de profession, il est élu député de la Drôme en 1876. Après avoir été ministre des Travaux publics, il est président du Conseil de février à décembre 1892. Il est en parallèle ministre de l'Intérieur, fonction qu'il conserve dans le premier gouvernement Ribot. En 1896, il accède à la présidence du Sénat. En 1899, seul candidat en lice, il est élu président de la République après la mort soudaine de Félix Faure. Son mandat est notamment marqué par la fin de l'affaire Dreyfus, par l’affaire des fiches, et par le vote de la loi de séparation des Églises et de l'État à l'initiative d’Aristide Briand. À l'issue de son septennat, il se retire de la vie politique dans la Drôme. Marsanne est l’objet d’un pèlerinage au sanctuaire Notre-Dame de Fresneau, où s’élève une chapelle du XVIIe siècle bâtie par le père d’une jeune femme ayant retrouvé la vue après une apparition de la Vierge et un sanctuaire du XIXe siècle construit pour accueillir les pèlerins. Le clocher en ruine de l’église Saint-Félix (XIIe) est inscrit Monument historique depuis 1926.

Km 125.5

Grane (2 140 hab.)

Une butte domine le village, avec son clocher du XVe siècle, les ruines du château des comtes de Poitiers et les anciennes carrières restructurées en parc de verdure, où se déroule en été une riche programmation de spectacles : les Vendredis de Grane. Ici, des générations de carriers ont attaqué la roche pour extraire la molasse, cette pierre de Grane à la chaude couleur ocre qui servit dans toute la région à la construction de nombreux édifices.

Château de Grane

Construction : XIVe siècle.

Histoire :  le château, construit à la fin du XIVe siècle a été pendant quatre siècles la propriété des comtes de Poitiers-Valentinois. Le dernier de la lignée, Louis II de Poitiers-Valentinois (1354-1419), légua le 11 août 1404, ses biens au roi Charles VI. À 62 ans, il est pris en otage et retenu prisonnier dans son propre château par son cousin Jean de Poitiers (1390-1447). Sa capture se fait avec la complicité de son frère Jean, évêque de Valence, qui attendait à la porte avec une escorte de 26 ou 27 cavaliers armés. En 1447, les comtés sont rattachés par Louis XI à la France. À cette date, le château est en ruine. En 1548, Henri II donne Grane et les comtés à sa favorite Diane de Poitiers. Les guerres de Religion y sèment la dévastation. Le château est venu comme bien national en 1792.

Classement : inscrit Monument historique en 1999.

Km 136.1

Montoison (1 980 hab.)

La fête des bouviers, aussi appelée fête des laboureurs, est une fête pratiquée dans une cinquantaine de communes de la vallée du Rhône, dans le département de la Drôme. Depuis 2019, cette pratique est enregistrée à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France, dans la catégorie : pratiques sociales, rituels ou événements festifs. Montoison a fait partie des sept communes à avoir demandé l’inscription de cette fête.

Km 151.9

Chabeuil (3 200 hab.)

À l’époque féodale, Chabeuil fait partie des possessions du prince de Royans, Ismidon II, puis Guidelin qui partit en croisade avec de nombreux seigneurs de la région en 1188. Son fils, Gontard (qui donna son nom à la colline des Gontardes qui domine Chabeuil), fit plusieurs dons à l'abbaye de Léoncel ainsi qu'aux Templiers de Valence. En 1247, Chabeuil passa aux Dauphins de Viennois. En 1349, le Dauphiné fut rattaché à la France. Au début de la Révolution française, Chabeuil fut choisi pour abriter la préfecture de la Drôme, qui fut déplacée à Valence dès 1790. L’aéroport de Valence se trouve sur la commune de Chabeuil, qui est aussi la ville où l’auteur pour la jeunesse Paul Jacques Bonzon fut instituteur.

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