RÉGION BOURGOGNE-FRANCHE COMTÉ

Départements : Côte d’Or, Doubs, Jura, Nièvre, Haute-Saône, Saône-et-Loire, Yonne, Territoire de Belfort

Population : 2,8 millions d’habitants

Préfecture : Dijon

Superficie : 47 784 km2

Spécialités : vins de Bourgogne et du Maconnais, vins du Jura, fromages (Comté, Mont d’Or, morbier, bleu de Gex, cancoillotte), bœuf bourguignon, volaille de Bresse, kir.

Clubs sportifs : FC Sochaux-Montbéliard, AJ Auxerre, FC Gueugnon (football), Elan sportif chalonnais, JDA Dijon (basket), Jeanne d’Arc Dijon (handball).

Compétitions : courses automobiles sur le circuit de Dijon-Prenois, cyclosportive la Franck Pineau à Auxerre

Économie : automobile (Peugeot-Montbéliard), Alstom, General Electric (ferroviaire), sidérurgie, mines, parachimie, industrie pharmaceutique, électronique, plasturgie, papeterie, industries mécaniques et automobiles, agriculture (céréales, betterave, élevage bovin, fromages). Sylviculture. Horlogerie. Tourisme.

Festivals : Eurockéennes de Belfort, ventes des hospices de Beaune, Grandes heures de Cluny, Rencontres musicales de Vézelay, Ecrans de l’aventure à Dijon, Foire internationale et gastronomique de Dijon, Fenêtres sur courts à Dijon. Bicentenaire Courbet. Festival de musique ancienne de Besançon. 

Sites touristiques : abbaye de Fontenay, basilique de Vézelay, chapelle Notre-Dame-du-Haut de Ronchamp, vignoble de Bourgogne, citadelle de Besançon, Palais des Ducs de Bourgogne à Dijon, saline royale d’Arc-et-Senans, cathédrale d’Autun, château de Guédelon, hospices de Beaune, citadelle et Lion de Belfort, abbaye de Cluny, ballon d’Alsace, roche de Solutré. 

Sites web et réseaux sociaux :www.bourgognefranchecomte.fr

TOURISME À VELO
Contenu fourni par le réseau Vélo & Territoires

La Bourgogne, c’est aussi une histoire et une culture riche à découvrir à bicyclette ! Au kilomètre 5, l’étape du jour croise le parcours du célèbre Tour de Bourgogne à vélo, une autre grande boucle longue elle de 664 km, à parcourir en famille. Ce parcousr permet de traverser la Bourgogne grâce à un incroyable réseau de canaux aménagés pour les vélos et de voies vertes sur d'anciennes voies ferrées. Cette région historique offre une surprise à chaque kilomètre ou presque : un château, une chapelle, un village, une écluse, une cave... Les cyclotouristes pourront  ainsi contempler sur leur chemin le Mont-Auxois, site de la célèbre bataille d'Alésia qui se tint en 52 avant J.-C., ou encore un peu plus au sud la vallée des quarante écluses vers la fameuse « voute de Pouilly-en-Auxois » et le site de Pont-Royal.

CÔTE-D’OR (21)

Population : 540 000 habitants, répartis sur 23 cantons et 698 communes.

Préfecture : Dijon (159 350 hab.)

Sous-préfectures : Beaune, Montbard.

Spécialités : moutarde de Dijon (Maille, Reine de Dijon, Fallot), fromages (Époisses, Cîteaux, Brillat-Savarin, Côte-d’Or), cassis de Dijon, Kir, truffe de Bourgogne, anis de Flavigny, bœuf bourguignon, œufs en meurette, gougères, escargots de Bourgogne, jambon persillé, pain d’épices de Dijon (Mulot et Petitjean), bœuf charolais, vins de Bourgogne.

Personnalités : Vercingetorix, Princesse de Vix, Ducs de Bourgogne (Philippe le hardi, Jean sans peur , Philippe le bon et Charles le Téméraire, etc.), Georges-Louis Leclerc (naturaliste et écrivain français), François Berléand (acteur), Alban Lenoir (acteur), Simon Astier (acteur et réalisateur), Denis Brogniart (animateur TV), Marlène Jobert (actrice, maman de l’actrice Eva Green), Jean-Philippe Rameau (musicien, compositeur), Thomas Roussel (compositeur, violoniste, chef d’orchestre), Hubert-Félix Thiéfaine (auteur-compositeur-interprète), Henri Vincenot (écrivain), François Rude (sculpteur), François Pompon (sculpteur), Gustave Eiffel (ingénieur/architecte), Anne-Caroline Chausson (multi-championne du monde de VTT de descente et médaille d’or en BMX aux Jeux Olympiques de Pékin 2008), Geoffrey Bouchard (cyclisme), Virginie Razzano (tennis), Charles Rozoy (natation), Virgine Pequeux-Rolland (handball).

Sport : Dijon FCO (football), JDA Dijon Basket, Stade dijonnais (rugby), Rugby Féminin DB, Dijon Métropole Handball. Circuit automobile de Dijon-Prénois. Dijon-Auxonne-Dijon (course cycliste).

Économie : viticulture (vins de Bourgogne). BTP (plus de 1 300 établissements) ; agroalimentaire (plus de 400 établissements) ; métallurgie (avec la Metal Valley à Montbard) ; mécanique ; électrique-électronique ; chimie-pharmacie. Nucélaire. 

Festivals : Saint-Vincent Tournante (janvier), Vente des vins des Hospices de Beaune et de Nuits (mai), fête du Crémant (mars), la fête de la Bague et la fête médiévale (Semur-en-Auxois, mai), foire des Sorcières de Mâlain (prochaine édition mai 2025), mois des Climats (mai), festival international d’opéra baroque de Beaune (juin), le festival La Karrière (juin), la guerre des Gaules au Muséoparc Alésia (juillet), Fantastic Picnic (septembre), la fête de la Truffe (septembre), journées mondiales de l’œuf en meurette (octobre), foire internationale et gastronomique (Dijon, novembre), fête des sapins (Saulieu, décembre.

Sites touristiques : Abbaye de Fontenay, Climats du vignoble de Bourgogne, Palais des ducs de Bourgogne à Dijon, tour Philippe le Bon, église Notre-Dame de Dijon, cathédrale Saint-Bénigne à Dijon, statue de l’Ours de Pompon à Dijon, château du clos de Vougeot (Berceau de la confrérie des chevaliers du Tastevin), Hospices de Beaune, Abbaye de Cîteaux (fondatrice de l’ordre cistercien), château de Bussy-Rabutin, château de Commarin, château de Châteauneuf, château d’Époisses, Grande Forge de Buffon, collégiale Notre-Dame de Beaune, Abbaye de Flavigny et sa crypte, basilique Saint-Andoche à Saulieu, remparts et collégiale Notre-Dame de Semur-en-Auxois, vase de Vix et le trésor de la princesse de Vix à Chatillon sur Seine.

Sites internet : https://www.cotedor.fr/https://www.facebook.com/departementcotedor  / https://www.instagram.com/departementcotedor/ / https://twitter.com/CD_CotedOr  / https://fr.linkedin.com/company/departementcotedorhttps://www.youtube.com/@DepartementdelaCotedOr/videoshttps://www.lacotedorjadore.com/https://www.facebook.com/lacotedorjadorehttps://www.instagram.com/la_cote_dor_jadore  

Au cœur de la Bourgogne, nature, patrimoine et gastronomie sont les atouts de la Côte-d’Or ! L'histoire de France, s’écrit en Côte-d'Or : des Celtes à la Renaissance, vous traverserez toutes les époques. Ici, les châteaux créent de vrais décors. Ici, Vercingétorix a livré sa dernière bataille. Ici, les abbayes résonnent de leur passé millénaire. Ici, les ducs de Bourgogne ont marqué leur empreinte. Ici, les plus beaux villages de France surplombent une campagne de carte postale. Ici, le vignoble a façonné l’histoire. La Côte-d’Or est riche de son patrimoine religieux et viticole. Et pour preuve, l’UNESCO a reconnu la valeur universelle de deux sites exceptionnels du territoire : l’Abbaye de Fontenay et les Climats du vignoble de Bourgogne. De plus, au titre de coutume, le repas gastronomique des Français fait aussi partie du réseau, inscrit quant à lui au patrimoine culturel immatériel de l’humanité et matérialisé entre autres par 8 routes gourmandes à travers le département. En Côte-d’Or la nature n’est pas en reste, un parc naturel régional et un parc national peuplés de 50 millions d’arbres, près de 450 kms de véloroutes et voies vertes aménagées pour les cyclistes, le canal de Bourgogne, la Saône, la Seine sont le paradis du tourisme fluvial, sans oublier les 2000 voies d’escalade et les 16 sites de références, les parcours de golf, la plongée, les lacs…

Km 5.6

POUILLENAY (570 HAB.)

Connu pour sa carrière marbrière, Pouillenay abrite sur son sol un manoir, le château de Villiers (XVe siècle), inscrit Monument historique en 1925.

Km 17.8

POSANGES (50 HAB.)  

Château de Posanges

Construction : XVe siècle.

Style : médiéval.

Histoire : Guillaume du Bois, seigneur berrichon, est d’abord attaché à l’hôtel de Philippe, comte de Charolais, fils du duc de Bourgogne Jean sans Peur. Il reste au service de Philippe, quand à compter de 1419, ce dernier devient duc à son tour en tant que Philippe III de Bourgogne, dit Philippe le Bon. Guillaume du Bois acquit la seigneurie de Posanges en 1437. Il y bâtit le château qui est vraisemblablement achevé avant sa mort en 1453. L’édifice devient une ferme assez tôt et ce jusqu'en 1964 ; à cette date, il accueillit une manufacture de tissus. Depuis 1980, le château a été restauré.

Caractéristiques : le plan du bâtiment n’est pas tout à fait carré, mais légèrement trapézoïdal. Le château est cantonné de 4 tours rondes reliées par des courtines presque aveugles, sauf au sud. La courtine nord est percée d’une porte surmontée d’une bretèche. L’ensemble est entouré de douves d’une quinzaine de mètres de large, alimentées par la Brenne, un petit affluent de l’Armançon. Le monument est en très bel état de conservation.

Classement : Monument historique en 1913. 

Km 20.3

VITTEAUX (1 090 HAB.)

Au cœur de l’Auxois, traversée par les eaux de la Brenne, la petite ville de Vitteaux conserve des vestiges de fortifications et de belles maisons médiévales et Renaissance, groupées autour des halles du XIIIe siècle. La maison Bélime offre un très bel exemple d’architecture médiévale avec ses fenêtres géminées et sa cheminée massive. Tout aussi charmante, la maison à pans de bois sur la place accueille l’office de tourisme. Les halles et l’hôpital Saint-Nicolas sont aussi classées. À proximité du village se trouve l’hippodrome de Marcilly, qui accueille des courses de niveau national. Vitteaux a accueilli en 1972 le championnat de France sur route féminin remporté par Geneviève Gambillon. C’était le troisième de ses sept titres nationaux sur route. 

Maison Bélime

Construction : XIIIe siècle.

Style : gothique.

Histoire et caractéristiques : édifiée vers 1230, la Maison Belime est un bel exemple d’architecture civile médiévale avec ses fenêtres sous arcatures en plein cintre géminées et ses arcs trilobés. À l’origine, la première église de Vitteaux occupait l'emplacement qui fut ensuite dédié à la maison du premier art gothique. On doit cette construction à Mathilde de Courtenay (1188-1257), comtesse de Nevers, d’Auxerre et de Tonnerre. Elle devint la maison des gardes du château qui relevait des ducs de Bourgogne. En 1783, François Belime, notaire et conseiller du Roi, avocat à la cour et grainetier au grenier à sel de Pouilly et de Vitteaux, acheta la propriété. Aujourd'hui, la Maison Belime appartient toujours aux descendants de la famille et sert de maison d’hôtes pour les touristes.

Classement : Monument historique depuis 1968.

Km 35.4

VERREY-SOUS-SALMAISE (300 HAB.)

Le château de Verrey (XVIIIe siècle), de style classique, est une belle demeure privée, classée Monument historique depuis 1944, qui ne se visite pas.

Km 47

SAINT-SEINE-L’ABBAYE (360 HAB.)  

Abbaye de Saint-Seine

Construction : 1255 au XVe siècle.

Style : gothique.

Histoire : l’abbaye tiendrait son nom d’un moine du nom de Soigne, venu se retirer vers 534 au cœur de la forêt de Cestres. Après sa mort en 581, son nom a été transformé en « saint Seine » en référence aux sources proches de la Seine. L’activité de l’abbaye est assez méconnue entre les VIe et XIIIe siècles. Plusieurs campagnes de travaux sont menées entre 1205 et 1255. De cette période subsistent le chœur et le croisillon nord du transept ainsi que les parties basses de la nef du transept sud. Au moment de la Révolution, l’abbaye ne compte plus que deux moines. Les démolitions s’arrêtent après la vente de l’abbaye en 1846, où elle devient un établissement hydrothérapique. En 1942, la propriété est achetée par les sœurs de la Providence.

Caractéristiques : un incendie en 1255 détruisit les bâtiments qui ne furent reconstruits qu’aux XIVe siècle et XVe siècle par les abbés Jean de Blaisy et Pierre de Fontette. Il ne subsiste plus de l’abbaye que l’église abbatiale. La nef est à quatre travées avec des collatéraux. La façade comporte un porche enserré entre deux tours, le chœur renferme de remarquables fresques du début du XVe siècle, figurant la vie de saint Seine, et des stalles du XVIIIe siècle.

Classement : Monument historique depuis 1862.

Km 78.3

MINOT (190 HAB.)

Jadis célèbre pour ses foires, Minot était chef-lieu de canton et comptait près de 800 habitants à la Révolution. De cette époque faste, le village a conservé une église importante, Saint-Pierre, et un château massif, des XVe et XVIIe siècles, inscrit aux Monuments Historiques en 1992, qui ne se visite pas.  

Église Saint-Pierre

Construction : XIIe au XIVe siècle.

Style : gothique.

Histoire : c’est une ancienne chapelle romane qui sert de chœur à l’église, augmentée au XIIIe siècle d’une nef à six travées avec collatéraux. Remaniée aux XIVe et XVe siècles la nef est voûtée d’ogives ainsi que les collatéraux. À la fin du XVIIIe siècle, un porche en pierre de style toscan remplace un ancien bâtiment où les habitants se réfugiaient en cas d

e danger. Au XIXe siècle, l’agrandissement des baies impose de lourds contreforts. Caractéristiques : église de style gothique primitif à trois nefs. La nef centrale comprend six travées et les latérales se terminent chacune sur une chapelle avec retable. Le fond du cœur aveugle est occupé par un remarquable retable du XVIIe.

Classement : Monument historique depuis 1941.

 RÉGION GRAND-EST

Départements : Ardennes, Aube, Marne, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Bas-Rhin, Haut-Rhin, Vosges

Population : 5,55 millions d’habitants

Préfecture : Strasbourg

Superficie : 57 441 km2

Spécialités : champagne, choucroute, vins d’Alsace, boudin de Nancy, boudin blanc de Rethel, flammekueche, kouglof, jambon sec des Ardennes, baba au rhum, mirabelle, quiche lorraine, madeleine de Commercy.

Clubs sportifs : RC Strasbourg, Stade de Reims, FC Metz, AS Nancy-Lorraine, ESTAC Troyes, FC Mulhouse (football), SIG Strasbourg, SLUC Nancy Basket (basket-ball), Etoile Noire de Strasbourg, Scorpions de Mulhouse (hockey sur glace),

Compétitions : Moselle Open, Internationaux de tennis de Strasbourg (tennis), jumping international de Reims, Boucles de la Marne, meeting Stanislas, marathon de Colmar

Économie : automobile (PSA Mulhouse et Trémery, Renault à Batilly, Bugatti, Smart), sidérurgie (Arcelor Mittal à Florange), produits de luxe (Lalique), aérospatiale (Clemessy à Mulhouse), ferroviaire, banques (Crédit Mutuel), agriculture, bières, viticulture (Champagne, vins d’Alsace). Tourisme.

Festivals : marchés de Noël de Strasbourg et Colmar, Fêtes de Saint-Nicolas à Nancy, Livre sur la place à Nancy, salon du livre de Colmar, Forum du livre de Saint-Louis, festival RenaissanceS à Bar-le-Duc, Festival médiéval de Sedan, festival international de géographie de Saint-Dié-les-Vosges, festival du film fantastique de Gérardmer.

Sites touristiques : place Stanislas à Nancy, Grande île de Strasbourg, cathédrale de Reims, basilique Saint-Rémi et palais archiépiscopal du Tau à Reims, basilique ND de l’Epine, citadelles de Longwy et Neuf-Brisach, coteaux de Champagne, manufacture Claude et Duval de Saint-Dié-les-Vosges, musée Unterlinden de Colmar, centre Pompidou Metz, Ecole de Nancy, marchés de Noël.

Site web :www.grandest.fr

HAUTE-MARNE (52)

Population : 172 000 habitants

Préfecture : Chaumont

Sous-préfectures : Langres et Saint-Dizier

Superficie : 6 211 km2

Spécialités : Fromage de Langres AOP, Caprice des Dieux, Chevillon, la truffe grise de Bourgogne, glaces Miko, escargots, huile, safran, nombreux produits de la ruche. A boire : vin de Coiffy et du Montsaugeonnais, champagne de la Côte des Bars (Colombey), bières (la Lingonne, la Choue…), eaux de vie, vin de groseille

Clubs sportifs : Chaumont Volley-ball club 52, Judo Club Marnaval Saint-Dizier.

Festivals : spectacles du Dimanche au Château du Grand Jardin / Festival’été de Saint-Dizier / Festival d’Humour d’Hivers de Saint-Dizier / Festival Dimey à Nogent / Biennale internationale du graphisme à Chaumont

Principaux sites touristiques : Mémorial Charles de Gaulle à Colombey-les-Deux-Eglises, Musée des Lumières Denis Diderot à Langres, Le Signe, centre national du graphisme à Chaumont, château de Cirey-sur-Blaise, château du Grand Jardin à Joinville

Économie : Agriculture, industries dans les domaines du médical (Marle, leader de la prothèse en Europe) ; de l’aéronautique (forges de Bologne, groupe LISI, plus grande forge aéronautique de France) et de l’automobile (Forges de Courcelles, plus grande forge automobile de France), parc national des forêts de Champagne et Bourgogne

Sites web : www.haute-marne.fr www.bienvenue-hautemarne.fr 

Entre nature, grands espaces et bien-être, culture et histoire, les terres sauvages et préservées de la Haute-Marne regorgent de savoir-faire qui font la fierté des producteurs locaux mais aussi des touristes. Forêts, lacs, sources, le territoire offre une multitude de randonnées au cœur d’une nature préservée. Par exemple, le parc national de forêts, à cheval entre la Bourgogne (Côte d’Or) et la Champagne (Haute-Marne) est le plus récent des 11 parcs nationaux français. Il protège une faune et flore riches et rares. La Haute-Marne c’est aussi 4 000 km de routes et un canal qui relie la Champagne et la Bourgogne, une ligne de vie qui traverse tout le département.Terres agricoles, forêts giboyeuses, les ressources naturelles sont exploitées de plus en plus en circuit court. Soucieuse de garantir la qualité des repas et de soutenir le développement des circuits alimentaire de proximité, le Conseil départemental de la Haute-Marne adhère au réseau national et de proximité Agrilocal. Introduire les produits locaux dans l’assiette des collégiens, des personnes âgées ou des touristes, est l’un des objectifs du Département notamment avec les « Jeudis haut-marnais » dans les cantines. En matière de santé, le département se bat pour assurer une offre de qualité durable et des parcours de soins adaptés à la population. Deux hôpitaux seront construits, un à Langres, l’autre à Chaumont. Un investissement public inédit de 140 millions d’euros porté à 50% par l’Etat et 50 % par le Conseil départemental de la Haute-Marne, le GIP Haute-Marne et le Conseil régional. L’attractivité pour les professionnels de santé est aussi en plein essor avec la création d’un centre de santé regroupant des médecins salariés.

Km 103.7

AUBERIVE (150 HAB.)

Le village s’est créé autour de son abbaye cistercienne. Les moines de l'abbaye exploitaient les massifs forestiers environnant jusqu'à la Révolution.  

Abbaye d’Auberive

Fondation : 1135

Style : abbaye cistercienne.

Histoire : fondée par saint Bernard, alors abbé de Clairvaux, l’abbaye cistercienne d’Auberive répond à tous les idéaux de ce mouvement monastique. Vingt-quatrième filiale de Clairvaux, elle atteint son apogée au XIIIe siècle. Au XVIe siècle, les abbés sont nommés par François 1er et un palais abbatial est bâti. Très riche, l’abbaye est reconstruite au XVIIIe siècle selon les plans de Claude-Louis Daviler. Abel Caroillon de Vandeul, gendre de Diderot, achète les bâtiments et y installe une filature de coton entre 1797 et 1807. Elle devient ensuite une usine puis une prison pour femmes à partir de 1856. Brièvement rendue à la vie monastique entre 1927 et 1960, elle devient ensuite une colonie de vacances puis un centre d’art contemporain.

Signes particuliers : Louise Michel, la « vierge rouge » de la Commune de Paris, a été incarcérée à l’abbaye d’Auberive, alors prison pour femmes, avant sa déportation en Nouvelle-Calédonie.

Destination actuelle : elle est aujourd’hui la propriété de l’industriel Jean-Claude Volot, maire d’Auberive, qui en assure la réhabilitation culturelle avec un centre d’art contemporain et une saison musicale et festive l’été. Le site est ouvert au public. Il abrite également, dans son parc de six hectares et demi, un verger conservatoire d’anciennes variétés de fruitiers. L’ancien palais abbatial abrite une auberge.

Classement : Monument historique depuis 1956.

Km 108.6

BAY-SUR-AUBE (50 HAB.)     

Église Saint-Hippolyte

Construction : XIIIe siècle.

Style : romano-gothique.

Caractéristiques : perchée sur un éperon rocheux, léglise Saint Hippolyte, considérée comme un chef d’œuvre gothique, traduit en même temps toutes les caractéristiques de l’art roman, depuis l’équilibre des volumes jusqu’à la pureté des lignes. Sous le porche, plusieurs œuvres d’art invitent à entrer : un portail en plein cintre surmonté d’une statue en pierre représentant le martyre de St-Hippolyte selon la légende grecque (XVe-XVIe siècle), une sculpture en pierre polychrome du XVIe et des dalles funéraires gravées. À l’intérieur, cet ensemble gothique du XIIIe siècle est entièrement voûté d’ogives.

Signes particuliers : depuis 1999, un concert y est donné à cinq heures trente du matin, le 13 août, jour de la Saint-Hippolyte, tout d'abord par l’ensemble médiéval La Rosa, puis par l’ensemble Alba Dolce. Entre cinq heures trente et sept heures le soleil illumine à travers l’oculus l’église jusqu’au parvis, créant ainsi des jeux de lumière.

Classement : Monument historique depuis 1906.

Km 117.9

SAINT-LOUP-SUR-AUJON (130 HAB.)

Le village conserve quelques ruines du puissant château de Courcelles-sur-Aujon, propriété du baron de Courcelotte jusqu’en 1789. Le village abrite également le Couvent de Saint-Loup, fondé en 1836.

Km 120.8

GIEY-SUR-AUJON (140 HAB.)

Dans la nuit du 12 au 13 juillet 1944, un bombardier britannique Avro Lancaster 576e escadron de la Royal Air Force, en mission contre les installations ferroviaires de Revigny-sur-Ornain, s’est écrasé sur la commune après une collision avec un autre Lancaster. Cinq membres d’équipage ont été tués et deux survivants faits prisonniers. Un monument leur rend hommage.

Km 132.2

LEFFONDS (340 HAB.)  

Commanderie de Mormant

Construction : XIIe au XIVe siècles.

Style : médiéval.

Histoire : le site historique de Mormant, dont les premières mentions remontent au début du XIIe siècle, a connu bien des vicissitudes au cours de son existence. Géré par les moines augustins pendant presque un siècle, le lieu est passé brièvement entre les mains des Templiers puis à celles des Hospitaliers. Transformé en centre agricole de rapport par ces derniers, le site tombe peu à peu en ruines à l’époque de la Renaissance. Comme bien national, il a enfin vendu en plusieurs lots sous la Révolution française.

Caractéristiques : le bâtiment le plus méridional servait d’hôtellerie-hôpital. Il est constitué de deux longues nefs voutées en berceaux cintrés reposant sur 21 colonnes. Parallèlement se trouve l’importante Maison-Dieu, de la même époque, qui comporte quatre travées. La dernière est voutée d’ogives, sa clef étant historiée aux armes de l’ordre des Hospitaliers. Au levant de la Maison-Dieu se trouvait une chapelle. Il ne reste qu’un caveau du commandeur de Bosredon, qui avait fait construire pour protéger la commanderie une courtine percée de nombreuses canonnières.

Classement : Monument historique en 1989.

Km 139.5

FOULAIN (700 HAB.)

Un natif de Foulain, Raymond Didier, professionnel de 1908 à 1911, prit part au Tour de France en 1910, mais abandonna dès le premier jour. Il fut tué pendant la Première Guerre mondiale à l’âge de 23 ans. 

Km 146.8

CHAUMONT (21 700 HAB.)

L’étymologie de Chaumont, Calvus Mons ou mont chauve, renvoie au site sur lequel la cité a été édifiée au Xe siècle : un éperon abrupt qui domine les vallées de la Suize et de la Marne. Ancienne résidence des Comtes de Champagne, qui rayonnèrent sur toute la région, la ville a ainsi très tôt bénéficié d’une position stratégique à la frontière de la Bourgogne et de la Lorraine. Lieu de signature d’un célèbre traité prélude à la Sainte alliance des souverains européens contre Napoléon Ier, Chaumont a aussi été choisie par le Général Pershing en 1917 pour y installer le quartier général des troupes américaines en Europe. Ancienne capitale de la ganterie, Chaumont s’affiche aujourd’hui comme la ville de l’affiche, avec le Festival International de l’Affiche et du Graphisme, occasion de découvrir le fond ancien de la collection Dutailly (affiches de Toulouse Lautrec, Choubrac…) et la production contemporaine de nombreux graphistes internationaux. Lorsque la fête du saint patron de la ville, saint Jean-Baptiste, fêté le 24 juin, tombe un dimanche, la ville organise le Grand Pardon de Chaumont dont l’existence remonte à la fin du XVe siècle. La prochaine édition aura lieu en 2029. Connue pour son club de volley-ball, champion de France en 2017, Chaumont fut ville étape du Tour de France en 1974 et vit la victoire au sprint de Cyrille Guimard.  

Donjon de Chaumont 

Construction : XIe et XIIe siècle.

Style : médiéval.

Histoire : élevé sur un éperon rocheux dominant la vallée de la Suize de plus de 45 m, il reste le seul vestige du château des comtes de Champagne de Chaumont. Tour carrée d’une vingtaine de mètres de haut, il a gardé, au fil des siècles, son apparence médiévale. À l’origine ouvrage défensif, il fut utilisé comme prison de 1830 à 1866. De cette époque, subsistent de nombreux graffitis gravés par les prisonniers sur les murs intérieurs.

Destination actuelle :  le musée d’art et d’histoire de Chaumont est un musée de la ville de Chaumont consacré à l’archéologie régionale, aux beaux-arts (peinture et sculpture) et à la ganterie du XIXe siècle. Labellisé musée de France, il est installé depuis 1965 dans le donjon.

Classement : Monument historique depuis 1926.  

Musée de la crèche

Conçu autour de l'évocation de la fête de Noël, il présente la plus belle collection de crèches napolitaines du XVIIIe siècle conservée en France. La composition est traditionnelle : autour de la Sainte Famille se presse une multitude de petits personnages représentant la société napolitaine, parmi laquelle s’avancent les rois mages somptueusement habillés et leur cortège aux couleurs exotiques. D’autres crèches en terre cuite et verre filé de Nevers, des enfants Jésus en cire, des peintures de Nativité dont la célèbre Sainte Famille à l’escalier de l’atelier de Poussin, complètent cette collection.

Semur-en-Auxois

Située dans la région de la Bourgogne-Franche-Comté, Semur-en-Auxois est un véritable joyau médiéval, où le temps semble s'être arrêté au milieu des rues pavées et des charmantes maisons à colombages. Promenez-vous dans le centre historique de la commune, où les vestiges de l'ancien château veillent sur les méandres de l'Armançon.

Semur-en-Auxois vous invite à un voyage à travers l'histoire, son architecture bien préservée témoignant de ses racines médiévales. Explorez les ruelles cachées, ornées de fleurs aux couleurs éclatantes, qui mènent à des places de marché animées où les artisans locaux présentent leurs produits. L'ambiance enchanteresse de la ville vous appelle à profiter de la tranquillité de la campagne bourguignonne.

Au coucher du soleil, Semur-en-Auxois se pare d'un éclat magique. Bâtie sur une falaise de granit rose, la commune vous transportera et vous séduira grâce à ses couleurs flamboyantes.

 

Colombey-Les-Deux-Églises

Nichée dans la pittoresque campagne champenoise, Colombey-Les-Deux-Églises est un havre de paix, à jamais lié à l'héritage du général Charles de Gaulle. La pièce maîtresse de la commune est son impressionnante croix de Lorraine, un monument commémoratif à la mémoire du Président emblématique, entouré d'une verdure luxuriante et de paysages qui incitent à la sérénité.

Colombey-Les-Deux-Églises vous invite à réfléchir à l'Histoire en explorant l'ancienne résidence de de Gaulle, devenue un musée qui préserve son héritage. Dans ses rues calmes et sur ses places pittoresques résonnent les pas d'une époque révolue.

Colombey-Les-Deux-Églises n’est pas une destination ordinaire ; elle vous fera voyager à travers les pages de l'Histoire, et vous invitera à la contemplation et à la tranquillité au milieu de la campagne champenoise.

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