Saint-Malo : berceau du célèbre écrivain Chateaubriand et ancienne base de corsaires, Saint-Malo est une superbe ville côtière connue pour ses fortifications et ses vues à couper le souffle. Promenez-vous le long des remparts de la ville pour profiter de la vue panoramique sur le littoral et les îles voisines. Explorez sa riche histoire maritime et découvrez ses forts historiques tels que le Fort National et le Fort du Petit Bé à marée basse. Dégustez des fruits de mer frais tout en vous laissant immerger dans l'ambiance animée de la ville. Ne manquez pas de visiter la cathédrale, chef-d'œuvre de l'architecture gothique.

Mûr-de-Bretagne : nichée sur les rives du magnifique lac de Guerlédan, cette ville est l'endroit rêvé pour pratiquer des activités de plein air comme la randonnée et le vélo dans un paysage époustouflant. Le lac se prête parfaitement aux sports aquatiques comme le kayak et le paddle. Explorez les forêts environnantes et faites une pause pique-nique pour profiter de la tranquillité de ce cadre pittoresque.

Région Bretagne

Départements: Côtes d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan.
Population: 3,42 millions hab.
Préfecture: Rennes
Superficie: 27 209 km²
Spécialités: pommes, cidre, galette-saucisse, far breton, kouign-amann, chouchen, whisky breton, sablé breton, fraises de Plougastel, cotriade (soupe de poisson), andouille de Guémené, coco de Paimpol, fruits de mer et poissons.
Clubs sportifs: Stade Rennais, Stade Brestois, En Avant Guingamp, FC Lorient (football). RC Vannes (rugby).
Compétitions: Tro Bro Léon, Bretagne Classic, Route Adélie, Boucles de l’Aulne (cyclisme), Arkea-Ultim Challenge Brest, Spi-Ouest France, Transat Québec-Saint-Malo (voile), Jumping international de Dinard.
Festivals: Vielles Charrues à Carhaix, Route du Rock à Saint-Malo, Transmusicales de Rennes, Festival interceltique de Lorient, Festival de Cornouaille à Quimper, Fest-Jazz à Châteauneuf-du-Faou, Festival du bout du monde à Crozon, Festival photo de La Gacilly, Étonnants voyageurs à Saint-Malo, Festival des Remparts à Dinan.
Économie: La région produit 12 % de la production agricole nationale, ce qui la place au second rang des régions françaises derrière la Nouvelle-Aquitaine : élevage (84 % des exploitations de la région), en premier lieu production laitière, production de viande porcine (58 % du tonnage français) et de volaille (43 % du volume d’œufs français). La Bretagne est la principale région française dans le domaine de la pêche, et concentre pas loin de la moitié de la production nationale. Agroalimentaire. Tourisme. Défense (Marine nationale). Télécommunications.
Sites touristiques: Saint-Malo, villes de Rennes, Vannes, Quimper, Brest, Dinan, Dinard, Concarneau. Pointe du Raz, cap Fréhel. Forêt de Brocéliande. Château de Fougères. Alignements de Carnac. Belle-Île-en-Mer. Îles de Groix, Ouessant, Bréhat. Locronan. Golfe du Morbihan. Océanopolis.
Sites web et réseaux sociaux:www.bretagne.bzh

ILLE-ET-VILAINE (35)

Population: 1,11 million d’habitants, répartis sur 27 cantons et 333 communes.
Préfecture: Rennes (hab. 216 815)
Sous-préfectures: Fougères, Redon, Saint-Malo
Superficie: 6 775 km²
Spécialités: Huîtres de Cancale, épices Roellinger, moules de bouchots AOP de la baie du Mont Saint-Michel, Agneaux de pré-salé AOP de la Baie du Mont-Saint-Michel, poule coucou de Rennes, poulets de Janzé, beurre Bordier, craquelins de Saint-Malo, galettes saucisses, Redon et la châtaigne. Le marché des Lices (2e plus grand de France et l’un de plus anciens).
Festivals: Quai des Bulles (festival de la BD et de l’image projetée) et Étonnants Voyageurs (festival du Livre et du Film) à Saint-Malo. Dinard Film Festival - festival du cinéma consacré aux films britanniques. Transmusicales de Rennes, La Route du Rock, collections été (août) et hiver (février) - Yaouank, Festival de musique bretonne à Rennes.
Sites touristiques: Rennes, capitale de la Bretagne et son parlement, baie du Mont Saint-Michel, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, forêt de Brocéliande et légendes du roi Arthur et de Merlin l’enchanteur, Les Marches de Bretagne et les forteresses médiévales de Vitré et Fougères, spectaculaire escalier des onze écluses sur le canal d’Ille-et-Rance à Hédé-Bazouges, Bécherel cité du livre® et sa Fête du Livre tous les ans le week-end de Pâques, vallées de la Rance, de la Vilaine et du Couesnon, site mégalithique de Saint-Just, 2e site mégalithique de Bretagne pour la diversité des monuments.
Économie: 1er département laitier de France. Recherche et formation : 71 542 étudiants soit 56 % de la Bretagne. Entreprises : 47,9 % des établissements dans les services (source CCI 35 chiffres clés 2019). La Métropole Rennaise a le label French Tech. Tourisme : 4,32 M de nuitées touristiques en 2019 (Hôtellerie et Hôtellerie de plein air).
Sport: SRFC Rennes (Stade Rennais) qui évolue en ligue 1 et participa depuis ces dernières années à diverses compétitions européennes. Cesson Rennes Métropole Handball (Surnom, Les Irréductibles Cessonais) - Champions de France de Pro D2 en 2009 et 2020.
Site internet:www.ille-et-vilaine.fr, www.ille-et-vilaine-tourisme.bzh

Km 1.4

Saint-Méloir-des-Ondes (4 500 hab.)

Cette banlieue de Saint-Malo compte sur son sol plusieurs « malouinières » – demeures des armateurs malouins – du XVIIIe siècle, dont trois sont inscrites Monuments historiques (Demaine, Vaulérault et Val Ernoul).

Les Malouinières

Définition: Une malouinière est une vaste demeure de plaisance construite par des armateurs de Saint-Malo aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Nombre: On en compte 112 dans la région.
Accès: Habitées pour la plupart, plusieurs malouinières sont tout de même ouvertes à la visite lors des Journées du Patrimoine en septembre.
Histoire: La plupart des malouinières furent construites entre 1650 et 1730 dans un rayon de 12 à 15 km autour de Saint-Malo par les armateurs insatisfaits de l'espace exigu de la ville « intra-muros ». Ces derniers restaient ainsi à proximité de la sécurité des remparts de la ville en cas de visite impromptue des Anglais, et cela leur permettait aussi de faire détourner certains de leurs bateaux revenus des Indes afin de les vider discrètement d'un contenu précieux, avant l'arrivée des percepteurs d'impôts du Roi.
Contexte: Sous les guerres du Roi Soleil, l’aventure maritime de Saint-Malo prend son envol.
Architecture: La plupart des malouinières étaient construites en pierre de pays et enduites d’un crépi. Les toits très hauts ainsi que les cheminées sont très caractéristiques.
Exemple notable: L’une des malouinières les plus remarquables, la Malouinière du Demaine, se trouve à Saint-Méloir. Elle fut construite vers 1730 pour les Dufresne, corsaires et armateurs.

Km 15.1

Châteauneuf-d’Ille-et-Vilaine

Château de Châteauneuf-d'Ille-et-Vilaine

Construction: XVIIIe siècle.
Style: malouinière.
Histoire: L'existence du château est attestée de façon certaine dès 1117. Reconstruit en 1353, il est à nouveau détruit et relevé en 1441 sous le nom de Châteauneuf. Les parties les plus anciennes (tour nord, fragments de courtine est et nord) datent de cette époque. Démantelé en 1592-1594, il est à nouveau reconstruit à partir de 1611 sur le tracé de l'enceinte précédente, complétée par un pont-levis et une barbacane. Entre 1747 et 1748, le donjon et le châtelet furent détruits. Les pierres issues des démolitions servirent à l'édification des écuries. La cour fut surélevée de trois mètres et deux bâtiments de communs furent construits pour encadrer l'ancien château. Deux bustes en marbre qui ornaient les jardins du château sont aujourd'hui conservés au château du Bois-Bide à Pocé-les-Bois. L'ouverture du parc du château au public remonte à 1890. Les jardins s'étendaient sur plus d'un kilomètre jusqu'à la Rance et étaient les plus importants de Haute-Bretagne au XVIIIe siècle.
Classement: classé Monument historique en 1992.

CÔTES-D’ARMOR (22)

Région: Bretagne
Population: 609 600 hab. (Costarmoricains)
Préfecture: Saint-Brieuc
Sous-préfectures: Dinan, Guingamp, Lannion
Nombre de communes: 355
Superficie: 6 877 km²
Spécialités: La coquille Saint-Jacques des Côtes d'Armor, les crêpes et galettes, les gavottes, les cocos de Paimpol…
Clubs sportifs: En Avant Guingamp (Ligue 1 de Football), Côtes d'Armor Cyclisme (DN1), Vélo Club de Loudéac (DN1), Hockey-Club Quévertois (N1), Stade Ploufraganais Roller-Skating (N1), Club Trégorrois Handisport de Basket (N1A)
Compétitions: Tour de Bretagne cycliste, Kreiz Breizh Elites (course cycliste UCI), Trail de Guerlédan, Landes et Bruyères, Corrida de Langueux, Trophée des Multicoques, Eurolympiques de kayak (tous les quatre ans), championnat de France de Roller, Estivales de Volley, championnat de France de Rallycross (Loudéac), Cordon Golf Open (European Challenge), Open Challenger de tennis « Harmonie Mutuelle », Meeting de Natation (Saint-Brieuc)…
Festivals: Art Rock (Saint-Brieuc), L'Armor à Sons (Bobital), Binic Folk Blues Festival (Binic), Fête des Remparts (Dinan), Son et lumière de l'abbaye de Bon Repos (Bon-Repos-sur-Blavet), Festival de la Saint-Loup (Guingamp), Festival du chant marin (Paimpol), Mille Sabots (Lamballe), Festival Photoreporter (Saint-Brieuc), Banc public (Saint-Brieuc), Festival de Lanvellec (Lanvellec), Carnavalorock (Saint-Brieuc), Scènes d'automne au jardin (Côtes d'Armor), Festival des Chanteurs de rue (Quintin)
Économie: agriculture (1er département producteur d'œufs, 2e département producteur de porcs et de veaux, 3e département producteur de lait), industrie agro-alimentaire (15 000 emplois), tourisme (22,7 millions de nuitées), pêche et mareyage (25 500 tonnes de produits de la mer débarqués), nautisme et plaisance (33 700 bateaux immatriculés)…
Sites web et réseaux sociaux:www.cotesdarmor.fr / www.cotesdarmor.com / facebook.com/cotesdarmornotreDepartement / twitter.com/cotesdarmor22

Km 24.7

La Vicomté-sur-Rance (1 200 hab.)

Le village, dont le château de la Bellière (privé) est inscrit MH, est la localité de naissance d’un pionnier du cinéma, William Dickson, fils d’un couple d’artistes installés près de Saint-Malo. Émigré aux États-Unis, il devient l’un des bras droits de Thomas Edison, met au point plusieurs appareils de projection et réalise son premier film en 1890.

Km 32.4

Les Champs-Géraux (1 050 hab.)

Les Champs-Géraux est le village natal de l’homme d’affaires milliardaire François Pinault (né en 1936), classé parmi les trente plus grandes fortunes mondiales. Fondateur des groupes Kering, spécialisé dans le luxe et la mode, et Artémis, il est également président du club de football du Stade Rennais. Il se consacre depuis sa retraite à sa collection d’art contemporain, l’une des plus importantes au monde.

Km 51.2

Calorguen (7 209 hab.)

Calorguen est le village où réside Bernard Hinault, qui y a exploité une ferme pendant une vingtaine d’années après sa retraite sportive. La commune a l’habitude du Tour de France, qui y est passé en 2000, 2004, 2008 et 2013. Les Hinault sont si indissociables de Calorguen que l’épouse du quintuple vainqueur de la Grande Boucle, Martine, en a été la maire de 2008 à 2014.

Bernard Hinault

Le plus beau palmarès du cyclisme français, c’est lui, n’en déplaise à Jacques Anquetil et à Louison Bobet. Bernard Hinault est aussi le dernier coureur tricolore à avoir remporté le Tour de France en 1985. À ce titre, ainsi qu’à ceux glanés dans les trois grands Tours, dans les plus prestigieuses classiques du calendrier comme dans le championnat du monde 1980, il demeure le dernier monstre sacré du cyclisme de son pays. Le Tour de France, bien sûr, qu’il remporta à cinq reprises entre 1978 et 1985, est la plus belle des scènes pour cet ancien apprenti ajusteur passé au cyclisme après avoir fait ses premières armes dans la course à pied. Véritable force de la nature, ce Breton taillé dans le granit possède des ressources physiques, des facultés de récupération et un ressort incomparables. Cyrille Guimard, son ancien directeur sportif, le considérait tout simplement comme « la plus grosse cylindrée du peloton ». Puncheur, polyvalent, rouleur hors pair, il fait jeu égal avec les grimpeurs en montagne et n’hésite pas à aller gagner au sprint si l’envie lui en prend, comme aux Champs-Élysées en 1979 et en 1982, où il a mal accepté les critiques sur son prétendu « manque de panache ». Cyrille Guimard tranche cette année-là : « Hinault sait s’adapter à toutes les situations. C’est en cela qu’il est incomparable. » Son talent s’est révélé dès les rangs amateurs, et il ne tarde pas à glaner ses premiers succès chez les professionnels à partir de 1977. L’année suivante, sa première expérience dans un grand Tour confirme ce que chacun pressent : en remportant la Vuelta, il démontre être taillé pour les courses de trois semaines. Sa victoire dans le Tour de France 1978 enfonce le clou. Il récidive l’année suivante en déclarant sans se démonter : « Je vais gagner, c’est tout. Je me dis que je suis le plus fort. J’agis et je parle en conséquence. » Cette confiance inébranlable lui permet de rebondir en cas de coup dur. C’est ainsi qu’il efface son abandon dans le Tour 1980, genou endolori, en devenant champion du monde quelques mois plus tard à Sallanches. Son troisième sacre, en 1981, est sans doute le plus volontaire, le plus implacable, et celui de 1982 le plus facile, bientôt agrémenté d’un premier doublé Tour-Giro.Il trouve également de nouvelles ressources en 1985 pour disposer de Laurent Fignon, qui l’a battu à la régulière l’année précédente. Il sait aussi se résoudre à la victoire d’un coéquipier, Greg LeMond, en 1986, franchissant même la ligne la main dans la main avec l’Américain au sommet de l’Alpe d’Huez. Un passage de témoin sévère – tant il pousse LeMond dans ses retranchements –, mais respectueux. L’adversité le stimule plus que tout. Ainsi en 1985, il surmonte une fracture du nez à Saint-Étienne pour l’emporter. De même, il se force à disputer Paris-Roubaix, qu’il déteste, pour s’y imposer en 1981. De tous les grands vainqueurs du Tour, il est, peut-être encore plus que Merckx, le seul vrai « patron » de la course, l’homme qui dicte sa loi au peloton et prend la tête des révoltes lorsqu’il faut faire valoir les droits des coureurs… ou faire le coup de poing. Entre 1978 et 1986, il domine le cyclisme mondial, avec 216 victoires chez les professionnels (144 hors critériums). Son caractère pugnace lui vaut dès le début de sa carrière le surnom de « Petit Blaireau » – un sobriquet donné par son ami Maurice Le Guilloux -, puis de « Blaireau » (en breton « ar broc’h »), car cet animal est réputé pour ne lâcher que rarement ses prises. Avec intelligence, il sait se retirer au sommet, à 32 ans, pour retrouver Martine, son épouse depuis ses 18 ans, et s’installer à Calorguen dont elle sera le maire jusqu’en 2014. Après avoir travaillé pour ASO au titre d’ambassadeur du Tour de France et présidé aux remises de maillot, il prend du recul en 2016 pour profiter de ses enfants et de ses petits-enfants. Il est aussi le parrain de Christopher Anquetil, fils de Jacques, preuve que le cyclisme français est une grande famille.

Km 53.9

Saint-Carné (1 140 hab.)

Château du Chêne-Ferron

Construction: XVe au XIXe siècles.
Histoire: situé à l’extrémité d’un escarpement, ce château est construit sur l’emplacement d’une forteresse antérieure. En 1248, en effet, un certain Payen de Ferron part en croisade avec le roi Louis IX. Son château, reconstruit au XVe siècle, comporte des tours utilisées comme pavillons et surmontées de hautes toitures rappelant la fin de l’époque Henri IV, soit le début du XVIIe siècle. Le Chesne-Ferron relevait de Bécherel et exerçait sa juridiction sur Saint-Carné et sur deux autres paroisses. Le bâtiment est agrandi au XIXe siècle par Bertrand de Ferron. C’est une propriété privée.

Km 55.8

Dinan (15 000 hab.)

Perchée à flanc de coteau, à 75 m au-dessus de la Rance, Dinan peut s'enorgueillir d'un des plus riches patrimoines architecturaux de Bretagne (71 monuments classés) et dresse fièrement sa couronne de remparts de 2 700 m, avec ses 14 tours de défense ou de guet, ses quatre portes monumentales et un donjon construit pour le duc Jean IV. Avec ses rues anciennes bordées de maisons à pans de bois, aux étages à encorbellement, témoignages des XVe et XVIe siècles, ses hôtels Renaissance, ses hautes demeures du siècle des Lumières, ses églises romane et gothique, ses anciens couvents, ses chapelles et ses nombreuses boutiques, la ville de Dinan est une véritable machine à remonter le temps. On y croise le souvenir de Bertrand du Guesclin, de la duchesse Anne, de Chateaubriand ou d'Auguste Pavie. Des dizaines de milliers de visiteurs viennent chaque année visiter le château-musée, le beffroi ou les anciens couvents. Dinan est par ailleurs la ville natale de Théodore Botrel, célèbre chansonnier auteur de la Paimpolaise et du comédien Jean Rochefort. Arrivée classique du Tour de Bretagne, Dinan a également accueilli le Tour de France en 1930 (victoire de Learco Guerra) et 1931 (victoire de Max Bulla). Parmi les nombreux coureurs et coureuses nés en ville, il faut mentionner l’ancienne championne de France Edwige Pitel, mais aussi Benoît Salmon, 16e et maillot blanc du Tour 1999, Christian Levavasseur, prix de la combativité du Tour 1980, Arnaud Gérard (3 participations au Tour), le président de la Ligue nationale de cyclisme Xavier Jan (3 participations) et Cédric Hervé (1 participation).

Château de Dinan

Construction: 1384-1393
Style: médiéval.
Histoire: le château actuel, érigé au XIVe siècle, remplace une première motte castrale du XIe siècle. Vainqueur de la guerre de succession de Bretagne, Jean IV le Conquérant, duc de Bretagne, décide la construction d'une tour maîtresse à Dinan en 1380 afin d'affirmer son autorité sur la ville. À la fin du XVIe siècle, Dinan devient une place-forte de la Ligue catholique et, sous l'impulsion du duc de Mercœur, gouverneur de Bretagne, d'importantes modifications sont entreprises. Fin XVIIe, l'ingénieur militaire Siméon Garangeau suggère de transformer la tour en résidence pour le gouverneur de la ville puis en prison militaire. Pendant tout le XVIIIe siècle, des marins anglais prisonniers y logent par centaines. Devenu prison de droit commun au XIXe siècle, le château est racheté au début du XXe siècle par la ville de Dinan qui y installe son musée municipal en 1908.
Caractéristiques: c’est un ensemble composite, constitué à partir de trois éléments initialement distincts : la tour ducale, édifiée dans la décennie 1380 ; la porte du Guichet et la tour Coëtquen, remarquable tour d'artillerie construite à la fin du XVe siècle lors des travaux de modernisation de l'enceinte urbaine.
Destination actuelle: retirées progressivement du château en 2015, les collections du musée sont désormais conservées dans les réserves municipales. En 2014, la Ville de Dinan a souhaité porter un ambitieux programme de restauration et de mise en valeur du monument rendu possible grâce à d'importantes recherches historiques qui ont permis un autre regard sur le château.
Classement: classé Monument historique en 1886.

Km 66.8

Corseul (2 270 hab.)

Occupée depuis la Préhistoire, Corseul devient à l'époque gallo-romaine, la capitale des Coriosolites, peuple qui frappait monnaie. C'était alors la plus grande ville du grand ouest, dont il reste aujourd'hui de nombreux vestiges étonnants.

Site archéologique de Corseul

Type: oppidum
Histoire et caractéristiques: le site connaît une occupation dès la fin de l'époque néolithique et celle du début de l'Âge du bronze. C'est au cours de la fin de l'Âge du fer que le complexe de Corseul affirme un net développement. Elle se présente à cette époque comme la capitale de la tribu gauloise des Coriosolites. L'oppidum confirme son statut de métropole à l'époque gallo-romaine. Au début de l'ère chrétienne, le site antique de Corseul connaît un déclin significatif. De nombreux vestiges archéologiques ont été mis en évidence au cœur de la cité coriosolite : les ruines du sanctuaire gallo-romain de Corseul dédié au dieu Mars ont ainsi été exhumées au début du XIXe siècle. D'autres explorations archéologiques, réalisées à partir de la fin du XIXe siècle, ont permis de dégager d'importantes structures urbaines. Ces constructions, également d'époque gallo-romaine, ont fait l'objet de vastes programmes de prospections et de sondages préventifs dans les années 1980.
Classement: classé Monument historique en 1840 (Temple de Mars), 1997 (site du Haut-Bécherel) et 2000 (vestiges gallo-romains).

Km 72.7

Plancoët (3 100 hab.)

C’est à Plancoët, chez sa grand-mère, que François-René de Châteaubriant a passé une partie de son enfance. La commune produit une eau minérale qui porte son nom.  « Plancoët » était le surnom de Désiré Letort, qui a participé à huit Tours de France entre 1965 et 1972 et porté le Maillot Jaune une journée en 1969. C’est aussi la ville natale de Pascal Poisson, ancien coéquipier de Bernard Hinault et de Laurent Fignon, vainqueur d’une étape du Tour de France 1984 à Blagnac et d’une étape de la Vuelta l’année précédente. Il est aujourd’hui installé en Guadeloupe.

Km 92

La Bouillie (1 450 hab.)

Le village est dominé par une curieuse tour, la tour de la Ville Théart. Elle fut édifiée en 1864 par Victor Visdelou, comte de la Villetéhart. Autrefois haute d'une trentaine de mètres, elle en fait aujourd'hui 26 après la destruction du kiosque qui la surmontait durant la Seconde Guerre mondiale. Plusieurs versions divergent quant à la raison de l'édification de cette tour dite "de la haute folie". On peut cependant retenir que le comte l'utilisait afin de se livrer à des observations astronomiques. Pendant la guerre, elle fut utilisée par les Allemands comme relais radio.

Km 100

Pléneuf-Val-André (4 100 hab.)   

Le Val-André est la station balnéaire proprement dite, créée à la fin du XIXe siècle par la construction progressive de villas le long d'une plage de 2,5 km ; la rue principale d'égale longueur s'étendant à une cinquantaine de mètres en arrière de la digue-promenade et accueillait dans sa partie médiane de nombreux commerces, un casino exploitant jeux, bars et restaurant, théâtre et cinéma, une grande chapelle créée par les religieuses de Saint-Quay en 1890, ainsi que des tennis dans le parc de l'Amirauté. Le port de Dahouët a beaucoup contribué à la prospérité de Pléneuf ; il participe actuellement avec son patrimoine, ses quelques commerces et ses capacités portuaires à l'attrait touristique de la commune. La comédienne Charlotte Valandrey, qui a grandi dans la commune, y a été enterrée après son décès en 2022. Reposent également à Pléneuf les écrivains Raoul Ponchon et Jean Richepin ainsi que l’éditrice Simone Gallimard, belle-fille de Gaston Gallimard, le fondateur de la maison qui porte leur nom. Le coureur Fabrice Jeandesboz, qui participa à trois Tours de France entre 2011 et 2016, est originaire de la ville.

Km 105.4

Lamballe-Armor (17 000 hab.)

Lamballe-Armor regroupe depuis 2019 les communes de Lamballe, Meslin, Morieux et Planguenoual. Le centre de Lamballe comporte de nombreuses maisons à colombage du XVe au XVIIe siècles, couvertes d’ardoise, dont une dizaine est protégée au titre des Monuments historiques. La commune abrite aussi plusieurs monuments mégalithiques dont, le plus spectaculaire est l’allée couverte du Chêne-Hut (aussi appelée la Grotte aux Fées), classée MH en 1963, et le menhir de Guihallon, classé en 1965. La ville est également connue pour son haras du XIXe siècle.
Dans les communes déléguées, Planguenoual dispose d’un spectaculaire pigeonnier du XVIe siècle, classé depuis 1982. À noter que c’est à Planguenoual que Bernard Hinault disputa et remporta sa première course.
Le Tour de France a fait halte à Lamballe en 2004 pour le départ d’une étape enlevée à Quimper par Thor Hushovd.
Lamballe est la ville natale de Bruno Cornillet, qui disputa dix Tours de France consécutifs entre 1986 et 1995, terminant 14e en 1989 et lanterne rouge en 1995. Vainqueur du Grand Prix de Plouay, du Circuit de la Sarthe et d’étapes sur Paris-Nice et le Dauphiné, Bruno Cornillet a particulièrement bien réussi sa reconversion puisqu’il est devenu pilote de ligne chez Air France. Parmi les autres coureurs originaires de Lamballe, il faut citer Philippe Leleu, vainqueur d’une étape du Tour de France en 1983, Julien Simon, qui participa à huit Tours de France entre 2012 et 2021, et Jean-François Rault, le dernier vainqueur de Bordeaux-Paris, qui disputa le Tour à trois reprises dans les années 1980. Il dirige aujourd’hui plusieurs magasins de cycles dans sa Bretagne natale.

Maison du Bourreau

Construction: XVe ou XVIe siècle.
Style: maison à colombage.
Histoire: elle sert d'entrepôt dans le courant du XXe siècle. Restaurée entre 1966 et 1972, elle abrite, entre 1972 et 2022, le Musée Mathurin-Méheut, consacré à l'artiste Mathurin Méheut (1882-1958), natif de Lamballe. Le musée est alors déplacé dans un bâtiment des haras de Lamballe.
Caractéristiques: la maison, une des plus anciennes de Lamballe, est une maison à colombage en bois coloré « sang de bœuf » s'élevant sur deux étages.
La petite histoire: le nom de la maison est trompeur car à l'origine il s'agissait de la « maison des Bourceau », du nom des premiers occupants de la maison. Le nom est alors changé en « maison du bourreau » pour des raisons promotionnelles.
Classement: la façade sur la place est classée en 1909 alors que la façade sur la rue ainsi que l'ensemble des toitures est classée en 1964.

Km 116.9

Hillion (4 300 hab.)

Hillion est un des fiefs bretons de la mytiliculture puisque 10% des moules produites en France proviennent de la commune. La commune abrite une dizaine de petits châteaux et manoirs, dont l’un, le château des Aubiers (XIXe siècle), est inscrit MH depuis 2007.

Km 120.1

Yffiniac (5 000 hab.)

C’est la ville natale de Bernard Hinault, qui y a vu le jour le 14 novembre 1954 (voir Calorguen).

Km 124.9

Langueux (7 950 hab.)

Au bord de la baie de Saint-Brieuc, l'ancienne briqueterie de Saint-Ilan est devenu un musée consacré à l'histoire de la baie. Trois thèmes sont abordés dans ce musée : la briqueterie, le maraichage et les Chemins de fer des Côtes-du-Nord. L'Association des chemins de fer des Côtes-du-Nord occupe une partie du terrain. Les bénévoles ont reposé de la voie et restauré du matériel ferroviaire historique. Pendant l'été, il est possible d'emprunter ce petit train touristique unique en Bretagne.

Km 127.3

Saint-Brieuc (44 400 hab.)

La préfecture des Côtes-d’Armor fut fondée par un moine gallois au VIe siècle. Les vieux quartiers de la ville (XIVe et XVe siècles) greffés autour de la cathédrale, conservent des maisons à pans de bois. Trois d'entre elles sont classées monuments historiques. Dans le centre-ville, la mairie, la poste et le théâtre, témoins de l'art moderne, ont fait partie d'un programme de constructions, comme l’ont été les ponts, les ouvrages d'art et la gare ferroviaire pour l'arrivée du chemin de fer.
Saint-Brieuc est la ville natale des écrivains Louis Guilloux, Auguste de Villiers de l’Isle-Adam et des comédiens Patrick Dewaere et Jacques Gamblin.
La ville, fortement marquée par la personnalité de Bernard Hinault, qui y a effectué ses études secondaires et débuté sa carrière cycliste au CO Briochin auprès de Robert Leroux, a accueilli le Tour de France à onze reprises entre 1938 et 2008 (victoire de Thor Hushovd). En 1995, elle avait permis à Jacky Durand de s’emparer du Maillot Jaune dans un prologue rocambolesque, où le Français avait bénéficié de la météo tandis que le favori, Chris Boardman, partait à la faute sous la pluie.
On ne compte plus les coureurs nés à Saint-Brieuc : outre Sébastien Hinault, Jean Jourden, champion du monde amateurs en 1961, Roland Leclerc, Loïc Le Bourhis, Dominique Rault, Anthony Morin, David Le Lay et Élie Gesbert sont les Briochins ayant participé au Tour de France.

Réserve naturelle de la baie de Saint-Brieuc

Classée: Réserve Naturelle le 28 avril 1998
Surface: environ 1 140 hectares
Localisation: Hillione, Langueux, Morieux, Saint-Brieuc et Yffiniac
Caractéristiques: plus grande réserve naturelle de Bretagne, cinquième baie du monde pour l’amplitude de ses marées. Située sur l’axe de migration Manche-Atlantique, elle accueille environ 50 000 oiseaux migrateurs ou hivernants, dont oies de Sibérie, locustelle tachetée, puffin des Baléares, alouette des champs, linottes mélodieuses, bernaches cravants.

Cathédrale Saint-Étienne

Fondation: du XIIIe au XVIIIe siècles
Style: gothique
Caractéristiques: remarquable pour son buffet d’orgue (1540) et l’un des plus beaux retables en bois des Côtes-d'Armor, chef-d’œuvre de l'art baroque, créé en 1755 par le réputé sculpteur trégorrois Yves Corlay
Signe particulier: l’une des neuf cathédrales historiques de Bretagne, abritant des reliques de saint Brieuc datant du VIe siècle
Classement: Monument Historique depuis 1906

Km 138.8

Plédran (6 700 hab.)

Sorte de ville-campagne, surnommée le « poumon vert » de l'agglomération de Saint-Brieuc. Peuplée dès le Néolithique, elle connaît l'occupation gallo-romaine avant de se développer au cours du Moyen Âge. Aujourd'hui, la commune est devenue un haut-lieu touristique des Côtes-d’Armor, autant pour ses paysages que pour son patrimoine historique et architectural. Plédran est également la ville natale de Maurice Le Guilloux, l’un des plus fidèles lieutenants de Bernard Hinault, qui participa à neuf Tours de France entre 1975 et 1984. C’est Maurice Le Guilloux qui aurait donné à son leader son surnom de « blaireau ».

Km 151.6

Plœuc-l’Hermitage (4 120 hab.)

Le château de Lorge (XVIIIe siècle), est l’un des plus imposants des Côtes d’Armor. Ancien site d’une usine de fer, inscrit MH en 1963, il ne se visite pas. Plœuc-l’Hermitage regroupe depuis 2016 regroupe les anciennes communes de Plœuc-sur-Lié et d’Hermitage-Lorge. Juliette Bresset, championne olympique de VTT cross-country en 2012, a grandi à Plœuc-sur-Lié, qui est également le village natal du trompettiste de jazz Éric Le Lann.

Km 162.1

Uzel (1 070 hab.)

Ancien centre de tissage qui a vu naître le père du métro parisien Fulgence Bienvenüe (1852-1935), qui a donné son nom à la station Montparnasse-Bienvenüe.

Km 165.4

Merléac (460 hab.)

C’est le village natal de Gilbert Le Lay, qui participa au Tour de France en 1978 et 1979. Son fils David a également participé au Tour à trois reprises entre 2008 et 2010.

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