À seulement deux jours de l’arrivée finale à Paris, les occasions de briller sur le Tour de France 2025 se font de plus en plus rares. Ben O’Connor a saisi la sienne sur le col de la Loze ; les baroudeurs attendent impatiemment leur moment en route vers Pontarlier samedi ; et l’on ne sait pas encore si l'avantage tournera en faveur des sprinteurs ou des puncheurs à Paris. Avant cela, vendredi proposera les dernières grandes ascensions du Tour, un terrain idéal pour les grimpeurs et les prétendants au classement général prêts à tout donner, avec une arrivée au sommet à La Plagne, à 2 052 mètres d’altitude, au terme d’une ascension de 19,1 km à 7,2 % de moyenne.
Pour des attaquants au profil de Michael Storer, c’est la dernière opportunité de décrocher une victoire sur ce Tour. Simon Yates au Mont-Dore, Thymen Arensman à Superbagnères, Valentin Paret-Peintre au Mont Ventoux, et Ben O’Connor au col de la Loze ont tous déjoué les pronostics selon lesquels les étapes de montagne seraient uniquement dominées par les leaders du classement général, en particulier Tadej Pogacar. On peut s’attendre à une nouvelle bataille féroce, alors que les coureurs tenteront de prendre de l’avance en échappe avant l’ascension finale du jour.
Évidemment, le sort des attaquants dépendra autant de leurs jambes que des stratégies adoptées dans le peloton, notamment par Visma-Lease a Bike et UAE Emirates-XRG. Ces deux équipes dominent le Tour, mais O’Connor a su brillamment trouver une ouverture en les attaquant frontalement dans la vallée précédant l’ascension au col de la Loze. Toutefois, la lutte pour le général ne se résume pas à ce seul duel, surtout après le bouleversement provoqué par cette même ascension. Florian Lipowitz conserve le maillot blanc et la troisième place du classement général, mais ses poursuivants sont sur ses talons, à commencer par Oscar Onley. Il est temps pour eux de saisir leurs dernières chances de réécrire le scénario.
