Saint-Léonard-de-Noblat > Puy de Dôme
09/07/2023 - Étape 9 - 184 km - Montagne
Sur la route
RÉGION NOUVELLE AQUITAINE
Départements : Charente, Charente-Maritime, Corrèze, Creuse, Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques, Deux-Sèvres, Vienne, Haute-Vienne.
Population : 6 millions hab.
Préfecture : Bordeaux
Superficie : 2 011 km2
Spécialités : vins de Bordeaux, Cognac, Armagnac, piment d’Espelette, noix du Périgord, tomates de Marmande, huitres du bassin d’Arcachon, viande de Salers, vache blonde d’Aquitaine, jambon de Bayonne, agneau de Pauillac, canelés bordelais. Oie, canard, pommes sarladaises, poulet basquaise, garbure, lamproie. Truffe noire.
Clubs sportifs : Girondins de Bordeaux (Football), Stade montois, l’Union sportive dacquoise, l’Aviron bayonnais, Union Bordeaux Bègles Atlantique, Stade rochelais, CA Brive Corrèze Limousin, Section paloise, Biarritz olympique, SU Agen (rugby), Elan Béarnais Pau-Orthez, CSP Limoges (basket).
Compétitions : Tour de France, surf à Lacanau (Lacanau Pro) et Biarritz. Tour du Limousin.
Festivals : fêtes de Bayonne, fêtes de Dax, fêtes de la Madeleine à Mont-de-Marsan, Francofolies de la Rochelle, festival de la BD d’Angoulême, foire du livre de Brive, Nuits de nacre à Tulle, Grand Pavois de La Rochelle, Garorock à Marmande, festival du film policier de Cognac.
Économie : vins de Bordeaux, Cognac et Armagnac, industrie aéronautique et spatiale, biotechnologies, chimie, recherche scientifique. Filière image et numérique. Agroalimentaire. Port de Bordeaux. Tourisme. Universités.
Sites touristiques : Bordeaux, Saint-Émilion, La Rochelle, Biarritz, bassin d’Arcachon, dune du Pilat, grottes de Lascaux, Futuroscope de Poitiers, plages de Lacanau, Biarritz, Biscarosse, Hourtin, Carcans, Soulac-sur-Mer, embouchure de la Gironde, vignobles du Bordelais, châteaux de Dordogne, château de Pau, Pyrénées, ile d’Oléron, île de Ré.
Sites web et réseaux sociaux : www.nouvelle-aquitaine.fr
HAUTE-VIENNE (87)
Population : 374 426 hab.
Préfecture : Limoges
Sous-préfectures : Bellac et Rochechouart
Superficie : 5 520,1 km²
Spécialités : Race bovine Limousine (veau élevé sous la mère), le porc « Cul Noir », l’agneau Baronet, les madeleines, le massepain (biscuits base de pâte d’amande fabriqués depuis le XIXème siècle), le burgou (gâteau artisanal à la châtaigne), le feuillardier (liqueur à la châtaigne).
Clubs sportifs : Limoges CSP (basket-ball), USAL (rugby), Limoges Handball 87, Limoges Football Club, ROC ASSJ HB87
Compétitions : Tour cycliste du Limousin, Course nature des gendarmes et des voleurs de temps (trail), Randonnez-vous en Haute-Vienne
Festivals : Culture au grand jour ; La Route du Sirque ; Graines de Rues ; Urbaka ; Les Bandafolie’s ; 1001 notes ; Festival national de Bellac ; Festival du Haut-Limousin ; Nuits musicales de Cieux ; Le labyrinthe de la voix de Rochechouart ; Festival musical de Saint-Yrieix ; Cuivres en fêtes ; Festival du Mont-Gargan ; Paroles de conteurs ; Francophonies en Limousin ; Salon international de la caricature, du dessin de presse et d’humour de Saint-Just-le-Martel ; Biennale Danse émoi ; Eclats d’émail
Économie : agriculture (élevages bovin et ovin), industrie porcelainière, Pôle européen de la céramique, Pôle de compétitivité en hautes technologies Elopsys, filière bois et papier, les savoir-faire comme émail, le cuir, habillement « Made in France » (Smuggler, Weston, Broussaud, Parallèle), électricité et domotique (Legrand).
Sites web / FB / Twitter : https://www.haute-vienne.fr / https://www.chalucet.com / https://www.facebook.com/departementhautevienne / https://www.youtube.com/user/conseilgeneral87/videos / http://www.dailymotion.com/user/conseilgeneral87/1 / https://plus.google.com/+D%C3%A9partementHauteVienne
Km 15.5
Saint-Julien-le-Petit
Le bourg s’est constitué autour du château ruiné de Larron, siège de la famille du même nom, qui se situe dans une boucle de la Maulde, au-dessus du Moulin de Larron.
Château de Trasrieux
Construction : XVIIe siècle.
Style : classique
Caractéristiques : Haut d'un étage, le logis présente les dispositions traditionnelles du plan simple en profondeur comprenant une pièce à chaque niveau. Extérieurement, il est marqué en volume par une sorte de pavillon, couvert d’un toit à croupes, qui domine le reste du bâtiment. La cage d'escalier, remarquablement large, trahit une certaine volonté d’apparat. Le dôme en charpente, à lanternon, ainsi que quelques détails de décor sculptés tels des oculi ovales reflètent le goût de l'époque.
Destination actuelle : le château est occupé par l’association Contrechamps, qui veut y créer un centre de ressources partagées pour tout public dans les domaines de l'agriculture, de l'alimentation et de la santé.
Classement : Monument Historique depuis 2014.
Km 23.7
Peyrat-le-Château
À voir pour son « château », vestige des anciens remparts de la ville, et pour son étang creusé dès le XVe siècle, qui servait à l'époque de réserve d'eau pour les incendies, de bassin de rouissage du chanvre, et d'abreuvoir pour les animaux. C'est aujourd'hui un espace de 7,5 hectares au cœur du bourg. Autre vestige de la Renaissance, l’une des maisons des quatre consuls que comptaient la ville est inscrite aux Monuments Historiques depuis 1971. C’est également le cas de l’église Saint-Martin et Saint-Martial, inscrite en 1926. Peyrat-le-Château est la ville natale du pilote moto Gilles Lalay, vainqueur du rallye Paris-Dakar en 1989, et décidé trois ans plus tard des suites d’un accident sur le rallye Paris-Le Cap. La commune organisait dans les années 1950 un Grand Prix cycliste où s’illustrait un jeune coureur du cru, Raymond Poulidor.
Tour de Peyrat-le-Château
Construction : XVe et XVIe siècle.
Style : classique
Caractéristiques : tour-porte construite à la fin du XVe siècle (dernier vestige de l'enceinte urbaine de Peyrat), de plan carré, élevée de cinq niveaux. Ses façades sud et nord sont percées d'une large porte à arc brisé et d’une fenêtre à chaque niveau. Sur la façade sud se voient en outre les petites baies superposées éclairant un escalier à vis. À l'intérieur, la tour a conservé quasiment intact son aménagement d’origine, composé d’une salle dallée de granit au premier étage, avec plafond à poutres et solivages apparents, cheminées à chacun des trois étages habitables, fenêtres à coussièges, latrines d’angles. À cette tour s’ajoute un corps de logis rectangulaire du XVIe siècle, appuyé contre un fragment de l’ancien mur d'enceinte, et remanié au XVIIIe siècle.
Destination actuelle : le château abrite le musée de la Résistance de la ville. Ce musée, membre du réseau des musées de la Résistance nationale (MRN), a été créé par l'Association des créateurs et amis du musée départemental de la Résistance de la 1ère Brigade de Marche limousine en 1999.
Classement : Monument Historique depuis 1995.
Km 32.2
Lac de Vassivière
Le lac de Vassivière est un lac artificiel de 9,76 km2 créé par la construction d’un barrage situé sur la Maulde à la sortie de son vallon encadré par deux collines. Plan d’eau le plus important du Limousin et un des plus grands lacs artificiels de France, il se situe au nord-ouest du plateau de Millevaches, au sein d'une forêt épaisse, réparti sur les départements de la Creuse et de la Haute-Vienne. Avec plus de 1 000 ha d’eau, plusieurs plages dont celles de Broussas et de Vauveix, plusieurs ports, Vassivière est une véritable station balnéaire au cœur de la France. D’ailleurs, le secteur relève de la loi littoral ! Pour faciliter la circulation des visiteurs sans utiliser la voiture, des bateaux taxis sont à leur disposition. Le sentier de Rives, qui fait le tour du lac est long de 30 km. Le lac de Vassivière est bien connu des amateurs de cyclisme : la route desservant les villages autour du lac a été baptisée « circuit Raymond Poulidor », en hommage à l'enfant du pays. Trois contre-la-montre individuels du Tour de France se sont déroulés autour du lac de Vassivière, chacune lors de l’avant-dernière étape. La première a eu lieu en 1985, remportée par Greg LeMond sur une distance de 47,5 km. Le Tour 1990 a vu Erik Breukink s’imposer sur 45,5 km. En 1995, un contre-la-montre de 46,5 km autour du lac était dominé par Miguel Indurain. Le lac a également accueilli l'arrivée de la 3e étape de Paris-Nice en 2012 et c’est Alejandro Valverde qui s’adjugea l’étape.
Château de Vassivière
Construction : XVIIe et XIXe siècles.
Histoire et caractéristiques : il regroupe des styles architecturaux de différentes époques. À la maison bourgeoise du XVIIe siècle héritée de sa famille, Léonard Louis Vassivière a fait ajouter entre 1871 et 1888 deux tours carrées et deux corps de bâtiment. Cette nouvelle bâtisse néo-gothique s’inscrit, par le réemploi de pierres sculptées, dans la mode romantique du XIXe siècle et dans l’esprit des restaurations médiévales de Viollet-le-Duc. Dans les années 1930, Jeanne Pascal-Vassivière, la fille de Léonard Louis Vassivière, entreprend de grands travaux de transformation du château. Elle fait ajouter le décor de salamandre au-dessus de la porte d’entrée et l’imposante tour carrée crénelée qui prolonge l’aile gauche du château. En 1948, la famille Vassivière doit céder une grande partie de ses terres pour la construction du barrage. Mais elle conserve l’île et son château jusqu’en 1977.
CREUSE
Population : 117 340hab.
Préfecture : Guéret.
Sous-préfecture : Aubusson.
Superficie : 5 565km2
Spécialités : flognarde (clafoutis), gâteau creusois, pâté de pomme de terre, fondu creusois.
Grands clubs sportifs : Rugby club guéretois, ES Guéret (football), Aubusson basket club.
Grandes compétitions : Trail du Loup Blanc, Mornay Festival, Critérium cycliste de Dun-le-Palestel, 10 heures de Vassivière (paddle)
Sites touristiques : Lac de Vassivière. Cité internationale de la tapisserie à Aubusson, château de Jouillat, château de Boussac, château de Crozant, Gargilesse, Evau-les-Bains (thermalisme), Labyrinthe géant de Guéret.
Économie : agriculture (élevage), sylviculture, artisanat (tapisserie d’Aubusson). Tourisme vert.
Sites webet réseaux sociaux : www.creuse.fr, www.tourisme-creuse.com
Km 40.4
Royère-de-Vassivière
Église Saint-Germain
Construction : XIIIe, XIVe et XVe siècle.
Style : gothique.
Histoire : l’église Saint-Germain a de lointaines origines L’édifice actuel date de la fin du XIIIe siècle. Le porche et le clocher qui le surmontent paraissent dater du XVe siècle. Les baies du clocher en arc brisé ainsi que la porte d’accès avec deux voussures, des colonnettes et des chapiteaux décorés de feuilles de chou proviendraient de l’ancien clocher. Sur la face de celui-ci, au-dessus de la porte, une pierre sculptée porte l’écu des Comborn, constitué de deux lions passants. Une communauté de frères desservait l’église depuis l’année 1491.
Caractéristiques : elle est formée d'un vaisseau rectangulaire divisé en quatre travées, flanqué au nord d’une tour d’escalier et d’une chapelle moderne, et précédé à l'ouest d’un clocher-porche. Les travées de la nef sont couvertes de voûtes d'ogives et séparées entre elles par des arcs doubleaux brisés. Le clocher-porche date du XVe siècle
Classement : Monument Historique depuis 1963.
Km 45
Gentioux-Pigerolles
Comme beaucoup d’autres petites communes de la Creuse, Gentioux était peuplée de ces « maçons de la Creuse » qui partaient six mois par an bâtir des édifices dans la France entière. Au XIXe siècle, cette émigration, de saisonnière, devint définitive. Le village accueillait au XIIIe et au XIVe siècle une commanderie des Templiers puis des Hospitaliers de Jérusalem, dont subsistent l’église Sainte-Madeleine de Pallier, inscrite Monument Historique en 1973 et l’église Saint-Martial, inscrite en 1926. La commune dispose d’un troisième lieu de culte, également protégé, l’église des Reliques de Saint-Étienne, qui dépendait de l’abbaye de Port-Dieu. Dans le hameau de Pallier, une maison de notaire royal, du XVIIIe, est également inscrite MH.
Église Saint-Martial
Construction : XIIIe siècle.
Style : gothique.
Histoire : l’église a été bâtie au XIIIe siècle, incendiée vers 1357 et reconstruite au XVe siècle. Elle a été le chef-lieu de la commanderie de Gentioux puis un membre de la commanderie de Charrières au sein du grand prieuré d'Auvergne.
Caractéristiques : église rectangulaire à quatre travées dont la dernière forme chœur. Chapiteaux polygonaux à corbeilles sculptées de fleurs et d'animaux. Clocher moderne ayant remplacé un clocher-mur. Portail à trois voussures, arc brisé, chapiteaux à crochets et masques humains, tailloirs formant frise.
Classement : Monument Historique depuis 1926.
Km 61.3
La Nouaille
Son église Saint-Pierre et Saint-Paul est classée tandis que le domaine de Banizette, propriété au XVIIe siècle du fils du notaire Louis Rousseau, est inscrit aux Monuments Historiques.
Église Saint-Pierre-Saint-Paul
Construction : XIIe, XVe et XVIIe siècles.
Style : roman.
Histoire et caractéristiques : l’église est citée dès 1105. Elle est alors dédiée à Saint-Pierre et dépend de l’archiprêtré d'Aubusson. Les trois premières travées occidentales datent du XIIe siècle, larges de 5,50 m, voûtées en berceau surbaissé. Les 4e et 5e travées datent du XVe siècle et sont larges de 6 m. La façade est refaite au XVIIe siècle. Le clocher est séparé de la nef de l'église. Il a probablement été construit au XVIIe siècle.
Classement : Monument Historique depuis 1923.
Km 72.4
Felletin
Felletin est célèbre pour ses tapisseries, mentionnées dès le XVe siècle et qui fut longtemps une rivale d’Aubusson, sa voisine de 10 km. Au XVIIe siècle, elle abritait même une manufacture royale. Les Ateliers Pinton sont aujourd’hui la dernière entreprise à perpétuer cette activité. Une exposition de tapisseries est organisée chaque été dans l’église Notre-Dame du Château, décorée par Le Corbusier, l’une des deux églises classées de Felletin. La ville est aujourd’hui associée à Aubusson dans la promotion culturelle et touristique liée à la tapisserie. La ville était également réputée pour son activité diamantière. La commune abrite également l’une des dernières filatures de laine artisanale en France, la filature Terrade, dont le savoir-faire est inscrit au patrimoine culturel immatériel de France. Felletin, qui organisait un critérium populaire dans les années 1960 et a accueilli le Tour du Limousin, est aussi le club de Jean-Luc Masdupuy, lanterne rouge du Tour de France 1996.
Le championnat de France de cyclisme sur route 1967
Felletin a organisé le championnat de France sur route 1967, remporté par Désiré Letort, déclassé peu après pour dopage… Letort, qui a eu une carrière et une vie mouvementée, a terminé 4e du Tour de France cette année-là et porté le Maillot Jaune en 1969. Il est décédé en 2012. Dans ses mémoires, Jean-Marie Leblanc évoque ce championnat de France : « Mais ne voilà-t-il pas que, sur la ligne de départ -j'étais tout proche de lui-, l’un des favoris de ce championnat de France, le Breton Désiré Letort, un très bon coureur au demeurant, mais bravache et provocateur, sort de la poche arrière de son cuissard plusieurs petits comprimés et lance à la cantonade avec son parler paysan : – Les gars, l'père Letort, y en a rien à foutre de leurs contrôles. J'ai pas peur, regardez... À l'arrivée, quelques heures plus tard : premier Letort. Y avait-il eu rapport de cause (les comprimés) à effet (la victoire) ? Sans doute. Toujours est-il que l'inconscient coureur breton contrôlé positif cria bien sûr à l'injustice, ameuta même les élus de sa région qui, imprudemment, prirent fait et cause pour lui. Mais rien n'y fit, heureusement dirais-je : Letort fut déclassé. Et je lis aujourd'hui, avec stupéfaction et accablement des articles dans lesquels l’intéressé relate l'épisode comme un morceau de bravoure. Comment faire évoluer les mentalités, les comportements, à ce degré zéro de la conscience et de la responsabilité ? »
La tapisserie d’Aubusson (inscrite au Patrimoine immatériel de l’humanité en 2009)
Tradition pluriséculaire, l’artisanat de la tapisserie d’Aubusson utilise des procédés pratiqués à Aubusson et quelques autres localités de la Creuse, comme Felletin. Cet artisanat produit des tentures, généralement de grande taille, destinées à orner des murs, mais aussi des tapis et des pièces de mobilier. La tapisserie d’Aubusson s’appuie sur une image de tout style artistique, préparée sur un carton par un peintre cartonnier. Le tissage est effectué manuellement par un lissier sur un métier à tisser placé à l’horizontale, sur l’envers de la tapisserie, à partir de laines teintes artisanalement sur place. Ce procédé exigeant implique un temps de réalisation et un coût importants. Les tapisseries d’Aubusson sont une référence dans le monde entier, au point qu’« Aubusson » est devenu un nom commun dans certaines langues. La production de tapisseries à Aubusson et à Felletin fait vivre trois petites entreprises et une dizaine d’artisans lissiers indépendants, suscitant une activité induite significative (production de laine et filature, commerce, produits dérivés, musée, expositions et tourisme).
Km 80.3
Saint-Frion
Saint-Frion était le village natal de Marcel Balsa, pilote automobile qui disputa une dizaine de Grand Prix de F1 dans les années 1950 (un seul en championnat du monde). L’église Saint-Frédulphe (XIVe siècle) est inscrite aux Monuments Historiques depuis 1926 et en partie classée depuis 1997, en raison des peintures murales qui y ont été découvertes.
Château du Bas-Bouteix
Construction : XVIIe siècle.
Style : classique.
Histoire et caractéristiques : la plus ancienne mention du site date de 1362. Maison rurale de nobles felletinois du début du XVIIe siècle, remaniée aux XIXe et XXe siècles (avant-corps de 1900). On y retrouve un plan commun à de nombreux bâtiments de la région : corps de logis barlong avec tours et tourelles en encorbellement aux angles, et escalier droit central. Quelques éléments défensifs (mâchicoulis et meurtrières à mousqueterie) servaient contre les attaques de petits groupes armés et les troubles dus aux guerres de Religion qui persistèrent en Bas Limousin jusque vers 1640. L’intérieur est divisé en deux pièces principales, de chaque côté d’un escalier tournant à deux volées droites avec repos et palier. Il ne subsiste aucun élément de décor intérieur d'origine.
Classement : Monument Historique depuis 1994.
Km 94.3
Crocq
L’actuel village était une place-forte occidentale du comté d’Auvergne avant d'être intégré au Dauphiné d’Auvergne au XIIe siècle. On y situe parfois l’origine des soulèvements populaires des provinces centrales et méridionales plus connus sous le nom de « jacqueries des croquants ». L’entreprise de fourrures Chapal, créée à Crocq en 1832, a continué son développement en France et aux États-Unis. L’usine s’est agrandie jusqu’à occuper plus de 20 000 m2 sur le site original et employer 400 personnes. Aujourd’hui, la société ne traite plus de fourrures mais produit des vêtements et accessoires haut de gamme en cuir. Elle est reconnue Entreprise du patrimoine vivant. C’est le patron de Chapal, Pierre Bardinon, qui créa en 1963 dans la commune voisine de Saint-Avit le circuit automobile du Mas du Clos où a été tourné en 2003 le film Michel Vaillant. L’ancien Premier ministre espagnol Francisco Largo Caballero, en exil en France, fut placé en résidence surveillée à Crocq en 1941.
Château de Crocq
Construction : XIIe siècle.
Style : médiéval
Histoire : le château en pierre a été construit en 1190 par Robert comte de Clermont, dauphin d’Auvergne, fils de Guillaume VII comte d’Auvergne débouté de son titre et de ses terres. Crocq fait partie des seigneuries que Guillaume VII réussit à garder et représente le point occidental de ses terres, qui vont prendre le nom de Dauphiné d’Auvergne. Crocq se trouve sur l’antique route qui va de Clermont à Limoges en passant par Felletin. Crocq et la Combraille sont confisqués en 1196 par le roi Philippe Auguste lorsque Robert et son cousin Guy II comte d'Auvergne se sont ralliés à Richard Cœur de Lion. Le château a été détruit sur ordre de Richelieu en 1632.
Destination actuelle : il reste peu d’éléments néanmoins depuis plusieurs années une association locale œuvre pour sa restauration. L’intérieur de la tour gauche sert de lieu d’exposition, et un panorama a été mis en place au sommet.
Classement : Monument Historique depuis 1926.
Région Auvergne-Rhône Alpes
Départements : Ain, Allier, Ardèche, Cantal, Drôme, Isère, Loire, Haute-Loire, Puy-de-Dôme, Rhône, Métropole de Lyon, Savoie, Haute-Savoie.
Population : 8 millions d’habitants
Préfecture : Lyon
Superficie : 69 711 km2
Spécialités : vins du Beaujolais, des côtes du Rhône et de Savoie, spécialités lyonnaises (quenelles, cervelles de canut, saucisson..), potée auvergnate, spécialités savoyardes (raclette, fondue, tartiflettes, diots, crozets), fromages (beaufort, reblochon, cantal, bleu d’Auvergne, Salers, saint-Nectaire…), lentille verte du Puy, eaux (Evian, Thonon, Volvic) verveine, chartreuse.
Clubs sportifs : Olympique Lyonnais, AS Saint-Etienne, Clermont Foot 63, Grenoble Foot 38 (football). ASM Clermont, Lyon OU, FC Grenoble, Stade Aurillacois, US Oyonnax (rugby), ASVEL Villeurbanne (basket), Chambéry (handball), Brûleurs de loup Grenoble, Pionniers de Chamonix (hockey-sur-glace)
Compétitions : coupe du monde de football féminin, compétitions de ski (critérium de la Première neige à Val d’Isère), cols du Tour de France, Critérium du Dauphiné.
Économie : (8e région européenne) industries de pointe, automobile (Berliet), métallurgie, caoutchouc, plastiques, chimie, électronique, agroalimentaire, textile, numérique, banques, universités, administrations, viticulture. pneumatiques (Michelin). Design. Nouvelles technologies (Inovallée) Tourisme d’hiver et d’été.
Festivals : Fête des Lumières à Lyon, Nuits de Fourvière à Lyon, quais du polar à Lyon, biennale du design à Saint-Etienne, festival de musique classique de La Chaise-Dieu
Sites touristiques : vieux Lyon et Croix-Rousse, cathédrale du Puy-en-Velay, lac d’Annecy, château de Chambéry, sports d’hivers en Isère, Savoie et Haute-Savoie, Cantal, Stations thermales, volcans d’Auvergne. Caverne du Pont d’Arc. Château de Grignan. Bastille de Grenoble. Vulcania. Parc des Oiseaux.
Sites web et réseaux sociaux :www.auvergnerhonealpes.fr
PUY-DE-DÔME
Population : 656 643 hab.
Préfecture : Clermont-Ferrand
Sous-préfecture : Ambert, Issoire, Riom, Thiers
Superficie : 7 970 km2
Spécialités : fromages (Bleu d'Auvergne, Cantal, Fourme d'Ambert, Salers, et Saint-nectaire), bœuf de Salers,
Grands clubs sportifs : ASM Clermont Auvergne (rugby), Clermont Université Club (basket),
Grandes compétitions : course de côte du Mont-Dore (auto), cross de Volvic.
Festivals : festival international du court métrage à Clermont-Ferrand, Europavox, Jazz en tête, Jazz aux sources à Châtel-Guyon, Festival international de dasnes ey musiques du monde à Issoire, Coutellia à Thiers.
Sites touristiques : Parc régional des volcans d’Auvergne, stations thermales (La Bourboule, Châteauneuf-les-Bains, Châtel-Guyon, Mont-Dore, Royat-Chamalières et Saint-Nectaire), Notre-Dame-du-Port à Clermont-Ferrand, musée de la coutellerie à Thiers, sports d’hiver (Super-Besse, Le Mont-Dore).
Economie : pneumatiques (Michelin), agroalimentaire (Limagrain, eaux minérales), métallurgie, thermalisme, tourisme.
Sites webet réseaux sociaux : www.puy-de-dome.fr
Km 110.5
Saint-Avit
Saint-Avit était le village natal de Georges Conchon (1925-1990), prix Goncourt en 1964 pour L’État sauvage et par la suite romancier, journaliste et scénariste à succès. Georges Conchon était également un amateur de cyclisme, comme en témoigne son scénario pour le film Une affaire d’hommes (1981), intrigue policière dans un club cycliste mettant aux prises Claude Brasseur et Jean-Louis Trintignant. Amoureux du Tour de France et du Puy de Dôme, il avait écrit : « Le Tour de France a sans doute fait plus pour l'unité nationale de la France qu'aucun des grands événements dont elle a été le théâtre tout au long du XXe siècle. » La ville de Clermont-Ferrand a baptisé l’un de ses espaces culturels Espace Georges Conchon.
Km 123.1
Pontaumur
L’église de Pontaumur a été dotée d’un orgue moderne inspiré de celui d’Arnstadt (Thuringe). Cet orgue, particulièrement adapté à l’exécution des œuvres de Jean-Sébastien Bach, a été conçu et installé en liaison avec le développement du Festival Bach en Combrailles par le facteur d'orgues François Delhumeau ; il a été inauguré le 1er février 2004 par Marie-Claire Alain et Gottfried Preller, organiste à Arnstadt.
Km 138.3
Bromont-Lamothe
Bromont-Lamothe est le village natal du cinéaste Robert Bresson (1901-1999). Très marqué par l’éducation catholique qui inspira toute son œuvre, il a réalisé treize longs métrages et a rédigé un essai important sur le cinéma intitulé Notes sur le cinématographe. Considéré comme l’un des plus grands réalisateurs français de son temps, il a notamment reçu le prix de la mise en scène du Festival de Cannes en 1957 pour Un condamné à mort s'est échappé, le Grand prix de création en 1983 pour L'Argent, le prix du jury en 1962 pour Procès de Jeanne d'Arc, l’Ours d’argent au Festival de Berlin pour Le Diable probablement en 1977, et le Lion d'honneur à la carrière en 1989 au Festival de Venise. Depuis 2000, chaque année lors de la Mostra de Venise, un prix à son nom vient récompenser celui dont l'œuvre est « significative par sa sincérité et son intensité en faveur de la recherche du sens spirituel de notre vie ».
Km 141.9
Pontgibaud
Château-Dauphin
Construction : XIIe au XVe siècles.
Style : médiéval
Histoire : il doit son nom aux armes de celui qui le fit construire à la fin du XIIe siècle, Robert Ier, Dauphin d’Auvergne, la ville de Pontgibaud tenat un rôle stratégique. La construction initiale est modifiée au XVe siècle par Gilbert III Motier de La Fayette, qui renforce les défenses et agrandit le donjon. Abandonné au XVIIe siècle pour un bâtiment plus confortable, endommagé lors de la Révolution française, le château sera finalement restauré à la fin du XIXe siècle par le Comte César III de Pontgibaud. Le château est habité depuis 1756 par la même famille issue d'un mousquetaire du roi, César I de Moré. Les actuels propriétaires, le Comte et la Comtesse Gabriel de Germiny en sont les descendants.
Caractéristiques : le bâtiment principal est un double donjon : en effet, un donjon rond forme un des angles du puissant donjon carré. Les deux parties sont indépendantes. Le donjon carré s'articule autour d'une cour intérieure couverte au XIXe siècle par une verrière. L'enceinte fortifiée comportait sept tours, dont six sont toujours debout aujourd'hui. Le château comprend également un jardin-potager du XVIe siècle, lui aussi classé Monument Historique, et le musée des mines d'argent du canton de Pontgibaud.
Destination actuelle : le château, le jardin et le musée sont ouverts à la visite.
Classements : Monument Historique depuis 1995. Jardin remarquable.
Km 155.6
Volvic
Volvic est internationalement connue pour la production de son eau en bouteille. Elle est également réputée pour sa pierre. De 2014 à 2018, elle était le point de départ de la course cycliste Volvic-Feytiat. Volvic accueille aussi l’un des plus vieux cross français, le cross de Volvic, qui a fêté sa 64e édition et sacré les plus grands coureurs à pied français (Michel Jazy, Noël Tijou, Jacky Boxberger, Bob Tahri) et internationaux (Emiel Puttemans, Paul Kosgei, Paul Melly).
Eau de Volvic Volvic est une marque d'eau en bouteille commercialisée depuis 1935 et qui appartient au groupe agroalimentaire Danone (division Eaux) depuis 1992. La source profonde Clairvic se situe à Volvic, dans un parc public protégé, le Goulet et les Cheires de Bruvaleix comblé il y a environ 10 000 ans par les émissions et coulées volcaniques : pouzzolanes, basalte et andésite (pierre de Volvic) provenant du Puy de la Nugère. La marque Volvic utilise comme emblème pour ses bouteilles le puy Pariou, reconnaissable par son apparence.
Pierre de Volvic
La pierre de Volvic est une roche volcanique qui fut très utilisée dans les constructions notamment dans les environs de Clermont-Ferrand et de Riom. Elle provient en très grande partie des carrières situées à proximité de Volvic. La pierre de Volvic est une trachy-andésite. Elle provient des coulées de lave du puy de la Nugère. C'est une pierre de couleur grise avec de nombreuses petites bulles et du feldspath. Elle résiste au gel, aux produits chimiques. Elle présente un faible coefficient de dilatation. Toutes ces caractéristiques en font un matériau intéressant pour la construction.
Château de Bosredon et musée Sahut
Construction (château) : XIVe et XV siècle
Ouverture (musée) : 1988.
Style : italianisant.
Histoire : le château est construit dans le style italianisant, avec de larges fenêtres, abondance de chaînages et de bandeaux de pierre grise encadrant des enduits blancs, balustrade en bordure de toiture, escaliers extérieurs et terrasse. En 1901, la commune de Volvic achète le château de Bosredon et une partie des dépendances. Le château abrite dès le début du XXe siècle et jusqu’en 1982 une maison de retraite. De 1985 à 1988, le château subit des transformations afin d’abriter le musée Sahut, inauguré le 30 mars 1988.
Destination actuelle : le musée Sahut est un musée d'art, labellisé musée de France, se spécialisant dans la pierre de Volvic et la lave émaillée. Il porte le nom de Marcel et Yvonne Sahut, dont la collection personnelle fut à l'origine de la création du musée.
Classement : Monument Historique depuis 2010
Km 168.3
Clermont-Ferrand
Km 175.5
Orcines
Cette banlieue de Clermont-Ferrand est la ville natale de Pierre Teilhard-de-Chardin, prêtre jésuite français, chercheur, paléontologue, théologien et philosophe, mondialement connu pour ses travaux où il a tenté de réconcilier science et foi chrétienne. Le caveau de la famille Michelin se trouve dans le cimetière d’Orcines.
La région Auvergne-Rhône-Alpes, qui s'étend du centre de la France jusqu’aux frontières avec la Suisse et l’Italie, regorge de villes historiques et présente une incroyable beauté naturelle. Des volcans qui sommeillent et des chaînes de montagnes idéales pour la randonnée et le sport caractérisent ses parcs nationaux. Profitez à fond de la journée de repos à Clermont-Ferrand. Cette ville fascinante propose de formidables activités et monuments architecturaux, qui ne sont pas encore pris d'assaut par les touristes. Admirez la majestueuse cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption ou visitez l'un des musées pour découvrir l'art et l'industrie locale. Il s'agit également du lieu de naissance des frères Michelin, alors attendez-vous à une cuisine raffinée ! Les amateurs de vin ne manqueront pas le Beaujolais, une occasion de déguster les produits locaux parmi les vignobles et de magnifiques villages. Santé !
Les 5 choses à ne pas manquer :
1. Se promener dans le centre-ville de Clermont-Ferrand
2. Escalader le Puy-de-Dôme pour admirer la vue incomparable
3. Visiter la région viticole du Beaujolais
4. Apprécier l’histoire de la région
5. Dîner dans le lieu de naissance des frères Michelin
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