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Saint-Méen-le-Grand : joyau secret de la Bretagne, cette petite ville offre de magnifiques promenades et une ambiance paisible. Ses sentiers forestiers pittoresques sont parfaits pour les amoureuses et amoureux de la nature.  C'est la destination idéale pour les touristes en quête de tranquillité, loin de l'agitation du Tour. Profitez d'un après-midi de détente sur la charmante place de la ville, où vous pourrez savourer un café accompagné de pâtisseries locales.

Laval : connue pour son château médiéval et sa scène artistique dynamique, Laval allie à merveille histoire et culture. Ses rues pittoresques, où l'architecture historique côtoie les installations d'art moderne, invitent à l'exploration.  Promenez-vous au bord de la Mayenne et parcourez les galeries locales, dont les expositions mêlent les arts contemporain et classique.

Région Bretagne

Départements : Côtes d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan.

Population : 3,42 millions hab.

Préfecture : Rennes

Superficie : 27 209 km2

Spécialités : pommes, cidre, galette-saucisse, far breton, kouign-amann, chouchen, whisky breton, sablé breton, fraises de Plougastel, cotriade (soupe de poisson), andouille de Guémené, coco de Paimpol, fruits de mer et poissons.

Clubs sportifs : Stade Rennais, Stade Brestois, En Avant Guingamp, FC Lorient (football).  RC Vannes (rugby).

Compétitions : Tro Bro Léon, Bretagne Classic, Route Adélie, Boucles de l’Aulne (cyclisme), Arkea-Ultim Challenge Brest, Spi-Ouest France, Transat Québec-Saint-Malo (voile), Jumping international de Dinard.

Festivals : Vielles Charrues à Carhaix, Route du Rock à Saint-Malo, Transmusicales de Rennes, Festival interceltique de Lorient, Festival de Cornouaille à Quimper, Fest-Jazz à Châteauneuf-du-Faou, Festival du bout du monde à Crozon, Festival photo de La Gacilly, Étonnants voyageurs à Saint-Malo, Festival des Remparts à Dinan.

Économie : La région produit 12 % de la production agricole nationale, ce qui la place au second rang des régions françaises derrière la Nouvelle-Aquitaine : élevage (84 % des exploitations de la région), en premier lieu production laitière, production de viande porcine (58 % du tonnage français) et de volaille (43 % du volume d’œufs français). La Bretagne est la principale région française dans le domaine de la pêche, et concentre pas loin de la moitié de la production nationale. Agroalimentaire. Tourisme. Défense (Marine nationale). Télécommunications.

Sites touristiques : Saint-Malo, villes de Rennes, Vannes, Quimper, Brest, Dinan, Dinard, Concarneau. Pointe du Raz, cap Fréhel. Forêt de Brocéliande. Château de Fougères. Alignements de Carnac. Belle-Île-en-Mer. Îles de Groix, Ouessant, Bréhat. Locronan. Golfe du Morbihan. Océanopolis. 

Sites web et réseaux sociaux : www.bretagne.bzh

ILLE-ET-VILAINE (35)

Population : 1,11 million d’habitants, répartis sur 27 cantons et 333 communes.

Préfecture :  Rennes (hab. 216 815).

Sous-préfectures : Fougères, Redon, Saint-Malo.

Superficie : 6 775 km

Spécialités : Huîtres de Cancale, épices Roellinger, moules de bouchots AOP de la baie du Mont Saint-Michel, Agneaux de pré-salé AOP de la Baie du Mont-Saint-Michel, poule coucou de Rennes, poulets de Janzé, beurre Bordier, craquelins de Saint-Malo, galettes saucisses, Redon et la châtaigne. Le marché des Lices (2e plus grand de France et l’un de plus anciens).

Festivals : Quai des Bulles (festival de la BD et de l’image projetée) et  Étonnants Voyageurs (festival du Livre et du Film) à Saint-Malo. Dinard Film Festival - festival du cinéma consacré aux films britanniques. Transmusicales de Rennes, La Route du Rock, collections été (août) et hiver (février) - Yaouank, Festival de musique bretonne à Rennes.

Sites touristiques : Rennes, capitale de la Bretagne et son parlement, baie du Mont Saint-Michel, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO,  forêt de Brocéliande et légendes du roi Arthur et de Merlin l’enchanteur, Les Marches de Bretagne et les forteresses médiévales de Vitré et Fougères, spectaculaire escalier des onze écluses sur le canal d’Ille-et-Rance à Hédé-Bazouges, Bécherel cité du livre® et sa Fête du Livre tous les ans le week-end de Pâques, vallées de la Rance, de la Vilaine et du Couesnon, site mégalithique de Saint-Just, 2e site mégalithique de Bretagne pour la diversité des monuments.

Économie : 1er département laitier de France. Recherche et formation : 71 542 étudiants soit 56 % de la Bretagne. Entreprises 47,9 % des établissements dans les services (source CCI 35 chiffres clés 2019). La Métropole Rennaise a le label French Tech. Tourisme : 4,32 M de nuitées touristiques en 2019 (Hôtellerie et Hôtellerie de plein air).

Sport : SRFC Rennes (Stade Rennais) qui évolue en ligue 1 et participa depuis ces dernières années à diverses compétitions européennes. Cesson Rennes Métropole Handball (Surnom, Les Irréductibles Cessonais) - Champions de France de Pro D2 en 2009 et 2020.

Site internet : www.ille-et-vilaine.fr, www.ille-et-vilaine-tourisme.bzh

Km 8.4

Montauban-de-Bretagne (6 570 hab.)

Situé au cœur d’une forêt de 580 ha, Montauban-de-Bretagne est issu de la fusion en 2019 des communes de Montauban-de-Bretagne et de Saint-M’Hervon. Le château fort de Montauban est classé, tout comme la chapelle Notre-Dame-de-Lannelou (XVe siècle) : selon la légende, un cousin pauvre du baron de Montauban aurait trouvé une fontaine où se désaltérer ; devenu riche des années plus tard, il aurait fait construire la chapelle à l'emplacement de la fontaine.

Château de Montauban

Construction : XIIIe et XVe siècles.

Style : forteresse médiévale.

Histoire et caractéristiques : le château de Montauban est un exemple unique en Bretagne de l'évolution d'un site défensif important au cours du Moyen-Âge. Le premier château fut construit par la famille de Montfort entre le Xe et le XIIe siècle, où se diffuse le type de la motte castrale : celle de Montauban est encore reconnaissable de nos jours. La motte fut sans doute abandonnée au XIIIe siècle au profit d'un château construit à l'emplacement actuel. Le nouveau château, en pierre, a été construit sur un plan hexagonal, en tirant parti de la défense naturelle fournie par l'étang à l'ouest, et en complétant la défense à l'est par un important système de défenses avancées : douves, cavaliers, entrées successives. De cet édifice du XIIIe siècle subsistent l'actuel donjon, très modifié depuis, et vraisemblablement la tour des Anglais. L'ensemble fut complété en 1430 par l'imposant châtelet encore existant. Ce système de défense, en partie basé sur l'importance de l'étang, devint caduc avec le développement de l'artillerie au XVe siècle, et Charles VIII ne rencontra guère de difficultés pour investir le château par son point faible en 1487. Le logis et sa tour de flanquement furent entièrement détruits, et le donjon partiellement. Le château perdit ensuite de son importance et ne fut que sommairement reconstruit.

Classement : classé Monument historique en 2003.

Km 22

Romillé (4 150 hab.)

Romillé est la ville natale de Gérard Rué, ancien capitaine de route de Laurent Fignon puis de Miguel Indurain. Vainqueur du Grand Prix du Midi Libre en 1990, il a participé à huit Tours de France et terminé 10e de l’épreuve en 1991. Gérard Rué a parfaitement réussi sa reconversion en dirigeant des magasins de sport et une ligne de vêtements dans sa Bretagne natale. Sur le territoire de la commune, le château de Perronnay (XVIIe siècle, privé) est inscrit Monument historique depuis 1948.

Km 49.4

Saint-Sulpice-la-Forêt

Saint-Sulpice-la-Forêt est considérée comme une des plus petites Smart City (ville connectée) au monde depuis 2016. Sur le sol de la commune se trouve l’abbaye Notre-Dame du Nid-au-Merle.

Abbaye Notre-Dame du Nid-au-Merle

Fondation : 1112

Histoire :  Raoul de La Futaie est à la tête d’une communauté déjà établie lorsqu'il crée le monastère, accueillant séparément des moniales et des moines, sous l’autorité d’une abbesse. La première abbesse serait Marie de Blois, fille d’Étienne d'Angleterre, et ce, jusqu’en 1156. En moins d’un demi-siècle, une trentaine de prieurés dépendant de l’abbaye sont fondés, lui assurant un fort rayonnement. Elle décline après le rattachement de la Bretagne à la France, et connaît des incendies (1556, 1651, 1701), la peste (1583), la guerre de religion (1595), la famine (1661) et les ravages de la tempête (1616). À la Révolution, les religieuses doivent évacuer les lieux, vendus comme biens nationaux en 1796. L’abbaye est alors pillée. Elle est démolie de 1835 à 1902.

Caractéristiques : autrefois, l’abbaye formait un vaste ensemble, entouré de hautes murailles. Les deux cloîtres et la plupart des bâtiments conventuels ont disparu. Restent le transept de l’abbatiale du XIIe siècle, située au sud-est, et quelques bâtiments plus récents et souvent très dénaturés. L’abbatiale est un édifice singulier de l’architecture bretonne du XIIe siècle, d’une perfection technique assez rare. La plus grande partie de ses vestiges, d’architecture romane, en grès, schiste et granite, est d’origine.

Classement : classée Monument historique en 1926, 1992 et 1993.

Km 57.7

Liffré (4 500 hab.)

Peuplée depuis l'époque gallo-romaine, la ville de Liffré naît au XIIe siècle, et devient un lieu de chasse de prédilection des comtes de Rennes et des Ducs de Bretagne. Elle développe son économie autour des forges, des carrières de pierre et de la forêt. Théâtre d'une violente bataille entre les royalistes et les troupes républicaines en 1794, elle retrouve ensuite le calme, connaissant même un important essor démographique dès les années 1970. Construit dans la première moitié du XIXe siècle, l’hôtel de Liffré présente encore une belle horloge en fronton. Le bâtiment a été édifié sur les anciennes halles de la commune.

Km 64.8

La Bouëxière (4 500 hab.)

Petit village médiéval dominé par sa motte castrale du XIIe siècle, dotée d'un donjon circulaire du XIIIe, d'une église prieurale remaniée au XVe, d'un pont de style roman et d'habitations typiques et de caractère. Au niveau du bourg et des hameaux qui jalonnent le territoire, d'autres édifices civils valent le coup d'œil, tels le château de Bertry (XVe siècle), celui du Carrefour (XVIIe) ou encore l'ancien manoir seigneurial de la Bouëxière dont les parties les plus anciennes datent du XIIe siècle. La Bouëxière est le village natal des frères Delamontagne, Laurent et Patrick, qui évoluèrent tous les deux au Stade Rennais. Patrick compte trois sélections en équipe de France de football. C’est aussi la ville où vécurent le résistant et ministre Charles Tillon et sa femme Raymonde, l’une des premières femmes élues à l’Assemble nationale.

Km 84

Vitré (18 000 hab.)

Labellisée Ville d'art et d'histoire. Inscrite à la liste des Plus beaux détours de France. « Voir une ville gothique entière, complète, homogène, comme il en reste encore quelques-unes, Nuremberg en Bavière, Vitoria en Espagne, ou même de plus petits échantillons pourvu qu’ils soient bien conservés, Vitré en Bretagne, Nordhausen en Prusse. » Victor Hugo, dans Notre-Dame de Paris. Déployée autour de son château, Vitré a connu un brillant essor à partir du XIVe siècle, essentiellement fondé sur le commerce international des toiles de chanvre (ou canevas). Ce fut l'une des cités les plus actives de Bretagne. Son église Notre-Dame du XVIe siècle et plus de 70 édifices de la ville sont inscrits au titre des Monuments Historiques comme de nombreuses maisons du centre historique, l’enceinte fortifiée de la ville, le monastère Saint-Nicolas… Vitré a accueilli le Tour de France à quatre reprises, en 1985 pour le départ d’un contre-la-montre par équipes, puis pour trois arrivées au sprint, réglées par Mario Cippolini (1995), Marcel Wust (2000) et Robbie McEwen (2006). Vitré est également depuis 1996 la ville hôte de la Route Adélie, qui se déroule au mois d’avril et qui a notamment vu les  victoires de Bryan Coquard (2016), Silvan Dillier (2018) ou Axel Zingle (2022), parmi les coureurs susceptibles de participer au Tour 2025.  

Château de Vitré 

Fondation : deuxième partie du XIe siècle par Robert Ier de Vitré.

Styles : château-fort roman auquel ont été ajoutés des éléments gothiques, Renaissance, puis néo-gothiques.

Histoire : un premier château en bois est construit sur une motte castrale par le baron Riwallon de Vitré. Il est abandonné au profit d'un nouveau château en pierre construit sur un promontoire qui domine la Vilaine. Subsiste de cet édifice un porche de style roman. On attribue la reconstruction du château dans sa forme actuelle et la fortification de la ville au début du XIIIe siècle. De 1384 à 1430, sont réalisés les derniers ouvrages défensifs : châtelet avec double pont-levis à flèche, tour de la Madeleine, tour Saint-Laurent. À partir de la fin du XVe et au XVIe siècle, les aménagements de confort prévalent : construction de galeries de circulation et d'un oratoire de style Renaissance. Le château est abandonné au XVIIe siècle et se dégrade. Au début du XIXe siècle, une prison est construite à la place du logis seigneurial. Elle devient une caserne de 1867 à 1877. En 1872, il est l'un des premiers châteaux classés monument historique en France et restauré à partir de 1875 sous la direction de l'architecte Denis Darcy.

Caractéristiques : lors de son agrandissement, il a été bâti selon un plan triangulaire. Châtelet d’entrée composé de deux tours en poivrière.

Destination actuelle : la tour Saint-Laurent est devenue un musée, fondé en 1877 par Arthur Lemoyne de la Borderie, un érudit local qui fut le premier historien de la Bretagne. De nos jours, l'hôtel de ville de Vitré est installé à l'intérieur de l'enceinte du château, dans un bâtiment reconstruit en 1912 selon les plans du logis médiéval.

Classement : classé Monument historique depuis 1872  

Château des Rochers Sévigné

Fondation : XVe siècle par la famille de Sévigné.

Style : manoir gothique.

Caractéristiques : bâti sur un plan en L avec deux tours. Un jardin à la française a ensuite été créé en 1690 par André Le Nôtre.

La petite histoire : la célèbre épistolière Madame de Sévigné (1626-1696), découvre cette demeure médiévale de style gothique l’année même de son mariage en 1644. Tombée sous le charme, elle y fit 16 séjours jusqu’en 1690, et y écrivit 297 lettres dont 262 à sa fille, la comtesse de Grignan, soit le quart de son œuvre conservée.

Destination actuelle : accueille un musée ouvert au public dès 1884 et dédié à l’histoire de Madame de Sévigné.

Classement : classé Monument Historique en 1995.

Km 94.2

Argentré-du-Plessis (4 590 hab.)

La présence de plusieurs sites archéologiques sur le territoire de la commune témoigne de son occupation ancienne. C’est notamment le cas du site du bois du Pinel, ancienne motte féodale du XIe siècle, inscrite Monument historique en 1995.

Château du Plessis

Construction : XVe au XIXe siècles.

Style :  néo-gothique et Renaissance.

Histoire et caractéristiques : le château a subi une longue évolution du XVe au XIXe siècle. Les façades ont totalement été reconstruites au cours du XIXe siècle (adjonction de tourelles circulaires aux angles à l'ouest, tourelles circulaires d'extrémité en briques à l'est). Une aile en retour a été ajoutée au XIXe siècle, se terminant à l'est par la construction d'une chapelle néogothique à tourelles. Le décor intérieur se compose d'un ensemble de salles ornées de boiseries du XVIIIe siècle, et d'une salle de bal ornée de lambris moulurés et d'une voûte à caissons peints. L'ensemble témoigne du goût en vigueur à la fin du XIXe siècle, mêlant le néogothique (chapelle) au style Renaissance (habitation).

Destination actuelle : propriété privée.

Classement : inscrit Monument historique en 2000.

Région Pays de la Loire

Départements : Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe, Vendée.

Population : 3,88 millions d’habitants.

Préfecture : Nantes

Superficie : 32 082 km2

Spécialités : biscuits (BN, Lefèvre-Utile), gâteau nantais, fruits de mer, muscadet, gros plant, fiefs vendéens (vins), rillettes du Mans, sel de Guérande, brioches vendéennes, curé nantais, fouace (fromages), cul de veau à l'angevine, rôti de porc aux reinettes du Mans, foie de veau à la baugeoise, poularde à l'angevine, brochet au beurre blanc, bar en croûte de sel de Guérande, bouilleture d'anguilles, bardatte, chouée, rillauds.

Clubs sportifs : FC Nantes, Stade Lavallois, Le Mans FC (football). Le Mans Sarthe Basket. Automobile Club de l’Ouest.

Compétitions : 24 Heures du Mans automobiles. Grand-Prix de France moto. Circuit de la Sarthe, Tour de Vendée, Trophée Madiot (cyclisme). Jumping international de la Baule. Vendée Globe.

Festivals : la Folle Journée (Nantes et région) / Floralies internationales de Nantes / Hellfest à Clisson / Utopiales à Nantes / Laval Virtual / Europajazz Festival / Festival d’Anjou à Angers / Carnaval de Cholet / Festival de Poupet.

Économie : la principale force de la région est l’agro-alimentaire. Ce secteur employait près de 50 000 salariés (2e région française) pour un chiffre d'affaires de 13 milliards d’euros (3e région française). Elle se place également au 3e rang pour la production de viande (51 %), pour le lait (19 %) et dans le travail du grain (20 %) ; 67 % du territoire est occupé par l’agriculture. Les Pays de la Loire sont la première région française pour la production de viande bovine, volaille (label rouge), lapin, canard et 2e pour le lait, volaille (simple), porc et pommes de terre. Horticulture.

Sites touristiques : Val de Loire classé au patrimoine mondial de l’Unesco, Le Puy du Fou, Château d’Anne de Bretagne à Nantes, Machines en l’île (Nantes). Châteaux d’Angers, de Terre-Neuve à Fontenay-le-Comte, de Montsoreau, de Saumur, de Montreuil-Bellay, de Plessis-Bourré. Villes de Nantes, Laval, Guérande, Saumur classées villes d’art et d’histoire. Villages de Montsoreau, Sainte-Suzanne et Vouvant. Musée David d’Angers à Angers / Musée des Sciences de Laval / Musée Jules Verne à Nantes.

Sites web et réseaux sociaux : www.paysdelaloire.fr

MAYENNE (53)

Région : Pays de la Loire

Population : 307 437 hab.

Superficie : 5 175,2 km2

Préfecture : Laval

Sous-préfectures : Mayenne, Château-Gontier-sur-Mayenne

Spécialités : fromages (Port-Salut, Chaussée aux Moines, Chamois d’Or, Fol épi, camemberts Président et Bons Mayennais, Babybel)

Personnalités : Henri Rousseau, dit Le Douanier Rousseau (peinture), Ambroise Paré (anatomiste français, père de la chirurgie moderne), Alfred Jarry (poète, écrivain et dramaturge), Marc et Yvon Madiot, Jacky Durand, André Foucher, Alain Meslet, François Pervis (cyclisme).

Sport : Stade Lavallois Mayenne FC (football, National), filière équine (près de 10 000 chevaux dans les élevages, 10 hippodromes dont 3 de première catégorie).

Evénements : Boucles de la Mayenne (cyclisme). Ville de Bonchamp élue 2 fois ville la plus sportive de la Région Pays de la Loire.

Économie : forte densité de PME, entreprises agroalimentaires (Lactalis, Bel, Perreault, Vaubernier, Monbana, Réauté, Les Gorronnaises).

Patrimoine : Cité médiévale de Sainte-Suzanne classée « Un des Plus beaux villages de France » ; Cité antique de Jublains ; Mont des Avaloirs (point culminant du Grand Ouest, 417 m.) ; Refuge de l’Arche à Château-Gontier-sur-Mayenne (refuge pour animaux) ; Basilique de Pontmain ; Musée Robert Tatin (créateur de la « Maison des Champs »).

Festivals : Les 3 Eléphants (musique actuelle, Laval, fin mai), Au Foin de la Rue (musique actuelle, Saint-Denis-de-Gastines), Laval Virtual (rencontres internationales de la réalité virtuelle et augmentée).

Sites web et réseaux sociaux : www.lamayenne.fr / Facebook @departement.lamayenne / Instagram @departement53 / Twitter @lamayenne / www.m-mayenne.fr / Facebook @McommeMayenne / Instagram @mcommemayenne / Twitter @mcommemayenne / www.mayenne-tourisme.com / Facebook @mayennetourisme / Instagram @MayenneTourisme / Twitter @MayenneTourisme

Km 104.7

Cuillé (850 hab.)

Ce village du Haut-Anjou est la localité natale d’André Foucher, champion de France des indépendants en 1959 et double vainqueur du Grand Prix du Midi Libre en 1964 et 1965. Équipier d’Henry Anglade, Jan Janssen et Raymond Poulidor, il disputa à huit reprises le Tour de France, prenant même la 6e place en 1964. Il fit preuve d’une longévité exceptionnelle, disputant sa première course amateur en 1948 et sa dernière en 1998, cinquante ans plus tard ! « Le Vieux » n’hésitait d’ailleurs pas à s’entraîner avec d’autres coureurs mayennais comme les frères Madiot, un quart de siècle plus jeunes que lui. Dans le Tour 1966, Antoine Blondin lui consacra une chronique, Foucher dans le coin (attention, contrepèterie), qui fit beaucoup pour sa réputation.

Km 114.9

Ballots (1 300)

C’est le village de Jacky Durand, où ses parents étaient agriculteurs. S’il n’a pas gagné grand-chose chez les amateurs, n’étant ni grimpeur, ni sprinteur, il a fait de ce handicap une force en devenant un redoutable baroudeur, spécialiste des échappées au long cours. Son plus gros fait d’armes reste incontestablement le Tour des Flandres 1992, dans lequel il s’était imposé après une échappée de 217 km, d’abord avec le Suisse Thomas Wegmüller, puis en solo. Mais le Mayennais a aussi laissé sa marque sur le Tour de France, dont il a remporté le prix de la combativité en 1998 et 1999, année où il termina également lanterne rouge de l’épreuve. Il a remporté deux étapes de la Grande Boucle en 1994, mais surtout en 1995, où sa victoire dans le prologue, due à un changement de météo, lui a permis de porter le Maillot Jaune pendant deux jours. Il a également porté le maillot de leader de la Vuelta en 1999. Il faut ajouter à ce palmarès Paris-Tours (1998), le Grand prix d’Isbergues (1991) et des étapes de Paris-Nice (1999) et du Dauphiné (2002). Après sa carrière, il est devenu l’un des consultants les plus pertinents et les plus respectés du cyclisme. Le village compte deux édifices inscrits Monument historiques, le château de Roseray (XVIIe siècle) et le prieuré des Bonshommes (XIIe siècle).

Km 123.6

Craon (4 415 hab.)

Craon fut au Moyen-Âge une redoutable forteresse médiévale composée de 27 tours et de 1 600 mètres de murailles, servant à garder la frontière angevine face à la Bretagne. Ce fut une ville marchande très importante (connue pour son fil de lin blanchi) dotée de halles fondées au XIIe siècle et réputées parmi les plus grandes de France. Craon, qui fut le siège de la première baronnie d'Anjou, était une force politique, judiciaire et religieuse importante, gérant une quarantaine de paroisses. Sa puissance déclina après la Révolution française. De son époque faste, Craon préserve un intéressant patrimoine, comme ses halles en charpente de bois de 1850 (inscrites MH en 1984), plusieurs greniers à sel et bien sûr son château. C’est dans un ancien prieuré de Craon qu’était produit le fromage connu sous le nom de Chaussée aux Moines. Craon a accueilli des étapes des Boucles de la Mayenne et du Tour du Haut Anjou, mais aussi du Tour de l’Avenir en 2001.

Château de Craon

Construction : 1770

Style : classique, néo-classique.

Histoire : construit sur les plans de l'architecte Pierre Pommeyrol (1744-1801) par des maçons limousins et angevins pour le marquis Pierre-Ambroise de La Forest d'Armaillé. Devenu l'un des plus importants propriétaires fonciers de l'Anjou, il se partage entre les chasses à Craon et la vie mondaine parisienne, fréquentant le salon de la comtesse du Barry et possédant une loge à la Comédie-Française. En janvier 1790, le marquis abandonne son château aux troupes révolutionnaires et se réfugie dans son hôtel parisien. Des combats se déroulent au château entre chouans et républicains.

Caractéristiques : construit en tuffeau, pierre blanche de Saumur, le château décline une façade au fronton curviligne et aux baies ornées de guirlandes Louis XVI. L'élévation sur cour offre un style néo-classique.

Destination actuelle : le château est ouvert à la visite et propose des chambres d'hôtes et la location de gîtes ainsi que la location de salles de réception pour les mariages et les séminaires.

Classement : classé Monument historique en 1971.

Km 135.1

Prée-d’Anjou (1 390 hab.)

Depuis 2018, Prée-d’Anjou regroupe les anciennes communes d'Ampoigné et de Laigné. Le château d’Ampoigné (XVIIe siècle) est inscrit MH depuis 1987. Sur la commune se trouve également une grange seigneuriale dite de Chéripeau, inscrite la même année. À Laigné se trouvent deux petits châteaux, le manoir de Fontenelle (XVIIe), inscrit en 1964, et le logis de la Teillais (XVIIIe), inscrit en 1990.

Km 157.9

L’Huisserie (4 550 hab.)

Fief chouan pendant la Révolution, la ville a prospéré au XIXe siècle grâce aux mines de charbon exploitées jusqu’en 1923. C’est le village où a grandi et où a été formé le footballeur international gabonais Pierre-Emerick Aubameyang, qui a fait les beaux jours du Borussia Dortmund, d’Arsenal, du FC Barcelone et de Chelsea, avant de passer une saison remarquée à l’Olympique de Marseille. Il évolue depuis 2024 en Arabie saoudite, au Al-Qadisiyah FC.

Km 167.5

Changé (6 300 hab.)

En 2021, Changé fut la ville départ d’un contre-la-montre individuel de 27,2 km jusqu’à Laval, remporté par Tadej Pogacar devant Stefan Küng et Jonas Vingegaard. Mathieu Van der Poel avait réussi à conserver son Maillot Jaune pour 8 secondes.

Km 76.2

Champeaux (Pop: 500)

Champeaux is an ancient commune, with evidence of human occupation dating back to prehistoric times. However, it wasn't until the 15th century that it really began to develop, thanks in particular to the founding of the collegiate church of Sainte-Madeleine, listed in 1910. This Gothic church, dating from the 15th and 16th centuries, boasts exceptional Renaissance furnishings, in keeping with the funerary vocation intended by its founders, members of the House of Espinay de Bretagne. Champeaux became a marquisate in the 16th century and experienced the ups and downs of the Chouannerie (peasant revolts) at the end of the 18th century.

Collegiate church of Sainte-Madeleine
Built : 15th and 16th centuries.
Style : Gothic.
History : Pope Eugene IV granted this parish church the title of collegiate church in the middle of the 15th century.
Characteristics : Champeaux is a unique example of a Breton collegiate church of the period, with its parish enclosure and canons' dwellings built around an enclosed square. The interlocking volumes are the result of the status of the building, which required a choir as large as the nave to accommodate the college of canons, as well as the different construction campaigns in the 15th and 16th centuries. The Epinay family's role in the Franco-Breton reconciliation helped to embellish the church. New chapels and a sacristy were added to the original volume, forming a cut-out silhouette with multiple gables that is characteristic of Breton churches. The simple, massive bell tower was built in 1720 at the west end of the nave.
Special features : the two exceptional Renaissance tombs, now preserved in the collegiate church, are the remains of a series of funerary monuments erected for the Epinay family. The tomb of Guy d'Épinay and his wife Louise de Goulaine is located in the choir, close to the high altar. The tomb of their daughter, Claude d'Épinay, also bears witness to the refined art of the court, imbued with the new spirit of the Renaissance.
Listed as : Historical Monument in 1910.

Château de l'Espinay
Construction : 16th century.
History and characteristics : this moated castle was used as an artefacts depot during the Second World War. In the Middle Ages, it was an important fortress, of which the ruined tower remains. The château consists of a 16th-century main building adjoining a ruined 13th-century keep and flanked by several towers and turrets. One of these is octagonal in shape and features a mid-16th-century door decorated with Renaissance sculptures. Above the lintel, between two short pilasters, a high relief bears two escutcheons stamped with a crested helmet and supported by two savages. The square keep features a round corbelled turret at its two western corners. The interior of the castle features monumental fireplaces.
Listed as : historical monument in 1946.

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