Sous-préfecture des Pyrénées-Atlantiques
Ville étape pour la 33e fois
Population : 52 000 hab.
Personnalités : Didier Deschamps (football). Roger Lapébie (vainqueur du Tour de France 1937). Jean Dauger (rugbyman international), Edmond de Lancastre (1er comte de Lancastre, mort à Bayonne en 1296), Léon Bonnat (peintre), René Cassin (Prix Nobel de la paix en 1968). Katia et Marielle Labèque (pianistes).  
Spécialités : jambon de Bayonne. Chocolats de Bayonne.
Culture et festivals : Fêtes de Bayonne. Bayonne fête son chocolat. Foire du jambon (avril).  Arènes en scène (juillet). Festival Paseo (été). Jazz en mars (à Tarnos). Festival Haizebegi (musique, octobre)
Sports : Aviron bayonnais (rugby, football, aviron), Denek Bat Bayonne Urcuit (basket), siège de la Fédération française de pelote basque.
Évènements : course des remparts (course pédestre, mars)
Économie : port de Bayonne, chimie, métallurgie, tourisme, services (grandes surfaces). Centre hospitalier de la Côte basque.
Nom basque : Baiona.
Sites web / FB / Twitter / Instagram: www.bayonne.fr / www.visitbayonne.com


BAYONNE ET LE CYCLISME  

Bayonne a déjà accueilli le Tour de France à 32 reprises, et ce depuis 1906, mais la ville n’avait plus reçu la Grande Boucle depuis 2003, lorsque l’Américain Tyler Hamilton s’y était imposé. Pas moins de six vainqueurs de la Grande Boucle y ont levé les bras : Petit-Breton (1907, 1908 et 1909), Lapize (1910), Lambot (1920), Bottecchia (1925), Frantz (1926) et Anquetil (1966). Lors de la première visite du Tour, en 1906, la victoire était revenue à un presque enfant du pays, Jean-Baptiste Dortignacq, originaire de Peyrehorade, à 35 km de là. Battu au sprint par Louis Trousselier, il avait bénéficié du déclassement de ce dernier, qui avait omis de se présenter à un contrôle. Surnommé « la gazelle », Dortignacq a remporté sept étapes du Tour de France, qu’il a terminé sur le podium en 1904 et en 1905. La ville a également figuré à cinq reprises au programme de la Vuelta. Bayonne est la ville natale de Roger Lapébie, vainqueur du Tour de France 1937 et de neuf étapes de la Grande boucle. Parmi les autres coureurs bayonnais, on citera Paul Maye, vainqueur de deux étapes du Tour de de France, de Paris-Roubaix 1945, de trois éditions de Paris-Tours et champion de France à deux reprises.


À VOIR

Fêtes de Bayonne 
Les fêtes de Bayonne sont l’un des rassemblements festifs les plus populaires et les plus attendus du sud-ouest de la France. Durant cinq jours, au cœur de l’été, la ville se transforme en capitale de la fête sur fond de traditions, de musiques, de chants et de joie de vivre autour de son roi Léon. C’est aux anciens joueurs de rugby de l’Aviron bayonnais que l’on doit la création des fêtes de Bayonne en 1932. Cette année-là, en rentrant des déjà célèbres fêtes de Pampelune, ville jumelle de Bayonne, les joueurs bayonnais lancent l’idée d’organiser un rassemblement festif dans leur ville. Le maire de l’époque, Joseph Garat, valide le projet et la machine se met alors en route. Immédiatement, une certaine alchimie prend corps et les Bayonnais s’associent immédiatement et avec plaisir à cette initiative. Les fêtes de Bayonne sont nées et, depuis ce 13 juillet 1932, elles n’ont cessé de grandir jusqu’à devenir l’une des références en la matière en France… et dans le monde !  

Citadelle de Bayonne
Construction : fin du XVIIe siècle
Style : forteresse Vauban.
Caractéristiques : la citadelle comprend un carré de 480 mètres de côté avec quatre grands bastions à orillons, trois demi-lunes, des tenailles dans les fossés des courtines pour faciliter les sorties. Actuellement, la Porte de l'Adour dite Porte Royale est fermée, son ancien poste de garde abrite des bureaux. La Porte de Secours sur la façade nord est désormais la seule entrée.
Histoire : après avoir été une prison sous la Révolution française et le Premier Empire, la citadelle est redevenue un camp militaire pour différents régiments. Le 1er Régiment Parachutiste d'Infanterie de Marine y tient garnison depuis sa création en 1960. 
Classement : Monument Historique depuis 1929.  

Musée basque 
Construction : XVIe siècle pour la maison Dagourette. Ouverture du musée en 1924.
Caractéristiques : le musée basque et de l'histoire de Bayonne présente une collection historiographique et ethnographique consacrée au Pays basque en France. Cela va du quotidien du berger et de l'agriculteur depuis la protohistoire, des outils, des arts domestiques et traditionnels, des peintures, des jeux et danses, en passant par l'identité basque à travers les siècles. Il a été rénové en 2011.
Classement : Monument Historique depuis 1991. Musée de France depuis 2003.  

Cathédrale Sainte-Marie
Construction : 1213, achevée au XVIe siècle. 
Style : gothique
Caractéristiques : cathédrale ogivale, surmontée par deux flèches de 85 m de haut. Elle renferme la châsse de saint Léon, évêque de Bayonne au IXe siècle. Un cloître, datant de 1240, lui est attenant.
Histoire : depuis la fin du IVe siècle, Bayonne est le siège d'un évêché et possède une cathédrale dédiée à la vierge Marie. Celle-ci est détruite par les Normands puis par les Maures. Au XIIe siècle, l'évêque Raymond de Martres projette de construire une cathédrale romane dédiée à Notre-Dame sur l'emplacement de la cathédrale actuelle. Elle possède déjà un cloître dont le mur extérieur ouest est probablement le plus ancien vestige. En 1258, un grand incendie détruit la moitié de la ville et Bayonne fait appel à un architecte anonyme, le « maître champenois », qui reconstruit l’édifice dans le style gothique.
Signes particuliers : le cloître, de style gothique rayonnant est l'un des plus grands de France. Au Moyen Âge, c'était un lieu de réunion et de conversation pour les assemblées de quartiers ou de corporations. Il est toujours le lieu de manifestations culturelles telles que les Artisans du cloître ou des concerts. Il a été entièrement restauré ces dernières années et est géré par le centre des monuments nationaux
Classements : Monument Historique en 1862. Patrimoine mondial de l’Unesco au titre des chemins de Compostelle depuis 1998.  

Château-Vieux
Construction : XIe au XVIIe siècles.
Style : forteresse médiévale
Histoire : le Château-Vieux est construit en bordure du site d’un castrum romain qui abritait la garnison et l'administration de la région nommée Lapurdum. À partir de la fin du XIe siècle, les vicomtes de Labourd édifient une forteresse qui s’appuie sur trois tours romaines puissamment renforcées. Elle prend le nom de Château-Vieux à la fin du XVe siècle, après la construction d'un nouveau château, dit château-neuf, dans le quartier du Petit-Bayonne. Au XVIIe siècle, le château a été réaménagé par Vauban.
Destination actuelle : le château est le siège des autorités militaires de la ville.
Classement : Monument Historique depuis 1931.  

Château-Neuf
Construction : XVe siècle. 
Style : forteresse
Histoire : après la guerre de Cent ans, les Français, ayant repris la ville en 1451, décidèrent d'améliorer son système défensif en construisant le château neuf, adossé à l'enceinte anglaise du début du XIVe siècle. Le château permettait de faire face aux menaces espagnoles ou anglaises et de prévenir toute velléité de révolte des Bayonnais. En 1520, le château fut renforcé. En 1680, Vauban fut envoyé à Bayonne. Il augmenta la capacité de casernement du château neuf et en fit murer les fenêtres basses. Le château neuf conserva cette fonction de casernement jusqu'à sa désaffectation par l'armée dans les années 1980.
Caractéristiques : Le château est un ensemble défensif quadrangulaire comportant, au sud-ouest, une tour ronde datant des années 1460, avec ses deux courtines attenantes. Au sud-est, se trouve la tour carrée, dite également « tour Mocoron » ayant appartenu à l'enceinte urbaine anglaise. Au nord-est s'élève le portail de Mocoron. Cette ancienne porte de ville du XIVe siècle comprend deux tours polygonales. Au nord subsiste la courtine anglaise. La tour en quart de cercle servit de cachot. Au sud de la tour carrée nord-ouest s'élève une tour oblongue bâtie vers 1462.
Destination actuelle : Il abrite depuis 1995 le campus Nive de l'UPPA (Université de Pau et des Pays de l'Adour) et les services administratifs.
Classement : Monument Historique depuis 1929.    

Château de Marracq
Construction : XVIIIe siècle.
Style : Louis XIV
Histoire : il a été construit au début du XVIIIe siècle par Marie-Anne de Neubourg, reine d'Espagne en exil, mais elle ne l’a jamais habité, préférant sa résidence de Saint-Michel. Napoléon Ier, après l'avoir acheté le 19 mai 1808 sur sa cassette personnelle des frères Marqfoy, en a fait un de ses palais impériaux. C'est ici aussi qu'a été signé l'Abdication de Bayonne des Bourbons d'Espagne en avril 1808 en faveur de Napoléon Ier, qui installa son frère Joseph Bonaparte sur le trône. À la Restauration, Marracq reste inoccupé. L'armée s'y installe en 1823, mais le château est dévasté par un incendie en 1825.
Destination actuelle : aujourd'hui, il appartient à la ville de Bayonne. Au sud du château, se trouve le collège Marracq.
Classement : Monument Historique depuis 1907.


À MANGER 

Jambon de Bayonne

Selon la légende, un enchaînement de circonstances serait à l’origine du jambon de Bayonne. Un jour, au cours d’une battue, Gaston Fébus, Comte de Foix, blessa un sanglier qui s’enfuit et fut découvert par des chasseurs, quelques mois plus tard, tombé dans une source d’eau salée à Salies de Béarn. L’animal était en parfait état de conservation. C’est ainsi que serait née la salaison sur le Bassin de l’Adour… Aujourd’hui, le jambon de Bayonne est protégé par une indication géographique protégée (IGP), qui le définit comme une « cuisse de porc parée, salée au sel sec des salines du bassin de l’Adour et séchée dans la zone des Pays de l'Adour, située dans le Sud-Ouest de la France pendant plus de 7 mois ». L'IGP délimite la zone de production des porcs à utiliser, des « porcs du Sud-Ouest », qui doivent avoir été engraissés avec un aliment contenant au moins 60 % de céréales, ou de céréales et de pois. La zone de transformation des jambons (salage, séchage, affinage, désossage) est le sud-ouest du fleuve Adour. Les techniques employées par les salaisonniers sont dérivées des savoirs traditionnels. Les jambons frais sont frottés et massés avec du sel sec des salines du Bassin de l’Adour. Le gros sel utilisé pour le salage des jambons de Bayonne provient exclusivement des salines de Salies-de-Béarn, sel de source naturel ayant obtenu l’IGP en 2016. Les jambons sont ensuite placés dans des chambres froides à 3-4 °C, à une hygrométrie de 80 %, pendant huit à douze jours selon le poids.

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