ITALIE

Population : 58,94 millions (2022)

Superficie : 302 073 km

Spécialités : pâtes (spaghetti, tagliatelle, penne, macaroni, fusilli, fettuccine, farfalle, papardelle, linguine, gnocchis…), sauces (carbonara, al ragu, arrabiata, alle vongole, all’amatriciana, pesto), raviolis, lasagnes, pizzas, risotto, bruschetta, focaccia, arancini, polenta, fromages (ricotta, mascarpone, gorgonzola, parmesan, mozarella, pecorino, provolone…), vins rouges (chiantis, barolo, montepulciano, valpolicella, bardolino), vins blancs, vins pétillants (prosecco), viandes (carpaccio, escalopes milanaises, scaloppine al limon), jambon de Parme, fruits, huile d’olive. Desserts (tiramisu, panna cotta, canello, panettone). Soupes (minestrone). Alcools (limoncello, Martini, Spritz, Campari). Chocolats (Toblerone, Nutella, Venchi, Caffarel…)

Clubs sportifs : Équipe nationale de football (Squadra Azzura, 4 titres mondiaux). Équipe nationale de rugby. Clubs de football : Juventus, Milan AC, Inter Milan, AS Roma, SSC Napoli, Torino, Fiorentina, Sampdoria Genoa, Atalanta Bergame, Bologne, Parme, Udinese, Lecce. 

Compétitions : Jeux olympiques d’été à Rome (1960). Jeux olympiques d’hiver à Cortina d’Ampezzo (1956), Turin (2006) et Milan-Cortina d’Ampezzo (2026). Coupes du monde de football 1934 et 1990. Coupes d’Europe de football. Tournoi des Six Nations. Grand Prix de F1 à Monza et Imola.

Cyclisme : Giro d’Italia. Milan-San Remo. Tour de Lombardie. Tirreno-Adriatico. Strade Bianche. Coureurs de légende – Fausto Coppi, Gino Bartali, Felice Gimondi, Marco Pantani, Vincenzo Nibali, Alfredo Binda, Francesco Moser, Mario Cippolini, Claudio Chiapucci, Florenzo Magni, Learco Guerra, Costante Giradengo, Ottovio Bottecchia. Coureuses de légende : Maria Canins, Elisa Longo-Borghini, Giorgia Bronzini, Elisa Balsamo.   

Festivals : carnaval de Venise (février), Palio de Sienne (août), Mostra de Venise (cinéma), festival lyrique de Vérone (juin-septembre), Taormina Arte, Festival de musique de San Remo, I-Days Festival (Monza), Ypisgrock à Castelbuono, Festival d’été de Lucques, Festival de Jazz de Pérouse.

Économie : huitième économie mondiale. Luxe et textile (Gucci, Armani, Prada, Versace, Dolce & Gabbana, Benetton, Ray-Ban, Bulgari, Calzedonia, Max Mara, Fendi, Cerruti, Geox, Tod's, Ferragamo, Sergio Tacchini, Ellesse, Lotto, Kappa, Diesel, Kiton, Alcantara). 40% de la production mondiale du luxe sont fabriqués en Italie. Agroalimentaire (Ferrero, Parmalat, Perfetti Van Melle, Bolton Group, Buitoni, Barilla, Giovanni Rana, Campari, Galbani, Martini, Lavazza, Kimbo, Carapelli, De Cecco, Zanetti Segafredo). Automobile (Fiat, Lancia, Alfa Romeo, Lamborghini, Ferrari, Pagani, Maserati, Iveco ; motos Aprilia, Ducati, Cagiva et scooters Piaggio. Pneus Pirelli). Industrie : Leonardo (défense), Prysmian (câbles), Italcementi et Buzzi Unicem (ciment), sidérurgie (Tenaris, Riva, Marcegaglia, Lucchini RS et Groupe Beltrame), Beretta, Simmel Difesa, MBDA (armes), Fincantieri et Ferretti (construction navale), Groupe Mapei (isolants), Candy, Indesit, De'Longhi, Smeg et Zanussi (élctroménager), Olivetti (technologie), Bormioli Rocco (verre), Marazzi Group (carrelage), BTP Webuild, Groupe Gavio et TreviGroup (BTP). Tourisme (croisiéristes). Pharmacie, banques, médias. Agriculture (8% du PIB).

Sites web : www.italia.it, www.visititaly.com.    

PROVINCE DE RAVENNE

Province d’Italie en Émilie-Romagne.

Capitale : Ravenne

Population : 387 000 h. 

Superficie : 1 859 km2

Principales villes : Ravenne (158 000 h.), Faenza (58 000), Lugo (32 000).

Spécialités : poissons et fruits de mer. Piadina romagnola. Charcuterie (jambon cru, salami de Romagne, mortadelle, craquelures vertes et coppa di testa), squacquerone (fromage). Cappelletti romagnoli (pâtes farcies de fromage). Lasagnes au four. Curzoli, spaghetti al ragu. Vins de Romagne (Trebbiano, Albana, Sangiovese, Cagnina, Centesimino, Famoso, Pagadebit).

Célébrités : Théodoric le Grand (roi des Ostrogoths). Dante Aligheri (mort à Ravenne). Davide Cassani, Roberto Conti (cyclisme). Andrea Gaudenzi (tennis).

Tourisme : ville de Ravenne (voir Ravenne), musée de la céramique à Faenza.

Économie : tourisme, céramique, agriculture.

Site web : www.provincia.ra.it

TOURISME À VELO
Contenu fourni par le réseau Vélo & Territoires

L’Italie regorge de merveilles naturelles et culturelles qui peuvent aussi se découvrir à bicyclette : des routes alpines aux paysages enchanteurs du littoral en passant par les grandes plaines de la vallée du Pô, au fil de villes d'art aux innombrables sites archéologiques… Il y en a pour tous les goûts !

Le pays travaille au développement de deux réseaux : le réseau cyclable national Bicitalia (20 itinéraires dans 20 régions) et le réseau européen EuroVelo avec notamment L’EuroVelo 7 - Route du Soleil . Du Cap Nord jusqu’à Malte, l’itinéraire transporte les cyclistes valeureux sur quelques 7 400 kilomètres des terres du soleil de minuit aux îles de la Méditerranée. La culture, le soleil, les montagnes sont au rendez-vous, de la traversée des Alpes jusqu’à la pointe de la botte italienne.

Km 0.1

CERVIA (28 900 HAB.)

Cervia, à l’époque romaine s’appelait Ficocle et était située à environ 4 km à l’ouest de la cité actuelle, à la limite des marais salants du delta du Pô. En 709, Ficocle fut entièrement détruit par Théodoric le Grand et les habitants se réfugièrent dans les marais où ils fondèrent une nouvelle cité, Cervia. La légende veut que le nom soit dû à un cerf qui, pour échapper aux chasseurs, se serait agenouillé devant St Bassano, évêque de Lodi. Cette légende inspira l’emblème de la ville, un cerf agenouillé. Le sort de la cité a toujours été lié à celui des salines, dont l’exploitation remonterait à l’époque des Étrusques et qui servait de monnaie d’échange. Au Moyen-Âge, la cité passa sous la domination des Malatesta, seigneurs de Rimini, puis en 1493, fut vendue à la République de Venise qui désirait avoir le monopole du sel, essentiel à la conservation des aliments. La cité fut, comme sa voisine Césène, la propriété de l’état pontifical jusqu’en 1859. N’appréciant pas le climat des marais, le pape Innocent XII fit détruire et rebâtir la cité à l’endroit actuel. Une prestigieuse course cyclosportive, la Route du Sel, est organisée chaque année en avril depuis 27 ans et attire près de 3 000 participants, dont d’anciens coureurs. En parallèle, la ville accueille un salon professionnel du cycle.  

TOUR SAINT-MICHEL

Construction : 1691

Histoire : le comte Michelangelo Maffei, qui avait déjà fait construire l’entrepôt pour le stockage du sel, fit bâtir cet important édifice pour se protéger contre les attaques des pirates. Trésorier de Romagne de 1682 à 1706, Maffei fut plus attentif aux exigences de la population de Cervia que ses prédécesseurs. La défense était la fonction principale de la tour : en haut se trouvait la place d’armes pour signaler les attaques des brigands et des pillards et pour protéger cette précieuse ressource qu’était le sel, conservé dans l’entrepôt.

Caractéristiques : à plan carré avec un côté de 13,5 m, une hauteur de 22,5 m et des murs de 3 m d'épaisseur, la tour était un vrai fortin avec de nombreuses ouvertures, des fenêtres et des meurtrières équipées d’armes à courte ou à longue portée. Les gardes y résidaient et vivaient en autarcie avec des cheminées, des citernes à eau à l’extérieur, des douches, des installations d’évacuation et d’autres équipements. La tour semble s’être inspirée d’un plan de Michel-Ange Buonarroti, réalisé pour défendre les zones de la côte de l’État pontifical et conservé auprès des archives de la Révérende chambre apostolique.

Destination actuelle : aujourd’hui la Tour est le siège du Bureau d’accueil et d’information touristique.  

MUSÉE DU SEL

Il a été créé par l’association culturelle Civiltà Salinara, qui a voulu préserver la mémoire du travail dans les marais salants. Il a été inauguré dans sa nouvelle présentation en 2004 et définitivement installé dans l’entrepôt de sel Torre. La mission du musée est la sauvegarde, la conservation et la présentation au public d'objets, images et documents qui révèlent la civilisation du sel. Le musée conserve quelques objets exceptionnels comme la burchiella, un bateau en fer employé pour le transport du sel, qui chaque année sort du musée en septembre pour suivre l’ancienne voie fluviale qui conduit des marais salants à l’entrepôt. Cette sortie a lieu dans le cadre du festival annuel dédié à l’histoire de la ville : Saveur de Sel.

Km 7.5

LIDO DI SAVIO

Lido di Savio est la plage la plus méridionale du littoral de Ravenne. Située entre l’embouchure du Savio et la pinède de Cervia, elle compte plus d’une cinquantaine hôtels.

Km 10

LIDO DI CLASSE

C’est la plus sauvage des neuf plages du littoral de Ravenne. Dante situe l'entrée du paradis dans la forêt de Classe, à quelques kilomètres de Ravenne.  

BASILIQUE SAINT-APOLLINAIRE IN CLASSE

Construction : 549

Histoire : commencée par l’évêque Ursicinus, l’église fut inaugurée par l’évêque Maximien. Le terme « in Classe » vient de la ville romaine de Civitas Classis (« ville de la flotte »), qui s'était développée autour de Ravenne et qu’Auguste avait renforcée pour la défense de l’Adriatique. La ville était en partie peuplée par des Byzantins, dont Apollinaire de Ravenne, qui rassembla la communauté chrétienne de Ravenne et en fut le premier évêque. La basilique de Classis fut bâtie sur son tombeau, mais ses ossements furent transférés au milieu du IXe siècle à Saint-Apollinaire-le-Neuf dont la position centrale près du palais offrait une meilleure sécurité.

Caractéristiques : les murs extérieurs de l’église, très simples, sont composés de briques rouges plates (48 x 4 cm), caractéristiques des édifices de Julianus Argentarius. Le campanile cylindrique est du Xe siècle. L’intérieur est à trois nefs délimitées par deux rangées de 12 colonnes de marbre grec, surmontées de chapiteaux byzantins.

Classement : patrimoine mondial de l’Unesco.

Km 14.4

 SAVIO DI RAVENNA    

Parc d’attractions Mirabilandia

Inauguré en 1992, le parc d’attraction Mirabilandia est le plus grand parc à thème d’Italie par sa taille. Sa superficie globale est de 750 000 m2, dont 300 000 occupés par le parc d’attractions, 100 000 par le parc aquatique et le reste pour les parkings et aires d’expansions. Le parc reste ouvert généralement d’avril à octobre. Il est divisé en six parties thématiques et comporte une quarantaine d’attractions.

Km 24.7

RAVENNE (155 700 HAB.)

La ville est mondialement réputée pour ses monuments de style byzantin qui possèdent un ensemble incomparable de mosaïques du haut Moyen-Âge. Ces monuments paléochrétiens forment un ensemble inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Les mosaïques qu’ils renferment, dans un état de conservation remarquable, fournissent une documentation iconographique exceptionnelle sur le monde byzantin de Théodose Ier à Justinien. On peut aussi y voir le tombeau de Théodoric l’Amale, dit le Grand, roi des Ostrogoths. Ce mausolée construit, vers 520, est remarquable par sa coupole formée d’un monolithe d’Istrie, d’un mètre d’épaisseur, trente-trois mètres de circonférence et pesant trois cents tonnes. En raison de la présence de ces mosaïques, Ravenne s’est spécialisée dans leurs fabrications et est aujourd’hui considérée comme la capitale mondiale de la mosaïque. Le poète italien Dante Alighieri est mort à Ravenne en 1321. Son célèbre tombeau se trouve entre le parvis de l'église du couvent San Francesco et son cloître, dans le centre-ville historique. Ravenne a reçu à neuf reprises la visite du Giro et a notamment sacré des sprinteurs comme Alessandro Petacchi (2005) ou Mark Cavendish (2011).  

MAUSOLÉE DE GALLA PLACIDIA

Construction : 430 à 450

Style : byzantin

Histoire : la construction du mausolée fut décidée par l’impératrice Galla Placidia vers 430. L’ensemble qui deviendra le mausolée était à l’origine un oratoire dédié à saint Laurent, martyrisé par les Romains. L’église Santa Croce à laquelle était accroché cet oratoire a disparu et le mausolée en est l’ultime trace. Quant à Galla Placidia, elle meurt à Rome, le 27 novembre 450 et est probablement ensevelie dans la rotonde Sainte-Pétronille attenante à la basilique Saint-Pierre de Rome et non dans son mausolée de Ravenne.

Caractéristiques : ce monument a une notoriété mondiale en raison de ses somptueuses mosaïques, qui sont parmi les plus anciennes conservées dans cette ville et qui marquent le début de la transition entre l’art paléochrétien et l’art byzantin. Le mausolée est un petit bâtiment simple et modeste, de 12,75 × 10,25 m, construit en forme de croix latine en brique. L’extérieur épuré contraste avec un intérieur riche de mosaïques exceptionnelles. Sur la voûte, la croix en mosaïque, accompagnée du chrisme (monogramme du Christ), brille sur un ciel étoilé, entourés du Tétramorphe, le symbole des quatre Évangélistes. Cette croix est un signe de la victoire de l’empereur Constantin, à la suite de laquelle il s’est converti au christianisme.

Classement : patrimoine mondial de l’Unesco.  

BASILIQUE SAINT-VITAL

Construction : 526 à 547

Style : romain et byzantin

Histoire :  l’édifice aurait été érigé sur les lieux du martyre d’un saint Vital, dont l’identité reste discutée. Sa construction a été financée par un banquier grec, Julien l’Argentier, dont on sait très peu de choses, si ce n’est qu’il finança également la construction de la basilique Saint-Apollinaire in Classe, vers la même époque. Le véritable bienfaiteur peut aussi avoir été l’empereur byzantin lui-même, qui considérait la fondation d’églises comme un outil de propagande et comme une façon de renforcer les liens de certains territoires avec l’empire.

Caractéristiques : l’édifice combine des éléments architecturaux romains (le dôme, la forme des portails, les tours) avec des éléments byzantins (l’abside polygonale, les chapiteaux, la construction en briquettes, etc.) L’église est d’une importance majeure car elle est la seule à subsister de la période justinienne et à n’avoir pratiquement subi aucune transformation. Elle est inspirée de l’église des Saints-Serge-et-Bacchus à Constantinople, mise en chantier dans les mêmes années, et a été prise comme modèle pour la chapelle palatine de Charlemagne, à Aix-la-Chapelle. Seule une partie de l’église a conservé son décor original, la chapelle absidale, mais cette partie du monument est mondialement connue et tire l’essentiel de sa renommée de ses somptueuses mosaïques.

Signes particuliers : deux grands panneaux muraux latéraux, disposés face à face, cantonnent la mosaïque de l’abside. Ils portent les mosaïques les plus célèbres, probablement, de tout l’art byzantin. Il s'agit des cortèges présidés par le couple impérial, l’empereur Justinien et son épouse Théodora.

Classement : patrimoine mondial de l’Unesco.

Km 44.9

RUSSI (12 300 HAB.)

La ville s’enorgueillit d’une histoire bimillénaire, comme en témoigne le site archéologique sur lequel se trouve une importante villa romaine. Dans le centre historique, on trouve des traces de l’ancien château médiéval et, près de la rive du fleuve Lamone se trouve le palais de San Giacomo ou Delizia dei Rasponi, datant du XVIIe siècle. À visiter, outre le complexe archéologique de la Villa romaine, l’Antiquarium de la Villa romaine et la Pinacothèque, conservée à l’intérieur de l’ancien château, ainsi qu’une intéressante collection privée de cloches. Russi est la ville natale de Luciano Pezzi, qui participa à cinq reprises au Tour de France entre 1949 et 1955, année où il enleva une étape à Ax-les-Thermes. Il courut également le Giro à 11 reprises, terminant 8e en 1950.

Km 58.8

FAENZA (58 000 HAB.)

La ville est mondialement connue pour l’industrie à laquelle elle a donné son nom, la faïence. Faenza est une ville d’origine romaine, dont la création remonte à la seconde moitié du Ier siècle. Elle était déjà connue pour la production d’objets en céramique, en terre cuite et de textiles en lin. Avec la chute de l’Empire romain, elle traversa une longue période de décadence, qui prit fin au VIIIe siècle. Au tournant du millénaire, placée sous l’autorité des évêques, elle connut une belle période de prospérité et d’expansion qui se prolongea sous le gouvernement de la famille Manfredi. Après une brève domination vénitienne, Faenza fut rattachée aux États pontificaux, et elle le resta jusqu’à la conquête de l’Italie par Bonaparte en 1797. Siège de l’écurie de Formule 1 Minardi de 1985 à 2005, Faenza accueille depuis 2006 dans les installations de l’écurie italienne l’équipe Toro Rosso (renommée AlphaTauri début 2020), née du rachat de Minardi par le groupe autrichien Red Bull. Faenza est la ville natale de Davide Cassani et de son cousin Roberto Conti, professionnels tous les deux dans les années 1980 et 1990. Vainqueur de deux étapes du Tour d’Italie, Cassani est ensuite devenu un commentateur respecté en Italie (il avait notamment alerté sur les risques du dopage mécanique) avant de devenir le sélectionneur de l’équipe nationale. Il a participé à neuf Tours de France entre 1985 et 1995. Conti a pour sa part disputé le Tour à 11 reprises et remporté l’étape de l’Alpe d’Huez en 1994, année où il s’est classé 6e au général. Il a également pris part au Giro à 16 reprises, terminant 9e en 1992. Le Giro a fait étape à Faenza à trois reprises.  

MUSÉE INTERNATIONAL DE LA CÉRAMIQUE

Le musée international de la céramique de Faenza, créé en 1908, est l’un des plus importants musées d’art de la céramique du monde. Il rassemble les œuvres des ateliers de céramique italienne du Moyen Âge au XVIIIe siècle, du Proche-Orient antique, de l’aire méditerranéenne à l’époque hellénistique, précolombienne et islamique. Une vaste section est dédiée aussi à la céramique moderne et contemporaine. Depuis 1963 le musée organise, tous les deux ans, un concours international de la céramique artistique, ce qui lui a permis de compléter ses collections avec des œuvres du monde entier.

Km 72

BRISIGHELLA (7 200 HAB.)

Brisighella est une ancienne cité médiévale et thermale, titulaire du label Bandiera Arancione décerné par le Touring Club italien pour ses qualités paysagères et environnementales. Enchâssé dans le parc régional de la Vena del Gesso Romagnola, le site se distingue par trois sommets sur lesquels se dressent la forteresse Manfredi (XIVe siècle), le sanctuaire du Monticino (XVIIIe siècle) et la tour de l’Horloge (XIXe siècle). Son origine remonte au XIIIe siècle lorsque Maghinardo Pagani da Susinana fit construire une tour de défense sur l’éperon rocheux où s’élève aujourd’hui la tour de l’horloge, afin de contrôler les passages en provenance de la Romagne vers Florence. Dante dénonça dans L’Enfer ce seigneur « qui change de parti de l’hiver à l’été ». Au début du XIVe siècle, le territoire passa aux mains des Manfredi de Faenza, qui restèrent à la tête de la ville jusqu’à la fin du XVe siècle. En 1500, Brisighella fut conquise par Cesare Borgia, puis, entre 1503 et 1509, elle devint affiliée à la République de Venise. C’est la ville natale d’Aldo Ronconi, 4e du Tour 1947, dont il remporta une étape et porta le Maillot Jaune pendant deux jours. Le coureur romagnol disputa également six fois le Giro, terminant 5e en 1946, année où il fut également champion d’Italie sur route. Il est mort en 2012 à Faenza, où il tenait une boutique de cycles.

Km 85.7

RIOLO TERME (5 760 HAB.)

Jusqu’en 1957, Rio Terme s’appelait Riolo dei Bagni (Riolo-les-Bains), en référence aux thermes qui en constituent la principale attraction touristique. Deux natifs de Riolo Terme ont participé au Tour de France. Umberto Drei prit le départ des Tours 1948 et 1953, mais il s’illustra surtout sur la Vuelta, en enlevant quatre étapes de l’édition 1950, qu’il termina cinquième au général. Elio Festa participa trois fois au Giro et au Tour de France 1985. Le Tour d’Italie a fait étape en ville en 1963 et avait vu la victoire de Nino Defilippis.  

THERMES DE RIOLO

Les Thermes de Riolo, construits en 1870, sont nichés au milieu des collines de la Romagne au milieu d’un vaste parc séculaire. Ses eaux et ses boues fines ont des vertus analgésiques, relaxantes, reminéralisantes, anti-inflammatoires et revitalisantes.

VILLE MÉTROPOLITAINE DE BOLOGNE

A remplacé la province de Bologne en 2015

Capitale : Bologne

Population : 1,1 million d’habitants. 

Superficie : 3 703 km2.

Principales villes : Bologne (390 000 h.), Imola (70 000 h.), Casalecchio di Reno (36 500 h.), San Lazzaro di Savena (32 500 h.)

Spécialités : sauce al ragu, mortadelle de Bologne, tortellini in brodo, cotoletta alla bolognese, zuppa Inglese (dessert).  

Tourisme : foire de Bologne, Musée national de musique. Arcades. Tours de Bologne. Pinacothèque nationale. Il Vecchione (31 décembre).  Foire du livre de jeunesse de Bologne (printemps). Bologna Jazz Festival (septembre). Bologna Design Week. Bilbolbul (BD). Patrimoine mondial de l’Unesco pour les Portici.

Économie : agriculture (potagère, céréalière), élevage de porcs et bovins, PME du secteur alimentaire. Fruits et vins. Secteur automobile avec Lamborghini et motocycliste avec Ducati. Fonderies, usines de mécanique lourde et de précision, petites et moyennes entreprises de sous-traitance, d’artisanat et d’électronique. Usines de céramique.

Site web : www.cittametropolitana.bo.it

Km 98.7

IMOLA (69 000 HAB.)

Imola, dont la riche histoire est illustrée par le château des Sforza et sa cathédrale, est plus particulièrement connue pour le circuit Enzo et Dino Ferrari haut-lieu du championnat du monde de Formule 1. Imola a aussi marqué l’histoire cycliste récente avec l’organisation des championnats du monde sur route 2020, marqués par la démonstration de force de Julian Alaphilippe devant Wout van Aert et Marc Hirschi, tandis que Filippo Ganna enlevait le titre contre la montre. Chez les filles, c’est Anna van der Breggen qui réussissait le doublé. Imola a également accueilli le Giro à quatre reprises, la dernière en 2018, lorsque Sam Bennett l’avait emporté, et le championnat d’Italie également quatre fois (victoire de Sonny Colbrelli en 2021). Parmi les coureurs natifs d’Imola, il faut mentionner Diego Ronchini, qui a participé à deux Tours de France, mais a surtout brillé sur le Giro, terminant 3e en 1959 et 5e en 1963 après avoir porté le maillot rose pendant dix jours. Luigi Sarti a pour sa part pris part au Tour en 1962 tandis que Roberto Pelliconi a participé au Giro et à la Vuelta à plusieurs reprises entre 1990 et 1996. Pour être complet, mentionnons Marco Vergnani, au départ de trois éditions du Giro entre 1996 et 2000.  

CIRCUIT ENZO ET DINO FERRARI

Ouverture : 1953

Histoire : le circuit accueille une course de F1 pour la première fois lors du Grand Prix de la cité d’Imola 1963, une manche hors-championnat du monde. La F1 revient à Imola à l’occasion du Grand Prix Dino Ferrari 1979, organisé comme un test en vue de la 51e édition du Grand Prix d'Italie, déplacé de Monza, alors en travaux. Le succès de l'épreuve, remportée par Nelson Piquet, incite la FIA à créer le Grand Prix de Saint-Marin à partir de 1981 pour laisser Imola au calendrier. L’histoire du circuit est alors marquée par plusieurs accidents graves, dont ceux ayant entraîné la mort d’Ayrton Senna et de Roland Ratzenberger lors du même week-end en 1994. Imola perd la Moto GP en 1999, et la F1 en 2006. D’importants travaux sont effectués à l’automne 2006 et la F1 effectue son retour au circuit en 2020 avec le Grand Prix d’Émilie-Romagne.

Caractéristiques : Imola, qui est long de 4,9 km avec 19 virages, fait partie de la minorité de circuits européens où l’on tourne dans le sens anti-horaire. À l’origine, c'était un circuit rapide et exigeant : en 1985 plusieurs concurrents sont tombés en panne d’essence en vue de l’arrivée.  

CHÂTEAU DES SFORZA

Construction : XIIIe siècle.

Style : médiéval et Renaissance.

Histoire : le château a notamment accueilli Nicolas Machiavel, Catherine Sforza, César Borgia et Léonard de Vinci. Construite au XIIIe siècle pour les Sforza, la forteresse a été utilisée à partir de 1524 comme une prison. Elle abrite aujourd’hui une riche collection d’armes et de céramiques médiévales et de la Renaissance.

Caractéristiques : la forteresse est un magnifique exemple de l’art médiéval et de la Renaissance. De la construction de la période médiévale subsiste le portail avec un arc brisé en lancette et le donjon avec ses prisons, les magnifiques locaux du rez-de-chaussée et la terrasse, ainsi qu’une des anciennes tours rectangulaires incorporée dans la tour d’angle sud-est. Restauré au XVe siècle, le château dispose alors d’un carré avec quatre tours d’angle et une tour centrale.

Km 108.2

DOZZA (6 560 HAB.)

Dozza est typique pour les nombreuses peintures qui ornent les façades des maisons et lui donnent une apparence distinctive. La Biennale des Murs Peints est l’une des plus importantes expositions de Dozza, avec des artistes nationaux et internationaux célèbres qui créent des œuvres permanentes sur les murs des maisons de la ville. Depuis l’antiquité, Dozza est également connu pour son sol fertile et ses vins et aujourd’hui la forteresse présente certains des vins locaux les plus prestigieux. Dozza a accueilli le Giro en 1993.  

FORTERESSE DE DOZZA

Construction : XIVe siècle.

Style : médiéval et Renaissance.

Histoire : le complexe a subi de nombreuses modifications au fil des siècles. Dans la seconde moitié du XVe siècle, Caterina Sforza l’a reconstruit sur les vestiges d’un château bolognais datant de 1250, le transformant en forteresse Renaissance. Après l’entrée de Cesare Borgia à Imola en 1499, le château et le fief de Dozza sont cédés au cardinal Nunzio Campeggi, qui entame d’importants travaux de transformation afin d’en faire un lieu de représentation diplomatique. En 1728, les droits féodaux sont transmis à la famille Malvezzi, qui réside dans la forteresse jusqu’en 1960. Depuis, le château a été ouvert au public et transformé en maison-musée.

Km 111.3

CASTEL SAN PIETRO TERME (20 740 HAB.)

Castel San Pietro Terme se trouve à la frontière entre l’Émilie et la Romagne et est réputé pour sa station thermale, son terrain de golf de 18 trous et son hippodrome. Le nom de la commune dérive de sa basilique romaine, dédiée aux saints Pierre et Paul au début du christianisme. Le château fut édifié en 1199 par la commune de Bologne qui, à cette même période, dressa plusieurs fortifications sur ses confins. En 1509, Bologne passa définitivement sous l’état pontifical et Castel San Pietro perdit sa fonction militaire L’origine des traitements thermaux à Castel San Pietro remonte à 1337, bien que le premier véritable établissement thermal ait été construit en 1870. Les thermes de Castel San Pietro utilisent des eaux sulfureuses, chlorurées sodiques, bromées et iodées. Castel San Pietro Terme accueille chaque année l’une des épreuves majeures du calendrier amateur italien, la Coppa Varignana.  

LE CASSERO (CHÂTEAU)

Construction : 1199

Style : médiéval.

Histoire : le Cassero est le bâtiment qui a donné naissance à Castel San Pietro, en tant que rempart pour défendre le territoire de Bologne. Il fut d'abord construit en bois, puis transformé à plusieurs reprises en fonction des besoins de ses occupants jusqu’au début des années 1500, lorsque Bologne et Imola passèrent sous l’autorité de l’État pontifical et que le Castel San Pietro perdit définitivement sa fonction militaire. Le Cassero (de l’arabe « qasr », château, castrum romain) est aujourd’hui une construction massive, ornée de créneaux gibelins, résultat de diverses interventions.

Destination actuelle : le château a été utilisé comme théâtre depuis le XVIIIe siècle, puis rénové en 1830. Il servit de quartier militaire pendant la Première Guerre mondiale, et a été frappé par la foudre en 1916, ce qui imposa une nouvelle rénovation. Une autre intervention importante a été réalisée entre les années 1970 et 1980, avec la mise en place d’une structure métallique en gradins pour l’aménagement intérieur. La rénovation la plus récente date de 2007, date à laquelle le théâtre a pris son aspect actuel.

Km 123.6

OZZANO DELL’EMILIA (14 000 HAB.)

Cette ville limitrophe de Bologne est bâtie sur le site d’une cité romaine fondée en 187 av. J.C. sur la Via Emilia et nommée Claternae, qui fut totalement abandonnée peu de temps après la chute de l’Empire romain. Elle est actuellement sujette à des fouilles archéologiques, et surnommée « la Pompéi du nord » en raison de la richesse des découvertes qui y sont faites. Un petit musée permet de la découvrir. Ozzano dell’Emilia est la ville natale d’Italo Mazzacurati, qui participa au Tour de France à trois reprises entre 1962 et 1965.

Km 129.2

SAN LAZARO DI SAVENA (32 630 HAB.)

Entre le XIIe et le XIIIe siècle, un lazaret (dont la commune doit une partie de son nom), fut construit en dehors de la cité de Bologne pour isoler les malades et limiter la propagation des épidémies. L’urbanisation se développa autour de l’hôpital et la cité devint autonome à l’époque napoléonienne en 1810. Après l’essor économique des années 1970, San Lazzaro di Savena est progressivement devenue une des communes les plus peuplées de la province de Bologne (doublement de la population entre 1961 et 1971), entre cité dortoir de Bologne et cité industrielle (zone artisanale de La Cicogna). San Lazzaro est la ville natale de l’un des plus grands skieurs italiens de tous les temps, Alberto Tomba, triple champion olympique (deux fois en slalom et une fois en géant), vainqueur de la Coupe du monde en 1995 et des coupes du monde de slalom et de géant à quatre reprises. Ses 50 victoires en Coupe du monde en font le quatrième skieur le plus prolifique en la matière derrière Ingemar Stenmark, Marcel Hirscher et Hermann Maier. 

MUSÉE DE LA PRÉHISTOIRE LUIGI DONINI

Situé au cœur de la ville, le musée est hébergé dans un ancien couvent et abrite une vaste collection d’artefacts des âges paléolithiques, néolithiques et en bronze. Le musée est divisé en trois sections : la section de préhistoire et d'archéologie, la section ethnologie et la section des sciences naturelles.

Km 137.9

PIANORO (17 600 HAB.)

L’occupation du site par les Étrusques et des Celtes est attestée par les découvertes archéologiques du site de Monte Bibele (Monterenzio). Boniface II de Toscane, propriétaire d’une grande partie du territoire au XIe siècle, résidait dans le château de Pianoro, détruit par les Bolonais en 1377 sous l’accusation de conspiration contre Bologne. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la nature escarpée du terrain et sa situation juste au nord de la Ligne gothique font de la vallée du Savena le théâtre de combats acharnés et de bombardements intensifs causant la destruction de la quasi-totalité de la ville. Natif de Pianoro, Aldo Canazza a participé au Giro à sept reprises et au Tour de France 1932.

Cesenatico

Avec son célèbre port-canal, dont la conception est souvent attribuée à Léonard de Vinci, la ville balnéaire de Cesenatico est l'un des sites les plus pittoresques de la côte Adriatique. L'environnement naturel de cet ancien village de pêcheurs est tout aussi stimulant, la plage de sable et les parcs luxuriants de Cesenatico étant autant d'endroits propices à la détente.

La riche histoire de la ville peut être explorée dans le musée maritime, alors qu’une promenade arpentant les rues du canal vous fera découvrir toutes sortes de trésors cachés. Et ne venez pas le ventre plein, car les restaurants de Cesenatico vous serviront les meilleurs fruits de mer de votre vie.

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Bologne

Découvrez les secrets de Bologne, souvent surnommée « La Rossa » en raison de ses bâtiments aux toits rouges. Vibrante, historique et pleine de caractère, cette destination incarne l'esprit de l'Italie.
Plongez dans la riche culture de la ville en visitant la grande Piazza Maggiore ou en escaladant la Torre degli Asinelli pour avoir une vue d'ensemble de la ville rouge. L'architecture de la ville n'a d'égal que son pedigree culinaire – après tout, Bologne est le berceau de la sauce bolognaise.
De la cuisine familiale aux restaurants les plus huppés, vous ne manquerez pas d’occasions de goûter à la célèbre gastronomie de la ville.
Que vous désiriez flâner dans les rues étroites et médiévales du Quadrilatero, admirer les élégants portiques ou simplement savourer un authentique repas italien, Bologne vous offrira une expérience absolument inoubliable. Source inépuisable d'art, de culture et de patrimoine, Bologne représente l'essence même du charme italien.

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