RÉGION AUVERGNE-RHÔNE ALPES

Départements : Ain, Allier, Ardèche, Cantal, Drôme, Isère, Loire, Haute-Loire, Puy-de-Dôme, Rhône, Métropole de Lyon, Savoie, Haute-Savoie.

Population : 8 millions d’habitants

Préfecture : Lyon

Superficie : 69 711 km2

Spécialités : vins du Beaujolais, des côtes du Rhône et de Savoie, spécialités lyonnaises (quenelles, cervelles de canut, saucisson..), potée auvergnate, spécialités savoyardes (raclette, fondue, tartiflettes, diots, crozets), fromages (beaufort, reblochon, cantal, bleu d’Auvergne, Salers, saint-Nectaire…), lentille verte du Puy, eaux (Evian, Thonon, Volvic) verveine, chartreuse.

Clubs sportifs : Olympique Lyonnais, AS Saint-Etienne, Clermont Foot 63, Grenoble Foot 38 (football). ASM Clermont, Lyon OU, FC Grenoble, Stade Aurillacois, US Oyonnax (rugby), ASVEL Villeurbanne (basket), Chambéry (handball), Brûleurs de loup Grenoble, Pionniers de Chamonix (hockey-sur-glace)

Compétitions : coupe du monde de football féminin, compétitions de ski (critérium de la Première neige à Val d’Isère), cols du Tour de France, Critérium du Dauphiné.

Économie : (8e région européenne) industries de pointe, automobile (Berliet), métallurgie, caoutchouc, plastiques, chimie, électronique, agroalimentaire, textile, numérique, banques, universités, administrations, viticulture. pneumatiques (Michelin). Design. Nouvelles technologies (Inovallée)  Tourisme d’hiver et d’été. 

Festivals : Fête des Lumières à Lyon, Nuits de Fourvière à Lyon, quais du polar à Lyon, biennale du design à Saint-Etienne, festival de musique classique de La Chaise-Dieu

Sites touristiques : vieux Lyon et Croix-Rousse, cathédrale du Puy-en-Velay, lac d’Annecy, château de Chambéry, sports d’hivers en Isère, Savoie et Haute-Savoie, Cantal, Stations thermales, volcans d’Auvergne. Caverne du Pont d’Arc. Château de Grignan. Bastille de Grenoble. Vulcania. Parc des Oiseaux.

Site web : www.auvergnerhonealpes.fr

CANTAL (15)

Population : 144 379 hab.

Préfecture : Aurillac             

Sous-préfectures : St Flour, Mauriac

Superficie : 5 726 km²

Spécialités : 5 fromages AOP (Cantal, Salers, Saint-Nectaire, Bleu d’Auvergne, Fourme d’Ambert), charcuterie (saucisson, pâté, fritons, jambon du pays…), la truffade (à base de pommes de terre et Tome du Cantal), le pounti (flan salé-sucré aux pruneaux), les bourriols (galettes), Cornet de Murat, Tarte à la Tome (desserts), Gentiane Couderc, Avèze, Salers, Le Birlou, Le Tonton (Apéritif et liqueur), Croquants de Salers et de Trizac.

Clubs sportifs : Le Stade Aurillacois Cantal Auvergne (rugby, Pro D2), Football Club Aurillac-Arpajon (Ligue 2 féminine, hommes en CFA 2), Saint-Flour Handball (N1).

Compétitions : Ultra Trail du Puy Mary-Aurillac, La Pastourelle (randonnée, VTT, course à pied), Critérium cycliste international de Marcolès, l’Etape Sanfloraine (Cyclosportif) et L’Antonin Magne (Cyclotourisme)

Patrimoine : le Puy Mary, villages de Salers et de Tournemire, St-Flour, 8 petites cités de caractère, le Viaduc de Garabit construit par la compagnie Gustave Eiffel, Chaudes-Aigues et la source du Par dont l’eau s’écoule à 82°, la station du Lioran, les Châteaux de Val et d’Anjony, le Lac de Saint-Etienne Cantalès.

Festivals : Festival international de théâtre de rue à Aurillac, Festival des Hautes Terre (St Flour), Hibernarock, Madcow festival, festival du Boogie-Woogie à La Roquebrou (du 7 au 11 août 2024), Foire à la châtaigne à Mourjou (octobre), fête de l’Estive à Allanche (25 mai), les Européennes du Gout à Aurillac (5 et 6 juillet)

Économie : agriculture, tourisme « 4 saisons », thermalisme, agroalimentaire, artisanat, fabrication de meubles, d’emballages en matières plastiques, de produits pharmaceutiques et de parapluies. Production et distribution de gaz industriels et médicaux.

Sites web / FB / Twitter : www.cantal.frwww.cantal-destination.comwww.lelioran.comwww.puymary.frhttp://www.caleden.comhttps://www.facebook.com/CantalDestination/?ref=hlhttps://twitter.com/cantaldhttps://www.facebook.com/cantalauvergne/https://twitter.com/cantalauvergne   

Le Cantal est une terre aux multiples facettes. Autour de son massif volcanique, de grandes vallées glaciaires dessinent des paysages variés faits de hauts plateaux et de gorges vertigineuses. Pays de terroir par excellence, il a su préserver ses savoir-faire au fil du temps notamment pour la production des fromages : premier département français en nombre d’AOP fromagère. Le fromage cantal, par exemple, se produit aujourd’hui comme au XVIIIe siècle. Du côté des viandes et salaisons, elles font l’objet de la plus grande attention de l’élevage à la transformation puis la vente. Ici, le temps est donné et respecté pour que la qualité régale les papilles les plus fines de nombreuses spécialités proposées de la « petite » table au restaurant gastronomique. Enfin, le Cantal n’est pas seulement un territoire gorgé de souvenirs, ce sont des richesses à découvrir, des lieux insolites à visiter (Viaduc de Garabit, châteaux, villages typiques ou encore vieilles bâtisses à l’architecture robuste). Il offre un patrimoine culturel riche avec notamment son Festival de Théâtre de rues d’Aurillac qui a gagné une notoriété internationale.

TOURISME À VELO
Contenu fourni par le réseau Vélo & Territoires

L’itinéraire du jour permet de suivre le peloton du km 162 jusqu’à l’arrivée en empruntant le parcours de La Vallée du Lot à vélo ! Le tracé serpente sur 480 km entre vergers du Lot-et-Garonne, vignes du Lot et causses spectaculaires du Quercy. La véloroute traverse ainsi une myriade de beaux villages perchés ou lovés dans une courbe de la rivière Lot. Plus en amont, le cœur de la vallée s’étire entre blanches falaises et vertes collines, ponctué par les silhouettes et les joyaux de villages médiévaux en surplomb de la rivière : le château de Cénévières, le grand site de Saint-Cirq-Lapopie, le pont Valentré de Cahors, une vraie carte postale. Entre Fumel et Villeneuse-sur-Lot, le Lot élargit son lit et l’itinéraire chemine par des petites routes à travers les vergers de pruniers, jusqu’à apercevoir le sommet de la Bastide. Ça n’est pas encore les Pyrénées mais on s’en rapproche…

Km 0.1

YTRAC (4 320 HAB.)

Cette ville limitrophe d’Aurillac est connue des amateurs de cyclisme comme la ville natale d’Antonin Magne, double vainqueur du Tour de France en 1931 et 1934.  

Antonin Magne (1904-1983)

Antonin Magne a marqué de son empreinte le cyclisme français pendant plus d’un demi-siècle. Coureur hors pair dans ces années 1930 où les phénomènes étaient légion, directeur sportif respecté pendant vingt-cinq ans, dirigeant fédéral pendant dix années de plus, ce fils de métayers cantalous gagna le surnom de Tonin le sage. Tous les témoins des trois actes de sa carrière l’affirment : il ne trichait pas, ni en course ni en dehors et avait fait sienne cette devise : « La gloire n’est rien ou la vertu n’est pas. » Refusant le dopage, il encourageait ses coureurs de la formation Mercier, de Rick Van Steenbergen à Louison Bobet ou Raymond Poulidor, à se soigner par l’homéopathie. Nullement dupe des usages du peloton, il se refusait également à vendre ou acheter une course. Un profil inhabituel dans le monde retors des pelotons. La blouse blanche et le béret noir qu’il arborait en toutes circonstances en tant que directeur sportif résument le personnage. Élevé à la dure dans le terroir français, il s’était bâti tout seul, méthodiquement, pour devenir un pionnier de la diététique et de l’entrainement. Sa régularité sur le Tour de France fut impressionnante. En dix participations, il termina neuf fois dans les dix premiers et quatre fois sur le podium. Nul doute que sans la guerre, où il s’occupa de la ferme familiale de Livry-Gargan, son palmarès se serait encore étoffé. Son premier podium sur la Grande Boucle, en1930, illustre la droiture du personnage. Alors que son leader, André Leducq, est à la dérive dans la descente du Galibier après deux chutes, Antonin Magne remobilise les forces de l’équipe de France pour le remettre en selle : Leducq reprend son rival italien Learco Guerra et remporte l’étape, puis le Tour. L’année suivante, c’est enfin son Tour. Échappé sur la route de Luchon, Antonin Magne s’empare du Maillot Jaune et il parvient vaille que vaille à résister aux assauts de l’Italien Antonio Pesenti et des Belges Jef Demuysere et Gaston Rebry. Absent de l’édition 1932, il se met au service de Georges Speicher, vainqueur en 1933. En1934, c’est à lui de bénéficier du sacrifice de ses équipiers. Speicher se dévoue, mais plus encore le jeune René Vietto, qui lui donne sa roue dans la descente du col de Puymorens et fait demi-tour pour lui céder son vélo dans le Portet d’Aspet, où Magne a subi un incident technique. Rouleur exceptionnel, « Tonin » parachève sa victoire en remportant le premier contre la montre de l’histoire du Tour de France. Le titre de champion du monde conquis à Bremgarten, près de Berne, en 1936, est le clou d’une brillante carrière : à l’attaque après cinquante kilomètres, il se détache à soixante-dix kilomètres de l’arrivée pour s’imposer en solitaire. Sa carrière de directeur sportif est tout aussi éblouissante puisque, à la tête de l’équipe Mercier, il remporte le Tour 1955 avec Louison Bobet, les plus belles classiques avec Bobet et les Belges Rik Van Steenbergen, Raymond Impanis ou Fred de Bruyne, avant de devenir le mentor de Raymond Poulidor.    

Château de Lamartinie

Construction : XVIe au XIXe siècle.

Style : troubadour.

Histoire : le château de Lamartinie servit de refuge aux habitants d’Aurillac lors de la grande peste qui décima la région. Le manoir est mentionné pour la première fois en 1592. Le château eut pour propriétaires successifs les familles de Tournemire, Ollier, Cambefort, Legendre, Aragonnès, de Boschâtel, Bouygues, de Saint-Vincent. Le château a été vendu pour la dernière fois en 1652 à la famille de Boschatel et transmis de génération en génération par les descendants de cette famille jusqu'à ce jour.

Caractéristiques : le château a été remanié et l’ensemble relève de styles architecturaux de différentes époques allant du XVIe siècle au XIXe siècle. Au logis-donjon carré qui compose l’aile sud, sans doute du début du XVIe siècle, a été accolé un logis flanqué d’une tourelle polygonale vers la fin du XVIe siècle. Une aile nord symétrique du donjon sud est datée de la fin du XVIIIe siècle ou du XIXe siècle puis en 1895 une tourelle polygonale adossée sur la face est et une tour sont ajoutées. En 1895, les Bouygues, une famille limousine de la bourgeoisie de robe, font restaurer le château. À l’intérieur, le décor est de style troubadour.

Classement : Monument historique en 1989.

Km 4.7

SANSAC-DE-MARMIESSE (1 370 HAB.) 

Château de Veyrières

Construction : XIIIe au XVIIe siècles.

Style : château fort.

Histoire : il existait deux seigneuries importantes à Sansac, celle de Marmiesse qui est la plus ancienne et dont le château a disparu, et celle de Veyrières dont l’origine correspond peut-être à une verrerie.

Caractéristiques : le château est composé de plusieurs éléments construits en pierres brutes et couverts de lauzes. Un corps principal de quatre étages carrés fait office de donjon (XIIIe siècle). Son couronnement a été modifié au XVIe siècle avec l’adjonction d’un chemin de ronde et de quatre échauguettes d’angle, puis réaménagé en 1730 avec l’ouverture de croisées et la création de deux grandes pièces d’habitation, dont l’une présente un surplafond décoré de 32 caissons peints en camaïeu. Un second logis rectangulaire de deux étages est accolé au premier ; flanqué de deux tours rondes aux angles extérieurs, il présente des éléments de construction postérieurs à 1587. Un autre corps de logis du XVIIe siècle de deux étages est appliqué sur le côté sud du précédent.

Destination actuelle : l’intérieur du château ne se visite pas, mais le promeneur a accès au parc et peut faire le tour de la bâtisse.

Classement : Monument historique depuis 1987.

RÉGION OCCITANIE

Départements : Ariège, Aude, Aveyron, Gard, Haute-Garonne, Gers, Hérault, Lot, Lozère, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Orientales, Tarn, Tarn-et-Garonne.

Population : 5,9 millions hab.

Préfecture : Toulouse

Superficie : 72 724 km2

Spécialités : foie gras, cassoulet, aligot, tielle sétoise, brandade de morue, haricots tarbais, garbure, oignon doux, cerises de Céret, vins (Pic Saint-Loup, Corbières, Cahors, Costières de Nîmes, blanquette de Limoux, Minervois, Tavel, Madiran). Eau source Perrier.

Clubs sportifs : Stade Toulousain, Castres Olympique, Montpellier HR, USAP Perpignan (rugby), Montpellier HSC, Nîmes Olympique, Toulouse FC (football), Dragons Catalans (rugby à XIII), Montpellier Handball, Fenix Toulouse, USAM Nîmes-Gard (handball).

Compétitions : Tour de France, Open Sud de France (tennis), Route d’Occitanie (cyclisme).

Économie : aéronautique et espace (Airbus, Ariane, Toulouse), défense, informatique, nucléaire, agro-alimentaire, agriculture (vins, céréales), tourisme, industrie pharmaceutique. Universités (Montpellier, Toulouse).  

Festivals : férias de Nîmes et Béziers, Rio Loco (Toulouse), Festival Radio France Montpellier (classique), Comédie du Livre (Montpellier), Electro Beach (Port Barcarès), Jazz in Marciac, Cinémed (Montpellier), Circa Auch, festival du roman noir à Frontignan.

Sites touristiques : Cité de Carcassonne, basilique de Lourdes, Toulouse (Capitole, Saint-Sernin, etc.), Montpellier (place de la Comédie, Écusson), Pont du Gard, Arènes de Nîmes, châteaux forts cathares, Canal du Midi, cathédrales d’Albi, Castres et Rodez. Viaduc de Millau, grottes de Niaux et du Maz d’Azil. Pont Valentré à Cahors. Villages de caractère. Plages de l’Aude, du Gard et de l’Hérault. Stations de ski des Pyrénées et de l’Ariège.

Site web : www.laregionoccitanie.fr

LOT (46)

Région : Occitanie

Population : 174 000 habitants

Superficie : 5 217 km²

Nombre de communes : 313 communes

Préfecture : Cahors (21 000 habitants)

Sous-préfectures : Figeac et Gourdon

Spécialités : vin de Cahors, vins des Coteaux du Quercy, vin du Lot, Safran du Quercy, Canard à foie gras du Sud-Ouest, Melons du Quercy, Agneau fermier du Quercy, truffe noire, fromage de rocamadour, noix, le pastis quercynois (un gâteau, pas une boisson !), la mique levée (pâte levée épaisse cuite dans un bouillon accompagnée de légumes et d’un petit salé).

Sport :  Trial Urbain International de Cahors (20 000 spectateurs), Tournoi de Pâques à Cahors (football, jeunes venant de toute la France), championnat du monde de motocross 2021 (Lacapelle-Marival), Critérium de Vayrac d’après Tour de France (cyclisme), la « Dordogne Intégrale » (course extrême longue distance en canoë-kayak), Ultra Trail Causse et Vallées Lot Dordogne.

Économie : construction électrique (groupe Cahors), aéronautique (Ratier Figeac, Figeac Aéro), mécanique (arc industriel Figeac/Saint-Céré), agro-alimentaire (siège historique d’Andros à Biars-sur-Cère).

Patrimoine : le Lot compte 420 sites et monuments protégés dont le pont Valentré à Cahors, la cité médiévale de Rocamadour, le Gouffre de Padirac, la grotte ornée du Pech-Merle, les villages de Saint-Cirq Lapopie (désigné village préféré des Français), Autoire, Loubressac, Cardaillac, Carennac et Capdenac-le-Haut sont classés parmi les plus beaux villages de France.

Culture et festivals : festival de Saint-Céré (art lyrique), Rencontres cinéma à Gindou, Cahors blues festival, Souillac en jazz, Ecaussystème à Gignac (musiques actuelles), Africajarc (musiques du monde), festival de Théâtre à Figeac, Lot of Saveurs à Cahors (autour de la gastronomie), Festival de Rocamadour (musique sacrée). Figeac abrite le musée des Ecritures et une reproduction géante de la pierre de Rosette, décryptée par Jean-François Champollion (originaire de la ville), et Souillac, le Musée de l’Automate.

Sites Web et réseaux sociaux :

Département du Lot

  https://lot.fr  / https://www.choisirlelot.fr/https://www.facebook.com/lot.departement/https://www.facebook.com/ohmylot / https://www.linkedin.com/company/departement-du-lot/

Lot Tourisme

 https://www.tourisme-lot.com/https://www.facebook.com/destinationvalleeslotdordognehttps://www.instagram.com/destinationvalleeslotdordogne/https://twitter.com/tourismelothttps://www.choisirlelot.fr/

Km 36.6

SOUSCEYRAC-EN-QUERCY (1 330 HAB.)

Issue de la fusion en 2016 des communes de Sousceyrac, Calviac, Comiac, Lacam-d’Ourcet et Lamativie. Sousceyrac a conservé de son passé médiéval le « Carrayrat », un ensemble de maisons du XVe au XVIIe siècles, groupées autour de leur église et autrefois entourées d’une enceinte. De celle-ci, il reste deux portes monumentales donnant accès à la vieille ville : le portail Notre-Dame, doté d’une chapelle suspendue ainsi que deux statues de la vierge à l’enfant et Notre-Dame du Portail et la porte Saint-Antoine, restaurée en 1966. Le bourg s’est ensuite développé autour de la place des Condamines qu’entourent quelques belles demeures des XVIIIe et XIXe siècles. Le château féodal des Calmont d’Olt, (quatre tours rondes coiffées de lauzes) passé aux barons de Castelnau puis aux Luynes a été détruit en 1876.  

Château de Grugnac

Construction : XVIIe et XVIIIe siècles.

Style : château fort.

Histoire : le fief de Grugnac est mentionné en 1334. Les Narbonnès ont l’entière justice sur le fief. Jean de Narbonnès vend le fief de Grugnac à Pierre Massip, notaire à Sousceyrac, en 1593. La première mention d’une « maison noble » n’apparaît qu’à partir de 1643. Le château passe ensuite par mariage aux Scribe, des bourgeois de Sousceyrac. Il est pillé à la Révolution.

Caractéristiques :  le château est rectangulaire et fortifié par trois tours rondes. L’édifice est couvert par un toit en lauze. Un escalier monumental sert d’entrée dans le bâtiment.

Classement : Monument historique depuis 1989.

Km 51.8

SAINT-CÉRÉ (3 440 HAB.)

L’origine de Saint-Céré remonte à sainte Spérie, née en 740, et morte martyre en l’an 760. Son corps fut enterré dans une forêt, où plus tard fut bâtie une chapelle dotée d’une crypte, pour protéger son tombeau. Cette chapelle fut remplacée au XIe siècle par une église romane, autour de laquelle s’est constituée le village. Saint-Céré était une place forte de la vicomté de Turenne. La petite ville conserve plusieurs vieilles demeures et maisons à pans de bois, dont la plus célèbre est la Maison des consuls. C’est la ville natale de Pierre Poujade, politicien défenseur des petits commerçants, qui a donné son nom au « poujadisme », mais aussi la dernière demeure de Charles Bourseul, inventeur oublié du téléphone. Le cycliste Kévin Besson, passé pro à plus de 30 ans en 2022 et déjà retiré des pelotons, est également natif de la ville.  

Maison des consuls

Construction : XVIe siècle.

Style : médiéval.

Histoire et caractéristiques : c’est un hôtel particulier construit dans la tradition médiévale. L’étage d’habitation en pans de bois repose sur un encorbellement de solives en forme de mâchicoulis. Le rez-de-chaussée en pierre était autrefois occupé par des échoppes dont les ouvertures ont été modifiées au XVIIIe siècle. L’habitation est répartie sur les deux niveaux supérieurs. Au premier, on trouve une cheminée monumentale et au second des peintures du XVIe siècle. Le rez-de-chaussée et le premier étage servent aujourd’hui d’espace d’exposition alors que le second étage accueille une association. Les fresques ne sont pas accessibles mais on peut les découvrir en visite virtuelle.

Classement : Monument historique depuis 1991.

Km 55.9

SAINT-JEAN-LESPINASSE (410 HAB.)

Château de Montal

Construction : XVIe siècle

Style : Renaissance.

Histoire : le domaine est acquis en 1494 par Robert de Balzac, chambellan de Louis XI. La construction est menée par sa fille, Jeanne de Balsac d’Entraygues, épouse en 1496 d’Amaury II de Montal, qui a donné son nom au château. De 1519 à 1534, elle transforme le château fort préexistant dans le style Renaissance. Veuve en 1510, elle perd également son fils Robert à la guerre en 1523, ce qui explique la devise inscrite au fronton : « Plus d’espoir ». En 1858, le château est vendu à un marchand de biens qui le démonte pour le vendre aux enchères à Paris jusqu’à ce que le collectionneur Maurice Fenaille le sauve de la ruine avant de l’offrir à l’État.

Caractéristiques : il est composé de deux ailes encadrant la cour d’honneur et de trois tours d’angle rondes surmontées de toits en poivrière et une tour carrée. Les sobres façades s’inscrivent dans la tradition médiévale. La cour intérieure est caractéristique de la première Renaissance française. Les façades intérieures sont décorées et les deux corps de logis desservis par un escalier d’honneur. D’une grande modernité pour l’époque, l’escalier droit, venu d’Italie, remplace l’escalier à vis des châteaux médiévaux.

Signes particuliers : le programme ornemental rend le château de Montal unique. La frise séparant le rez-de-chaussée du premier étage présente des figures mythologiques et allégoriques. Au premier étage, une série de bustes en haut-relief surmontés de frontons triangulaires représentent Jeanne de Balsac et des membres de sa famille.

Petite histoire : en 1943, La Joconde est cachée au château de Montal avant de regagner le Louvre en 1945.

Classement : Monument historique depuis 1909.

Km 67.3

PADIRAC (170 HAB.)

La commune est connue mondialement pour le gouffre de Padirac. Le village abrite également un parc zoologique dédié aux reptiles et un petit château, ainsi qu’une demi-douzaine de dolmens.  

Gouffre de Padirac

Histoire :  après la mise en place de la vallée de la Dordogne, le creusement de la roche a commencé, il y a 1 ou 2 millions d’années, grâce à des circulations d’eaux d’infiltration dans un réseau de fissures. Une rivière souterraine s’est créée, creusant la roche de haut en bas. Elle s’écoule en direction du nord-ouest, vers Montvalent, où elle rejoint la Dordogne. Le gouffre est une ancienne salle souterraine fermée par un plafond qui s’est effrité, et la salle s’est ouverte sur l’extérieur. Connu des locaux sous le nom de « trou du diable » il fut habité à la fin du XIVe et du XVIe siècle pendant la Guerre de cent ans et les Guerres de religion. En 1889, le spéléologue Édouard-Alfred Martel découvrit la rivière souterraine. Il est probable qu’une crue de celle-ci au XIXe siècle ait permis de relier le gouffre au réseau souterrain par un passage praticable. Guy de Lavaur reprend l’exploration de 1937 aux années 1970 et depuis, plusieurs spéléologues plongeurs ont pu parcourir la quasi-totalité du réseau connu, du gouffre aux différentes exsurgences de la rivière.

Caractéristiques : le gouffre de Padirac est l’entrée monumentale d’une cavité naturelle d’une dimension de 35 mètres de diamètre environ. Au fond de ce gouffre, à 103 mètres de profondeur, coule une rivière souterraine qui parcourt une partie d’un grand réseau de plus de 55 kilomètres.

Destination actuelle : en 1897, Armand Viré fut chargé d’aménager le gouffre et d’installer l’escalier métallique. Les premières visites touristiques eurent lieu le 1er novembre 1898. Aujourd’hui 2,5 km de galeries, sur les 42 km explorés, peuvent être visités de la fin mars au début du mois de novembre. Depuis les années 1930, l’accès à la rivière souterraine se fait par ascenseur, le reste de la visite se faisant à pied (environ 1 300 m) et en barque (1 000 m). Padirac détient le record de fréquentation pour le tourisme souterrain en France avec un record de 482 831 entrées en 2017.

Km 73.3

ALVIGNAC (690 HAB.)

Ville thermale grâce aux eaux de la source Salmière, elle héberge un casino qui a permis l’amélioration et la création d’infrastructures, comme une maison de santé, qui dynamisent les commerces et services de la commune.  

Source Salmière

La source Salmière se trouve à environ un kilomètre au nord d’Alvignac sur le territoire de la commune de Miers. Les bâtiments et installations occupent le fond de vallée à 288 mètres d’altitude. Les eaux sulfatées sodiques d’Alvignac-Miers ont des effets sur des affections du système digestif et des voies urinaires. La plupart des bâtiments furent construits au début du XXe siècle pour accueillir les curistes. Le Pavillon des Eaux, construit de 1904 à 1906 avec une architecture de béton, a la forme d’une pagode. Autour, un espace circulaire permettait aux curistes de ranger leurs tasses et de venir déguster l’eau de la source. Le kiosque du bouillon est une rotonde ouverte à structure en béton et charpente traditionnelle en bois. Les curistes y buvaient un bouillon d’herbes en complément de l’eau de la source. Le Grand Hôtel fut construit dans les années 1920 et accueillit des curistes célèbres comme le président Albert Lebrun ou les écrivains Francis Carco ou Pierre Benoît. Le site fonctionna de 1911 à 1981 avant de fermer. Après une relance avortée entre 1998 et 2005, un restaurant-bar sur pilotis a ouvert ses portes en 2015 tandis que la société Alvina a entrepris de relancer l’activité thermale en 2020.

Km 79.9

ROCAMADOUR

Véritable défi à l’équilibre, à flanc de falaise, la cité mariale de Rocamadour accueille visiteurs et pèlerins toute l’année. Rocamadour doit sa notoriété à son pèlerinage. Ses mille ans d’histoire remontent aux premiers ermites installés dans un vaste abri sous roche. En 1166 est découvert un corps parfaitement conservé, saint Amadour, à l’endroit où est maintenant érigé le Sanctuaire. Dès son origine, ce site est dédié au culte marial et à l’intérieur de la chapelle Notre-Dame, on peut admirer la statue de la Vierge Noire. Datant du XIIe siècle, la Vierge Noire ou Notre-Dame de Rocamadour est constituée de deux pièces de bois, l’Enfant étant collé sur son genou gauche. Rocamadour a été le décor somptueux en 2022 du dernier contre-la-montre du Tour de France (40 km), où Jonas Vingegaard avait parachevé sa victoire dans l’épreuve tandis que son équipier Wout van Aert remportait l’étape.  

Basilique Saint-Sauveur

Construction : XIe siècle, puis XVe et XIXe.

Style : romano-ogival

Histoire : le pèlerinage marial de Rocamadour est l’un des sites majeurs du monde chrétien depuis le Moyen-Âge. À la suite de la découverte en 1166 du corps intact présenté comme celui de saint Amadour, l’ensemble de la cité religieuse est construit. Alors que le sanctuaire était dans un état de délabrement important et que l’église Saint-Sauveur était toujours en service, les évêques de Cahors ont décidé de restaurer le site à partir de 1842. En mars 1913, l’église a été érigée en basilique mineure par le pape Pie X.

Caractéristiques : l’église Saint-Sauveur a été construite à une époque de transition entre l’art roman et l’art gothique (style romano-ogival), en pierre de taille calcaire et avec un toit couvert de tuiles plates. L’église basse du XIIe siècle est une crypte qui abritait jadis les reliques de saint Amadour. L’accès à la basilique se fait par un escalier depuis le second niveau du parvis de la cité. Ses deux nefs sont adossées côté ouest aux parois de la falaise.

Signe particulier : un nouvel orgue en forme de bateau construit par le facteur Jean Daldosso a été inauguré en novembre 2013.

Classement : Monument Historique depuis 2000  

Chapelle Notre-Dame

Construction : XIe siècle, puis XVe et XIXe.

Style : gothique flamboyant

Histoire : la chapelle primitive a été détruite en 1476 par un roc détaché de la falaise. Une plaque fixée à l’élévation sud indique qu’elle fut reconstruite en 1479 par Denis de Bar, évêque de Tulle. Elle est par la suite saccagée lors des guerres de Religion et de la Révolution. Entre 1863 et 1864, la chapelle Notre-Dame a été en grande partie reconstruite et agrandie par l’abbé Chevalt.

Caractéristiques : la chapelle Notre-Dame s’adosse à l’ouest à la falaise et au nord à l’élévation sud de la basilique Saint-Sauveur. L’édifice est construit selon un plan allongé à un seul vaisseau avec voûte sur croisée d'ogives et avec un toit à deux pans, couvert de tuiles plates. La porte sud, de style gothique flamboyant, s’orne des armes de l’évêque Denis de Bar. De l’autre côté du parvis, deux peintures murales monumentales L'Annonciation et La Visitation datent du XIIe siècle.

Signe particulier : Au-dessus du retable, Notre-Dame de Rocamadour ou la Vierge noire de Rocamadour est une statue-reliquaire du quatrième quart du XIIe siècle. D’une hauteur de 76 cm, elle est constituée de deux pièces de bois de noyer, l’Enfant étant chevillé sur son genou gauche. Autrefois elle était recouverte d'argent. Elle a été restaurée après la Seconde Guerre mondiale et en 2003.

Classement : Monument Historique depuis 2000

Km 109.3

GOURDON (3 950 HAB.)

C’est la troisième ville du Lot, derrière Cahors (20 000 hab.) et Figeac (10 000 hab.). Gourdon est construite sur une remarquable colline acropole qui domine le pays environnant, la Bouriane, à plus de vingt kilomètres à la ronde. Elle a porté le donjon ou dominium d’une des plus puissantes familles féodales du Quercy, les Fortanier de Gourdon. Un membre de cette famille, Bertrand de Gourdon, connu pour ses qualités de troubadour, aurait tué Richard Cœur de Lion d’un tir d’arbalète à la bataille de Chalus en 1199. Gourdon fut un haut lieu de la Résistance à l’occupant nazi et reçut la Croix de Guerre en 1948. La ville garde de son prestigieux passé de nombreux monuments, comme le château de Costeraste, la maison Renaissance de la famille Cavaignac ou son église Saint-Pierre et plusieurs chapelles.  

Maison Cavaignac

Construction : XIIIe au XVIIe siècle.

Style : Renaissance.

Histoire : l’hôtel a été modifié vers 1700 en ajoutant une porte avec encadrement de pilastres cannelés et fronton triangulaire avec une ouverture en œil-de bœuf, et un vantail à panneaux sculptés de motifs allégoriques représentant les Vices et les Vertus. C’est la maison natale de Jean-Baptiste Cavaignac (1762-1929), député du Lot à la Convention et de ses frères cadets Jean-Baptiste de Lalande, baron d’Empire (1765-1845) et Jacques-Marie Cavaignac (1773-1855), général et aide de camp du roi de Naples.

Signes particuliers : la porte de la maison Cavaignac comporte trois panneaux sculptés en ronde bosse. Ils représentent le déroulement de la vie selon une transcription des Parques grecques.

Classement : Monument historique depuis 1929, puis 1932 pour la porte.

Km 123.6

SALVIAC (1 200 HAB.)  

Église Saint-Jacques-le-Majeur

Construction : XIIIe et XIVe siècle.

Style : gothique.

Histoire : elle a probablement été construite dans le deuxième quart du XIIIe siècle, d’un seul jet. En choisissant de la placer sous le vocable de saint Jacques le Majeur, la communauté a voulu en faire une étape sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, sur une branche secondaire partant de Figeac et passant par Rocamadour. Le choix de construire l’église dans un style gothique français est peut-être la conséquence de l’allégeance de Guillaume de Gourdon au roi de France. L’église a servi de temple de la Raison pendant la Révolution. Des travaux de restauration ont été réalisés après le classement de l’église en 1913. La charpente en bois de la nef a été remplacée par une structure en béton armé en 1962. Une campagne de restauration s’est achevée en 2007.

Caractéristiques : l’église est à nef unique de trois travées avec un faux transept. Elle est entièrement voûtée d'ogives. Elle présente la particularité d’avoir une abside polygonale couverte d’une coupole nervée. L’église avait à l’origine trois portails : le portail ouest, encore existant, et deux autres donnant sur la deuxième travée, l’un au nord et l’autre au sud qui ont été condamnés à la suite de la construction de la sacristie et d’une chapelle.

Signes particuliers : l’église possède des vitraux du début du XVIe siècle, commandés par les Durfort. Par leurs couleurs chaudes, l’expression des visages et les motifs d’architecture, ils appartiennent au début de la Renaissance.

Classement : Monument historique depuis 1913.

Km 134.2

MONTCLÉRA (260 HAB.) 

Château de Montcléra

Construction : XVe siècle.

Style : médiéval.

Histoire : fief de la famille de Commarque en 1336, la seigneurie de Montcléra passa par alliance aux Gironde et fut érigée en marquisat par Louis XIII. Le château demeura dans cette famille, dont on peut encore voir les armes dans l’église, jusqu’au début du XIXe siècle. La configuration actuelle remonte, pour l’essentiel, à la charnière des XVe et XVIe siècles avec des ajouts au XVIIe. La poterne, ou barbacane, restée inachevée, a été édifiée vers 1600 en pierres de taille provenant d’une carrière de la paroisse voisine de Marminiac. L’aspect actuel de la toiture d’ardoise du corps de logis central remonte à 1870, lorsque les mâchicoulis et le chemin de ronde des tours, démantelés à une époque indéterminée, ont été restaurés.

Classement : Monument historique depuis 1929.

RÉGION NOUVELLE AQUITAINE

Départements : Charente, Charente-Maritime, Corrèze, Creuse, Dordogne, Gironde,Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques, Deux-Sèvres, Vienne, Haute-Vienne.

Population : 5,9 millions hab.

Préfecture : Bordeaux

Superficie : 2 011 km2

Spécialités : vins de Bordeaux, Cognac, Armagnac, piment d’Espelette, noix du Périgord, tomates de Marmande, huitres du bassin d’Arcachon, viande de Salers, vache blonde d’Aquitaine, jambon de Bayonne, agneau de Pauillac, canelés bordelais. Oie, canard, pommes sarladaises, poulet basquaise, garbure, lamproie. Truffe noire.

Clubs sportifs : Girondins de Bordeaux (Football), Stade montois, l’Union sportive dacquoise, l’Aviron bayonnais, Union Bordeaux Bègles Atlantique, Stade rochelais, CA Brive Corrèze Limousin, Section paloise, Biarritz olympique, SU Agen (rugby), Elan Béarnais Pau-Orthez, CSP Limoges (basket).

Compétitions : Tour de France, surf à Lacanau (Lacanau Pro) et Biarritz. Tour du Limousin.  

Festivals : fêtes de Bayonne, fêtes de Dax, fêtes de la Madeleine à Mont-de-Marsan, Francofolies de la Rochelle, festival de la BD d’Angoulême, foire du livre de Brive, Nuits de nacre à Tulle, Grand Pavois de La Rochelle, Garorock à Marmande, festival du film policier de Cognac.

Économie : vins de Bordeaux, Cognac et Armagnac, industrie aéronautique et spatiale, biotechnologies, chimie, recherche scientifique. Filière image et numérique. Agroalimentaire. Port de Bordeaux. Tourisme. Universités.

Sites touristiques : Bordeaux, Saint-Émilion, La Rochelle, Biarritz, bassin d’Arcachon, dune du Pilat, grottes de Lascaux, Futuroscope de Poitiers, plages de Lacanau, Biarritz, Biscarosse, Hourtin, Carcans, Soulac-sur-Mer, embouchure de la Gironde, vignobles du Bordelais, châteaux de Dordogne, château de Pau, Pyrénées, ile d’Oléron, île de Ré. 

Sites web et réseaux sociaux : www.nouvelle-aquitaine.fr

LOT-ET-GARONNE (47)

Région : Nouvelle Aquitaine.

Population : 331 230 habitants

Superficie : 5 361 km²

Nombre de communes : 319 communes

Préfecture : Agen

Sous-préfectures : Marmande, Nérac, Villeneuve-sur-Lot.

Spécialités : pruneau d’Agen, kiwis, noisettes et fraises. Vins de Duras, Buzet, côtes du Marmandais. Cèpe du Périgord, tourtière (gâteau), chasselas de Moissac.

Sport : SU Agen (rugby, football), Canoë-Kayak Club Agenais, Léopards d’Aquitaine (rugby à XIII), Ping Pong club villeneuvois (D1), Villeneuve Basket Club (N3), RC Villeneuvois (rugby). US Marmande (rugby). Terre de Jeux 2024. Route d’Occitanie (cyclisme).

Patrimoine : cathédrale Saint-Caprais d’Agen, musée des Beaux-Arts d’Agen, palais épiscopal, Église des Jacobins à Agen. Site antique d’Eysses, tours de Pujols et de Paris, Musée de Gajac, Château des ducs de Duras, château de Bonaguil, Village de Monflanquin. Grotte de Lastournelle. 

Économie : au sud-est, la viticulture domine (armagnac), ainsi qu’à l'extrême nord où notamment les côtes-de-Duras prolongent le vignoble du Bordelais. Au nord de la Garonne, cultures et élevage sont associés. Les vallées sont le domaine du maraîchage et des cultures fruitières (pruneaux d’Agen). Les principaux sites industriels sont Marmande, Tonneins, Fumel et Agen. Le Lot-et-Garonne est le premier producteur de France de kiwis, noisettes et fraises. Tourisme.

Culture et festivals : Festival du rire de Villeneuve-sur-Lot, Grand Pruneau Show (août), Fêtes d’Agen (août), Journées du bien-être à Agen (novembre), Quinzaine occitane (octobre), Festival de la prairie d’Agen (septembre).

Sites Web et réseaux sociaux : www.lotetgaronnne.fr, www.tourisme-lotetgaronne.com, www.nouvelle-aquitaine-tourisme.com,

Km 162.6

FUMEL (4 720 HAB.)

La sidérurgie à Fumel remonte au XVe siècle, mais c’est en 1847 qu’elle prit de l’importance et s’installa au bord du Lot sous le nom de Société minière et métallurgique du Périgord. Le site de Fumel est dû à la présence à ciel ouvert du minerai de fer et à la force hydraulique du Lot. Pendant la guerre de 1914-1918, l’usine grossit et se lance dans la fabrication d’obus. À la sortie des guerres, l’usine se spécialise dans la fabrication de tuyaux, de plaques de fonte et de pièces pour l’automobile. Longtemps fer de lance du groupe Saint-Gobain, le site employa plus de 3 500 personnes avant d’être victime des premières délocalisations des années 1970. Après un dépôt de bilan en 2013, l’usine a cessé son activité en 2018. Le centre Pompidou à Paris a été en partie construit avec l’acier sortie de l'usine de Fumel. Fumel est la ville natale de l’architecte Jean Nouvel, concepteur de l’Institut du monde arabe, de la Philharmonie de Paris ou de la tour Abgar à Barcelone, et de plusieurs internationaux de rugby (Jean-Pierre Razat, Michel Courtiols ou Hugues Miorin). Né à Fumel, Georges Lachat participa au Tour de France 1938. Également installé à Fumel, Jacques Bianco prit part au Tour 1957.  

Château de Fumel

Construction : XIVe au XVIIe siècle.

Style : château fort.

Histoire : un donjon est construit au XIIe siècle. La famille de Fumel fait partie de l’entourage des comtes de Toulouse et sont abbés de l’abbaye de Moissac. Au sortir de la guerre de Cent Ans, le château est pris à plusieurs reprises, Louis XI autorise Bernard de Fumel à fortifier la ville et le château. Il construit le logis à l’est du donjon. Le château médiéval disparaît sous un nouveau construit au XVIe siècle par François Ier de Fumel, baron de Fumel entre 1551 et 1561, mais le projet reste inachevé et le château est complété au cours des siècles suivants, notamment au XIXe siècle. 

Signes particuliers : le château comporte un théâtre de verdure, où ont joué les plus grands (Francis Huster, Michel Galabru, Francis Weber) dans le cadre du festival de Bonaguil.

Destination actuelle : le château abrite la mairie de Fumel depuis son rachat par la ville en 1951.  Classement : Monument historique depuis 1951.  

À 8 km : Château de Bonaguil

Construction : XIIIe au XVIe siècle.

Style : château fort médiéval.

Histoire : à son achèvement vers 1510, il est déjà dépassé par l’arrivée de la Renaissance qui pousse à transformer les forteresses médiévales en résidences d’agrément. Hormis la perte de ses charpentes pendant la Révolution française, le château de Bonaguil est aujourd’hui dans un bon état de conservation. Il n’eut jamais à subir d’attaque et fut habité jusqu’à la Révolution.

Signes particuliers : un festival a lieu chaque été dans les fossés du château depuis 1962. D’abord consacré à la musique, il s’est progressivement tourné vers le théâtre à partir de 1985 ; depuis 1997, la programmation est presque exclusivement théâtrale. Plusieurs films, dont Le Vieux fusil de Robert Enrico, ont été tournés au château.

Destination actuelle : le château appartient à la mairie de Fumel et se visite (environ 70 000 visiteurs par an).

Classement : Monument historique depuis 1914 et 1963.

Km 165.8

MONSEMPRON-LIBOS (2 080 HAB.)

Monsempron est un ancien bourg monastique fortifié qui s’est développé à partir d’un prieuré bénédictin de l’abbaye d’Aurillac établi sur une hauteur dominant le confluent de la Lémance et du Lot. Libos (Arribos au XIIIe siècle) est un ancien port fluvial dont l’habitat s’étend à partir de la seconde moitié du XIXe siècle en raison du développement de l’usine sidérurgique de Fumel. Monsempron est le village de Tino Sabbadini (1928-2002), qui a participé à sept Tours de France et remporté en 1958 la 5e étape entre Versailles et Caen en réglant au sprint les huit membres d’une échappée royale, puisqu’il s’imposait devant Louison Bobet et Gastone Nencini ! Tino Sabbadini a également terminé deuxième de Paris-Roubaix en 1960 derrière Pino Cerami.

Km 181.9

MONFLANQUIN (2 350 HAB.)

Installé sur un pech dominant la vallée de la Lède, Monflanquin témoigne de la lutte d’influence entre les royaumes de France et d’Angleterre au Moyen-Âge. Fondé en 1256, Monflanquin fait partie des quelques 50 bastides créées par Alphonse de Poitiers, frère de Saint-Louis et Comte de Toulouse. Souvent détruit puis reconstruit, le village, classé parmi les Plus beaux villages de France, offre encore au visiteur de beaux témoignages de son passé médiéval. Le village a en effet conservé son plan de bastide : autour de la place aux Arcades, les rues à angle droit égrènent les façades de pierre, de colombages et parfois de briques, couvertes de tuiles rondes. À sa forte identité architecturale, Monflanquin ajoute le goût de la création. Au cœur de la bastide, aux côtés des artistes et artisans d’art qui animent le village tout au long de l’année, Pollen, pôle régional artistique et culturel, accueille en résidence des artistes plasticiens du monde entier et propose expositions et activités thématiques. Festival de la photographie, salon du livre, soirées baroques complètent un programme de manifestations bien rempli. Monflanquin est notamment la ville natale du tennisman Pascal Portes, qui fut un complice de Yannick Noah dans les années 80 avant d’interrompre sa carrière pour des ennuis de santé.  

Château de Roquefère

Construction : XIIIe, XVe et XVIe siècles.

Style : médiéval et gothique.

Histoire : le fief revient à Édouard Ier, roi d’Angleterre, en 1279. Il cède le château à son sénéchal, Jean de Grailly, dont la famille l’occupe jusqu’à la Guerre de cent ans tandis que sa descendance le conserve jusqu’au début du XVIIIe siècle. Il appartient ensuite à la famille d’Anglars. 

Caractéristiques : les parties les plus anciennes sont situées au sud, avec un manoir gothique de deux étages au-dessus d’une salle basse voûtée, flanqué d’un petit donjon carré de 4 m de côté avec des baies en arc brisé pouvant dater de la fin du XIIIe siècle. L’aile en retour côté Est date aussi du Moyen-Âge, mais les grandes fenêtres à meneaux côté cour ont été refaites au XVe siècle. Une tourelle avec un escalier à vis a été placée à l’angle des deux ailes à cette époque. Des modifications ont été apportées au château au XVIIe.

Destination actuelle :  propriété privée.

Classement : Monument historique depuis 1963.

Km 191.2

LA SAUVETAT-SUR-LÈDE (630 HAB.)

Château de Saint-Sulpice

Construction : XVIIe siècle. 

Style : néo-classique. 

Histoire : le château a appartenu à la famille La Borie du XVIIe siècle au XXe siècle. Jean-François de La Borie (1760-1843), seigneur de Saint-Sulpice, a été maire de Villeneuve-sur-Lot entre 1800 et 1813. La famille La Borie a été très attachée au Premier Empire.

Caractéristiques : le château est composé de corps de logis disposés en T. La partie la plus ancienne est le corps de logis orienté nord-sud, avec sa cour intérieure, et une tour de défense à son extrémité nord, construit au XVIIe siècle et dont le portail porte la date de 1621. Au début du XIXe siècle, un second corps de logis est construit, perpendiculaire au premier, à son extrémité sud. Il est de style néo-classique avec un avant-corps à fronton. Le rez-de-chaussée a un décor stuqué de dessus de porte évoquant la vie à la campagne avec ses travaux et ses loisirs.

Signe particulier : dans le salon de musique, le décor en stuc célèbre le Premier Empire avec un aigle impérial, un masque de Napoléon et une allusion à l’Aiglon.

Classement : Monument historique depuis 2007.  

Aurillac

Surplombée par l'imposant château Saint-Étienne, Aurillac est une charmante commune située dans les paysages pittoresques de l'Auvergne.

Ses rues étroites et sinueuses regorgent de boutiques fascinantes, et comportent toujours de nombreuses maisons datant de l'époque médiévale. Une multitude de monuments historiques entourent Aurillac, ce qui n’empêche pas la commune de rester aujourd'hui encore un centre culturel dynamique, avec son théâtre de danse et ses festivals annuels de théâtre de rue et de gastronomie.

Les amoureux de la nature pourront suivre l’itinéraire qui s'élance de la commune et traverse les vallées de la Jordanne et de l'Authre. L'été, il est possible d’explorer les gorges de la Jordanne, tandis que le château abrite un musée dédié aux volcans. Le parc des Volcans d'Auvergne est également rapidement accessible depuis la commune en voiture, et propose de nombreux points de vue et paysages à couper le souffle.

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Villeneuve-sur-Lot

Située à cheval sur le pittoresque Lot, Villeneuve-sur-Lot offre un charme historique et des paysages séduisants.
En traversant son pont du XIIIe siècle bien préservé, vous découvrirez une multitude de sites remarquables dans la vieille ville.

L'église Sainte-Catherine, un édifice moderne qui arbore des vitraux datant des XIVe et XVe siècles, et les tours qui marquent les vestiges des fortifications historiques de la commune, en sont des exemples. La place Lafayette, en son centre, est le point de départ de nombreuses rues secondaires à explorer.

La commune possède un riche patrimoine agricole, que vous pourrez découvrir à l’occasion de son marché bihebdomadaire. La chapelle de Notre-Dame est un autre atout majeur de l'histoire de Villeneuve-sur-Lot, tandis que le musée d'art du moulin de Gajac est un témoin de sa riche culture.

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