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Lauwin-Planque : ce joli village proche de Lille offre une atmosphère pittoresque, avec de beaux espaces naturels comme le parc Charles Fenain ou encore la trame verte et ses 200 km de chemins de randonnée ouverts au public. Avec ses rues pavées et son charme à la française, Lauwin-Planque est l'escapade parfaite, loin du tumulte de la vie urbaine. Une destination idéale pour quiconque souhaite découvrir la vie authentique d'un village français tout en profitant de l'effervescence du Tour de France.

Boulogne-sur-Mer : capitale de la Côte d'Opale, cette jolie ville côtière est connue pour ses grandes plages de sable fin, ses fruits de mer frais et Nausicaá, l'un des plus grands aquariums d'Europe. Que vous dégustiez des moules-frites en bord de mer ou que vous exploriez l'histoire maritime de la ville, Boulogne-sur-Mer offre l'équilibre parfait entre charme du littoral et richesse historique de ses remparts médiévaux. L'élément incontournable de cette ville fortifiée du XIIIe siècle est sans aucun doute l'ancien château comtal, un site fascinant dont la collection constitue un véritable tour du monde des cultures.

Région : Hauts-de-France

Départements : Aisne, Nord, Oise, Pas-de-Calais, Somme.

Population : 6 millions d’habitants

Préfecture : Lille

Superficie : 31 813 km2

Spécialités : bière, chicons, fromages (Maroilles, Vieux Lille, Boulette d’Avesnes), chicorée, moules frites, carbonade, bêtises de Cambrai, potjevlesch, fricadelle.

Clubs sportifs : Lille OSC, Amiens SC, RC Lens, Valenciennes-Anzin (football), BCM Gravelines-Dunkerque, ESB Villeneuve d’Ascq (basketball), US Dunkerque (handball), Gothiques d’Amiens (hockey-sur-glace)

Compétitions : Paris-Roubaix, Quatre Jours de Dunkerque, Grand Prix de Denain et de Fourmies, meeting d’athlétisme de Liévin, coupe du monde de football féminin 2019, coupe Davis à Lille, Enduropale du Touquet, Hauts de France Golf Open, Trail Côte d’Opale.

Festivals : Main Square Festival d’Arras, festival international du film d’Amiens, festival du cinéma européen de Lille, festival du film d’archéologie d’Amiens, Arras film festival, Festival de la Côte d’Opale, Rendez-vous de la bande dessinée d’Amiens, etc.

Économie : industrie mécanique-métallurgie, chimie, plasturgie, verre, textile, transport, logistique, vente par correspondance, agroalimentaire. Première région de France pour les productions végétales, moitié de la production française de sucre.

Sites touristiques : cathédrales d’Amiens, Beauvais, Laon, Soissons, Abbeville, Saint-Omer, beffrois du Nord-Pas-de-Calais et de la Somme, citadelles d’Arras, de Lille, d’Amiens et de Montreuil, bassins miniers, châteaux de Chantilly, Pierrefonds, Hardelot, Olhain, Rambures

Sites web et réseaux sociaux :www.hautsdefrance.frwww.facebook.com/regionhautsdefrance

NORD (59)

Population : 2 616 909 habitants

Préfecture : Lille

Sous-préfectures : Avesnes-sur-Helpe, Dunkerque, Cambrai, Douai, Valenciennes

Superficie : 5 743 km²

Nombre de communes : 648

Spécialités : Le potjevleesch, le waterzooï, le hochepot, la carbonnade flamande, le welsh, le petit salé, les moules frites ; desserts et pâtisseries : la tarte au sucre et la tarte au libouli, les gaufres. Produits locaux : la pomme de terre (30% de la production nationale), la betterave, le chicon, l’ail fumé d’Arleux (IGP) ; fromages : le Bergues, la Boulette d’Avesnes, le Maroilles (AOP), le Mont des Cats, le Vieux-Lille ; charcuterie : la langue Lucullus, l’andouille de Cambrai ; confiseries : les Bêtises de Cambrai, les Babeluttes de Lille, les Chuques du Nord ; boissons : la chicorée, la bière, le genièvre.

Clubs sportifs : LOSC, VAFC (football), LMR (rugby), Vélo Club Roubaix Lille Métropole (cyclisme), BCM Gravelines-Dunkerque, AS Aulnoye-Aymeries, ESBVA-LM, Saint-Amand Hainaut Basket (basket-ball), TLM, Volley club de Marcq-en-Barœul Lille Métropole, Cambrai Elan (volley-ball), USDK, Saint-Amand Handball Porte du Hainaut (handball), Les Corsaires de Dunkerque (hockey sur glace), Douai Hockey Club, Cambrai Hockey Club, Lille Métropole Hockey Club (hockey sur gazon)

Compétitions : Paris Roubaix, Grand prix de Denain, Grand prix de Fourmies, Lille-Hardelot (cyclisme), Ch’ti bike tour (VTT), Tour Voile (voile), Play Inn Challenger (tennis).

Festivals : Carnaval de Dunkerque (février), Nuits Secrètes à Aulnoye-Aymeries (août), Braderie de Lille (septembre), Name Festival (septembre), Kermesse de la Bière à Maubeuge (octobre).

Économie : Industrie automobile, transport et logistique, grande distribution, VPC, sidérurgie, pétrochimie, agriculture. Sept universités dont la plus grande de France.

Sites web / FB :www.lenord.fr / www.jadorelenord.fr / @departement59 / @nordtourisme

Douai (40 000 hab.)

Sa position de charnière entre le royaume de France et le comté de Flandre près d’un gué sur la Scarpe permit à Douai de se développer au Moyen-Âge. La vente de grains et la draperie en firent rapidement une cité prospère et peuplée. Avec Bruges, Gand, Ypres et Lille, elle figurait parmi les cinq « bonnes villes de Flandre ». Ville impériale sous Charles Quint et Philippe II, elle est prise par Vauban pour le compte de Louis XIV en 1668 et devient française. Éphémère préfecture du Nord, elle cède ensuite la place à Lille, mais conserve une cour d’appel et le commandement militaire du Nord. Très marquée par les deux guerres mondiales, Douai souffre de la fin des charbonnages et de l’expansion de Lille à ses dépens. La venue du Tour coïncide avec les fêtes de Gayant (le géant de Douai, classé au patrimoine immatériel de l’Unesco) qui se déroulent le premier weekend suivant le 5 juillet.

Beffroi de Douai
Construction : 1380.
Style : gothique.
Histoire : la construction du beffroi est entreprise afin de servir de tour de guet. Un bâtiment également de style gothique est érigé sur le côté ouest de la tour ainsi qu'une chapelle sur le flanc sud. La construction du beffroi se termine en 1410. Au XIXe siècle, d'importants travaux de restauration furent entrepris et un nouveau bâtiment, identique à celui du XVe siècle, lui fut ajouté afin de donner à l'hôtel de ville son actuel aspect symétrique.
Caractéristiques : sa sublime flèche, composée du grand lion des Flandres et de 54 soleils dorés, constitue un véritable joyau architectural.
Signes particuliers : le carillon fut installé en 1390 et comprend aujourd’hui 62 cloches, couvrant cinq octaves.
La petite histoire : Victor Hugo visita Douai en 1837 et écrivit : « Il y a là le plus joli beffroi que j'aie encore vu. Figure-toi une tour gothique coiffée d'un toit d'ardoise, qui se compose d'une multitude de petites fenêtres coniques superposées ; sur chaque fenêtre une girouette, aux quatre coins, une tourelle ; sur la pointe du beffroi, un lion qui tourne avec un drapeau entre les pattes ; et de tout cet ensemble si amusant, si fou, si vivant, il sort un carillon. Dans chaque petite lucarne, on voit se démener une petite cloche qui fait rage comme une langue dans une gueule. J'ai dessiné cette tour, et quand je regarde mon dessin, il me semble encore entendre ce joyeux carillon qui s'en échappait comme la vapeur naturelle de cet amas de clochetons. »
Classement : classé Monument historique en 1862. Classé au patrimoine mondial de l’Unesco en 2005 (Beffrois de Belgique et de France).

Musée de la Chartreuse à Douai
Construction : 1559
Ouverture du musée : 1951
Histoire : érigé par la famille d’Abancourt, cet hôtel particulier fut revendu à l’ordre religieux des Chartreux en 1662. Par la suite, il est devenu une cartoucherie, puis un dépôt de munitions et de matériel de guerre jusqu’en 1940. Endommagé par les bombardements du 11 août 1944, l’édifice est racheté en 1951 par la ville de Douai, qui y installe les collections de l’ancien musée, intégralement détruit.
Caractéristiques : le bâtiment se distingue par la beauté des façades et de l’aile dominée par la haute tour carrée, édifiée par la famille de Montmorency. De style Renaissance flamande, elles sont un subtil mélange de pierres et de briques. On peut aussi admirer les fenêtres à meneaux surmontées de frontons. Un petit et un grand cloître, un réfectoire, une salle capitulaire et une chapelle de style classique - achevée en 1722 - ont également vu le jour avec l’arrivée de l’ordre des Chartreux.
Collections : le musée accueille les œuvres d’artistes de renom. Peintures de Van Scorel, Bellegambe, Rubens, Véronèse, Ruisdael, Renoir et Pissarro. Sculptures de Carpeaux, Rodin et Bra. Les collections comportent également des photos de la Photothèque Augustin Boutique-Grard et un plan relief de la ville de Douai au XVIIIe siècle.
Classement : Monument historique en 1930.
Site web :http://www.museedelachartreuse.fr/

PAS-DE-CALAIS (62)

Population : 1 460 184 hab.

Préfecture : Arras

Sous-préfectures : Béthune, Boulogne-sur-Mer, Calais, Lens, Montreuil, Saint-Omer

Superficie : 6 671 km²

Spécialités : bières, endives, chicorée, le hareng, la coquille Saint-Jacques, les fromages (Fleur d’Audresselles, Abbaye de Belval, Wimereux), l’Andouillette d’Arras.

Personnalités : Raymond Kopa (Nœux-les-Mines), 1er ballon d’or français ; Georges Carpentier (Liévin), ancien champion du monde de boxe ; Guy Drut, ancien champion olympique d’athlétisme et ancien ministre de la jeunesse et des sports (Oignies) ; Camille Cerf, Miss France 2015 (Calais) ; Louane, chanteuse (Henin-Beaumont) ; Franck Ribéry, footballeur professionnel (Boulogne sur Mer) ; Gérard Houllier, entraineur international de football (Thérouanne) ; Nando De Colo, basketteur professionnel (Sainte Catherine) ; Maurice Garin, 1er vainqueur du Tour de France en 1903, décédé à Lens en 1957.

Clubs sportifs / Évènements majeurs : RC Lens. Classique Cyclo Lille-Hardelot, le Grand Prix Cyclisme d’Isbergues et de Lillers, Circuit automobile de Croix-en-Ternois, Trail de la Côte d’Opale, Enduropale du Touquet, Meeting international d’athlétisme Hauts de France - Pas-de-Calais à Liévin, Les rencontres internationales de cerfs-volants de Berck.

Sites touristiques principaux : Côte d’Opale, Site des 2 Caps (Blanc-Nez, Gris-Nez), Le Touquet Paris-Plage et son Palais des Congrès, le Marais Audomarois (Unesco), les Chemins de fer touristiques de la vallée de l’Aa, la Coupole d’Helfaut, le Parc départemental d’Olhain, les parcs d’attractions (Bagatelle, Dennlys Parc…), le Donjon de Bours, Sites et monuments de la Grande Guerre (Mémorial canadien de Vimy, l’anneau de la mémoire à Ablain-Saint-Nazaire, Notre Dame de Lorette, Bullecourt…), Abbaye de Belval, les Tours du Mont-Saint-Eloi, les terrils jumeaux de Liévin 11/19 (les plus hauts d’Europe)…

Culture / Festivals : Le Louvre-Lens, Bassin minier (Unesco), Fêtes de la Sainte Barbe, 6 Beffrois (Unesco), la Citadelle d’Arras (Unesco), Main Square Festival, le Dragon de Calais, l’Arras Film Festival, Centre culturel de l’Entente cordiale à Condette-Hardelot et son théâtre élisabéthain, Centre national de la mer Nausicaá, Centre de découverte de la pêche en mer Maréis, le Centre d’Azincourt 1415.

Économie : 35 000 établissements actifs. Roquettes Frères, Arc International, Française de Mécanique ; Filière agricole (betteraves, plusieurs coopératives dont UNEAL) et agro-alimentaire (Herta, McCain, Ingredia, Pasquier, Volailles de Licques), équipementiers automobiles (Faurecia…), engrais, industrie de transformation des produits de la mer. Boulogne : 1er port de pêche de France. Calais : 1er port de voyageurs, Tunnel sous la Manche, Détroit du Pas de Calais, le détroit le plus fréquenté du monde. Grand projet du Canal Seine Nord Europe, Plateforme multimodale Delta 3 à Dourges, le pôle de compétitivité Aquimer.

Sites web :www.pasdecalais.fr / @DepartementduPasdeCalais / @pasdecalais62 / @le_pasdecalais

Km 17.7

Plouvain (450 hab.)

La famille de l’ancien président François Hollande est originaire de Plouvain, où sont nés son grand-père (1893) et son arrière-grand-père (1858).

Km 25.2

Saint-Laurent-Blangy (6 500 hab.)

Très marquée par les deux guerres mondiales, Saint-Laurent-Blangy possède sur son sol quatre cimetières militaires britanniques et un cimetière allemand, où reposent plus de 30 000 soldats tués dans les combats au sud d’Arras.

Saint-Laurent-Blangy est la ville natale de Gilbert Scodeller (1931-1989), qui participa à trois Tours de France en 1954, 1955 et 1956 et remporta Paris-Tours en 1954. 

Km 29

Arras (42 620 hab.)

Capitale historique et administrative du Pas-de-Calais, Arras est la deuxième ville la plus peuplée du département après Calais. Avec les villes de l'ancien bassin minier situées un peu plus au nord, elle est directement sous l'influence de l'aire métropolitaine de Lille.
Historiquement, Arras était, sous l'Ancien Régime, la capitale de la province de l'Artois, un grand centre religieux et une cité prospère connue pour ses fabrications drapières. Ville universitaire, Arras se caractérise aujourd'hui par sa jeunesse : 33 % des habitants de l’agglomération ont moins de 25 ans.
Arras est réputée pour ses deux magnifiques places baroques qui forment un ensemble architectural unique en Europe, son beffroi et sa citadelle, tous deux classés au patrimoine mondial de l'UNESCO. Avec 225 édifices protégés au titre des monuments historiques, Arras est la ville avec la densité de monuments historiques classés la plus importante de France. Arras a fait son apparition sur la carte du Tour en 1991 pour le départ d’une étape en direction du Havre. Ce jour-là Thierry Marie avait décidément hâte de revoir sa Normandie. Échappé au 25e kilomètre de cette longue étape de 259 km, le vainqueur du prologue resta tout seul pendant 234 km pour s’imposer au Havre avec 1’54” d’avance sur le peloton et reprendre le Maillot Jaune à Greg LeMond. Marie réalisait ainsi le deuxième plus long solo de l’histoire du Tour, derrière les 253 km d’Albert Bourlon en 1947 entre Carcassonne et Luchon. En 2018, une étape en direction de Roubaix avait permis à John Degenkolb, de retour après une terrible blessure, de s’imposer sur les pavés trois ans après sa victoire dans Paris-Roubaix. Arras est également la ville natale d’Adrien Petit, qui a participé à cinq Tours de France entre 2014 et 2023.

Main Square Festival
Le Main Square Festival est un festival de musique qui se déroule à la citadelle d'Arras pendant le premier week-end de juillet. Créé en 2004, il accueille depuis 2013 environ 130 000 spectateurs par édition. Les plus grands groupes et artistes internationaux s’y sont produits : Prince, Sting, Depeche Mode, Radiohead, Coldplay, Pearl Jam, Kendrick Lamar, Pharell Williams, Iggy Pop, David Guetta.

Grand-Place et Place des Héros
Reliées par la rue de la Taillerie, ces deux places conçues pour accueillir les marchés dès le XIe siècle constituent un ensemble architectural unique avec 17 000 m2 de pavés. Elles sont entourées de 155 façades de maisons de style baroque flamand.

Beffroi d’Arras
Construction : XVe et XVIe siècles.
Caractéristiques : commencés durant le XVe siècle, les travaux prennent fin en 1554, sur les plans de Jacques le Caron. Construit dans le style gothique flamboyant, le beffroi est détruit puis reconstruit à deux reprises de manière identique. La première fois en 1833, car il menaçait de s'écrouler et la seconde fois, en 1914, à la suite des bombardements allemands de la Première Guerre mondiale. Symbole des libertés communales, le beffroi sert aussi de tour de guet et abrite les cloches qui rythment la vie arrageoise. En 1914, du haut de ses 75,36 m, le beffroi offre aux observateurs français une vue imprenable sur la ligne de front stabilisée à 3 km à l’Est d’Arras. Cette position dominante des Français focalise les tirs de l’artillerie allemande. Sous le coup du 69e obus, le 21 octobre 1914, le beffroi s’écroule. Sa reconstruction à l’identique, confiée à Pierre Paquet, fait l’unanimité.
Classement : Monument historique en 1840. Depuis 2005, il est classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO dans le cadre du classement des beffrois du Nord du Pas-de-Calais et de la Somme, dont le dossier de candidature avait été piloté par Arras.

Km 31.1

Sainte-Catherine (3 530 hab.)

C’est la ville natale de Mathilde Gros, championne du monde de vitesse 2022 et championne d’Europe de keirin en 2018 et 2019. Détentrice de quinze titres de championne de France sur piste, elle termine 8e du keirin et 9e de la vitesse aux Jeux olympiques de Paris en 2024.

Km 32.5

Anzin-Saint-Aubin (2 530 hab.)

Maire d’Arras de 1929 à sa mort en 1937, Désiré Delansorne, né à Anzin-Saint-Aubin en 1862, est aussi un pionnier du cyclisme. En 1894, il remporte la course Lille-Boulogne devant Maurice Garin avant de devenir marchand de cycles et d’autos.

Km 38.7

Mont-Saint-Eloi (1 020 hab.)

Dans le village se trouve une stèle rendant hommage à François Faber, le vainqueur du Tour 1909, mort pour la France dans la commune en 1915. Engagé dans la Légion étrangère, le Géant de Colombes, de nationalité luxembourgeoise, a disparu le 9 mai 1915 et son corps n’a jamais été retrouvé. Il a été déclaré mort officiellement trois ans après sa disparition. François Faber a remporté, en plus de la victoire finale en 1909, 19 étapes du Tour de France, dont il a également pris la deuxième place en 1908 et 1910. Il compte aussi à son palmarès Paris-Roubaix (1913), deux Paris-Tours (1909 et 1910), le Tour de Lombardie (1908), Paris-Bruxelles (1909) et Bordeaux-Paris (1911).
Dans la commune, deux menhirs, les Pierre jumelles, sont classées, de même que l’ancienne abbaye rasée pendant la Révolution.

Abbaye du Mont-Saint-Éloi
Construction : XIe siècle.
Style : roman et classique.
Histoire : l’abbaye du Mont-Saint-Éloi, est une abbaye fondée par saint Vindicien, détruite à la suite de sa vente comme bien national en 1793. Selon la légende, saint Éloi venait sur le mont prier au VIIe siècle. L’abbaye abritait une communauté de chanoines réguliers de la règle de saint Augustin exerçant une importante activité littéraire. Les tours encore présentes sur le site étaient la façade de l'église de l'abbaye reconstruite au XVIIIe siècle puis démolie au début du XIXe siècle et lors de la Première Guerre mondiale. En 2008, les tours ont été cédées intégralement au département du Pas-de-Calais qui en est ainsi devenu le seul propriétaire. Une campagne de restauration ainsi que des travaux d'archéologie y ont été menés entre 2008 et 2013 puis entre 2010 et 2015.
Caractéristiques : de l'abbaye elle-même, il ne reste aujourd'hui que deux tours de la façade ouest. Si les deux premiers étages sont construits en grès, les deux suivants sont en « pierre blanche », c'est-à-dire en craie, abondante dans la région.
Classement : Monument historique en 1921 et 2015.

Km 47.7

Villers-Châtel (130 hab.)

Château de Villers-Châtel
Construction : XIVe et XVe siècles.
Histoire et caractéristiques : forteresse de plan quadrangulaire entourée de tours rondes et d'un donjon rectangulaire. Sur le flanc occidental, une tour ronde, appelée « le fort », est la partie subsistant de l'époque médiévale. En 1750, une partie du château est démolie et un nouvel édifice reconstruit dont il reste la façade d'entrée. Le château est vendu plusieurs fois au cours du XIXe siècle. En 1860, construction de la chapelle castrale par le Baron Béthune, architecte belge, chantre du néo-gothique. Plus tard, il ajoute une galerie de style troubadour à la façade du XVIIIe siècle, et construit une aile en retour d'équerre avec un donjon carré à la jonction des deux bâtiments. Pendant la Première guerre mondiale, le château sert d'infirmerie. L'édifice est occupé par les Anglais puis les Allemands au cours de la Seconde guerre mondiale. Une ferme modèle, reconstruite après la Première guerre mondiale, fait face au château. Un grand verger-potager clos de murs, ferme l'espace entre le château et la ferme. Une grotte de Lourdes a été édifiée dans le parc.
Classement : inscrit Monument historique en 2004.

Km 69.7

Saint-Pol-sur-Ternoise (4 760 hab.)

La commune est le siège de la communauté de communes du Ternois qui regroupe 103 communes et comptait 37 469 habitants en 2021. Son château, rasé au XVIe siècle par les troupes de Charles Quint, n’a jamais été reconstruit. Ses vestiges, inscrits Monuments historiques en 1979, ont été rachetés par la mairie pour créer un parc public.
C’est la ville natale du coureur Jean Wadoux, spécialiste du demi-fond et finaliste olympique sur 1 500 m à Tokyo en 1964 et du 5 000 m à Mexico en 1968. Il fut également recordman d’Europe du 1 500 m en 3’34” en 1970.
En 2016, la ville accueillit une arrivée des Quatre Jours de Dunkerque enlevée au sprint par Bryan Coquard.

Musée d’art et d’histoire Bruno Danvin
Construction : XVIIIe siècle (chapelle).
Ouverture : 1838.
Histoire : il a été créé à l'initiative de Bruno Danvin, médecin, érudit et mécène. En 1907, il fut réinstallé dans la mairie, puis en 1967 dans l'ancienne chapelle des « sœurs noires » (franciscaines), un bâtiment en brique et pierre du XVIIIe siècle, inscrit MH.
Caractéristiques : le musée conserve des tableaux des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, dont certains mis en dépôt par l’État, des lithographies, legs du baron Alphonse de Rothschild, des sculptures, des faïences, des objets religieux, des objets provenant de fouilles archéologiques notamment d'une nécropole mise au jour à Magnicourt-en-Comté.
Classement : inscrit Monument historique en 1945. Musée de France.

Km 93.1

Rollancourt (270 hab.)

Château de Rollancourt
Construction : XVIIIe siècle.
Histoire : l’édifice actuel se trouve à l’emplacement d’un château médiéval dont plusieurs vestiges nous sont parvenus. La tourelle ronde en encorbellement située dans le parc, reconvertie en pigeonnier, en est le plus bel élément. À la fin du XVIIe siècle, Claude-François de Marnix entre en possession du domaine. C’est son fils, le comte Baudry-Aldebert, qui fait construire le château actuel. Vers 1850, le comte de Bertoult rachète le domaine. Entre 1856 et 1867, il fait restaurer la façade et y ajoute les sculptures du fronton. Utilisé par l’armée allemande entre 1940 et 1944, le château est déserté en 1948.
Caractéristiques : bâti en craie sur soubassement de grès, le château présente deux niveaux surmontés d’un toit d’ardoises mansardé. En largeur, il aligne onze travées, séparées par des pilastres colossaux s’élevant sur toute la hauteur de la façade. Les trois travées centrales, qui constituent un avant-corps, possèdent des ouvertures en plein cintre. Cet avant-corps est surmonté d’un fronton où sont sculptés des motifs décoratifs et des armoiries.
Destination actuelle : il abrite depuis 1976 la Maison familiale et rurale, qui forme des jeunes en alternance aux métiers agricoles et à l’équitation.

Km 98.5

Wamin (240 hab.)

Château de Wamin
Construction : XVIIIe siècle.
Histoire : La résidence seigneuriale a peut-être été élevée après le rattachement d'Hesdin à la France (1641). Des éléments antérieurs au XVIIe siècle subsistent, notamment une grande salle en sous-sol. La construction du château actuel serait due au deuxième marquis de Wamin. Une carte de 1714 montre un château composé d'une aile encadrée de deux pavillons carrés avec une aile de commun à l'ouest. La construction des communs disposés autour de la basse-cour commence en 1782. En 1794, l'ensemble est vendu comme bien national. La famille Fléchin récupère l'édifice avant de le revendre en 1811. C’est une propriété privée.
Classement : inscrit Monument historique en 2009.

Km 143.8

Neuville-sous-Montreuil (630 hab.)

Sur le territoire de la commune se trouve la chartreuse Notre-Dame-des-Prés, un édifice monastique fondé en 1325 pour l'ordre des Chartreux. C'est le plus grand monastère chartreux préservé en France.

Chartreuse Notre-Dame-des-Prés
Fondation : 1325 (fermée en 1901)
Histoire : De 1539 à 1571, la chartreuse subit les attaques des Impériaux. En 1584, les huguenots dévastent les bâtiments. En 1790, les biens de l'Église sont nationalisés et mis en adjudication. Après une nouvelle destruction lors de la guerre de 1870, l'architecte Clovis Normand la reconstruit en s'appuyant sur la structure initiale du site : les travaux s'étalent de 1872 à 1875. Les chartreux ont alors une activité intense d'imprimerie et une bibliothèque importante est constituée. La loi de 1901 entraîne la fermeture de monastères et les chartreux sont expulsés. Ils s'exilent en Angleterre à la chartreuse de Parkminster. Ils emportent leur bibliothèque et ils s'y trouvent toujours. La chartreuse devient alors un hôpital jusqu’en 1997.
À noter : lors de la Première Guerre mondiale, environ 5 000 civils belges fuyant les combats se réfugient à la chartreuse de Neuville où ils séjournent de mars 1915 à avril 1919. Le typhus et la grippe espagnole sévissent : la chartreuse devient un hôpital civil belge avec près de 700 lits et 599 personnes (587 civils et 12 soldats) y meurent. Leur histoire tombe dans l’oubli jusqu’en 2014, où un hommage leur est rendu.
Destination actuelle : la chartreuse fait l’objet d’une importante rénovation depuis 2016, qui devrait être achevée en 2026.
Classement : inscrite Monument historique en 1993.

Km 148.2

Montreuil-sur-Mer (1 900 hab.)

Malgré sa faible population, Montreuil-sur-Mer occupe le statut de sous-préfecture du Pas-de-Calais aux côtés de grandes villes comme Calais, Boulogne et Lens, ainsi que de chef-lieu d'un arrondissement regroupant 164 communes, parmi lesquelles certaines sont bien plus peuplées comme Berck et Étaples. Elle est la 5e sous-préfecture la moins peuplée de France et est l'une des rares sous-préfectures à ne pas faire partie des villes les plus peuplées de son département (Montreuil-sur-Mer est seulement la 145e ville du Pas-de-Calais, ce qui constitue un record pour une sous-préfecture). Ville typique à l'histoire riche, principalement connue pour ses fortifications et ses remparts datant des XIIIe et XVIe siècles, elle est devenue l'un des principaux lieux touristiques de la région. Une partie des Misérables de Victor Hugo se déroule à Montreuil-sur-Mer.

Citadelle de Montreuil-sur-Mer
Construction : de 1200 à 1845.
Histoire et caractéristiques : en 1200, Philippe Auguste fait bâtir un château à l'emplacement de l'actuelle citadelle. Il est alors de forme polygonale, flanqué de huit tours, sans donjon. Du château philippien restent le châtelet flanqué de deux tours massives, des éléments de courtines et deux autres tours. La porte du château ou tour de la Reine Berthe est érigée au début du XVe siècle. Elle est munie d'un corps de garde et d'une importante salle à l'étage remaniée au XVIe ou XVIIe siècle. Cette tour amorce l'enceinte urbaine. En 1537, Montreuil-sur-Mer est détruite par l'armée de Charles Quint. En réponse, François Ier transforme les remparts en appliquant l'architecture bastionnée. En 1567, c'est au tour du château d'être renforcé sur ordre de Charles IX. Vers 1600, le site est achevé par Jean Errard et forme une étoile irrégulière de cinq bastions. Au XVIIe siècle, la citadelle perd de son importance stratégique. Reste qu'elle est renforcée par Vauban vers 1670. En 1916, la ville de Montreuil-sur-Mer est choisie pour héberger le Grand Quartier Général britannique. En 1924, le site perd sa vocation militaire. Une association se forme en 1927, rassemble une collection muséale, installe une bibliothèque et un monument aux chevaliers morts à Azincourt. Les Allemands pillent les lieux pendant la Seconde Guerre mondiale.
Classement : classée Monument historique en 1913 et 1926. Site classé en 1926. Site Natura 2000.

Km 160.9

Étaples-sur-Mer (10 700 hab.)

Ville portuaire de 10 000 habitants, elle est située sur la rive droite de la Canche, face à la station balnéaire du Touquet-Paris-Plage. Étaples fut au Moyen-Âge le principal port des flottes du nord. Son importance stratégique fut illustrée par le traité d’Étaples, signé en 1492 entre Charles VIII et Henri VII d’Angleterre. Sous Napoléon, Étaples servit de base aux troupes du maréchal Ney. Pendant la Première Guerre mondiale, Étaples accueillit un immense camp d’entraînement de l’armée britannique, marqué par une violente mutinerie en 1917. Sa vie économique s’articule autour de son port de pêche et de plaisance. Le musée de la marine et le centre de découverte de la pêche en mer Maréis témoignent de cette vocation. Entre 1880 et 1914, la ville accueillit des peintres du monde entier, réunis dans ce que l’on appela alors « l’école d’Étaples ».

Km 178

Neufchâtel-Hardelot (4 000 hab.)

Le territoire communal est divisé en deux espaces éloignés géographiquement et très différents sur le plan socio-économique : le village de Neufchâtel et la station balnéaire d'Hardelot-Plage. Les deux entités envisagent d’ailleurs de faire scission à la demande d’une partie des habitants de la station balnéaire très fréquentée par les touristes belges, britanniques et français. L’aviateur Louis Blériot possédait une maison à Hardelot et s’y entraînait pour sa traversée de la Manche, réussie en juillet 1909.

Château d’Hardelot
Construction : XIIe au XXe siècles.
Style : néo-Tudor.
Histoire : le premier château est construit en bois par les comtes de Boulogne au XIIe siècle. Le château actuel est bâti par le comte Philippe Hurepel de Clermont, fils du roi Philippe Auguste, de 1222 en 1231. Prise, reprise, la forteresse voit passer dans ses murs des troupes françaises, anglaises et bourguignonnes. En 1615, Marie de Médicis fait assiéger le château car il est alors occupé par les protestants. Le château est mis en vente comme bien national en 1791. En 1848, le château est acquis par sir John Hare, un magistrat de Bristol, qui tente de restaurer les ruines médiévales. En 1865 le capitaine Henry Guy rachète le château et construit un manoir de style néo-Tudor au-dessus des souterrains du XIIIe siècle et d’une des tours les mieux conservées. En 1897, l'Anglais John Robinson Whitley achète le domaine. Il participe à la création de la station balnéaire d'Hardelot pour attirer les mondains fortunés et les aristocrates de France et d'Angleterre.
La petite histoire : l'écrivain Charles Dickens vient régulièrement à Condette au milieu du XIXe siècle pour, notamment, vivre en toute discrétion sa liaison avec Ellen Ternan. En 1979, le château sert de lieu de tournage pour Tess, un film de Roman Polanski.
Destination actuelle : Il est cédé en 1987 à la commune de Condette afin d’y installer un centre culturel. En 2009, le Centre culturel de l'Entente cordiale voit le jour. Il développe une programmation culturelle de qualité autour de la culture britannique, à travers toutes les formes d’art et organise en juin le Midsummer Festival. En 2016 y est installé un théâtre élisabéthain.

Km 191.2

Samer (4 640 hab.)

Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale. Samer est réputée pour ses fraises cultivées en pleine terre et sa fête des fraises.

Musée Jean-Charles Cazin
Ouverture : 1939
Histoire : Le musée ouvre en 1939 à l’initiative de la famille et des amis de Jean-Charles Cazin, peintre réaliste local (1841-1901) à l’aura nationale et internationale (on trouve ses toiles aux États-Unis à New-York et Chicago). De nombreuses œuvres disparaissent pendant la guerre. Le musée rouvre en 1962 et est classé Musée de France en 2003.
Caractéristiques : le musée compte environ 200 œuvres du « chantre de la Côte d’opale », connu pour avoir achevé les fresques du Panthéon commencées par Puvis-de-Chavanne. Ses toiles sont également exposées aux États-Unis et au musée d’Orsay, notamment.
Classement : Musée de France.

Km 202.1

Saint-Etienne-au-Mont (5 050 hab.)

La Côte d’Opale

La Côte d'Opale est la partie du littoral nord-ouest de la France métropolitaine située au nord de la côte picarde, en face des falaises du sud-est de l'Angleterre, bordant la Manche et la mer du Nord. Édouard Lévêque, peintre, écrivain, botaniste du Touquet est l'inventeur de l'appellation « Côte d'Opale » en février 1911. Il nommait ainsi le littoral entre Le Crotoy (en baie de Somme) et Équihen-Plage (dans le Boulonnais), en hommage à sa lumière si particulière et changeante. De toutes les appellations proposées, c'est la seule qui a subsisté et qui a fait de la station balnéaire du Touquet-Paris-Plage la « perle de la Côte d'Opale ». Par la suite et encore aujourd'hui, cette appellation est utilisée pour désigner l'ensemble du littoral du département du Pas-de-Calais, voire celui du département du Nord.

Km 205.6

Outreau (13 400 hab.)

Ancien site sidérurgique, Outreau est aujourd’hui associée au pôle économique de Boulogne-sur-Mer et comporte deux zones industrielles et la plateforme logistique Garromanche. Fief socialiste, Outreau a sur son sol des statues de François Mitterrand, Pierre Bérégovoy et Pierre Mendès-France. De 2001 à 2005, la ville a été l'objet d'une forte exposition médiatique en France en raison de l'affaire d'Outreau, une affaire d’agressions sexuelles qui ébranla l'opinion publique et déboucha, à la suite d'une mort en prison, et de l'acquittement en appel de la majorité des accusés maintenus plusieurs années en détention provisoire, sur une mise en cause du fonctionnement de l'institution judiciaire française.

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