« Participer au Tour de France est déjà un rêve. Ensuite, aller chercher une victoire comme celle-là, c’est excellent. C’est une énorme récompense pour tous ceux qui m’ont soutenu : ma copine, mes parents, mes amis en Australie et à Gérone. Ça a été une course sauvage, mais c’est tellement satisfaisant. Je n’ai pas pu me retenir de pleurer en franchissant la ligne. Je ne pensais pas prendre l’échappée. Mais j’ai vu qu’il y avait un énorme groupe qui partait alors j’ai décidé de le rejoindre. Je ne savais pas exactement quoi faire, si je devais la jouer tranquille… mais ensuite j’ai réalisé qu’il y avait une chance de gagner quelques places au classement général, et de gagner l’étape !
J’aime bien ce genre de journées extrêmement dures. J’ai souffert dans les descentes, mais au final ça s’est bien passé. J’ai vite su que si je n’étais pas pris par des crampes, j’allais gagner l’étape. La clé, c’était de ne pas paniquer. Pour le Maillot Jaune, je n’y ai pas pensé à un seul moment, je savais que ce ne serait pas possible et j’étais concentré sur la victoire d’étape ».
