Vitoria-Gasteiz > Saint-Sébastien
02/07/2023 - Étape 2 - 209 km - Accidentée
Sur la route
COMMUNAUTÉ AUTONOME DU PAYS BASQUE
Provinces : Alava, Biscaye et Guipuscoa.
Population : 2,2 millions hab.
Capitale : Vitoria-Gasteiz.
Superficie : 7 234 km2
Spécialités : morue à la biscayenne, morue al pil-pil, choricero (poivron), haricots de Guernica, marmitako (genre de bouillabaisse au thon). Pisto a la bilbaina (ratatouille à l’œuf et au jambon). Txakoli (vin). Perretxikos (champignons). Goxua (gâteau à la crème anglaise). Fèves à la façon de Vitoria, poêlée de légumes, poivrons frits, haricots secs dits « pochas ». La région de la Rioja d'Alava produit des vins protégés par l'appellation d'origine Rioja. Pintxos (tapas). Kokotxa (bajoue de merlu en sauce verte). Fromage d'Idiazabal, guindillas d'Ibarra, anchois à la donostiarra avec de l'ail, poissons frais, haricots de Tolosa. Txangurros (araignées de mer). Idiazabal (fromage). Cidre d’Astigarraga.
Clubs sportifs : Athletic Bilbao, Real Sociedad, Deportivo Alaves (football). Saski-Baskonia (basket, deux fois finaliste de l’Euroligue). Bera Bera Rugby.
Compétitions : Grand départ du Tour de France 2023. Clasica San Sebastian. Tour du Pays basque. Pelote basque. Ironman de Vitoria-Gasteiz. Surf. Behobia - Saint-Sébastien (course pédestre).
Économie : Construction navale, services, haute technologie (parc technologique de Bizkaia), activités portuaires (premier port de la côte nord de l’Espagne), banque (siège de le BBVA), Iberdrola (électricité et gaz). Pêche, agriculture, tourisme. Industrie automobile (Daimler Benz, Michelin, Daewoo). Agriculture. Tourisme balnéaire, congrès. Universités, commerces. Coopératives (Mondragon). Électroménager (Fagor). Métallurgie.
Culture : musée Guggenheim, musée des Beaux-Arts. Aste Nagusia (août), commémoration de la fondation de la ville de Bilbao (15 juin). Azkena Rock Festival (juin), Festival international de jeux (juin), Festival de jazz de Vitoria (juillet), Dia del Blusa (juillet), Fiestas de la Blanca (août). Saint-Sébastien capitale européenne de la culture en 2016. Festival du film de Saint-Sébastien (septembre), Festival de jazz de Saint-Sébastien (mi-juillet). Tamborrada (janvier). Feria, Donostikluba (musique électronique). Centre international de la marionnette (Tolosa).
Sites touristiques : musée Guggenheim de Bilbao, îlot de Gaztelugatxe, réserve de biosphère d’Urdaibai, pont de Biscaye, Bermeo, Guernica, arbre de Guernica.
Site web : euskadi.eus
PROVINCE D’ALAVA
Population : 326 500 hab.
Capitale : Vitoria-Gasteiz
Communes : 51
Superficie : 3 037 km2
Personnalités : Francisco de Vitoria (moine théologien, fondateur du droit international), Andoni Zubizarreta (gardien international de l’équipe d’Espagne de football, 126 sélections). Joseba Beloki, Francisco Galdos, Igor et Alavaro Gonzalez de Galdeano, Javier Mauleon (cyclistes). Iker Romero (handball). Martin Fiz (champion du monde de marathon en 1995). Ernesta de Champourcin (poétesse). Ramiro de Maeztu (écrivain). Manuel Iradier (explorateur).
Spécialités : Perretxikos (champignons). Goxua (gâteau à la crème anglaise). Fèves à la façon de Vitoria, poêlée de légumes, poivrons frits, haricots secs dits « pochas ». La région de la Rioja d'Alava produit des vins protégés par l'appellation d'origine Rioja.
Clubs sportifs : Saski-Baskonia (basket, deux fois finaliste de l’Euroligue). Deportivo Alaves (football, première division). Évènements : Vuelta, Tour de France 2023, Ironman de Vitoria-Gasteiz.
Festivals : Azkena Rock Festival (juin), Festival international de jeux (juin), Festival de jazz de Vitoria (juillet), Dia del Blusa (juillet), Fiestas de la Blanca (août),
Économie : industrie automobile (Daimler Benz, Michelin, Daewoo). Agriculture.
Sites web et réseaux sociaux : https://web.araba.eus/eu/home / https://alavaturismo.eus/es/
Km 6.8
BURGELU
Elburgo/Burgelu héberge de nombreux édifices historiques, à commencer par l'église Nuestra Senora de la Natividad (XIIIe siècle), située à Anua, où se fondent les styles médiéval et roman. Elle présente de remarquables peintures en grisaille du XVIe siècle sur les voûtes. Le palais des Larrea, situé à Argomaniz, mérite une attention spéciale. La façade de ce trésor de la Renaissance est décorée du blason de la famille Larrea. Aujourd'hui, ce superbe édifice est un Parador (hôtel de luxe). Du haut du palais, le visiteur peut jouir de vues panoramiques sur la plaine d'Alava. De plus, il faut remarquer l'ermitage San Juan de Arrarain, un temple avec d'intéressantes sculptures sur les chapiteaux. C'est un des plus anciens ermitages romans d'Alava et il fait partie du Chemin de Saint Jacques qui part de Bordeaux. À Elburgo/Burgelu, on peut apercevoir, perché sur une colline, un des monuments les plus significatifs de l'art roman d'Alava : le monastère d'Estibaliz.
Monastère d’Estibaliz
Construction : XIe au XIIIe siècle
Style : roman.
Caractéristiques : au sommet d'un promontoire escarpé, il se trouve presque au centre de la plaine d'Alava, d'où il domine une vaste étendue de campagne. En partie détruit par l'action du temps et des hommes lors des continuelles guerres civiles qui ont abîmé sa partie décorative, ses vestiges ont une grande valeur archéologique. Son plan simple couronné de trois absides, ses colonnes ornées de curieux chapiteaux historiés, les fonts baptismaux et la façade en pierre de l'autel du Christ présentent des détails qui font remonter sa construction à l'époque wisigothe. La porte de l'église est connue sous le nom de Puerta Speciosa, ou porte précieuse, en raison des bas-reliefs et des sculptures qui l'ornent.
Histoire : protégé par la maison de Haro, plus précisément par Toda Lopez, il rappelle le pouvoir des femmes nobles de l'époque. En 1138, le monastère fut cédé aux moines clunisiens de Najera, qui le conservèrent jusqu'en 1431 et le vendirent à Don Fernan Pérez de Ayala, fils du célèbre chancelier du roi Henri de Castille, Don Pedro Lopez de Ayala. En 1542, Don Atanasio de Ayala, son héritier, fit don du monastère à l'hôpital de Santiago de la ville de Vitoria, qui le céda à la province d'Alava à condition de procéder à sa restauration.
Classement : bien d’intérêt culturel. Monument artistique et historique depuis 1931.
Km 15.4
BARRUNDIA
La localité fait partie de la communauté de communes de Salvatierra. Parmi les lieux emblématiques du territoire figure le Parc provincial de Garaio, avec des plages aménagées pour la baignade. De même, le Parc ornithologique de Mendixur permet aux amis de la nature et des animaux de contempler une multitude d'oiseaux aquatiques et d'autres espèces variées. L'église San Juan Bautista et le palais des Isasmendi, à Ozaeta, font partie des édifices les plus remarquables.
Km 34.3
ARRAZUA-UBARRUNDIA
Une grande partie du territoire d'Arrazua-Ubarrundia est située au bord du barrage d'Ullibarri-Ganboa, qui contrôle le débit du Zadorra et qui fournit de l'eau et de l'électricité aux villes de Bilbao et de Vitoria-Gasteiz. Parmi ses monuments et édifices les plus intéressants : l'église romane San Esteban à Durana, ainsi que les églises d'Arzubiaga, de Betolaza et d'Ullibarri-Ganboa, ou les maisons seigneuriales des Zurbano des XVIIe et XVIIIe siècles, propriétés d'importantes familles de la région. En amont du barrage ont été installés des lieux de baignade et d’activités nautiques.
Km 38.9
RÉSERVOIR D’URRUNAGA
Le lac d’Ullibarri-Gamboa est bordé de trois plages où le visiteur peut se dorer au soleil, se baigner ou tout simplement profiter du silence et de la beauté d’un coucher de soleil. Ces plages, dont la qualité est attestée par la présence du pavillon bleu, appartiennent aux parcs provinciaux de Garaio et Landa et offrent différents services. L’emplacement du lac dans une zone de transition, à cheval entre l’influence océanique et le climat continental de l’intérieur, favorise la biodiversité et notamment la présence d’espèces de toutes sortes de milieux.
Km 49.3
ARAMAIO
Aramaio se trouve au croisement de trois territoires historiques du Pays basque : l’Alava, la Biscaye et le Guipuscoa. À part les splendides paysages, de nombreuses bâtisses méritent le coup d’œil, comme la forge d'Aurtola et la ferme basque Salturri, classées au patrimoine architectural. Il faut y ajouter plusieurs églises, ermitages et autres édifices qui conforment un riche patrimoine historique et culturel. La proximité des barrages d'Ullibarri-Ganboa et d'Urrunaga permet de pratiquer de nombreux sports aquatiques.
PROVINCE DU GUIPUSCOA
Population : 709 600 hab.
Capitale : Donostia (Saint-Sébastien)
Communes : 89
Superficie : 1 909 km2
Personnalités : Marie-Christine d’Autriche (reine d’Espagne), Alphonse XIII (roi d’Espagne). Cristobal Balenciaga (couturier). Abraham Olano, Jose Luis Arrieta, Pello Ruiz Cabestany, Chente Garcia Acosta, Domingo Perurena (cyclistes). Aritz Aranburu (surf). Aritz Aduriz (football, international espagnol), Mikel Arteta (football, entraîneur d’Arsenal), « Txiki » Begiristain (diretceur sportif de Manchester City). Pio Baroja (écrivain). Paco Ibanez (musicien). Eduardo Chillida (sculpteur).
Spécialités : Pintxos (tapas). Kokotxa (bajoue de merlu en sauce verte). Fromage d'Idiazabal, guindillas d'Ibarra, anchois à la donostiarra avec de l'ail, poissons frais, haricots de Tolosa. Txangurros (araignées de mer). Idiazabal (fromage). Cidre d’Astigarraga.
Culture et festivals : Saint-Sébastien capitale européenne de la culture en 2016. Festival du film de Saint-Sébastien (septembre), Festival de jazz de Saint-Sébastien (mi-juillet). Tamborrada (janvier). Feria, Donostikluba (musique électronique). Centre international de la marionnette (Tolosa).
Sports : Real Sociedad (football), Bera Bera Rugby, surf.
Évènements: Clasica San Sebastian, Tour du Pays basque (cyclisme), Behobia-Saint-Sébastien (course pédestre).
Économie : tourisme balnéaire, congrès. Université, commerces. Coopératives (Mondragón). Électroménager (Fagor). Métallurgie.
Sites web et réseaux sociaux : www.gipuzkoa.eus
Km 60.9
ARRASATE
Arrasate en basque (Mondragon en espagnol) est le quartier général central du mouvement coopératif basque Mondragon Corporacion Cooperativa (Groupe Mondragon) et un des principaux centres industriels du Pays basque, ainsi que le siège de l'université de Mondragon. Le Groupe Mondragon, créé en 1956 par le prêtre basque José Maria Arizmendiarrieta, est devenu la plus grande coopérative au monde. C’est le premier groupe industriel basque, le septième d’Espagne, et il emploie plus de 30 000 personnes. Filiale de Mondragon, le groupe Fagor, spécialisé dans l’électroménager, également installé à Arrasate, a sponsorisé de 1985 à 1989 une équipe cycliste dont les leaders étaient Stephen Roche, Jean-René Bernaudeau ou Sean Yates. Son vieux quartier, entouré de remparts, abrite plusieurs édifices remarquables : l'église San Juan Bautista, la mairie de style baroque, le couvent San Francisco (actuel centre culturel) et les palais d'Okendo et d'Artazubiaga. Deux coureurs natifs d’Arrasate/Mondragón ont participé au Tour de France : Ivan Velasco (2011 et 2012) et Enrique Alonso Casado (1992).
Km 73.9
ONATI
Onati (Ognate en français) a été une ville seigneuriale qui est devenue comté. Elle n'a été intégrée à la province du Guipuscoa qu'en 1845. L´actuel institut international de sociologie du droit a été la première université du Pays basque et s’est installé dans cette ville en 1543. Ce passé comtal et universitaire a légué à la ville un riche patrimoine Renaissance. Terre de conquistadors, Ognate est aussi une ville cycliste, où se déroule chaque année l’Onati Proba, course importante du calendrier basque. Le Tour du Pays basque y a également fait étape à cinq reprises. Les championnats du monde de cyclo-cross y furent organisés en 1953. Parmi les coureurs natifs d’Onati, le plus connu est sans doute Markel Irizar, professionnel de 2004 à 2019 et qui participa à six reprises au Tour de France. Il est aujourd’hui directeur sportif chez Trek-Segafredo. Autre enfant du pays, Jon Odriozola a disputé quatre fois le Tour entre 1997 et 2001.
Université Sancti Spiritus
Construction : 1540 à 1543
Style : Renaissance (plateresque).
Caractéristiques : bâtiment Renaissance du XVIe siècle, construit durant l'année 1540 dans le style plateresque par l'évêque Rodrigo Mercado de Zuazola, considéré un des plus importants du Pays basque dans ce style. À l'intérieur on remarquera le cloître, la hotte et l'art mudéjar. Le bâtiment est l’œuvre du maître d’œuvre Domingo de la Carrera et du sculpteur français Pierre Picart, originaire de Péronne. L'université a été maintenue active de 1543 jusqu'à 1901. Spécialisée dans la théologie et le droit, elle fut réservée aux seuls catholiques jusqu’en 1869.
Destination actuelle : le bâtiment historique de l’université abrite depuis 1989 l’Institut international de sociologie du droit.
Classement : monument artistique et historique en 1931.
Km 84.5
LAGAZPI
Legazpi est depuis des siècles l’un des fleurons de la métallurgie du Pays basque. Des forges y sont signalées depuis le Haut Moyen-âge. La Fonderie de Mirandaola est la seule des sept forges présentes sur la commune au XVIe siècle à avoir été conservée : elle sert maintenant de musée-témoignage de cette industrie. C’est dans cette fonderie que, selon la légende, aurait été fabriquée miraculeusement la sainte croix qui est l’emblème de la ville. Legazpi a été plusieurs fois ville étape du Tour du Pays basque, où elle a vu s’imposer notamment Miguel Indurain (1990) ou Alberto Contador (2008).
Km 99.2
IDIAZABAL
Idiazabal est essentiellement connu pour son fromage homonyme. La ville est le siège de l'association de bergers qui regroupe les producteurs de fromage de la dénomination d'origine fromage d'Idiazabal. Il est aujourd’hui élaboré dans la Communauté autonome basque et en Navarre (excepté dans les communes de la vallée de Roncal) avec du lait de brebis des races latxa et Carranzana. C'est un fromage gras avec une maturation minimale de soixante jours, pesant entre 1 et 3 kg, pressé et non cuit. En 2004, l'Idiazabal représentait 8 % des fromages AOP produits en Espagne, en tonnes. Il est peu exporté : sur près de 1 300 tonnes d'Idiazabal commercialisées en 2004, 93 % étaient destinés au marché intérieur espagnol. Il est déclaré patrimoine gastronomique européen
Km 101
OLABERRIA
C’est le village natal d’Aitor « Txiki » Begiristain, ailier international de la Real Sociedad puis du FC Barcelone sous Johan Cruyff entre 1988 et 1995 (22 sélections en équipe d’Espagne). Directeur technique du Barça de 2003 à 2012, il occupe depuis les mêmes fonctions à Manchester City.
Km 102.5
BEASAIN
Les tumuli de Basagain, Trikuazti et Illaun démontrent le peuplement ancien de Beasain, réputé pour ses boudins (morcillas). L'ensemble monumental d'Igartza est un attrait touristique. Ce site médiéval se compose d'un palais construit au XIIIe siècle, d’un pont, d’une digue en bois, d’une forge et d’un moulin, entre autres. Tout près, le centre-ville possède également différents lieux d'intérêt touristique, comme l'église Santa María de la Asunción, la basilique San Martín de Loinatz et l'ermitage Nuestra Senora de Loinatz. La ville a accueilli la Vuelta en 1975 et le Tour du Pays basque à quatre reprises, la dernière fois en 2013, où Tony Martin avait remporté le contre-la-montre final et Nairo Quintana l’épreuve. En 1966, Beasain avait organisé le championnat du monde de cyclo-cross, remporté par Eric de Vlaeminck.
Ensemble monumental d’Igartza
Construction : XVIe siècle.
Histoire : les seigneurs d'Igartza étaient l'une des familles les plus puissantes des bords de la rivière Oria. Autour de leur palais, ils réunirent tous types de services pour rehausser leur pouvoir. En plus de la maison des seigneurs à l'entrée de Beasain, leurs possessions comprennent un ermitage, une forge, un moulin, un pressoir à pommes, un pigeonnier, la maison du cordonnier, celle du forgeron, etc. Le palais est l'édifice le plus remarquable de tout l'ensemble monumental d'Igartza. Il fut construit au XVIe siècle et se divise en deux parties : celle du rez-de-chaussée, construite en maçonnerie, alors que la partie supérieure possède une structure en bois.
Signes particuliers : les travaux de restauration ont révélé des éléments curieux, notamment un horoscope écrit selon l'alphabet du XVe siècle et une phrase de la même époque citant les éléments de base de la vie à l’époque.
Km 105.4
ORDIZIA
Oridizia est la ville natale d’Andrés de Urdaneta, moine et navigateur, qui a découvert la route maritime la plus courte entre le Mexique et les Philippines, favorisant ainsi la colonisation de l’archipel par les Espagnols. Autre enfant du pays, Luciano Montero a été trois fois champion d’Espagne sur route en 1929, 1932 et 1934 et vice-champion du monde en 1935 derrière le Belge Jean Aerts. Il a participé au Tour de France 1934 (30e). Son frère Ricardo, également champion d’Espagne (en 1925), détient le record de victoires (5) dans la Classique d’Ordizia, course d’un jour organisée en ville depuis 1922. Pour le centenaire de l’épreuve, l’an dernier, Simon Yates s’y était imposé pour la deuxième fois (après 2016). Alejandro Valverde, Laurent Jalabert, Marino Lejarreta, Joaquim Rodriguez ou Neil Stephens figurent au palmarès de cette classique, disputée au mois de juillet.
Km 126.3
ALTZO
Le village doit sa réputation à l’un de ses habitants, Migel Joakin Eleizegi (1818-1861), plus connu par son surnom le Géant d'Alzo. On pense qu'il mesura 2,42 m, car il n'a pas cessé de grandir jusqu'à sa mort. Il a été très populaire à son époque, s'est exhibé dans toute l'Europe et fut reçu, entre autres, par la reine Isabelle II d'Espagne et la reine Victoria d'Angleterre. Depuis sa mort, son souvenir a perduré dans le Pays basque, dont son village natal reste toujours associé à la figure du Gigante. À l'entrée de la ferme Ipintza, où il habitait, se trouve une statue le représentant. Une course contre la montre de 5,2 km en côte entre Alegia et Altzo, la Subida a Altzo se déroulait chaque année fin juillet. Joseba Beloki ou Andrey Amador figurent au palmarès. Elle n’a plus eu lieu depuis 2015.
Km 131.4
TOLOSA
La ville de Tolosa a été fondée en 1256 par le roi castillan Alfonse X, qui, selon la coutume de l'époque, l'a baptisée avec le nom d'une autre localité déjà existante et avec un prestige notoire, comme c'était le cas de la ville française de Toulouse (Tolosa en castillan). L'ancienne capitale du Gipuzkoa fut un lieu de passage important sur la route commerciale qui reliait la Navarre avec les ports du Cantabrique et, pendant des siècles, elle jouissait de nombreux privilèges. Le vieux quartier est témoin de ce glorieux passé. Il est formé de ruelles étroites, distribuées de façon parallèle et séparées par des places. L'église Santa María, du XVIIe siècle, est un joli exemple du gothique basque, avec trois nefs, des voûtes et une façade baroque d'une grande beauté. L'église et le couvent de Santa Clara, l'hôtel de ville baroque, les palais d'Idiakez, Atodo, Aramburu et du Conseil provincial, les Archives provinciales, ainsi que la place Euskal Herria ne sont que quelques exemples du riche patrimoine de la ville. L'art contemporain basque se retrouve également à Tolosa, sous la forme de sculptures en plein air. La ville héberge également un centre international de la marionnette, Topic, et est pour cette raison jumelée avec la capitale française en la matière, Charleville-Mézières. Sur le plan culinaire, Tolosa est connu pour ses côtes de bœuf et ses haricots de couleur sombre, souvent accompagnés des piments piquants d'Ibarra. Tolosa a accueilli la Vuelta à trois reprises dans les années 1960-70, ainsi que le Tour du Pays basque et deux éditions du championnat du monde de cyclo-cross. Elle organise également chaque année fin juin le Mémorial José Maria Anza, course cycliste réservée aux Espoirs et organisée en même temps que les fêtes de la ville.
Km 136.2
ANOETA
Anoeta est le village natal d’Abraham Olano, champion du monde sur route en 1995, du contre-la-montre en 1998 et vainqueur de la Vuelta cette même année. Après avoir débuté sur la piste, ce rouleur hors pair s’est imposé comme le digne successeur de Miguel Indurain en 1995 en terminant deuxième du Tour d’Espagne derrière Laurent Jalabert avant de devenir, quelques semaines plus tard, le premier champion du monde sur route espagnol en Colombie, devant Indurain et Marco Pantani. Embauché en 1997 par l’équipe Banesto pour prendre la succession de Miguel Indurain, il obtient cette année-là son meilleur résultat sur le Tour de France en terminant 4e non sans avoir remporté le dernier chrono de cette édition. S’il a enlevé la Vuelta en 1998, il n’a plus retrouvé le très haut niveau avant 2001 lorsque, passé dans l’équipe ONCE, il prit la deuxième place du Giro derrière Gilberto Simoni. Abraham Olano compte également à son palmarès un Tour de Romandie et un Tirreno-Adriatico ainsi que six étapes sur le Tour d’Espagne, toutes remportées contre la montre.
Km 145
ASTEASU
Parmi les enfants du pays, on note Julen Lopetegui, ancien gardien international espagnol devenu sélectionneur de l’équipe d’Espagne (2016 à 2018) puis entraîneur éphémère du Real Madrid. Autre natif du village, Bernardo Atxaga est considéré comme le plus grand écrivain contemporain en langue basque. Départ et arrivée de l’Aiztondo Kaliska, une course amateurs, Asteasu a également reçu le Tour du Pays basque en 2001.
Km 148.8
ADUNA
C’est à Aduna que se produisit en 1968 la première action meurtrière de l’ETA, l’assassinat d’un garde civil par deux militants de l’organisation indépendantiste basque. Le célèbre chanteur et musicien valencien Paco Ibanez a passé une partie de son enfance à Aduna, dont sa mère était originaire. Il a enregistré en 1998 un album de chansons basques apprises dans son enfance : Oroitzen. Aduna a accueilli en 2019 une étape de l’Emakumeen Euskal Bira, la grande course par étapes féminine du Pays basque : l’Australienne Amanda Spratt s’y était imposée.
Km 156.3
URNIETA
Son vieux quartier repose sur une petite colline en haut de laquelle se trouve la place principale d’Urnieta, avec quelques bâtiments intéressants : l'église paroissiale San Miguel Arcangel, après plusieurs restaurations, conserve son entrée romane primitive en calcaire ainsi qu'une sculpture de San Miguel du XVIIIe siècle. Non loin se trouve l'ermitage Santa Leocadia, témoin du flux ininterrompu de pèlerins qui se dirigeaient vers Saint-Jacques de Compostelle. Au Moyen Âge, Urnieta fut un important lieu de passage sur la route jacobéenne qui passait par l'intérieur de la Guipuzcoa. Sur cette même place se trouve la Casa Consistorial (Hôtel de Ville) du XVIIe siècle. La périphérie immédiate regorge de sites préhistoriques, comme la grotte de Marizulo, où ont été retrouvés des restes humains. Urnieta est la ville natale de Mikel Iturria, vainqueur d’une étape de la Vuelta en 2019 à Urdazubi. Autre coureur d’Urnieta et membre de l’équipe Euskaltel-Euskaldi, le prometteur Mikel Alonso a mis fin à sa carrière en 2021 après seulement trois saisons chez les pros.
Km 158.7
HERNANI
Située à seulement 10 Km de Donostia-San Sebastian, au pied du mont Santa Barbara, la ville de Hernani, réputée pour son cidre artisanal, surplombe la plaine fertile de l’Urumea, fleuve qui traverse la ville du nord au sud. À noter la présence de maisons basques, d’ermitages, d’églises et de vestiges mégalithiques classés biens culturels. À partir du XXe siècle, Hernani a connu le développement industriel qui la caractérise actuellement. Elle a cependant conservé un important patrimoine : l'église paroissiale San Juan Bautista, du XVIe siècle, l'Hôtel de ville et la place Gudarien Enparantza ou l'ancienne Plaza Mayor, entre autres. Hernani est en outre un site important sur le Chemin de Saint Jacques de Compostelle. Parmi les sites à visiter, il faut mentionner le musée consacré au sculpteur Eduardo Chillida (1924-2002), installé sur le terrain de la propriété Zabalaga : il est constitué d’un jardin de 12 hectares avec plus de 40 sculptures monumentales en plein air, d’une zone de services, équipée d´un auditorium, d’une aire de repos et d’une boutique et enfin de la ferme Zabalaga, qui abrite les œuvres de plus petite taille élaborées en divers matériaux. Avant de devenir un sculpteur de réputation mondiale, proche de Picasso et de Miro, Eduardo Chillida avait été gardien de but de la Real Sociedad. Une blessure l’avait obligé à mettre fin à sa carrière. La ville d’Hernani a peut-être inspiré le nom du personnage principal de la pièce homonyme de Victor Hugo, qui avait résidé au Pays basque dans son enfance. Hernani a accueilli la Vuelta en 1973 pour le départ d’une étape remportée par Eddy Merckx.
Km 161.8
ASTIGARRAGA
Astigarraga est considéré comme la capitale du cidre basque. De fait, de nombreuses cidreries (sagardotegi en basque) artisanales se trouvent sur son territoire et la culture du pommier est particulièrement encadrée pour conserver au cidre de la ville son originalité. La Sagardoetxea (maison du cidre) d'Astigarraga offre au visiteur la possibilité de découvrir le procédé de fabrication de cette boisson naturelle. Ce nouveau musée inclut une plantation de pommiers, un centre d'interprétation et une zone de dégustation. Durant le Moyen Âge, le village était un important centre de communication entre le Guipuscoa, l'Espagne et la France. Il se trouve sur une partie peu fréquentée du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Astigarraga sera à nouveau un axe important grâce au projet de construction de la nouvelle gare pour le train à grande vitesse qui reliera Madrid à la frontière française.
Km 170.3
OIARTZUN
C'est l'une des communes les plus étendues de Guipúzcoa. Une partie de son territoire appartient au Parc Naturel Aiako Harria, un espace naturel qui héberge le seul massif granitique du Pays basque. La vieille ville regorge d’édifices d'intérêt, parmi lesquels se distinguent deux églises : l'église paroissiale San Esteban de Lartaun, avec un retable du XVIIe siècle, et la basilique San Juan Bautista, du XVIe siècle. Oiartzun est au cœur de la voie verte d'Arditurri qui part de Pasai Antxo et Lezo, communique avec Errenteria, et à laquelle seuls les piétons et bicyclettes peuvent accéder. Oiartzun est la ville natale de plusieurs grands coureurs cyclistes professionnels comme Domingo Perurena, qui a remporté le classement de la montagne du Tour de France en 1974 et porté régulièrement le maillot de leader de la Vuelta au cours de ses 14 participations à l’épreuve, dont il prit la deuxième place en 1975. Deux fois champion d’Espagne sur route, il a gagné pas moins de douze étapes du Tour d’Espagne et deux étapes du Giro. Autre natif de la ville, Miguel Maria Lasa, a remporté onze étapes sur les trois grands Tours, dont deux sur le Tour de France en 1976 et 1978. Vainqueur du classement par points de la Vuelta en 1975, il a terminé à quatre reprises sur le podium du Tour d’Espagne, sans jamais s’y imposer. Trois fois classé dans les dix premiers du Giro, Miguel Maria Lasa a obtenu son meilleur résultat sur la Grande Boucle en 1974 (17e). Son frère ainé, José Manuel, a pris part à deux reprises au Tour de France en 1967 et 1968. Son fils Gaizka fut également professionnel dans les années 2000, où il côtoyait dans les pelotons un autre enfant d’Oiartzun, Iker Leonet. En 2007, le Tour du Pays basque s’était achevé à Oiartzun par la victoire au général de Juan Jose Cobo Acebo.
Km 179.3
IRUN
Ville frontalière, faisant face à Hendaye sur l’autre rive de la Bidassoa, Irun a prospéré grâce à ce rôle frontalier et à sa position sur les chemins de Compostelle. Avec ses 60 000 habitants et 2 000 ans d’histoire, la ville est animée par les marchés gastronomiques et les cafés populaires. Les chemins de Compostelle traversent Irun et sont l’occasion d’une halte, au musée romain Oiasso par exemple. Irun est la ville natale de Juan Manuel Garate, vainqueur d’étapes sur les trois grands Tours. Cinquième du Giro en 2005, le grimpeur basque s’est imposé au sommet du Mont Ventoux sur le Tour de France 2009. Autre natif d’Irun, Jose Maria Errandonea est entré dans l’histoire du Tour en remportant le premier prologue, organisé au départ de l’édition 1967. Irun a accueilli la Vuelta à cinq reprises, notamment pour des départs en 2020 et 2022.
Ile des Faisans
L’île des Faisans ou île de la Conférence (en basque : Konpantzia) est une petite île fluviale située sur la Bidassoa, près de son embouchure et de la baie de Chingoudy, sur la frontière franco-espagnole. Cette île a longtemps été utilisée pour des rencontres bilatérales entre les autorités françaises et espagnoles. Ayant le statut de condominium, elle est administrée alternativement par la France et l'Espagne avec un changement d'administration tous les six mois. Il s'agit du seul exemple dans les relations internationales contemporaines d'une souveraineté alternée sur un même territoire. Son accès est interdit au public.
Musée romain Oiasso
Ouverture : 2006.
Histoire : sous l'actuelle ville d'Irun, se cache la colonie romaine d'Oiasso. Située à l'embouchure du fleuve Bidassoa, à la frontière entre l'Hispanie et l'Aquitaine, Oiasso a été, dans l'Antiquité, la ville portuaire des Vascons. Sous l'empire romain, appartenant à la province qui portait le nom de Tarraconaise, la ville est devenue un important centre de communications et de commerce du nord de l'Hispanie.
Caractéristiques : inauguré en 2006, le musée Oiasso réunit les vestiges archéologiques les plus remarquables, d'époque romaine, retrouvés dans la région à la suite de fouilles réalisées au cours des dernières décennies. Les fouilles archéologiques ont permis d'identifier le port et ses entrepôts, les thermes, la nécropole et les exploitations minières de l'environnement.
Km 182.5
FONTARRABIE
Hondarribia (Fontarrabie en français) forme avec Hendaye et Irun la communauté urbaine transfrontalière Bidassoa-Txingudi. La ville fortifiée au patrimoine bien préservé, l’ambiance portuaire reposante et la cuisine prestigieuse font de cette petite station balnéaire le joyau touristique de la région. De nombreux jeunes chefs restaurateurs formés auprès des plus grands comme Martín Berasategui et Pedro Subijana se sont installés à Fontarrabie. La ville peut également se vanter de la richesse de son patrimoine historique, extrêmement bien préservé avec ses remparts fortifiés, les seuls préservés de toute la province du Guipuzcoa.
Km 192.2
JAIZKIBEL
Le mont Jaizkibel (en espagnol : Monte Jaizquíbel) est la montagne la plus occidentale des Pyrénées. Il est situé juste au sud de la frontière franco-espagnole et surplombe la mer Cantabrique (golfe de Gascogne). Son point culminant est modeste : 545 mètres. C'est aussi la principale difficulté de la classique de Saint-Sébastien.
Km 203.2
PASAIA
C’est le port industriel de Saint-Sébastien. Victor Hugo y a séjourné, dans la Casa Gaviria, en 1843. C'est également à Pasaia que La Fayette a embarqué le 26 avril 1777 à bord de La Victoire pour son premier séjour en Amérique. C’est également la ville natale du couturier Paco Rabanne, récemment décédé. Autre citoyen de Pasaia, Mikel Astarloza a participé à neuf Tours de France et terminé 9e de l’épreuve en 2007. Inigo Chaurreau, natif de la ville, a participé à quatre reprises au Tour, terminant 12e e en 2001.
Rendez-vous régulier du Tour du Pays basque et de la Vuelta, Vitoria-Gasteiz a déjà accueilli le Tour de France, en 1977, pour une étape remportée par l’Espagnol José Nazabal après 110 km d’échappée solitaire. La ville a accueilli la Vuelta à 21 reprises, le plus souvent dans les années 60. Mais lors de la dernière édition, Vitoria-Gasteiz a vu le départ d’une étape remportée à Laguardia par Primoz Roglic. Le plus célèbre coureur cycliste de la ville est Joseba Beloki qui, bien que né à Lazcano, à une soixantaine de kilomètres, a grandi à Vitoria. Sur le podium du Tour à trois reprises, le coureur basque n’a jamais retrouvé son meilleur niveau après une chute sur la route de Gap en 2003. Natif de Vitoria, Francisco Galdos fut également l’un des plus grands spécialistes de courses par étapes des années 1970 : deuxième de la Vuelta en 1979 et du Giro en 1975, il a participé au Tour de France à onze reprises, terminant 4e en 1977 et à quatre reprises dans les dix premiers. Né à Murgia, à 20 km de la capitale du Pays basque espagnol, Mikel Landa est aussi un régional de l’étape : le leader de la formation Bahrain-Victorious a terminé cinq Tours de France, deux fois au pied du podium. Troisième du Tour d’Italie a deux reprises, il en a remporté le classement de la montagne en 2017.
La capitale du Pays basque espagnol est aussi la ville des frères Gonzalez de Galdeano, Igor et Alvaro. Igor, qui termina à la 5e place du Tour de France en 2001 et 2002, porta également le Maillot Jaune pendant une semaine cette deuxième année. Il compte à son actif une deuxième place au général et une victoire d’étape sur la Vuelta. Alvaro a lui aussi pris part à la Grande Boucle à quatre reprises entre 1999 et 2003 et a remporté une étape sur le Giro et sur la Vuelta. Les deux frères ont ensuite dirigé l’équipe basque Euskadi. Autre coureur du cru, Francisco Javier Mauleon a participé six fois au Tour de France et a terminé dans le top 20 de l’épreuve en 1992. Il a également remporté une étape de la Vuelta cette même année.
Proposé par lastminute.com
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