La Loze pour la gagne

Il se dit que la montée finale menant au col de la Loze « c’est le col du XXIe siècle ». La formule a été lancée par Christian Prudhomme, et n’est naturellement pas démentie par son directeur de course Thierry Gouvenou qui « promet l’enfer » aux grimpeurs qui manqueraient de jambes aujourd’hui. Et les principaux intéressés, qui ont quasiment tous reconnu cette redoutable escalade, n’ont pas été avares de superlatifs. « Il y aura de gros écarts », annonçait par exemple Tadej Pogacar hier soir en espérant que le chrono penche en sa faveur. Pour le jeune Slovène, il s’agit d’une des rares opportunités de bousculer Primoz Roglic, qui n’a pourtant pas montré la moindre faille depuis le début du Tour. Mais à cette altitude de 2300 mètres, sur la fin de cette montée de tous les dangers qui se présentera après le franchissement du col de la Madeleine, les deux  leaders du général pourraient être relégués l’un comme l’autre derrière un deuxième rideau par leur grand gabarit de grimpeur-rouleur. La punition pourrait par exemple être infligée par des poids-plumes du style de Miguel Angel Lopez, Richie Porte ou encore Dani Martinez. Il n’est pas impossible non plus qu’Egan Bernal, qui a terminé 127e de l’étape d’hier à plus de 27’, se prépare à mettre toutes ses forces dans la bataille du côté de Méribel.

Col de la Loze, Méribel
Col de la Loze, Méribel © Méribel

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