Muret : située non loin de Toulouse, Muret allie charme urbain et rural. Ses marchés animés proposant produits frais et artisanat local permettent d'avoir un aperçu de la vie quotidienne de la ville tout en encourageant les cyclistes. Les parcs et espaces en plein air de la ville sont parfaits pour se détendre après l'excitation de la course.
Carcassonne : classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, Carcassonne est célèbre pour sa forteresse médiévale et ses rues enchanteresses. Flânez dans la double enceinte de la Cité de Carcassonne, aux fortifications les mieux conservées d'Europe, et imprégnez-vous de siècles d'histoire.Ne manquez pas cette occasion de goûter au cassoulet, un plat régional copieux très prisé des habitants.
Région Occitanie
Départements : Ariège, Aude, Aveyron, Gard, Haute-Garonne, Gers, Hérault, Lot, Lozère, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Orientales, Tarn, Tarn-et-Garonne.
Population : 5,9 millions hab.
Préfecture : Toulouse
Superficie : 72 724 km2
Spécialités : foie gras, cassoulet, aligot, tielle sétoise, brandade de morue, haricots tarbais, garbure, oignon doux, cerises de Céret, vins (Pic Saint-Loup, Corbières, Cahors, Costières de Nîmes, blanquette de Limoux, Minervois, Tavel, Madiran). Eau source Perrier.
Clubs sportifs : Stade Toulousain, Castres Olympique, Montpellier HR, USAP Perpignan (rugby), Montpellier HSC, Nîmes Olympique, Toulouse FC (football), Dragons Catalans (rugby à XIII), Montpellier Handball, Fenix Toulouse, USAM Nîmes-Gard (handball)
Compétitions : Tour de France, Open Sud de France (tennis), Route d’Occitanie (cyclisme).
Économie : aéronautique et espace (Airbus, Ariane, Toulouse), défense, informatique, nucléaire, agro-alimentaire, agriculture (vins, céréales) tourisme, industrie pharmaceutique. Universités (Montpellier, Toulouse).
Festivals : férias de Nîmes et Béziers, Rio Loco (Toulouse), Festival Radio France Montpellier (classique), Comédie du Livre (Montpellier), Electro Beach (Port Barcarès), Jazz in Marciac, Cinémed (Montpellier), Circa Auch, festival du roman noir à Frontignan.
Sites touristiques : Cité de Carcassonne, basilique de Lourdes, Toulouse (Capitole, Saint-Sernin, ville rose), Montpellier (place de la Comédie, Écusson), plages, Pont du Gard, Arènes de Nîmes, châteaux forts cathares, Canal du Midi, cathédrales d’Albi, Castres et Rodez. Viaduc de Millau, grottes de Niaux et du Maz d’Azil. Pont Valentré à Cahors. Villages de caractère. Plages de l’Aude, du Gard et de l’Hérault. Stations de ski des Pyrénées et de l’Ariège.
Site web : www.laregionoccitanie.fr
HAUTE-GARONNE (31)
Population : 1 400 039
Préfecture : Toulouse
Sous-préfectures : Muret, Saint Gaudens
Superficie : 6 309 km²
Spécialités : cassoulet, saucisse de Toulouse, foie gras, magret de canard, violette de Toulouse, vin AOP Fronton, ail AOC Cadours, agneau IGP des Pyrénées, porc noir de Bigorre (AOC), veau fermier du Lauragais (Label Rouge).
Sports : Alpinisme, équitation, escalade, randonnées pédestres (Via Garona GR861, GR10,GR46, GR653, GR86,), rugby, spéléologie, sports d’eaux vives sur la Garonne (canoë kayak, hydrospeed, rafting), sports aériens (parapente, planeur, ULM) sports d’hiver (ski, raquettes, chiens de traîneau), VTT (espace FFC Pyrénées Comminges),Voile.
Clubs sportifs : Stade Toulousain, Toulouse Football Club, Fénix Toulouse Handball, Toulouse Métropole Basket, Spacers Volley, TOXIII, l’Union Sportive Colomiers Rugby.
Compétitions : Luchon Aneto Trail (la ville de Luchon est labellisée Station Trail), trail du Mourtis », Trail Toulouse Métropole, Trail du Cagire
Festivals : 31 Notes d’Eté, Jazz sur son 31, Festival des créations télévisuelles de Luchon, Printemps du rire, Rio Loco, Festival du Comminges à Saint Bertrand de Comminges, Toulouse les Orgues…
Économie : Aéronautique et spatial, Tourisme, 4 stations de ski, viticulture (Fronton)
Sites remarquables : Musée de l’Aurignacien, Saint Bertrand de Comminges classé « Plus beaux villages de France » ; Martres-Tolosane et Revel labellisées « Villes et Métiers d’Art » ; Lac de Saint Ferréol ; le Canal du Midi classé à l’Unesco avec sa voie verte ; Lac d’Oô dans les Pyrénées centrales ; La Cité de l’Espace, La basilique Saint Sernin, l’une des plus grandes basiliques romanes conservées d’Europe…
A vélo : 50 sites labellisés Accueil Vélo. Route des cols Pyrénéens avec panneaux de signalisation spécifique (dénivelé, altitude…). Département traversé par le Canal des 2 Mers à Vélo, avec une voie verte qui longe le Canal du Midi. 3 parcours cyclables dont un le long de la Garonne, de Carbonne aux Pyrénées qui reliera bientôt l’Espagne (Trans Garona).
Sites web et réseaux sociaux : http://www.haute-garonne.fr / http://hautegaronnetourisme.com, https://www.facebook.com/TourismeHG / https://twitter.com/TourismeHG , https://www.instagram.com/tourismehg
Km 0.8
Km 0,8 : Eaunes (6 525 hab.)
Abbaye de la Clarté-Dieu Fondation : 1150.
Ordre : cistercienne.
Histoire : l’abbaye cistercienne de la Clarté Dieu est fondée en 1150 près de Muret par des moines cisterciens venus de l’abbaye de Berdoues sur des terres octroyées par les seigneurs de Montaut. Les premiers bâtiments sont probablement en bois et il faut attendre le début du XIVe siècle, pour voir s’achever la construction en dur de l’église et du monastère qui sont pillés un siècle plus tard. Au début du XVIIe, un premier déclin impose des restrictions et des ventes de terres. L’année 1790 voit la fin de l’abbaye, la dispersion des religieux et la liquidation des terres et des immeubles.
Caractéristiques : L'abbaye comprend deux parties principales maçonnées en briques roses de Toulouse. Le prieuré du XVIIe siècle comprend des parties encore visibles aujourd'hui. Le bâtiment conventuel, modifié lors des aménagements de l’abbé Barthélemy de Grammont à partir de 1637, comprend la salle du conseil municipal, un escalier à volée droite orné d'une rampe du XVIIe siècle et une médiathèque (Marie de France, inaugurée le 11 octobre 2008). On voit sur la façade les restes du cloître qui était bordé d'arcades. L’église abbatiale adoptait la disposition des églises en croix latine, le chevet orienté vers l’est. La nef comportait cinq travées avec bas-côtés latéraux. Une voûte croisée d’ogives la surmontait et le transept, vaste coupole de 9 mètres de diamètre qui a dû être démolie en 1661 couronnait l’édifice.
Classement : classée Monument historique en 1967 (chœur et transept), inscrite MH en 1932 et 1992 (église et prieuré).
Km 14.8
Km 14,8 : Auterive (10 290 hab.)
Le quartier Saint-Paul correspond à la ville ancienne et conserve un joli patrimoine médiéval : la maison Malbosc ou Ysalguier, avec une tour et une façade à colombages (inscrite MH en 2022), l'Hôtel-Dieu-Saint-Jacques, qui abrite le Foyer d'éducation populaire, la maison du Comte ou maison Delpy, l'ancienne Manufacture royale, la chapelle Notre-Dame-du-Château, construite pour invoquer une protection à l'occasion d'un départ en croisade et les anciens remparts avec la tour Cambolas. Auterive est la ville de la romancière Lydie Salvaire, prix Goncourt 2014, et des frères Portolan, Gérard qui a joué 239 matches avec Stade Toulousain en première ou en deuxième ligne, et Claude, pilier droit à 358 reprises pour le club toulousain et international à trois reprises. Auterive a accueilli en 2022 une étape de la Route d’Occitanie enlevée par Niccolo Bonifazio.
Km 25.1
Km 25,1 : Mauvaisin (220 hab.)
Château de Mauvaisin
Construction : XVIIe siècle.
Style : classique.
Histoire : au milieu du XVIIe siècle, le château est construit par François de Cousin de Mauvaisin, secrétaire du roi 1740, Languedoc, anobli par le roi Louis XV à la suite de bons et loyaux services rendus en tant que son secrétaire (il prélevait la dîme). Ses descendants vivent du travail de la terre à une époque où le Lauragais connaît l'âge d'or du blé. Le château a appartenu à la famille Cousin de Mauvaisin jusqu’en 2021.
Caractéristiques : l'édifice se compose d'un bâtiment rectangulaire à deux étages et deux ailes de communs en retour d'équerre. La cour ainsi délimitée est fermée par un portail à piliers de briques, muni d'une grille du XVIIIe siècle. La travée de porte, en légère saillie, est surmontée par un motif à volutes et corniche.
Destination actuelle : il a été racheté par de jeunes restaurateurs afin de le dynamiser et conserver son histoire à travers une ouverture au public, un restaurant et la continuité des chambres d’hôtes.
Classement : inscrit Monument historique en 1993.
Km 30.2
Km 30,2 : Nailloux (4 150 hab.)
Ancienne bastide (1318) qui s’est développée grâce à la tradition du « pastel » (teinture pour vêtement) avant de devenir aujourd’hui une ville résidentielle à seulement trente minutes de Toulouse. Fabien Pelous, recordman de sélections en équipe de France de rugby (118), a grandi à côté de Nailloux, où ses parents étaient agriculteurs.
Église Saint-Martin
Construction : XVe et XVIe siècles.
Style : gothique.
Histoire et caractéristiques : façade en briques, encadrée de deux petites tourelles octogones dans l'une desquelles est logé l'escalier en spirale. Continuant le mur de la façade, le clocher-pignon est percé, à son premier étage, de deux baies plein cintre. Au deuxième étage, au même niveau que les petites pyramides qui coiffent les tourelles, deux baies jumelles en plein cintre. Le troisième étage se termine en pointe, avec une baie en arc plein cintre. C'est un type de clocher du Lauraguais, hérité du Moyen-Âge et se perpétuant jusque dans les temps modernes.
Signe particulier : le retable de Nailloux est un ensemble de cinq panneaux en albâtre, sculpté en haut-relief, conservé dans l'église Saint-Martin. Il s'agit d'un albâtre dit "de Nottingham", datable de la deuxième moitié du XVe siècle. Sa présence dans l'église de Nailloux s'explique par l'extraordinaire richesse des marchands de pastel de la région et leurs liens avec les marchés de l'art européens. Consacrée à la Passion du Christ, l’œuvre présente l'Arrestation, la Flagellation, la Crucifixion la Mise au Tombeau et la Résurrection du Christ.
Classement : inscrite Monument historique en 1926. Le retable de Nailloux a été classé Monument Historique au titre d’objet le 30 octobre 1914.
Km 41
Km 41 : Villefranche-de-Lauragais (5 050 hab.)
Bastide fondée en 1267 par Alphonse de Poitiers, comte de Toulouse. Elle est dévastée en 1355 par Édouard de Woodstock, surnommé le Prince noir, lors de sa terrible chevauchée partie de l'Aquitaine anglaise. Elle est située au bord du canal du midi. Fief de rugby (son club le FC Viellfranche a évolué dans l’élite en 1988-89), c’est la ville natale de plusieurs internationaux comme le trois-quarts Pierre Bondouy (cinq sélections) ou l’ouvreur Laurent Mazas (deux sélections).
Église Notre-Dame-de-l’Assomption
Construction : XIIIe siècle.
Style : gothique.
Histoire : l’église fut bâtie après la croisade contre les Albigeois, par Jeanne de Toulouse, qui mourut de la peste.
Caractéristiques : la façade présente un clocher-mur fortifié de type toulousain, percé de deux étages de baies. Le mur est encadré de deux tours octogonales. Dans l'axe est pratiquée la porte d'entrée en tiers point. Le portail est de forme ogivale. L'église présente des voûtes gothiques surbaissées et un vaste dôme aussi appelé nef. Dans l’abside se trouve un retable du XVe siècle.
Signe particulier : elle est constituée de briques qui ont été cuites dans la tuilerie seigneuriale de Villefranche-de-Lauragais. L’argile particulière du Lauragais prend une couleur rosée. Cette particularité de couleur s’appelle le « Chafrénad ».
Classement : inscrite Monument historique en 1927.
Km 51
Km 51 : Juzes (70 hab.)
Le château en pierre du village, juché sur une butte, est inscrit MH depuis 1973. Il date des XIVe et XVIe siècles.
Km 56.8
Km 56,8 : Vaux (310 hab.)
Joli village avec des maisons à pans de bois. Son manoir en moëllons du pays (XVIIe siècle) est inscrit Monument historique depuis 1944. Vaux était à l’origine entouré d’une enceinte fortifiée, formée par les maisons, se serrant les unes contre les autres près du château. Il n’y avait que deux portes, dont celle du Cers qui existe encore aujourd’hui, et la porte de la Drèche, détruite par Simon de Montfort lors de la croisade contre les Albigeois. La porte était munie d’un pont-levis, aujourd’hui disparu, et de douves dont quelques-unes subsistent toujours.
Km 56.8
Km 56,8 : Saint-Félix-Lauragais (1 260 hab.)
Ancien fief des Cathares, qui y ont tenu un synode en 1167, Saint-Félix accueille chaque année depuis 1972 la fête de la Cocagne (du nom de la coque de pastel obtenue après broyage et séchage de la plante Isatis tinctoria, qui une fois réhydratée donne la couleur bleu pastel) durant le week-end de Pâques, qui replonge le village dans son contexte historique, et fait revivre aux visiteurs un village à la façon d’antan. Ce très joli village médiéval, berceau de Guillaume de Nogaret, conseiller du roi Philippe le Bel, conserve un important patrimoine avec pas moins de dix édifices protégés au titre des Monuments historiques, qui témoignent des activités ayant dominé le village, comme le château, l’église collégiale et la halle, destinée notamment au commerce du pastel.
Château de Saint-Félix
Construction : XIIIe et XIVe siècles.
Style : médiéval
Histoire : château transformé en palais campagnard au XIVe siècle par un frère du pape Jean XXII. L'édifice occupe un quadrilatère irrégulier et se compose de bâtiments d'époques diverses, du XIIIe au XVIIIe siècle. La structure du château semble antérieure au XIVe siècle, de même que la tour nord-ouest, l'angle sud-est appelé donjon, la chapelle, le corps de logis nord et les vestiges de courtines. Aux XIVe et XVe siècles, construction du corps de logis principal à l'est et remaniement des ouvertures et divisions de l'aile nord. La tour dite "des gardes" et les transformations de la chapelle appartiennent aux mêmes campagnes. Aux XVIe et XVIIIe siècles, de nouveaux ajouts et remaniements aboutirent à l'état actuel.
Classement : inscrit Monument historique en 1994.
Halle
Construction : XVe siècle.
Histoire : la halle est construite au XIIIe siècle et en 1557, on érige la maison commune au-dessus de la halle lors de l'attribution par le roi Henri III du rang de baronnie à la ville. En 1862 le beffroi est surmonté d'une vierge.
Caractéristiques : l'ouvrage se compose de seize piliers octogonaux en bois portant des clés de pierre. Bases et chapiteaux sont moulurés, et supportent les sablières et les fermes de la toiture. Une tour d'horloge est adossée au pignon des halles.
Classement : inscrite Monument historique en 1926.
Km 68.1
Km 68,1 : Revel (9 800 hab.)
Construite au XIVe siècle sous Philippe VI de Valois, Revel est la plus grande bastide de France. L'immense halle centrale, soutenue par une forêt de piliers de bois, est couronnée d'un beffroi. Entourée de maisons à colombages qui surplombent les garlandes (arcades), cette place est le cœur de la ville. Même si l’entreprise a quitté Revel en 1991, le Get 27 reste l’un des fleurons de Revel, où cette crème de menthe fut inventée en 1796 par un distillateur de la ville, François Pons. D’abord employés de cette distillerie, Jean Get, qui épousa la fille du patron, et son frère Pierre Get prirent le contrôle de l’entreprise en 1853. Fort de son succès, Jean Get sera même maire de Revel en 1858 et le restera vingt ans. L'ancienne usine Get à Revel est aujourd'hui un centre culturel : elle abrite une médiathèque, une école de danse et une salle de cinéma, le Ciné-Get. La célèbre bouteille orne la façade du bâtiment qui, jadis, diffusait dans Revel son odeur caractéristique. Le Tour de France a fait étape à Revel à neuf reprises depuis 1966. Le dernier vainqueur en ville fut Michael Matthews en 2016.
Musée & jardins du Canal du Midi
De 1660 à 1680, Revel fut le quartier général de Pierre-Paul Riquet, constructeur du Canal du Midi. Situé à proximité de la digue de Saint-Ferréol, le Musée & jardins du Canal du Midi retrace la vie de cet ingénieur de génie et les différentes étapes de la construction de cet ouvrage. La digue Saint-Ferréol, construite par Pierre-Paul Riquet au XVIIe siècle sur le ruisseau du Laudot, est devenue un immense barrage, réservoir indispensable à l'alimentation en eau du Canal du Midi. Aujourd'hui, ce bassin offre aux visiteurs un cadre préservé ainsi que de nombreuses activités estivales : baignade surveillée, jeux aquatiques, voile, promenade, pêche, farniente sous les pins...
Musée du bois et de la marqueterie
Le bois et ses secrets, l’excellence du geste et la transmission de la passion : trois espaces à découvrir dans ce musée. La Xylothèque répertorie et explique les caractéristiques de centaines d’essences. L’histoire et le travail des Grands Maîtres d’Art sont contés. Des ateliers pour petits et grands proposent de s’initier aux métiers d’art.
TARN (81)
Population : 396 168 hab.
Préfecture : Albi
Sous-préfecture : Castres
Superficie : 5758 km2
Spécialités : salaisons de Lacaune (IGP), Ail rose de Lautrec (Label Rouge), Vins de Gaillac (AOC), veau du Ségala, croquants de Cordes, Pumpet de Sémalens
Clubs sportifs : Castres Olympique (Top14), Sporting Club Albigeois (Pro D2), ASPTT (football féminin 1ère division), Albi Rugby League XIII (rugby à 13 Elite 1 masculin).
Evénements : Grand Prix automobile d’Albi (septembre), Route du Sud cycliste (juin), Championnats d’Europe de moto-cross (avril), Marathon d’Albi (avril), Rallye automobile de la Montagne Noire (juillet), Championnats de France de pétanque à Carmaux (juillet), du 24 au 28 août 2017 Championnats du monde Gran Fondo UCI à Albi.
Principaux sites touristiques : Albi et la Cité épiscopale, le musée Toulouse-Lautrec, Castres et le musée Goya, Cordes-sur-Ciel, le vignoble de Gaillac, les bastides et les villages, le Sidobre, le Jardin des Martels et le Chemin de fer touristique du Tarn, la Montagne Noire, l’Abbaye-école de Sorèze et le Musée Dom Robert, Ambialet et la Vallée du Tarn
Festivals : Pause Guitare à Albi (juillet) / Festival Musiques des Lumières à Sorèze (juillet) / L’Eté de Vaour
Économie : Laboratoire Pierre Fabre, Verrerie ouvrière d’Albi, filière agroalimentaire, filière tourisme
Sites web et réseaux sociaux : www.tarn.fr / www.tourisme-tarn.com
Km 77.4
Km 77,4 : Sorèze (3 000 hab.)
La grotte du Calel abritait un important site minier de fer, aujourd’hui classé. L’oppidum de Bourniquaut surplombait la ville, qui est devenue un important fief cathare au XIIe siècle. Par la suite, l’abbaye-école de Sorèze a fait la réputation de la localité. Le clocher de l’église Saint-Martin est classé MH depuis 1879. Le 22 janvier 2020, un hêtre de 450 ans planté sur la commune remporte le titre du plus bel arbre de France organisé par le magazine Terre Sauvage et l’Office national des forêts.
Abbaye-école de Sorèze Fondation : IXe siècle.
Histoire : abbaye bénédictine du IXe au XVIIIe siècle, réformée par les Mauristes en 1642. Un collège est ouvert en 1682. En 1776, il est transformé en école royale militaire et le reste jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. En 1854, l'école est reprise par Lacordaire et les Dominicains. L'abbaye du XVIIe siècle comprenait l'église bordant le cloître, entouré de bâtiments. Perpendiculaire à ce premier ensemble, un bâtiment, doté d'une tour à chaque extrémité, abritait le séminaire. Le XIXe siècle rajoute des dépendances avec notamment la chapelle Lacordaire et raccorde la façade Est de la cour avec les deux ailes perpendiculaires.
Caractéristiques : l'abbaye-école forme un vaste ensemble ouvert sur la ville à l'ouest et sur le parc à l'est, protégé par un mur de clôture. Au sud, l'école regroupe des bâtiments scolaires, avec réfectoires, dortoirs et une chapelle, répartis autour de trois cours de récréation et de deux cours plus modestes. Le parc s'étend sur une importante superficie avec manèges, agrès et bassin de natation.
Signes particuliers : de nombreuses personnalités ont étudié à Sorèze, futurs généraux et maréchaux d’empire, mais aussi l’explorateur Jean-François de la Pérouse ou les chanteurs Hugues Aufray et Claude Nougaro. Napoléon Bonaparte aurait rêvé d’y étudier et une légende, jamais vérifiée, prétend que Simon Bolivar y aurait étudié.
Destination actuelle : depuis avril 2015, l'abbaye abrite le musée Dom Robert et de la tapisserie du XXe siècle, le musée de l'abbaye-école ainsi qu'un hôtel dans les anciens bâtiments de l'abbaye construits à la fin du XVIIIe siècle.
Classement : classée Monument historique en 1988. Maison des Illustres.
Km 111
Km 111 : Escoussens (610 hab.)
Escoussens, village perché, est dominé par les restes massifs de son château édifié en 1185. Le village fut longtemps une possession des chartreux de Castres : du XIVe siècle à la Révolution. Les restes du château, qui a failli être démoli, ont été rachetés en 1967 par la famille d’un historien local, Jean Escande, dont la famille y habite toujours et dirige une maison d’édition. Deux anciennes granges cartusiennes du domaine de Fonbruno (XVIe au XVIIIe siècle), dépendant de la chartreuse de Saix, sont inscrites Monuments historiques depuis 1988.
La Montagne noire La montagne Noire est partagée entre quatre départements, l'Aude et le Tarn en sont les principaux tandis que la Haute-Garonne et l'Hérault en sont les bordures. Le massif, orienté est-ouest, présente deux visages : le versant nord abrupt est couvert de forêts sombres de chênes, de hêtres, de sapins et d'épicéas. La ville de Mazamet est située au pied de ce versant. Le versant sud est moins abrupt et comprend deux principaux pays : le Cabardès au sud qui s'étend jusqu'à Carcassonne, le Minervois à l'est et une partie du Lauragais à l'ouest. De nombreux endroits de ce versant permettent d'observer de beaux panoramas de la chaîne pyrénéenne (Pradelles-Cabardès, Saissac, Cuxac-Cabardès). Son point culminant est le pic de Nore, à 1 211 mètres d'altitude dans le département de l'Aude. La montagne Noire est incluse pour partie dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc.
Km 126.6
Km 126,6 : Ossuaire de Fontbruno
Le monument ossuaire de Fontbruno est composé d'un obélisque de béton de plus de 20 mètres de haut, avec en son sommet des bras indiquant des lieux où a combattu le Corps Franc de la Montagne noire. Une crypte y renferme les corps de treize résistants, dont leur chef, le journaliste Roger Mompezat, décédé en 1958. Il avait choisi la montagne Noire pour sa forêt sauvage et sa proximité avec des axes susceptibles d'être utilisés par les forces d'occupation et planifié une organisation susceptible de gérer 500 résistants. Rapidement, ce sont mille hommes qui se cachent dans le maquis. Un bas-relief représentant Roger Mompezat est accolé au monument, qui fut inauguré en 1947 par le général de Lattre de Tassigny.
AUDE (11)
Région : Occitanie
Population : 377 773 hab.
Préfecture : Carcassonne
Sous-préfectures : Narbonne, Limoux
Nombre de communes : 436
Superficie : 6 139 km2
Spécialités : le cassoulet de Castelnaudary, la bourride d’anguilles, la lucques (olive verte), le limos (brioche), la fricassée de Limoux, les huîtres de Leucate (coquillage), la truffe, le riz et la pomme de Marseillette, l’écu du Pays Cathare (fromage de chèvre), le nougat de Limoux (confiserie), les vins de l’Aude (7 AOP), la blanquette de Limoux (vin), la micheline (liqueur), la cartagène (liqueur), marbre de Caunes-Minervois, la boudegue (cornemuse occitane)
Clubs sportifs : Rugby à 15 RCNM Narbonne et USC (Carcassonne), Rugby à XIII (Lézignan-Corbières, Limoux, Carcassonne), Volley (Narbonne, Gruissan), Handball féminin (Narbonne).
Compétitions : Mondial du vent (Leucate), Défi Wind & Défi Kite (Gruissan), Coupe du monde de kitesurf junior (Saint-Pierre-la-mer), Grand Raid des Cathares, Cross de la Cité (Carcassonne), cyclosportive l’Audoise (Villeneuve Minervois), VTT Cap Nore / Déval’ Nore (Aragon), Critérium de Quillan (Cyclisme)
Culture & patrimoine : Les citadelles du vertige, Canal du Midi, Abbaye de Lagrasse, Abbaye de Fontfroide. Carnaval de Limoux, Montolieu village du livre, Scènes d’enfance (tout le département), Artistes à suivre, Fête du Cassoulet, Limoux brass Festival, Jazz à Conilhac, Festival d’été (Lézignan-Corbières), festival des Barques en Scènes (Narbonne), festival de la Cité (Carcassonne), Temps de cirque (tout le département), Sortie de case (tout le département).
Économie : viticulture, pêche, agriculture, élevage, commerce maritime, tourisme balnéaire, tourisme moyenne montagne, thermalisme, tourisme culturel, oenotourisme et truffitourisme
Sites web et réseaux sociaux : www.aude.fr / www.audetourisme.com / www.payscathare.com / www.payscathare.org /citadellesduvertige.aude.fr / www.facebook.com/departementdelaude / www.instagram.com/citadellesduvertige / www.aude.fr
Km 136.3
Km 136,3 : Les Martys (310 hab.)
La commune a connu une activité métallurgique à l'époque romaine et une forge catalane (permettant d’obtenir du fer sans haut-fourneau) y a fonctionné de 1825 à 1875. De cette activité subsiste un immense ferrier romain, qui est l’un des deux plus grands de France avec celui de Tannerre-en-Pusaye dans l’Yonne.
Km 144.5
Km 144,5 : Cuxac-Cabardès (950 hab.)
L'imposant clocher au nord-ouest de l'église Sainte-Cécile, inscrit Monument historique en 1948, est épaulé de deux contreforts et comporte une élégante et très originale échauguette. Cuxac-Cabardès était réputée sous l’Ancien régime pour la fabrication d’étoffes et de draps.
Km 150.4
Km 150,4 : Villardonnel (510 hab.)
Depuis 1969 est organisé pour le weekend de la Toussaint la Fête des Châtaignes, du vin et des produits de la Montagne Noire. Cette fête consiste en deux jours de festivités avec comme point d'orgue une grande foire des producteurs et artisans locaux le dimanche. Le village est également connu pour sa course annuelle de caisses à savon organisée le dernier dimanche du mois d’août.
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