MONT-DE-MARSAN
Ville étape pour la 5e fois Préfecture des Landes
Population : 30 000 hab.
Personnalités : Alain Juppé (ancien Premier ministre), Luis Ocana (cyclisme). André et Guy Boniface, Thomas Castaignède, Benoît Dauga, Olivier Roumat (rugby). Joël Bats (football). Hélène Darroze (chef cuisinier). Charles Desplau et Robert Wiérick (sculpteurs). Catherine et Marguerite de Navarre (reines de Navarre).
Spécialités : foie gras des Landes. Canard fermier des Landes. Armagnac.
Sport : Stade montois (rugby). Basket Landes (championnes de France).
Évènements : courses landaises. Sud-Ouest Mounride.
À vélo : la Scandibérique passe par Mont-de-Marsan.
Économie : agroalimentaire (Delpeyrat, Maïsadour), filière bois, base aérienne de Mont-de-Marsan. Administrations. Commerce.
Festivals : Fêtes de la Madeleine (juillet). Arte Flamenco (juillet). Mont-de-Marsan Sculptures. Festival Atout Cœurs (mai). Festival de Tréteaux (août). Les Foulées Roses (octobre).
Labels : commune sport pour tous (4 étoiles). Ville fleurie (4*)
Sites web / réseaux sociaux : www.montdemarsan.fr, www.montdemarsan-tourisme.fr
MONT-DE-MARSAN ET LE CYCLISME Pour les amateurs de cyclisme, Mont-de-Marsan est avant tout lié à Luis Ocana, qui s’y révéla au début de sa carrière et y glana ses premiers succès. Fils d’émigrés espagnols installés dans le Gers, département avec lequel il garda des liens toute sa vie, le jeune Luis est devenu Montois en 1963 lorsque, repéré par le président du club local, Pierre Cescutti, il endossa ses couleurs jaune et noir. C’est grâce à ses nombreux succès dans les rangs amateurs, notamment en montagne et contre la montre, que ses adversaires le surnomment « l’Espagnol de Mont-de-Marsan ». Il passe professionnel en 1968 dans l’équipe espagnole Fagor et choisit alors de conserver sa nationalité d’origine. Les premiers succès arrivent l’année suivante et dès 1970, où il enlève la Vuelta, il s’affirme comme l’un des principaux rivaux d’Eddy Merckx. Le Tour de France 1971 installe sa légende : Maillot Jaune après avoir harcelé sans relâche le Cannibale, Luis Ocana est pris dans une chute collective dans la descente du col de Menté et contraint à l’abandon. La guigne sera souvent de la partie dans sa vie, mais « l’Espagnol de Mont-de-Marsan » parvient cependant à s’offrir son plus beau titre de gloire en 1973 en enlevant la Grande Boucle en l’absence de son rival belge. Il ne retrouva jamais ces sommets et son après-carrière resta marquée par des accidents, des problèmes de santé et des difficultés financières qui l’ont poussé à mettre fin à ses jours à son domicile du Gers en 1994. Mont-de-Marsan a déjà, à deux reprises, accueilli des départs d’étape du Tour de France, en 1960 et 1971, sacrant à chaque fois un authentique champion : Roger Rivière en 1960 à Pau et Eddy Merckx en 1971 à Bordeaux. La ville a également accueilli à trois reprises le Tour de l’Avenir.
À VOIR :
Donjon Lacataye
Construction : du XIIIe au XVIe siècles.
Style : maison forte
Caractéristiques : il ne s'agit pas d'un « donjon » à proprement parler, mais de deux bâtiments contigus bien identifiables construits en pierres coquillières. Ce sont deux maisons romanes accolées. Cet ensemble fortifié servait de poste d'observation et de tour de défense.
Histoire : les maisons, construites à l'intérieur des remparts, contribuaient à la protection de la ville côté Midou, vers lequel la ville s'étend au XIIIe siècle. Les maisons appartenaient aux vicomtes de Marsan, qui les ont délaissées quand ils se sont éloignés de la ville. Marguerite de Navarre (sœur de François Ier et grand-mère d'Henri IV) trouve à l'abri des murailles de Mont-de-Marsan son « ermitage », un lieu de retraite et de recueillement. Elle réside soit à Lacataye, soit au Château Vieux. Par la suite, le « donjon » servit de caserne.
Destination actuelle : le bâtiment accueille depuis 1968 le musée Desplau-Wiérick, consacré à deux sculpteurs locaux, Charles Desplau et Robert Wiérick.
Classement : Monument Historique depuis 1942.
Maisons romanes
Construction : deuxième moitié du XIIIe siècle.
Caractéristiques : Outre le donjon Lacataye, Mont-de-Marsan compte quatre autres « maisons romanes » fortifiées, vestiges du système défensif de la ville mis en place après sa fondation. La première, située à proximité immédiate du donjon Lacataye, abrite le musée Dubalen (un musée archéologique qui ne se visite que sur rendez-vous). Toujours rue Macataye, une deuxième sert de logement de fonction à la mairie. Deux autres maisons sont situées rue Maubec et sont adossées aux anciens remparts.
Classement : Monuments Historiques en 1929, puis 1942 et 1984.
Remparts
Construction : XIIIe siècle.
Histoire : à sa fondation en 1133 par Pierre de Marsan, la ville est le siège de la vicomté de Marsan et a une vocation défensive. Dotée de murailles, elle compte cinq portes, nommées en fonction de la direction vers laquelle elles s'ouvrent : portes de Roquefort, de Campet, de Saint-Sever, d'Aire et de Tartas. Chacune d'elles est flanquée d'une haute tour. L'entrée primitive de la ville s'effectue par la porte de Roquefort, donnant accès au quartier du Bourg-Neuf. Les remparts, hauts d'environ dix mètres, sont construits en grand appareil en pierres coquillières provenant des carrières voisines d'Uchacq, matériau de construction de tous les anciens bâtiments de la ville.
Classement : Monuments Historiques depuis 1942.
Église de la Madeleine
Construction : 1825
Style : néo-classique.
Histoire : l’église est bâtie par l’architecte Augustin Arthaud, chargé de la restauration de tout le quartier. L’église est érigée à la place du précédent lieu de culte, qui s’était effondré en 1821.
Caractéristiques : le style néoclassique du fronton s’inspire de l'église de la Madeleine de Paris, et le péristyle rappelle celui de la rotonde de la Vignotte. À l'intérieur se dresse un maître-autel en marbre, œuvre des frères Mazzetti, entouré d'une boiserie. La fresque principale, due à Berthe Grimard-Baudet, est dédiée à sainte Madeleine
Classement : Monument Historique depuis 1975.
Arènes du Plumaçon
Construction : 1889
Capacité : 7 100 places.
Histoire : organisées depuis le XVIIIe siècle, les courses taurines se déroulent place Saint-Roch, dans des arènes en bois qui prennent feu en 1878. Jules Dupouy, architecte de la ville, est chargé de bâtir des arènes en dur, inaugurées en 1889. Elle sont agrandies en 1933. Elles accueillent chaque année en juillet cinq corridas lors des fêtes de la Madeleine.
Classement : patrimoine du XXe siècle depuis 2007.
Rotonde de la Vignotte
Construction : 1812
Style : néo-classique
Histoire : en 1808, Napoléon Ier, de passage à Mont-de-Marsan, offre le site de la Vignotte à la Société d’agriculture. Cette dernière y fait construire à partir de 1811 une rotonde de style néoclassique en l’honneur de l’agriculture, du commerce et des arts. David-François Panay en est l’architecte. Faute de crédits, la rotonde est revenue à des entrepreneurs privés. Elle ne rouvrira pas au public avant 2016.
Classement : Monument Historique depuis 1986.
À MANGER :
Canard fermier des Landes
Le canard fermier des Landes est l’un des huit produits à bénéficier du label Qualité Landes. Il est élevé en plein air pendant plus de 102 jours. Depuis avril 2003 et pour la première fois, le Label Rouge s’est étendu sur les produits cuits, gage d’une transformation de qualité. Nourri au maïs en grains entiers du Sud-Ouest, son élevage se fait dans le plus grand respect de la tradition et suit un cahier des charges très strict. Il se déguste de mille et une façons différentes : magrets, aiguillettes, foies gras, confits. Le canard fermier des Landes est également protégé par une IGP.