À l’occasion du Grand Départ, Fabio Jakobsen avait souligné que le premier sprint pur se tiendrait à Bordeaux. Sur le papier, cette septième étape plane tracée entre Mont-de-Marsan et Bordeaux présente en effet toutes les caractéristiques pour favoriser une arrivée massive sur la célèbre place des Quinconces. Mais après six étapes, les données ont déjà changé par rapport à ce que les acteurs avaient à l’esprit à Bilbao. Le champion d’Europe lui-même ne se présente peut-être pas aussi frais qu’il l’espérait après sa lourde chute sur le circuit automobile de Nogaro. Le même jour, Caleb Ewan a également perdu son poisson-pilote Jacopo Guarnieri. Dans le même temps, Phil Bauhaus s’est invité comme une nouvelle menace dans le clan des finisseurs avec deux podiums d’étapes, et Jasper Philipsen a fait le plein de confiance en s’imposant à deux reprises, après deux victoires sur les deux derniers sprints de 2022. Le Belge a tous les atouts pour s’imposer à Bordeaux, la ville qui a accueilli le plus d’étapes du Tour de France après Paris, et qui a aussi gagné une image de capitale du sprint. D’ailleurs, lors de la dernière visite de la Grande Boucle dans la préfecture de Gironde en 2010, c’est Mark Cavendish qui avait eu le dernier mot. Après sa 6e place à Bayonne et la 5e à Nogaro, le Britannique s’est montré mûr pour écrire un peu plus l’histoire…
Enjeux sportifs
7 juillet 2023
- 04:01
Une capitale du sprint