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La rencontre des géants

« Je suis content d’avoir pu garder mon Maillot Jaune pour attaquer ces deux étapes de montagne », a expliqué Tadej Pogacar en se projetant sur les deux défis qui l’attendent aujourd’hui et demain. Manifestement, le Slovène a bien conscience que pour les grands rendez-vous, les gentlemen ne négligent pas leur tenue. Lors de ses deux précédentes participations, il n’a pas encore été confronté au Galibier, et l’on se présente toujours avec déférence sur le toit du Tour, où l’on salue la stèle Henri Desgrange à 2642 mètres d’altitude. « Pogi » a peut-être aussi révisé ses classiques et appris que le peloton du Tour n’est monté qu’une seule fois au col du Granon, resté entre 1986 et 2011 le site d’arrivée le plus haut-perché de l’histoire, étrenné par Eduardo Chozas, le jour où Bernard Hinault a perdu son dernier Maillot Jaune. Dans un combat symbolique à travers les âges, Pogacar tient ici l’occasion de se mesurer au Blaireau en même temps qu’au Granon, en bataillant avec des adversaires eux-aussi placés face à un moment de vérité. « C’est de la survie tout au long de l’ascension », a simplement résumé Thibaut Pinot en parlant de la reconnaissance de cette route de supplices de 11,3 km à 9,2 % de dénivelé moyen, menant à ce sommet sans issue qu’est le col du Granon. Pogacar veut la transformer en chemin de gloire, tandis que les Vingegaard, Thomas, Yates, Gaudu ou Bardet tenteront de le faire vaciller. Pour vaincre les géants.

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