RÉGION NOUVELLE AQUITAINE

Départements : Charente, Charente-Maritime, Corrèze, Creuse, Dordogne, Gironde,Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques, Deux-Sèvres, Vienne, Haute-Vienne.

Population : 5,9 millions hab.

Préfecture : Bordeaux

Superficie : 2 011 km2

Spécialités : vins de Bordeaux, Cognac, Armagnac, piment d’Espelette, noix du Périgord, tomates de Marmande, huitres du bassin d’Arcachon, viande de Salers, vache blonde d’Aquitaine, jambon de Bayonne, agneau de Pauillac, canelés bordelais. Oie, canard, pommes sarladaises, poulet basquaise, garbure, lamproie. Truffe noire.

Clubs sportifs : Girondins de Bordeaux (Football), Stade montois, l’Union sportive dacquoise, l’Aviron bayonnais, Union Bordeaux Bègles Atlantique, Stade rochelais, CA Brive Corrèze Limousin, Section paloise, Biarritz olympique, SU Agen (rugby), Elan Béarnais Pau-Orthez, CSP Limoges (basket).

Compétitions : Tour de France, surf à Lacanau (Lacanau Pro) et Biarritz. Tour du Limousin.  

Festivals : fêtes de Bayonne, fêtes de Dax, fêtes de la Madeleine à Mont-de-Marsan, Francofolies de la Rochelle, festival de la BD d’Angoulême, foire du livre de Brive, Nuits de nacre à Tulle, Grand Pavois de La Rochelle, Garorock à Marmande, festival du film policier de Cognac.

Économie : vins de Bordeaux, Cognac et Armagnac, industrie aéronautique et spatiale, biotechnologies, chimie, recherche scientifique. Filière image et numérique. Agroalimentaire. Port de Bordeaux. Tourisme. Universités.

Sites touristiques : Bordeaux, Saint-Émilion, La Rochelle, Biarritz, bassin d’Arcachon, dune du Pilat, grottes de Lascaux, Futuroscope de Poitiers, plages de Lacanau, Biarritz, Biscarosse, Hourtin, Carcans, Soulac-sur-Mer, embouchure de la Gironde, vignobles du Bordelais, châteaux de Dordogne, château de Pau, Pyrénées, ile d’Oléron, île de Ré. 

Sites web et réseaux sociaux : www.nouvelle-aquitaine.fr

PYRÉNÉES-ATLANTIQUES (64)

Région : Nouvelle-Aquitaine

Population : 679 354 hab.

Préfecture : Pau

Sous-préfectures : Bayonne, Oloron-Sainte-Marie

Nombre de communes : 546

Superficie : 7 645 km2

Spécialités : piperade, madiran (vin), pacherenc (vin), poule au pot, garbure, jurançon (vin), axoa, piment d'Espelette, poulet basquaise, gâteau basque, Irouléguy (vin AOC), jambon de Bayonne.

Clubs sportifs : AS Bayonne, RC Lons (rugby féminin), Aviron Bayonnais, Biarritz Olympique, Section Paloise (rugby masculin), Elan Béarnais (basket), Hormadi d’Anglet (hockey), Pau FC (football), Billère HB (handball).

Compétitions : Grand prix automobile de Pau, concours complet de Pau, Coupe du monde de canoë-kayak à Pau.

Festivals : Fêtes de Bayonne, Festival Hestiv'Òc

Patrimoine : Château de Pau, Pic du Midi d’Ossau, sommet de La Rhune, remparts de Bayonne, Rocher de la Vierge à Biarritz, route de la corniche basque.

Économie : agropastoralisme, hydroélectricité, agroalimentaire, aéronautique, thermalisme, pétrochimie.

Sites web et réseaux sociaux : http://www.le64.frhttps://www.facebook.com/pages/D%C3%A9partement-des-Pyr%C3%A9n%C3%A9es-Atlantiques/720037604708106https://twitter.com/departement64 / https://pro.tourisme64.com

TOURISME À VELO
Contenu fourni par le réseau Vélo & Territoires

Du KM 0 (Pau) jusqu’au KM 37 (Lourdes) avec option jusqu’au KM 57 (Pierrefitte-Nestalas)

Pyrénées rime bien souvent avec sommets… et pourtant, il existe des alternatives pour longer le massif en réduisant les dénivelés ! La VéloSud est la petite dernière de la famille des itinéraires à vélo : avec un pied dans l’océan Atlantique au départ d’Anglet, l’autre dans la mer Méditerranée jusqu’à Barcarès, elle propose une évasion sur 570 km découpée en 13 étapes. Offrant des vues imprenables et variées sur la chaîne pyrénéenne, depuis les vallées et territoires du piémont, la VéloSud est une alternative en pentes douces à la sportive Route des Cols ! De Pau à Lourdes, l'itinéraire serpente en bord de fleuve le long du gave de Pau avant de rejoindre la plaine de Nay. Ici de charmants villages aux murs de galets ronds, champs et petites rivières se succèdent, avec toujours le massif pyrénéen en point de mire et quelques visites à programmer : la bastide de Nay, les grottes de Bétharram, le sanctuaire de Lourdes… et pour suivre un peu plus longtemps la course, possibilité d’emprunter la Voie verte des Gaves jusqu’à Pierrefitte-Nestalas !

Km 17.3

COARRAZE (2 170 HAB.)

Niché au cœur du village de Coarraze et siège de l’une des quatre plus importantes baronnies du Béarn, le château de Coarraze est à la hauteur de la richesse et de la puissance de ses seigneurs. Il s’élève à un emplacement stratégique, à proximité de la frontière avec la Bigorre. De la construction médiévale, il ne subsiste qu’un donjon pentagonal. Celui-ci a été édifié vers 1350. Une autre partie date du XVIe siècle. C’est ici qu’Henri IV, le roi du Béarn, passa son enfance. Le château a subi des destructions au cours du XVIe siècle, puis a été reconstruit tel qu'il apparait aujourd’hui en 1755.

Km 23

LESTELLE-BÉTHARRAM (850 HAB.)

À voir pour son vieux pont classé sur le Gave de Pau, ainsi que pour son important patrimoine religieux classé. Chassé d’Espagne avec sa famille par la guerre civile de 1936, l’écrivain Jorge Semprun se réfugia un temps à Lestelle-Bétharram.     

Grottes de Bétharram

Asson est le point de départ d’une balade de 2,8 km dans les grottes de Bétharram, ouvertes au public depuis 1903 grâce aux travaux de Léon Ross, pionnier de l’électricité dans la ville de Lourdes. L’exploitation des grottes est toujours gérée par l’arrière-petit-fils de Léon Ross, Albert.

HAUTES-PYRÉNÉES (65)

Population : 229 570 hab

Préfecture : Tarbes

Sous-préfectures : Argelès-Gazost, Bagnères-de -Bigorre

Superficie : 4 464 km²

Spécialités : Porc Noir de Bigorre (AOC), Haricots tarbais, Vins (Madiran et Pacherenc du Vic Bilh AOC), mouton AOC Barèges-Gavarnie, Oignon de Trébons, Poule Gasconne, Garbure, Foie gras, Gâteau à la broche…

Clubs sportifs : Tarbes Pyrénées rugby, TGB (basket).

Compétitions : Coupe du Monde de VTT de descente (Lourdes), La Montée du Géant du Tourmalet, Grand Raid des Pyrénées, Pyr’Epic…

Festivals : Festival de Gavarnie (Théâtre), Tarbes en tango, Equestria festival de la création équestre (Tarbes), Festival de Musique sacrée (Lourdes), Festival de Jazz (Luz St Sauveur), Piano Pic dans le Grand Tourmalet, Festival des petites églises de montagne (Vallée du Louron), Fête des Mariolles, Foire aux fromages, Fête du vin en Madiran, Fête des chiens des Pyrénées, Foire aux Côtelettes Luz St Sauveur, Foire aux traditions à Loudenvielle.

Sites touristiques majeurs : Pic du Midi de Bigorre, Cirque de Gavarnie (patrimoine Unesco), Cascades du Pont d’Espagne (Cauterets), Parc National des Pyrénées, Pèlerinage à Lourdes.

Économie : agro-alimentaire, industrie ferroviaire, aéronautique, hydroélectricité, tourisme 4 saisons, thermalisme…

Sites web / FB / Twitterwww.hautespyrenees.frwww.facebook.com/DepartementHautesPyrenees  / https://www.instagram.com/departementhapy  / https://twitter.com/DepartementHaPy  / www.pyrenees-trip.com  / www.facebook.com/hautespyrenees  / www.instagram.com/hautespyrenees  / https://www.tiktok.com/@hautespyrenees

Km 28.2

SAINT-PÉ-DE-BIGORRE (1 160 HAB.) 

Abbaye et église de saint-pé-de-bigorre

Fondation : XIe siècle

Style : roman prédominant

Histoire : l’abbaye fut fondée par des moines appartenant à l’ordre de Cluny, elle prit rapidement de l’importance car située sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Le monastère eut à souffrir des guerres de religions : saccagé en 1569, puis sérieusement endommagé par le tremblement de terre de 1661.

Caractéristiques : de l’édifice roman, il ne reste que deux absidioles dans la partie orientale, un pan de mur du bas-côté méridional, un porche médiéval à l’ouest de celui-ci, et quelques éléments du transept sud. Quelques chapiteaux du cloître et de l’église, ainsi que des éléments du portail oriental détruit, sont encore conservés.

Signe particulier : rachetée en mai 2017, elle est devenue la « Maison Maronite de la Mère de la Miséricorde » et a fait l’objet d’une restauration pour accueillir les pèlerins en route pour Compostelle.

Classement : Monument historique depuis 1977

Km 37.6

LOURDES (14 400 HAB.)

Lourdes reçoit chaque année des millions de visiteurs venus de tous les continents. Depuis 1858, ils viennent en pèlerinage se recueillir à l’endroit où Bernadette Soubirous rencontra la Vierge dans une grotte près du gave. En 2018, Lourdes a célébré les 160 ans des apparitions. Une étape du Tour de France s’y était élancée en direction de Laruns, où Primoz Roglic avait enlevé son deuxième succès sur la Grande Boucle. Ce n’est qu’en 1948 qu’une ligne d’arrivée a été tracée pour la première fois à Lourdes pour la victoire de Gino « Le Pieux » Bartali. Ce jour-là, le héros national du cyclisme italien, chargé avec Fausto Coppi de redonner le moral à son pays, porta son bouquet de vainqueur dans la grotte et attribua sa victoire miraculeuse dans le Tour, dix ans après la première, à Notre-Dame de Lourdes. Il ne manqua par la suite de revenir se recueillir dans le sanctuaire à chacun de ses passages dans la région. D’autres étapes se sont jouées sur les hauteurs, dans la station voisine d’Hautacam mais, en 2011 la dernière arrivée en ville était revenue à Thor Hushovd, alors vêtu du maillot de champion du monde.  

Le Sanctuaire Notre-Dame de Lourdes et la Procession aux Flambeaux

Séparé du reste de la cité par une boucle du Gave, à l’ouest de la ville, le domaine de la Grotte, également dénommé le Sanctuaire Notre-Dame de Lourdes, est un domaine privé de 52 ha. Il est ouvert tous les jours de l’année. D’avril à octobre, chaque soir à 21h, une procession aux flambeaux rassemble des milliers de pèlerins et touristes, depuis la Grotte des apparitions à l’esplanade de la Basilique Notre-Dame du Rosaire. 

Château fort de Lourdes

Restauré en 1590 par Henri IV puis en 1828 par l’Etat et acquis en 1894 par la commune. Transformé en prison sous Louis XIV et jusqu’au milieu du XIXe. Classé en 1995 aux Monuments Historiques. Témoin remarquable de l’évolution des fortifications du piémont pyrénéen depuis le haut Moyen-âge jusqu’au XIXe, il domine la ville et les sanctuaires. Sa position stratégique à l’entrée des sept vallées du Lavedan fait qu’il a constitué de tout temps une forteresse imprenable. Multiples espaces extérieurs, du donjon aux remparts. En 1921, le château accueillit dans ses murs le Musée Pyrénéen, musée des Arts et Traditions Populaires et d’histoire régionale.

Km 52

ARGELÈS-GAZOST (3 400 HAB.)

Ses habitants sont appelés les Argelésiens. C’est la capitale du Lavedan, au confluent du Gave de Pau et de celui d’Azun. La spécialité gastronomique y est le pastis, qui est ici un gâteau. Cette vieille ville pittoresque aux ruelles raides ou en escalier, anciennement nommée Ourout, puis Argelès, accola à son nom celui de Gazost, pour ses eaux thermales. C’est en effet une station climatique et thermale (phlébologie et ORL) avec un établissement thermal au parc à l’anglaise (eaux sulfureuses, sodiques, iodobromurées). Argelès-Gazost est aussi la commune de René Billières (1910-2004), ancien Ministre d’État de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, ainsi que de Clément Dupont (1899-1993), joueur de l’équipe du XV de France (16 sélections) de rugby. Il fut, après Adolphe Jauréguy (1898-1978), le second Français à vaincre les quatre nations britanniques, avant-guerre. En 1996, Argelès fut le départ d’une étape jusqu’à Pampelune, remportée par le Suisse Laurent Dufaux.

Km 55.5

SAINT-SAVIN (340 HAB.)

Ce joli village perché au-dessus de la vallée d’Argelès-Gazost, en face d’Hautacam, est célèbre pour son ancienne abbaye dont demeure essentiellement une belle église abbatiale classée. C’est aussi un rendez-vous des suiveurs en raison du restaurant gastronomique qui s’y trouve depuis sept générations, le Viscos, fréquenté par les amateurs de cyclisme.  

Abbatiale de Saint-Savin

Construction : Xe siècle.

Style : roman.

Histoire : le monastère a été construit en lieu et place d’un fort gallo-romain dénommé anciennement Palatium Æmilianum (« Palais Émilien ») par Charlemagne. Très puissante jusqu’au XIIIe siècle, l’abbaye périclite à partir du XVIe siècle et est sauvée de la ruine par Prosper Mérimée, le créateur de la commission des monuments historiques.

Caractéristiques : l’église abbatiale date du XIIe siècle et fut surélevée au XIVe siècle mais il ne subsiste rien de l’abbaye si ce n’est l’église abbatiale et la salle capitulaire. Attenant à la salle capitulaire, un trésor a été aménagé et contient des pièces d’art sacré rappelant la richesse de ce monastère et en particulier la dévotion à saint Savin. L’abbatiale abrite un rare orgue Renaissance de 1557 dont le buffet est classé au titre objet depuis 1904 et la partie instrumentale depuis 1975. Le sarcophage de saint Savin sert de soubassement au maître-autel. Les terrasses attenantes à l’église sont aussi classées monuments historiques depuis 1956.

Classement : Monument historique en 1840. 

Km 56.2

ADAST (250 HAB.)

Le journaliste, écrivain, producteur et amoureux du Tour Jacques Chancel y possédait une belle demeure, le Château de Miramont, bâti au XVIIIe siècle et modifié au XIXe siècle, qui domine le village. La chapelle Notre-Dame-de-Piétat est classée Monument Historique. À 700 mètres de l’abbatiale Notre-Dame-de-l’Assomption, elle domine toute la vallée. La plus ancienne mention connue la concernant remonte à 1493. Elle était à cette époque, et ce jusqu’à la Révolution Française, lieu de culte et de prière à la Confrérie de Notre-Dame-de-Piétat. Au XVIIIe siècle un grand nombre d’agrandissements et d’embellissements ont transformé le lieu : 1740, construction d’une chapelle et de la sacristie ; 1754, agrandissement de la nef et construction du clocher. La superbe voûte en bois peint de la nef (XVIIIe siècle) est aussi connue comme la « voûte aux oiseaux ».

Km 70.6

LUZ-SAINT-SAUVEUR (1 200 HAB.)

En 1985, la ville fut le lieu de départ d’une demi-étape enlevée par Stephen Roche. Neuf arrivées eurent lieu dans la station de Luz-Ardiden, la dernière en 2021, lorsque Tadej Pogacar s’y était imposé. Bien plus tôt, Victor Hugo y séjourna et Napoléon III y fit construire en 1861 un pont monumental enjambant le Gave de Pau.  

Pont Napoléon

Construction : 1859 à 1963.

Histoire : Napoléon III fit construire ce pont (1859 à 1863, hauteur 65 m) pour remercier les habitants de Saint Sauveur. En effet, le pont Napoléon fut bâti lors de la venue de l’Impératrice Eugénie, qui fut soignée de sa stérilité aux thermes de Saint Sauveur. Ce pont permis le désenclavement de la vallée de Gavarnie. Voici ce que Victor Hugo disait de sa visite dans cette petite « ville lumière » : « Trois grands rayons de jour y entrent par les trois embrasures des trois montagnes. Quand les miquelets et les contrebandiers espagnols arrivaient d’Aragon par la brèche de Roland et par le noir et hideux sentier de Gavarnie, ils apercevaient tout à coup à l’extrémité de la gorge obscure une grande clarté, comme est la porte d’une cave à ceux qui sont dedans. Ils se hâtaient et trouvaient un gros bourg éclairé de soleil et vivant. Ce bourg, ils l’ont nommé lumière, Luz. »        

Espace muséographique

Visite d’un lieu chargé d’histoire, espace évoquant la villégiature de Napoléon III et de son épouse Eugénie à Luz-Saint-Sauveur. Un regard pictural par un décor Second Empire peint sur des toiles tendues. Pas de reconstitution historique mais l’évocation d’une époque marquée par ces prestigieux personnages que furent Napoléon III et Eugénie. Un petit salon et une bibliothèque attenante, où résonnent les conversations d’Eugénie et Napoléon III, en séjour à Luz, dans la période de prospérité et d’abondance du Second Empire. L’Impératrice dévouée aux causes charitables, est une des réalités de ce régime décrié. La pharmacie d’époque installée dans le musée témoigne du soutien apporté par le couple impérial à des organismes philanthropiques.

Km 71

ESTERRE (190 HAB.)

Château Sainte-Marie

Construction : Xe siècle.

Style : château fort.

Histoire : sa construction date du Xe siècle par les comtes de Bigorre. Au XIVe siècle, il passa aux mains des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem puis plus tard aux chevaliers de Malte. Les Anglais s’en emparèrent jusqu’en 1404, où le comte de Clermont, aidé des habitants de la vallée commandés par Aougé de Coufitte les en chassa. Le château fut ensuite abandonné.

Caractéristiques : perché au sommet d’un éperon rocheux, il a servi de forteresse pour la vallée mais aussi de lieu de refuge pour les populations. En ruine.

Signe particulier : la restauration est entreprise dans les années 1980, sauvegardant ainsi un des vestiges les plus marquants de l’histoire de la vallée.

Classement : vestiges inscrits aux Monuments historiques depuis 1930.

Km 75.4

BETPOUEY (80 HAB.)

Le village de Betpouey, avec son lavoir et sa jolie église Saint-Sébastien (XIIe et XIVe siècles) est le village natal de Louis Armary, pilier gauche qui compte 46 sélections avec le XV de France entre 1987 et 1995. « Louisou », qui joua toute sa carrière au FC Lourdes, a participé aux trois premières éditions de la Coupe du monde de rugby et a remporté le Tournoi à trois reprises. Il est devenu conseiller départemental en 2015. 

Km 77

BARÈGES (230 HAB.)

Station thermale la plus haute de France, elle est spécialisée dans les séquelles de traumatismes articulaires, d’entorses, fractures et luxations et dans la rhumatologie. En 1675, Madame de Maintenon et le petit duc du Maine sont venus à Barèges soigner sa claudication. En effet, depuis que des paysans avaient remarqué que leur bétail qui allait patauger dans l’eau de certaines sources guérissait aisément de ses blessures, les eaux de Barèges étaient réputées cicatriser les plaies. Malgré l’inconfort des installations, les fréquentes inondations du Bastan, les éboulements, malgré la rudesse des lieux et des gens, Barèges devint la station thermale à la mode. Avant 1730, la route de Lourdes à Barèges fut entreprise, suscitant l’admiration des contemporains. Le pénible détour par le Tourmalet devint inutile dès 1744. Les militaires affluèrent. On leur construisit une caserne et un hôpital aux façades austères en 1732, reconstruit par Napoléon III en 1859. Et l’empereur signa, le 6 mai 1860, le décret ordonnant la construction des routes thermales, réhabilitant ainsi celle de Bagnères-de-Bigorre à Barèges par le Tourmalet. Les thermes sont construits de 1861 à 1864. Longtemps simple hameau thermal, les Bains de Barèges sont devenus commune indépendante en 1946. Dès 1920, Barèges se tourne vers les sports d’hiver. Le funiculaire de l’Ayré est mis en service durant l’année 1939. Barèges a vu à de nombreuses reprises passer le Tour de France en raison de sa proximité avec le Tourmalet et eut même le droit de voir son nom accolé au grand col lors d’une arrivée d’étape en 2019, remportée par Thibaut Pinot.

Km 89.6

COL DU TOURMALET

Il y avait un grand absent au sommet de la première ascension du Tourmalet en 1910 : Henri Desgrange lui-même. Le créateur du Tour avait longuement hésité à faire figurer le col sur le parcours, une difficulté qui avait d’ailleurs rebuté de nombreux coureurs, et l’édition 1910 s’était élancée avec seulement 110 participants. L’étape Perpignan-Luchon et ses premiers cols pyrénéens conforta le patron de l’Auto dans l’idée que le programme du Tour était décidément peut-être trop copieux... Déjà, avant le départ, il avait subi les foudres de certains concurrents. Après l’arrivée à Luchon, il sent bien que le moral des troupes, à commencer par celui du leader Octave Lapize, n’est pas des plus enjoué. Prétextant une indisposition, Desgrange reste prendre les eaux à Luchon et confie les clefs de la course à Victor Breyer. Grand amateur de boxe, ce dernier saura montrer les poings en cas de besoin. Desgrange n’a pas vraiment tort de s’éclipser. Arrivé au sommet du Tourmalet, puis en vainqueur à Bayonne, Lapize ne décolère pas : « Des criminels ! », accuse-t-il. Desgrange n’est pas là pour l’entendre. Voilà un crime qui reste impuni depuis un siècle ! Depuis, les coureurs ont en effet franchi ce géant du Tour à 84 reprises et reviendront une fois de plus rendre hommage au successeur d’Henri Desgrange, Jacques Goddet, au pied de la stèle qui lui est dédiée. Au cours de sa longue histoire d’amour-haine avec la course, le Tourmalet a déjà accueilli trois arrivées d’étape, en 1974 (victoire de Jean-Pierre Danguillaume), en 2010 (Andy Schleck) et en 2019 (Thibaut Pinot). Le Tourmalet a également reçu le Tour de France Femmes avec Zwift en 2023, enregistrant la victoire de Demi Vollering, qui y assurait sa victoire au général.

Km 93.2

LA MONGIE

La station a reçu trois étapes du Tour (1970, 2002, 2004) et accueilli des épreuves de coupe du monde de ski en 1985. En 1970, pour la première arrivée dans la station, un jeune coureur du nom de Bernard Thévenet s’était révélé en remportant sa première étape dans le tour. Huit autres allaient suivre, et deux victoires à Paris. Le téléphérique qui monte au pic du Midi de Bigorre (2 872 m) permet d’en visiter l’observatoire.

Km 104.4

CAMPAN (1 500 HAB.)

Au pied du Tourmalet, chef-lieu du canton qui porte son nom, Campan fut au début du XIe siècle la troisième ville la plus peuplée du département des Hautes-Pyrénées avec près de 4 500 habitants, qui vivaient de la forêt, du marbre vert et de l’élevage. Le tourisme est aujourd’hui l’une des principales ressources d’une localité qui a conservé une belle halle du XVIe siècle, témoin d’un important marché aux bestiaux, et plusieurs édifices religieux remarquables, comme l’église Saint-Jean-Baptiste (XVIe) et Notre-Dame-de-l’Assomption à Sainte-Marie de Campan. Parmi les célébrités de Campan figurent Dominique Gaye Mariolle, célèbre grognard des armées napoléoniennes, qui mesurait plus de deux mètres et était réputé pour ses facéties. Une statue d’Eugène Christophe se trouve sur la place qui porte son nom devant l’église du village, en hommage à son exploit de 1919, lorsque le Vieux Gaulois fut contraint de réparer sa fourche sur la forge du hameau voisin de Sainte-Marie-de-Campan.  En 2016, une arrivée d’étape fut jugée au Lac de Payolle, sur la commune de Campan, et remportée par le Britannique Stephen Cummings.

Km 106.3

SAINTE-MARIE-DE-CAMPAN

C’est dans ce hameau de Campan qu’Eugène Christophe, le premier Maillot Jaune, fut contraint de réparer sa fourche chez le forgeron local. Une statue, installée en face de l’église, rappelle ce moment historique du Tour de France 1919.

Km 123.4

HOURQUETTE D’ANCIZAN (1 564 M)

Ce col relie la vallée de Payolle et la vallée d’Aure. Hourquette est un nom féminin gascon dérivé de hourque, « fourche », du latin furca. Il est fréquent en toponymie pyrénéenne où il désigne des cols, par analogie de forme avec la fourche. Le col a été franchi à cinq reprises par les coureurs du Tour de France entre 2011 et 2022. Le dernier coureur passé en tête a été Thibaut Pinot dans une étape s’achevant à Peyragudes, où Tadej Pogacar avait battu Jonas Vingegaard.

Km 137.8

BOURISP (150 HAB.)

Joli village de moins de 150 âmes, Bourisp est notable pour son église du XVe siècle abritant de belles fresques du XVIe et pour avoir eu pour maire pendant 24 ans le très actif ancien sénateur et secrétaire d’État Henri Caillavet, fondateur entre autres de la Commission nationale informatique et libertés (CNIL).  

PAU

Bâtie au pied des Pyrénées, Pau est une commune à l'élégance royale, qui offre un parfait mélange de richesse culturelle et de splendeur naturelle. Explorez le mythique boulevard des Pyrénées, où le château de Pau propose une vue à couper le souffle sur les montagnes et appelle à l’aventure.

Immergez-vous dans les marchés locaux pour découvrir un festin sensoriel de saveurs béarnaises. Laissez-vous tenter par les fromages locaux et les pâtisseries fraîchement sorties du four, ou arrêtez-vous dans l'un des nombreux bistrots et cafés animés, dont chacun vous fera vivre une expérience gastronomique unique.

À tout moment de la journée, les parcs et jardins de Pau constituent un véritable havre de paix au cœur de la ville. Allez flâner dans le parc Beaumont ou laissez-vous transporter par une visite du jardin japonais de Kofu. Les musées et sites touristiques tels que le Musée des Beaux-Arts et la maison natale d'Henri IV sont autant de sources d'inspiration inépuisables.

Découvrez la vie nocturne animée sur les places de Pau, où les habitants et les visiteurs se rassemblent dans une atmosphère conviviale, ou plongez dans le patrimoine artistique de la ville qu’incarne notamment le Zénith de Pau. Entre la grandeur royale et la beauté sauvage des montagnes, Pau vous offrira un nombre incalculable d'expériences inoubliables.

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SAINT-LARY-SOUPLAN PLA D'ADET

Perché au cœur des Pyrénées françaises, le Pla d’Adet, à Saint-Lary-Soulan, est l'une des plus grandes stations de ski de la région, et a beaucoup à offrir aux amateurs de sports d'hiver comme aux aventuriers qui préfèrent l'été.

En période de neige, les pentes du Pla d'Adet se transforment en un véritable paradis hivernal, invitant les skieurs et les snowboarders à se frayer un chemin dans une poudreuse immaculée, avec en toile de fond des sommets à couper le souffle. En été, le Pla d'Adet de Saint-Lary-Soulan se transforme sans pour autant perdre sa magie. Explorez les sentiers de randonnée qui serpentent à travers les prairies de montagne, révélant des vues panoramiques sur le paysage pyrénéen. Les charmants chalets et refuges de montagne de la commune offrent une retraite confortable après une journée d'exploration.

Parmi les expériences uniques de la région, les sources ferrugineuses historiques attendent que vous les exploriez. Vous aurez également tout le loisir de vous détendre et de vous faire plaisir dans les nombreuses installations thermales de la station.

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