« Il y a eu de nombreuses attaques dans la première heure, mais nous avons fait en sorte que l’échappée ne soit pas trop dangereuse. Quand Dan Martin a attaqué, nous savions qu’il avait 7 minutes de retard, nous sommes restés calmes. Ensuite, c’est à nouveau devenu un peu stressant dans le final, notamment lorsqu’il y a eu des attaques dans la descente, avec Romain Bardet par exemple. Mais nous avons bien contrôlé la situation, il n’y a pas eu de panique. Je n’ai pas spécialement peur de la reprise après la journée de repos, surtout que ce sera une longue étape. Au cas où la remise en route est un peu difficile, ça laisse un peu plus de temps pour revenir dans le sujet.
Porter le Maillot Jaune du Tour c’est unique, j’y pense depuis que je suis gamin. Je me suis un peu habitué à ça avec Paris-Nice, puis le Dauphiné, et aussi quelques jours sur le Tour l’année dernière. C’est un énorme honneur, je fais la course de ma vie. Dans les Pyrénées, ce sera 50 % dans les jambes, 50 % dans la tête. La troisième semaine est dure pour tout le monde ».
Interviews
22 juillet 2018
- 19:26
Geraint Thomas : « Je fais la course de ma vie »