Le Maillot Jaune est resté hier sur les épaules de Wout van Aert, qui n’a pourtant pas été loin de tout perdre sur les pavés de l’étape d’Arenberg, où il était plutôt attendu pour chercher un nouveau morceau de gloire. Le coureur de Jumbo-Visma a su réagir en fin de parcours pour sauver l’essentiel, et connaît ce matin le bonheur de parcourir une soixantaine de kilomètres en Belgique avec la tunique dorée. Les émotions et les pavés qui ont secoué son équipe inciteront peut-être la bande de Roglic et Vingegaard à relâcher leur emprise sur la course et à permettre à des échappés de faire leur vie à l’avant de la course sans craindre une poursuite féroce. Pour autant, de nombreuses autres formations pourraient être intéressées par l’étape la plus longue du Tour, ce qui ajoute toujours une petite part de fierté à la ligne de palmarès. Et l’idée d’avoir à se mesurer dans une bataille de puncheurs donne également du clinquant au bouquet de Longwy. C’est avec son maillot de champion de monde que Peter Sagan s’était imposé ici-même, au sommet de la côte des Religieuses, il y a maintenant 5 ans. Par rapport à l’édition 2017, le final a été durci par l’introduction de la côte de Pulventeux, où pourrait être orchestré un écrémage par une équipe solide et audacieuse. L’explication pourrait concerner des coureurs explosifs comme Benoit Cosnefroy, Michael Matthews, Tom Pidcock ou encore Valentin Madouas. Mais qu’en est-il de Mathieu van der Poel ?
Enjeux sportifs
7 juillet 2022
- 04:12
Puncheurs, comptez-vous !