Simon Clarke : « C’était peut-être mon jour »

« Je n’avais pas d’équipe au début de l’hiver, mais j’ai continué à me dire que c’était encore possible d’y arriver. Puis Israel-Premier Tech m’a fait une proposition et donc je me suis retrouvé avec cette opportunité. Aujourd’hui, je suis très heureux de pouvoir les récompenser de me l’avoir offerte. C’est la preuve que tout peut arriver si on saisit sa chance. Ce matin, le directeur sportif m’a dit ‘’aujourd’hui c’est une échappée’’. Or les étapes que j’ai gagnée sur la Vuelta et le maillot rose que j’ai porté sur le Giro c’était déjà en première semaine, sur des échappées. Alors je me suis dit que c’était peut-être mon jour. Mais je n’arrive toujours pas à y croire, c’était très serré dans le final. J’ai dépassé Taco dans les 50 derniers mètres. Sur la Vuelta, c’était des finishs similaires. Quand Powless était devant, j’ai choisi d’attendre et surtout de surveiller Edvald Boasson Hagen. On a commencé à sprinter dans le dernier virage, j’ai donné tout ce que j’ai pu jusqu’à la ligne. Cela fait 20 ans que j’ai déménagé en Europe pour devenir cycliste et je vais avoir 36 ans pendant ce Tour. Et enfin mon rêve devient réalité. »

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