Région: Île-de-France
Départements: Essonne, Hauts-de-Seine, Paris, Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis, Val de Marne, Val d’Oise, Yvelines
Population: 12,27 millions (2023)
Préfecture: Paris
Superficie: 12 011 km²
Spécialités: jambon de Paris, champignons de Paris, brie de Meaux et de Melun, Coulommiers, Paris-Brest, moutarde de Meaux, asperges d’Argenteuil, poule gâtinaise, poule de Houdan
Clubs sportifs: Paris Saint-Germain, Paris FC, Red Star (football), Racing Club de France (Lagardère Paris Racing), Racing 92, Stade Français (rugby et omnisports), Paris Saint-Germain, Ivry, Tremblay, Pontault-Combault (handball)
Compétitions: arrivée du Tour de France, Roland-Garros, Tournoi des VI Nations, Jeux olympiques 2024, Coupe du monde de football féminin 2019, Masters de tennis de Paris-Bercy. Hippodromes (Auteuil, Longchamp, Saint-Cloud, Maisons-Laffitte, Vincennes)
Festivals: Banlieues bleues, Solidays, Rock en Seine, Fête de l’Humanité, Suresnes Cité Danse, Paris Plage, Fête des Loges, Foire du Trône
Économie: première région européenne par son PIB. Tourisme (Paris première destination mondiale), administrations, universités, commerces et services, automobile, énergie, recherche, industrie du luxe
Sites touristiques: Paris (Tour Eiffel, Notre-Dame, Arc de Triomphe, musées du Louvre, Orsay, l’Orangerie, quai Branly, centre Pompidou), basilique de Saint-Denis, châteaux de Versailles, Fontainebleau, Saint-Germain-en-Laye, Vincennes, Vaux-le-Vicomte, Rambouillet. Provins ville médiévale
Sites web et réseaux sociaux:www.iledefrance.fr

Département : Yvelines (78)
Population : 1,47 million hab.
Préfecture : Versailles
Sous-préfectures : Rambouillet, Mantes-la-Jolie, Saint-Germain-en-Laye
Superficie : 2 284,4 km²
Spécialités : Paris Brest, sirops artisanaux, chocolats, la distillerie du Noyau de Poissy, les fromages et yaourts de la ferme de Coubertin (médaillés) ou de Viltain, plusieurs brasseries dont La Volcelest en vallée de Chevreuse, vignoble professionnel « La Bouche du Roi » à Davron, les yaourts I-Grec, biscuiterie et miellerie les Deux Gourmands (récompensées au Salon de l’agriculture également), plus de 120 producteurs et artisans locaux. Monstrueux (épinard) de Viroflay
Sport : 1er département sportif d’Ile-de-France avec près de 400 000 licenciés et 3000 clubs sportifs ; de nombreux événements sportifs chaque année comme le départ de la course cycliste Paris-Nice, les entraînements du Paris Saint-Germain, et la dernière étape du Tour de France qui s’élance des Yvelines. Les Yvelines étaient site hôte des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en 2024 : cyclisme sur piste (Vélodrome National de Saint-Quentin-en-Yvelines), VTT (colline d’Elancourt), BMX (vélodrome nationale de Saint-Quentin-en-Yvelines), golf (Golf National à Guyancourt), épreuves équestres et pentathlon moderne (Jardin du Château de Versailles)
Économie : 1er département en R&D privée d’Ile de France avec près de 40 laboratoires de recherche, dont 8 internationaux associés, et 17 500 chercheurs dans de nombreux domaines : automobile et mobilités, aéronautique, aérospatial, nouvelles technologies, biomédical et santé...; 1er département industriel d’Île-de-France avec 106 000 entreprises représentant plus de 400 000 emplois ; des filières d’excellence (industrie automobile, industrie aérospatiale, éco industries, TIC) ; tourisme (En 2019 : 2,5 millions de nuitées hôtelières en 2019, 3,1 millions de touristes dans les Yvelines, 823 millions d’euros de consommation touristique générée à Paris et en Île-de-France par les touristes ayant séjourné principalement dans les Yvelines)
Sites remarquables : Château de Versailles, Château de Rambouillet, Château de Saint-Germain-en-Laye, Domaine de Madame Elisabeth à Versailles, Château de la Madeleine à Chevreuse, Château de Breteuil, Vallée de Chevreuse, parc du Vexin français, domaine royal de Marly-le-Roi, Villa Savoye à Poissy, Maison Zola à Médan, Maison-musée Maurice Ravel à Montfort-l’Amaury, Musée Maurice Denis à Saint-Germain-en-Laye, Maisons de Jean Monnet à Bazoches-sur-Guyonne et de Léon Blum à Jouy-en-Josas, Collégiale de Mantes-la-Jolie, Collégiale de Poissy, Zoo de Thoiry… Dans le top 10 des sites yvelinois les plus fréquentés, on trouve également : l’Île de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines à Trappes, France Miniature à Elancourt, la Ferme de Gally à Saint-Cyr-l’Ecole, la Bergerie Nationale à Rambouillet et l’Espace Rambouillet à Sonchamp
Festivals : Yvelines Cinéma (août), Electric Park Festival (septembre, Chatou), Thoiry Lumières Sauvages-festival des lanternes (à partir d’octobre, Thoiry), Festival Pulsations (septembre, Saint-Quentin-en-Yvelines), Electrochic (mars, Versailles Grand Parc), le Maki festival (juin, Carrières-sur-Seine), Jazz à toute heure (mars), Fête des Loges à Saint-Germain-en-Laye (fin juin à mi-août), Fantaisies Musicales, Opéra d’été (septembre), Journées Ravel (octobre), Blues sur Seine (novembre), Foire nationale à la brocante et aux jambons
Sites web / réseaux sociaux :www.yvelines.fr / www.yvelines-infos / Facebook : @Yvelines.78 / Twitter : @Les_Yvelines / Linkedin : Département des Yvelines / Instagram : @les_yvelines / www.sortir-yvelines.fr / facebook.com/tourisme.yvelines / instagram.com/ytourisme / Twitter : @Ytourisme / Instagram : @ytourisme

Les Yvelines, une « petite France » aux portes de Paris :
Constitué de villages remarquables et de villes nouvelles, le département des Yvelines est reconnu pour la richesse et la diversité de son patrimoine naturel, avec de nombreux espaces verts, forêts et cours d'eau. Il est également célèbre pour ses attraits culturels, touristiques et historiques notamment le Château de Versailles, joyau le plus notoire du territoire classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, mais aussi d’autres sites remarquables comme les Châteaux de Rambouillet, de Breteuil ou de la Madeleine.

En outre, les Yvelines se distinguent par leur attractivité économique, dans des secteurs tels que l’automobile, l’aéronautique, la santé, la recherche et l’innovation.

Le département des Yvelines possède un cadre de vie exceptionnel où le sport joue un rôle prépondérant et contribue au rayonnement et à l’animation du territoire. Le cyclisme y tient une place de choix, avec la tenue de grands événements. À commencer par le départ de la dernière étape du Tour de France chaque été, issu d’un partenariat fidèle avec Amaury Sport Organisation (A.S.O.) renouvelé cette année jusqu’en 2029, mais aussi du Paris-Nice, dont le partenariat avec A.S.O. dure depuis plus de 15 ans, via l’accueil du Grand Départ (1ère étape) et le départ de la 2ème étape de cette célèbre Course au Soleil.

Fier de son label d’excellence « Terre de Vélo », le département des Yvelines participe activement au développement des mobilités douces et mène une politique durable pour favoriser l’intermodalité, étendre son réseau cyclable ou encourager la pratique du vélo pour tous. Les Yvelines sont une terre naturelle de « slow tourisme » avec trois principales véloroutes d’Europe : l’Avenue Verte London Paris® reliant les deux capitales, la Véloscénie entre Paris et le Mont Saint-Michel et La Seine à Vélo entre Paris et Le Havre / Deauville.

Collectivité hôte des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le Département des Yvelines entend transformer cet événement mondial en héritage pour les Yvelinois et poursuivre ainsi son action au travers d’une politique sportive visant à permettre l’accès au sport et au parasport pour tous, partout sur le territoire.

Km 1.2

Gargenville (7 500 hab.)


Cette petite ville industrielle, connue pour ses cimenteries et ses installations pétrolières en bords de Seine, forme avec sa voisine, Issou, une agglomération d’environ 10 000 habitants.

Les Maisonnettes de Nadia Boulanger
Vers 1908, Madame Boulanger mère, acquiert à deux pas de la demeure du célèbre pianiste Raoul Pugno, un ensemble de trois bâtiments baptisé Les Maisonnettes. Nadia et Lili viennent ici, aux beaux jours, travailler la musique avec le maître. Nadia l’aînée, exceptionnellement douée, compose et enseigne tout en instruisant Lili sa cadette. Au début des années vingt, Nadia Boulanger s’affirme dans sa vraie vocation : l’enseignement. À Gargenville, Mademoiselle dirige “allegro” les étés d’Hanneucourt, logeant ses élèves aux Maisonnettes et dans ses maisons alentours qu’elle fait toutes relier entre elles par le téléphone. Avec “la Boulangerie”, Gargenville deviendra jusqu’en 1937 mondialement réputée, les Maisonnettes y battront comme le cœur du monde de l’enseignement musical. Nadia Boulanger, qui aura été pendant près de soixante-quinze ans le professeur le plus célèbre du monde, est entrée de son vivant dans l’histoire de la musique. Les plus grands, d’Aaron Copland à Astor Piazzola, de Léonard Bernstein à Michel Legrand, ont été ses élèves.

Château d’Hanneucourt
Construction : 1727
Histoire : construit par Moufle de la Tuilerie, le château a accueilli Napoléon Ier en 1810, Casimir Périer, le marquis de Cirée et Mademoiselle Dosne (belle-sœur d’Adolphe Thiers)
Destination actuelle : transformé en appartements, situé au bout d'une allée plantée de tilleuls
Signes particuliers : orangerie avec décors en trompe l’œil XVIIIe, treillages, corniche, plafond en plâtre peint de motifs feuillagés. Nef de 37 m. En restauration pour devenir un centre culturel
Classement : inscrit Monument historique en 1981

Km 3.3

Épône (6 500 hab.)

Temple de David
Construction : 1785
Histoire et caractéristiques : le peintre Jacques-Louis David en a dessiné les plans. Il fut construit en 1785 par le seigneur Marie-Jean Hérault de Séchelles pour célébrer la signature du traité d’alliance de 1778 entre la France et les jeunes Etats-Unis d’Amérique. Benjamin Franklin, négociateur de ce traité pour les Etats-Unis, a travaillé à cet endroit. Cette construction est considérée comme un symbole d’amitié franco-américaine et comme le premier temple maçonnique connu en France par sa décoration typique. Robespierre et d’autres révolutionnaires y ont rédigé la première constitution de 1791
Classement : classé Monument Historique en 1947

Km 9

Bazemont (1 580 hab.)

Le château fut construit par Charles d'O (dont la famille comptait financiers, gouverneurs et hommes d'armes) à la fin du XVIème siècle. Il subit d'importants changements quand il devint la propriété de Louis-Pierre Parat de Chalandray en 1765. Ce dernier seigneur fit abattre la dernière tourelle et ajouter une aile conforme au goût de l'époque.  En 1893, le château fut acquis par la Municipalité pour y abriter la mairie et les écoles.

La Comédie
Construction : 1804
Histoire : le châtelain Louis-Pierre Parat de Chalandray fit bâtir dans son parc une salle de spectacle qu'il dénomma La Comédie. Les fenêtres ogivales qui lui confèrent tout son charme donnent sur le grand abreuvoir construit en 1789 et devenu une pièce d'eau où s'ébattent poissons et canards. Plus tard, le bâtiment servit d'atelier puis de résidence secondaire avant d'être acheté par la municipalité en 1986.
Destination actuelle : la Comédie a retrouvé sa vocation de salles de fêtes et de réunions publiques ou privées.

Km 10.7

Maule (5 850 hab.)
Maule est la ville natale de Robert Charpentier (1906-1966), champion olympique sur route en 1966 (voir ISSY-LES-MOULINEAUX).

Château d’Agnou
Construction : XVIe siècle.
Histoire : il prend place sur les vestiges d'un ancien château à donjon du XIIe siècle, le château Saint-Vincent. Œuvre de Nicolas de Harlay, sieur de Sancy et surintendant des finances d'Henri IV, il nécessita, pour sa construction, l'assainissement total des marais alentours. Aujourd'hui copropriété privée, le château d'Agnou servit notamment d'hospice lors de la Première Guerre mondiale, puis de lieu d'accueil à la Wehrmacht lors de la Seconde. Il présente une aile unique de soixante mètres, reconstruite en partie au XVIIe siècle, ainsi qu'un très bel escalier en pierre descendant vers les jardins.
Signe particulier : Il possède encore son colombier, haute tour cylindrique du XVIe siècle, l'un des plus grands d'Île-de-France et des plus anciens de France.
Classement : classé Monument historique en 1979.

Musée Victor Aubert
Situé dans la ville de Maule, le musée présente des collections archéologiques étonnantes et originales consacrées à la paléontologie, la préhistoire, l'époque gallo-romaine, au Haut Moyen Age et aux arts et traditions populaires. Fossiles, dents de mammouth, végétaux…

Km 17.6

Crespières (1 610 hab.)
Parmi ses hôtes célèbres figure Georges Brassens, qui y avait acquis le moulin de la Bonde, où il résida de 1958 à 1971. Le village a inspiré les chanteurs puisque Sheila et Alain Bashung y ont également résidé.

Château de Wideville
Construction : XVIe siècle, XIXe siècle.
Histoire : le domaine de Wideville appartient au XVIe siècle à René de Longueil, marquis de Maisons, gouverneur de Saint-Germain. Le domaine est vendu en 1579 par les héritiers de Pierre Picquet, trésorier de la reine de Navarre, à Benoît Milon, premier intendant des finances du roi Henri III. Il y fait construire le château actuel sur l'emplacement d'un ancien manoir, de 1580 à 1584, selon les plans de Jacques Androuet du Cerceau. Le château est remanié en 1620 par Claude de Bullion, surintendant des finances du roi Louis XIII, qui fait redessiner et embellir les jardins en les agrémentant de fabriques. Parmi ses propriétaires célèbres, citons le duc d'Uzès (Jean-Charles de Crussol), la duchesse de Châtillon, le marquis de Rougé et le comte de Galard qui entreprend en 1870 une restauration complète du château.
Destination actuelle : il est actuellement la propriété du couturier italien Valentino.
Classement : classé Monument historique en 1977.

Km 21.6

Feucherolles (2 940 hab.)

Petite commune résidentielle aux portes de Paris, Feucherolles a abrité et abrite toujours les résidences de joueurs du PSG ou de vedettes du sport et du spectacle comme Sheila, Yannick Noah, Vanessa Paradis où Joe Dassin, qui a donné son nom au centre culturel de la ville. Un buste à son effigie y est érigé.

Km 23.5

Chavenay (1 740 hab.)
Essentiellement rural, Chavenay est le siège d’un petit aérodrome francilien, longtemps consacré aux planeurs.

Église Saint-Pierre
Construction : XIIIe siècle.
Style : gothique.
Histoire : Choeur et clocher limite XIIe siècle XIIIe siècle. Collatéral nord ajouté au XIVe siècle. Voûtes de la nef et du collatéral nord ajoutées à une date inconnue avec remploi de chapiteaux sculptés sur colonnettes pouvant dater du XIIIe siècle
Classement : classée Monument historique en 1933.

Km 27.6

Villepreux (10 000 hab.)
Saint Vincent de Paul y prononça ses premiers prêches alors qu’il était précepteur de la famille de Gondi. La ville dispose d’un joli patrimoine de demeures anciennes comme la maison Saint-Vincent, deuxième maison des Filles de la Charité fondées par Saint Vincent de Paul, devenue un espace d’expositions et de conférences, où le domaine de Grand’Maisons, château classé du XVIIIe siècle transformé en hôtel pour réceptions, noces et banquets.
Villepreux était la destination de l’Allée royale de Villepreux, conçue par le Nôtre et qui relie le château de Versailles à Saint-Cyr-l’École, Fontenay-le-Fleury, Rennemoulin et Villepreux. Laissée à l’abandon, l’allée, qui traversait les chasses du roi, fait l’objet d’un grand programme de réhabilitation.

Château de Villepreux
Construction : 1598
Style : classique
Histoire : la famille de Francini a fait construire l'hôtel qui devint plus tard le château de la seigneurie de Villepreux. Les Francini étaient les fontainiers des rois : deux frères, Thomas et Alexandre, ingénieurs hydrauliciens de grand talent. A partir de 1661, ils se consacrèrent au château de Versailles. De par la variété et la profusion des divertissements en eau qu'ils ont su concevoir, les Francini devinrent les magiciens du parc de Versailles. En 1768, François-Honoré, le dernier des Francini vendit la seigneurie de Villepreux à Louis XV, François Heurtier, architecte des bâtiments royaux, acheta le château à Louis XVI en 1788, il fut conseiller municipal de Villepreux et c'est lui qui en 1789 porta à Versailles les cahiers de doléances de la commune. Après la révolution, les Merlin, propriétaires de la ferme de Grand ‘Maisons acquièrent le château de Villepreux. Les plus célèbres fermiers de Grand ‘Maisons furent les Barbé, ils cultivèrent la ferme pendant presque deux siècles.
Destination actuelle : aujourd'hui le domaine est un lieu de réceptions et de séminaires.
Classement : Monument Historique depuis 1970.

Km 31.5

Fontenay-le-Fleury (13 500 hab.)

Château de Ternay
Construction : à partir du XVe siècle. XIXe siècle.
Style : directoire
Histoire : le château de Ternay, est cité en 1482 sur les registres du tabellionnage de Villepreux. Cette propriété a été modifiée au XIXe siècle en style Directoire. Sacha Guitry y vécut de 1937 à sa mort en 1957. Illustre comédien, auteur dramatique et réalisateur de films, Sacha Guitry, qui avait décidé de faire du domaine de Ternay sa demeure secondaire, est très attaché à la ville de Fontenay-le-Fleury. Il y célèbre les 4 et 5 juillet 1939 à l’église Saint Germain de Fontenay-le-Fleury son mariage avec l’actrice française Geneviève de Séreville.
Destination actuelle : le château de Ternay est aujourd’hui une propriété privée.

Km 32.7

Saint-Cyr-l’Ecole (18 800 hab.)

Le lycée militaire de Saint-Cyr est l'un des six lycées de la Défense (anciens lycées militaires) du ministère des Armées français, situé dans la commune de Saint-Cyr-l'École. Les bâtiments du lycée ont un passé historique particulièrement riche : en effet, l’ont précédé la Maison royale de Saint-Louis, le Prytanée militaire et l'École spéciale militaire. Les devises du lycée sont « Plutôt mourir » et « La véritable école du commandement est donc la culture générale ». Saint-Cyr-L’École a accueilli en 2020 la première étape de Paris-Nice, remportée par l’Irlandais Sam Bennett. La ville était également le siège de l’Institut aéronautique où Bernard Hinault travaillait son aérodynamique dans les années 80 sous la conduite du professeur Ménard. 

Musée du lycée militaire

Longue histoire que celle du Lycée Militaire de Saint-Cyr ! Installé dans l'ancien Pavillon des Archives, le Musée retrace l’histoire du lieu depuis sa création par Madame de Maintenon, épouse de Louis XIV. L’école avait alors pour objectif d’éduquer les jeunes filles nobles désargentées. Le site devint par la suite un hôpital militaire puis un prytanée avant de laisser place à une école impériale spéciale militaire puis à un collège et finalement au lycée militaire en 1983.

Km 38


Versailles (86 000 hab.)

La préfecture des Yvelines doit sa réputation avant tout à son château, sans doute l’un des plus connus au monde. C’est toujours à Versailles que se réunissent en congrès au château, députés et sénateurs, pour y ratifier toute modification de la constitution. Située à 17 km de Paris, la ville est surtout résidentielle et touristique, mais dispose d’une belle infrastructure universitaire.
Louis XIV, le Roi Soleil, a imaginé le destin de Versailles et de son château avec les plus hautes ambitions. Son rôle primordial dans l’histoire de France s’accompagne aussi d’une relation suivie avec le Tour, qui s’élança du château en 2013 pour la dernière étape de sa centième édition.
En 1989, un contre-la-montre parti de Versailles avait donné lieu à un duel royal entre Laurent Fignon et Greg LeMond. Le chrono jusqu’aux Champs-Élysées s’était conclu par l’écart le plus serré de l’histoire : huit secondes d’avance au classement général final pour l’Américain. Auparavant, la ville royale avait été à huit reprises le point de départ du contre-la-montre final du Tour de France, et avait placé sur l’orbite du succès Jacques Anquetil, Felice Gimondi, Eddy Merckx ou Luis Ocana.

Le château
Construction : XVIIe siècle
Style : classique
Histoire : l’ancien pavillon de chasse de Louis XIII fut transformé et agrandi par son fils Louis XIV qui y installa la Cour et le gouvernement de la France en 1682. Jusqu’à la Révolution française, les rois s’y sont succédé, embellissant chacun à leur tour le château. Galerie des glaces, grands appartements du Roi, musée de l’histoire de France : au fil des siècles, le château de Versailles, siège du pouvoir jusqu’en 1789, n’a cessé de se déployer.
Caractéristiques : le château de Versailles constitue l’une des plus belles réalisations de l’art français au XVIIe siècle. Dans les années 1670, Louis XIV fait notamment aménager les grands appartements du Roi et de la Reine. La réalisation la plus emblématique de ces espaces, lieux de parade et de réception par excellence, reste la galerie des glaces imaginée par Mansart. Au siècle suivant, les agrandissements se poursuivent, avec notamment la construction de la chapelle et de l’opéra. Le château compte aujourd’hui 63 154 m2 répartis en 2 300 pièces. S’il perd sa vocation de siège officiel du pouvoir en 1789, il connaît au XIXe siècle une nouvelle destinée : devenir le musée de l’histoire de France, voulu par Louis-Philippe, monté sur le trône en 1830. De nombreuses salles du château accueillent alors les nouvelles collections retraçant les grands événements de l’histoire de France, enrichies jusqu’au début du XXe siècle.
Classement : Monument Historique depuis 1862, puis 1906 et 1964. Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979.

Le Grand Trianon
Construction : 1687
Style : classique
Caractéristiques : le Grand Trianon a été élevé par Jules Hardouin Mansart en 1687 sur l’emplacement du « Trianon de Porcelaine », que Louis XIV avait fait construire en 1670 pour y fuir les fastes de la cour et y abriter ses amours avec Mme de Montespan. Le Grand Trianon est sans doute l’ensemble de bâtiments le plus raffiné de tout le domaine de Versailles. « Petit palais de marbre rose et de porphyre avec des jardins délicieux » selon la description de Mansart, qui respecte à la lettre les indications de Louis XIV, très impliqué dans cette construction. Très influencé par l’architecture italienne, ce palais s’étend sur un seul niveau. Renommé pour ses jardins à la française, ordonnés et géométriques, le « Trianon de Marbre » est entouré, dès sa construction, de plusieurs dizaines de milliers de plantes vivaces et tubéreuses.
Classement : Monument Historique depuis 1862. Patrimoine mondial de l’Unesco en 1979.

Le domaine de Marie-Antoinette
Du Petit Trianon aux jardins de la Reine, en passant par le hameau, le domaine, ouvert en 2006, dévoile toute l’intimité de Marie-Antoinette. L’épouse de Louis XVI aimait retrouver en ces lieux les plaisirs d’une vie simple et champêtre, loin des fastes de Versailles. Elle est la seule reine qui ait imposé son goût personnel à Versailles, bafouant la vieille cour et ses traditions pour vivre comme elle l’entendait. Dans son domaine de Trianon que Louis XVI lui a offert en 1774, elle trouve le havre d’intimité qui lui permet d’échapper à l’étiquette. Nul ne peut y pénétrer sans son invitation.

Km 41.7

Viroflay (16 139 hab.)

Connue pour le « monstrueux », variété d’épinard longtemps spécifique à la ville, Viroflay est désormais une grande banlieue résidentielle huppée de la capitale.

HAUTS-DE-SEINE (92)
Population : 1,65 million d’hab.
Préfecture : Nanterre
Sous-préfectures : Antony, Boulogne-Billancourt
Superficie : 176 km²
Spécialités : miel de Levallois-Perret, vignes de Suresnes.
Sport : Top 14 et Champions Cup avec le Racing 92 (rugby), Paris 92 (hand-ball féminin),
Betclic Elite et Eurocup avec Nanterre 92 (basket), Betclic Elite et Eurocup, Boulogne 92 (aviron), BLR92 (fleuret), Metropolitans 92 (basket), Traversée Hauts-de-Seine > Paris, Journée du Cheval au Haras de Jardy. Cross du Figaro au Domaine National de Saint-Cloud.
Patrimoine : Grande arche de la Défense, Paris la Défense Arena, Seine musicale à Boulogne, tour aux Figures à Issy-les-Moulineaux, mémorial du Mont-Valérien à Suresnes, parc départemental de l’Ile-Saint-Germain à Issy-les-Moulineaux, parc départemental de l’île-de-Monsieur à Sèvres, Domaine départemental de Sceaux, Musée départemental Albert Kahn, Domaine départemental de la Vallée-aux-Loups - Maison de Chateaubriand, Domaine National de Saint-Cloud, Domaine National de la Malmaison, Sèvres Manufacture et Musée de la céramique, Musée Rodin à Meudon, Jardin des métiers d’art et du design (Sèvres/Saint-Cloud)
Festivals et événements culturels : Festival Chorus des Hauts-de-Seine, La Défense Jazz Festival, Festival Rock en Seine, Festival de l’Orangerie de Sceaux
Économie : quartier d’affaires de La Défense (16 000 salariés, 400 entreprises privées, 20 000 habitants, 17 000 étudiants)
Sites web et réseaux sociaux : www.hauts-de-seine.fr / @hautsdeseine.fr / www.facebook.com/hautsdeseine.ledepartement/

Km 43.8

Chaville (20 320 hab.)

Chaville est connue des amateurs de cyclisme pour avoir accueilli pendant neuf ans, entre 1979 et 1987, la classique Paris-Tours, alors rebaptisée Blois-Chaville, puis Créteil-Chaville. Joop Zoetemelk, Sean Kelly ou Phil Anderson furent parmi les vainqueurs à Chaville.

Km 45.9

Sèvres (23 250 hab.)  

La Cité de la céramique

Pôle international des « arts du feu », elle a pour mission de soutenir la création contemporaine et l’accessibilité des collections au plus grand nombre. Les 120 céramistes de la manufacture produisent des objets de céramique d’art, rééditions de modèles anciens ou créations contemporaines selon des techniques artisanales. La cité de la céramique a accueilli le départ de la dernière étape du Tour de France 2015, remportée sur les Champs-Élysées par André Greipel.

Km 46.8

Meudon (45 300 hab.)

Meudon s’est développée autour de l’église dédiée à Saint Martin. Meldun est devenu Melodunum, puis Meudon au pied du château qui domine le village. Dès le XVIe siècle, une vaste demeure de plaisance remplace la bâtisse fortifiée et abrite les amours du roi François Ier et de sa maîtresse Anne de Pisseleu. Le XIXe siècle est pour Meudon le temps du changement. L’observatoire plonge son regard dans les étoiles, l’office des Inventions traque les innovations techniques, le capitaine Charles Renard effectue au Hangar Y le premier vol au monde en circuit fermé à bord du dirigeable La France et Marcellin Berthelot découvre les secrets de la chimie végétale. Les artistes travaillent : Auguste Rodin fait naître la beauté de la matière, Isadora Duncan danse, Richard Wagner compose le Vaisseau Fantôme tandis que les peintres peignent inlassablement les paysages bucoliques de la Seine. Au XXe siècle, Meudon-la-Forêt surgit des champs, Renault colonise l’île Seguin avant que les technologies de pointe ne remplacent les chaînes de montage sur les rives de la Seine. Les artistes poursuivent leur quête, Jean Arp invente l’art abstrait, Alberto Magnelli assemble les couleurs et les formes, Marcel Dupré improvise, Céline crie son désespoir tandis que François Stahly sculpte des fontaines monumentales. Les grands architectes ne sont pas en reste et font de Meudon un laboratoire : Prouvé, André Bloc, Van Doesburg. La ville a accueilli en 1986 le départ d’un contre-la-montre par équipes remporté par les Système U de Laurent Fignon. En 2018, Arnaud Démare y avait enlevé la première étape de Paris-Nice, partie de Chatou.

Km 49.1

Issy-les-Moulineaux (68 000 hab.)

La ville d’Issy-les-Moulineaux est avant tout connue par les suiveurs pour avoir abrité le siège de la société organisatrice du Tour, Amaury Sport Organisation (A.S.O.) avant qu’elle déménage à Boulogne-Billancourt. Le journal l’Equipe et de nombreux médias accrédités sur le Tour de France ont eu leurs locaux en ville, et notamment dans le bassin du Val de Seine, immense pôle de bureaux dédié aux médias et aux nouvelles technologies. La ville a un vrai passé cycliste : son Palais des Sports porte ainsi le nom de Robert Charpentier, enfant du pays qui fut champion olympique sur route en 1936 devant Guy Lapébie. Charpentier participa au Tour 1947, mais la Guerre l’avait privé d’une carrière pro à la mesure de sa carrière amateur. Issy-les-Moulineaux est aussi la ville de Thierry Adam, qui a longtemps officié au micro de commentateur du Tour sur France Télévisions.  La ville, issue de la réunion des villages d’Issy et des Moulineaux, fut également un fief de l’aviation à ses débuts, comme l’indiquent plusieurs rues et lieux (Guynemer, Voisin) dédiés aux fous volants.

PARIS

Parc des Princes


Construction : le Stade-vélodrome du Parc des Princes est inauguré le 18 juillet 1897, reconstruit en 1969
Capacité : 47 229 places (versions Ligue 1)
Histoire : Le stade du Parc des Princes doit son nom à un espace boisé situé entre le Bois de Boulogne et la Porte de Saint-Cloud qui fut utilisé dès le XVIIIe siècle comme un lieu de détente, de chasse et de promenade prisé par le roi et les princes royaux. Ce caractère est renforcé durant la première moitié du XIXe siècle avec l'adoption par la bourgeoisie parisienne de ces plaisirs jadis réservés à la noblesse. Purement naturel jusqu'en 1855, le site connaît ses premiers aménagements urbanistiques avec le percement d'une route donnant le coup d'envoi du développement du futur quartier du Parc des Princes. Il semble que le nom de « Parc des Princes » fasse son apparition à cette période en reprenant les termes de Route des Princes et de Porte des Princes, en usage dès le XVIIIe siècle
Évènements : Depuis les années 1980, le Parc des Princes accueille des concerts. Citons Michael Jackson qui fut le premier en 1988 et en 1997 (plus de 240 000 spectateurs pour 4 concerts), les Rolling Stones qui ont fait 3 concerts en 1990, Johnny Hallyday qui y fêta ses 50 ans en 1993 (4 soirs d'affilés) et ses 60 ans en 2003 (également pour 4 soirs), U2 (53 519 spectateurs le 6 septembre 1997), Robbie Williams, Prince ou Iron Maiden

Le Louvre


Fondation : aménagé en musée au XVIIIe siècle. Inauguré en 1793 sous l’appellation de Muséum central des arts de la République
Caractéristiques : avec une surface d'exposition de 72,735 m2, il est aujourd’hui le plus grand musée d’art et d’antiquités au monde. En 2018, avec environ 10,2 millions de visiteurs annuels, le Louvre est le musée le plus visité au monde (il est le site culturel payant le plus visité de France). Sa collection comprenant plus de 550 000 œuvres avec parmi ses pièces les plus célèbres : la Joconde, la Vénus de Milo, le Scribe accroupi, la Victoire de Samothrace et le Code de Hammurabi
Histoire : La renommée internationale du Musée du Louvre fait parfois oublier qu’à son origine, il a été́ conçu comme un palais. Dès le Moyen-Âge, son évolution a été́ marquée à la fois par les évènements de l’histoire de France et par la succession d’architectes et de décorateurs qui y ont laissé leur marque. Château médiéval, palais des rois de France, musée depuis 1793, le Palais du Louvre développe son architecture sur plus de 800 ans

Pyramide du Louvre


Construction : achevée en 1989
Histoire : érigée, au centre de la cour Napoléon, la pyramide de verre est l’œuvre de l’architecte sino-américain Ieoh Ming Pei, volonté́ du président de la République française François Mitterrand en 1983. Son créateur est décédé́ le 16 mai 2019 à New York à l’âge de 102 ans. Symbole d’un musée ouvert vers le monde, elle fête ses 30 ans tout au long de l’année 2019 en proposant une série d’évènements festifs. Avant de devenir l’un des édifices les plus admirés, elle a été au centre d’une véritable querelle opposant anciens et modernes. L’introduction d’un élément contemporain dans un contexte à haute teneur patrimoniale ne passait pas ... et pourtant
Caractéristiques : reprenant les proportions exactes de la pyramide de Khéops à sa base, elle mesure 35,42 m de largeur, pour 21,34 m de hauteur ; 95 tonnes d'acier et 105 tonnes d'aluminium soutiennent le tout. Lorsqu’on désigne la Pyramide, on pense à l’architecture transparente visible dans la cour principale, face au jardin des Tuileries, mais il existe en fait cinq pyramides à travers le musée (avec elle, trois petites, puits de lumière et celle inversée visible au sous-sol )... Elle rappelle également l’importante collection d’antiquités égyptiennes au sein du musée et l’Obélisque, présent pas très loin, place de la Concorde

Place de la Concorde


Construction : 1757 à 1763
Histoire : appelée à l'origine place Louis XV, puis en 1792, place de la Révolution (après que la statue équestre sculptée par Bouchardon a été renversée). D’une superficie de 84 000 m2, elle devint le lieu principal des exécutions durant le règne de la Terreur, 1 119 personnes y compris le roi Louis XVI et son épouse Marie-Antoinette y trouvèrent à leur tour la mort
Caractéristiques : autour de la place, huit statues représentent huit villes françaises : Brest, Rouen, Lille, Strasbourg, Lyon, Marseille, Bordeaux et Nantes. Deux fontaines, inspirées de celles de Saint-Pierre à Rome, y furent ajoutées, celle du nord, dédiée à la navigation fluviale, et celle du sud, dédiée à la navigation maritime. L’obélisque en granit rose fut donnée à la France en 1831 par Méhemet Ali, vice-roi et pacha d’Égypte. Le monument mesurant 23,39 m se trouvait à l'origine dans le temple de Thèbes (Louxor). Recouvert d'hiéroglyphes relatant les règnes de Ramsès II et III, le socle décrit les moyens techniques et ruses nécessaires à son transport et à son érection sur la place. Le pyramidion (en son sommet) a été́ recouvert de feuilles d'or, pour lui redonner son aspect originel
Signes particuliers : les chevaux de Marly sont montés sur deux colonnes de part et d'autre de l'avenue des Champs-Élysées. Sculptés par Nicolas et Guillaume Coustou, ils ont été́ posés en 1795. En 1984, fragilisés, ils sont remplacés par des copies, en marbre reconstitué. Les originaux sont conservés au Musée du Louvre

Avenue des Champs-Élysées

L’avenue des Champs-Élysées est située dans le 8e arrondissement de Paris. Elle s’étend sur 1 910 mètres, d’est en ouest, reliant la place de la Concorde et la place Charles-de-Gaulle (ancienne « place de l'Étoile »). Dans sa partie inférieure, à l’est du rond-point des Champs-Élysées-Marcel-Dassault, l'avenue est bordée par des contre-allées (baptisées « promenade des Champs-Élysées ») longeant les jardins des Champs-Élysées. À l'origine, les Champs-Élysées ne sont que des terrains marécageux et inhabités. Marie de Médicis décide d’y faire aménager une longue allée, le cours la Reine, ouvert en 1616. Louis XIV, voulant embellir et étendre la capitale, décide de raser les fortifications et de percer de grandes avenues. Il charge André Le Nôtre d’aménager à travers les bois et les marais qui longent la Seine cette « avenue des Tuileries » en axe royal. Le Nôtre trace, depuis l’actuelle place de la Concorde jusqu’à l'actuel rond-point des Champs-Élysées, une belle avenue bordée de terrains où sont aménagés des allées d'ormes et des tapis de gazon. On l’appelle le « Grand-Cours » pour le distinguer du cours la Reine. Le nom de Champs-Élysées n'est définitivement fixé qu'en 1709. Les Champs-Élysées ont longtemps mauvaise réputation. C'est un lieu de guinguettes qui attirent de mauvais garçons, des prostituées et même des brigands. La popularité des Champs-Élysées, qui prennent alors leur dénomination définitive (1789), ne décolle véritablement que sous la Révolution française. C’est par les Champs-Élysées que passe le cortège de mégères qui, le 5 octobre 1789, se dirige vers Versailles pour ramener la famille royale à Paris. C’est aussi par les Champs-Élysées que la famille royale est ramenée dans Paris le 25 juin 1791 après la fuite à Varennes, entre deux haies de Gardes nationaux. Lors de l’exposition universelle de 1855, les Champs-Élysées sont devenus le lieu à la mode. Alors que l'avenue ne comptait que six maisons en 1800, elle est bientôt bordée d'immeubles, d'hôtels particuliers et de maisons bourgeoises. Le Second Empire est une période faste pour les Champs-Élysées. L’avenue devient le haut-lieu de la vie élégante parisienne. Dégradée, l’avenue est enfin rénovée au début des années 1990 et inaugurée le 26 septembre 1994 par Jacques Chirac, maire de Paris à l'époque. Chaque année depuis 1975, la dernière étape du Tour de France se termine sur les Champs-Élysées par une véritable parade après plus de trois semaines de course.  

Arc de Triomphe

Construction : 1806 à 1836
Caractéristiques : l’Arc de Triomphe s'élève au centre de la place Charles-de-Gaulle. Il est situé dans l’axe et à l’extrémité ouest de l’avenue des Champs-Élysées. Haut de 49,54 m, large de 44,82 m et profond de 22,21 m, il est géré par le Centre des monuments nationaux. Le monument pèse 50 000 tonnes (en fait 100 000 tonnes en prenant en compte les fondations qui s'enfoncent à 8,37 m de profondeur).
Histoire : Napoléon Ier, au lendemain de la bataille d'Austerlitz, déclare aux soldats français : « Vous ne rentrerez dans vos foyers que sous des arcs de triomphe ». Par un décret impérial daté du 18 février 1806, il ordonne la construction de cet arc de triomphe consacré à perpétuer le souvenir des victoires des armées françaises. La construction est menée à bien entre 1832 et 1836 par l'architecte Guillaume-Abel Blouet. L'Arc de Triomphe est inauguré le 29 juillet 1836 pour le sixième anniversaire des Trois Glorieuses.
Signes particuliers : l'Arc de Triomphe fait partie des monuments nationaux à forte connotation historique. Cette importance s'est renforcée depuis que la dépouille du Soldat inconnu, tué lors de la Première Guerre mondiale, y a été inhumée le 28 janvier 1921. Deux ans plus tard, André Maginot, alors ministre de la Guerre, a soutenu le projet d’y installer une « flamme du souvenir » qui a été allumée pour la première fois le 11 novembre 1923.
Classement : Monument Historique depuis 1896.

Musée de l'Orangerie

Construction : du XIXe siècle.
Histoire : construit en 1852, sur les plans de l’architecte Firmin Bourgeois, pour y abriter les orangers du jardin des Tuileries pendant l'hiver, le bâtiment actuel est achevé par son successeur, Louis Visconti. Les orangers du jardin des Tuileries étaient jusqu'alors abrités dans la galerie basse du palais du Louvre en cette saison.
Caractéristiques : musée français de peintures impressionnistes et postimpressionnistes, situé dans le jardin des Tuileries. Outre le célèbre cycle des Nymphéas, huit grandes peintures de Claude Monet qui recouvrent les murs de deux grandes salles ovales, le musée présente des œuvres de Pierre-Auguste Renoir, Alfred Sisley, Claude Monet, Paul Cézanne, Henri Matisse, Pablo Picasso, Amedeo Modigliani, Le Douanier Rousseau, André Derain, Chaïm Soutine, Marie Laurencin, Maurice Utrillo, Paul Gauguin et Kees van Dongen.
Classement : Labellisé Musée de France.

Église de la Madeleine

Construction : XVIIIe siècle.
Style : style architectural néoclassique avec son portique octostyle.
Histoire et caractéristiques : sa construction s'est étalée sur 80 ans en raison des troubles politiques en France à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Conçu par Napoléon Ier comme un temple grec dédié à la gloire de sa Grande Armée en 1806, le bâtiment faillit être transformé en 1837 en gare ferroviaire, la première de Paris, avant de devenir une église en 1845.
Caractéristiques : l'édifice a une longueur de 108 m, une largeur de 43 m, une hauteur de 30 m et est ceinturé par 52 colonnes corinthiennes.
Classement : classée Monument Historique en 1915. Patrimoine mondial de l’Unesco au titre de Paris, Rives de Seine.

Côte de la Butte-Montmartre (Rue Lepic)

Le 3 et le 4 août 2024, les pelotons de la course en ligne femmes et hommes des Jeux olympiques de Paris 2024 ont gravi la butte Montmartre par la rue Lepic pour croiser le Moulin de la Galette et longer le Sacré Cœur. Ce haut-lieu touristique est alors devenu un immense terrain de sport dévolu à l’amour du vélo et le succès populaire a été tel que le Tour de France ne pouvait éviter de susciter à son tour un tel engouement. Pour rappel, c’est sur ces reliefs bien connus des Parisiens que Remco Evenepoel et Kristen Faulkner avaient bâti leur succès. Ouverte en 1809 sur ordre de Napoléon 1er, la rue a pris en 1864 le nom du général Louis Lepic (1765-1827), qui se distingua à la bataille d'Eylau en 1807. Les plus grands peintres du XIXe et du XXe siècle ont habité ou travaillé à proximité de cette artère.

Basilique du Sacré Cœur à Montmartre

Construction : du XIXe siècle (1875).
Style : romano-byzantin.
Histoire : en juillet 1870, le Second Empire gouverné par Napoléon III se lance dans une guerre contre la Prusse. Celle-ci se solde par la défaite de l’empereur à Sedan. Si le XIXe siècle est déjà le théâtre de multiples conflits et renversements politiques, à partir de 1870, tout s’accélère : l’Empire est destitué, la Troisième République proclamée puis renversée un temps par la Commune de Paris peu après le siège de Paris par les Prussiens… Un Parisien exilé à Poitiers, Alexandre Legentil, se désole de la situation et est convaincu que les malheurs que subit la France sont causés par une punition divine, après un siècle de déchéance spirituelle et morale. En guise de « réparation » pour le salut de leur patrie, il fait le vœu de construire à Paris « un sanctuaire dédié au Sacré-Cœur de Jésus ». Il s’allie à son beau-frère, Hubert Rohault de Fleury, et les deux hommes portent leur projet au cardinal Guibert, archevêque de Paris, qui, en 1872 approuve ce souhait. Fin 1873, l’Assemblée vote une loi reconnaissant l’utilité publique de construire une nouvelle église à Montmartre et une vaste campagne de financement se diffuse dans toute la France. Celle-ci remporte un vif succès : toute personne capable de réunir des fonds (même modestes) pour acheter une pierre aura ses initiales ou son nom gravés dessus. Nombreux sont ceux qui critiquent le projet et qui voient en lui une insulte à la mémoire des communards. En effet, Montmartre est le lieu où a commencé le soulèvement populaire de la Commune le 18 mars 1871. Symboliquement, le choix de construire un lieu de culte catholique à l’endroit où se sont insurgés des républicains anticléricaux et issus du milieu prolétaire fait débat. Toutefois, les polémiques s’amenuisent à mesure que l’édifice prend forme et que s’élève l’immaculée Basilique du Sacré-Cœur.
Caractéristiques :  La Basilique mesure 85 mètres de long et 35 mètres de large. La coupole a une hauteur de 55 mètres et le dôme culmine à 83 mètres,
Classement : classée Monument Historique en 2022.  

Palais Garnier

Construction : entre 1862 et 1875
Histoire : sa construction a été dirigée par Charles Garnier (1825-1898), 1er Grand Prix de Rome en 1848. C’est la treizième salle d’opéra à Paris depuis la fondation de cette institution par Louis XIV en 1669. Sa construction fut décidée par Napoléon III dans le cadre des grands travaux de rénovation de la capitale menés à bien sous son ordre par le baron Haussmann. Il devint le temple de la danse, de la musique classique et de l’opéra. Avec celui de la Bastille, il forme administrativement l’Opéra de Paris.
Caractéristiques : le grand escalier s’élève à 30 m de hauteur et, d’après son architecte, constitue le vrai cœur du théâtre. Grande variété des marbres blanc, gris, jaune, vert, rouge, rose, violet et profusion de couleurs des statues : Garnier s'est battu pour imposer la polychromie dans son Palais face aux défenseurs de la monochromie dont le chef de file était Eugène Delacroix. Le plafond de l'Opéra été totalement rénové et réinventé en 1964 sous l'impulsion du ministre de la Culture André Malraux. La réalisation des fresques sur une superficie de 220 m² a été confiée à Marc Chagall, 77 ans qui mit un an à terminer son œuvre. Complétement désintéressé, le peintre n’a touché aucun salaire. Le plafond se caractérise par ses couleurs lumineuses et sa multitude de détails et rend hommage à 14 compositeurs majeurs de l'opéra et de la musique lyrique.
Petite histoire : l’opéra abrite une brigade de 20 pompiers et un commissariat de police à demeure, jour et nuit, des postes d’arrosages manuels dotés de lances présents en tous lieux du théâtre avec surtout une cuve d’eau entièrement évacuée tous les 20 ans (48,27m pour 37,57m de largeur, 2 400 m3, contenue autour d'une centaine de piliers donnant aux pompiers par son emplacement, la possibilité d'y puiser et de circonscrire plus rapidement et plus efficacement un départ d’incendie. Cette cuve est à l'origine de la fameuse légende d'un lac souterrain évoqué dans le roman de Gaston Leroux Le fantôme de l’Opéra).
Classement : Monument Historique depuis 1923.    

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