« On a fait du très bon travail jusqu’à la dernière montée. Ensuite, certains ont cru qu’ils pouvaient sprinter pendant les 19 kilomètres d’ascension et ont imprimé un rythme très élevé dès le pied. J’ai attaqué dès que Decathlon a cessé de rouler, mais c’était un peu trop tôt. Je pensais que Jonas voulait peut-être gagner l’étape, comme moi, mais en réalité, il se contentait de suivre ma roue. Quand Arensman a attaqué, j’ai décidé de ne pas le suivre et de me caler sur un rythme défensif dans lequel je me sentais à l’aise. Personne d’autre n’a participé à la poursuite, et Arensman était trop fort pour mon tempo de confort. On n’est pas passés loin de le reprendre, mais on ne l’a pas fait, et il mérite cette victoire. Je tirais le groupe en comptant les kilomètres restants jusqu’à Paris. J’ai dû mener presque toute la montée et je suis arrivé très fatigué sur la ligne. »
« Ces trois derniers jours ont été éprouvants, et je suis content que ce soit fini pour aujourd’hui. Le Tour de France commence à sembler vraiment long. Avec cette météo aujourd’hui, et la cérémonie ensuite… Je veux juste aller dans le bus et prendre une bonne douche chaude. C’est ça, le Tour de France : on ne sait jamais ce qui peut arriver. Il faut qu’on reste concentrés encore deux jours. »
