Matthews secoue le peloton

Tour de France 2017 | Étape 16 | Le Puy-en-Velay > Romans-sur-Isère

Le maillot vert distancé
Sans Philippe Gilbert, affaibli par une gastro-entérite virale, le peloton s'élance avec 174 coureurs du  Puy-en-Velay. Les candidats à l'échappée sont nombreux dans les premiers kilomètres, avec notamment Sylvain Chavanel (Direct Energie) qui tente sa chance dans des configurations multiples. C'est avec Nicolas Edet (Cofidis), Daryl Impey (Orica), Thomas De Gendt (Lotto-Soudal) et Thomas Degand (Wanty) qu'il passe une vingtaine de kilomètres à l'avant. Mais le décrochage de Marcel Kittel dans la côte de Boussoulet incite l'équipe Sunweb de Michael Matthews à durcir l'allure au maximum pour écarter le maillot vert des débats à venir. L'opération prend forme puisqu'au col du Rouvey (km 65), l'écart monte à 2'05''.

Une course-poursuite pour Bouhanni
Le rythme imprimé par Sunweb empêche la formation d'une échappée, mais l'action se joue à l'arrière, avec notamment l'abandon de George Bennett, pourtant 12e du général au départ de l'étape. Autour de Kittel, la poursuite patine. Nacer Bouhanni se lance tout de même dans une entreprise de rapprochement osée : il est d'abord accompagné par Julien Simon, puis par Nicolas Edet et Christophe Lemoine qui se relèvent pour lui venir en aide. Le sprinteur de Cofidis rejoint le peloton principal au km 109.  

Matthews en tête au sprint intermédiaire
Au sprint intermédiaire (km 121,5), Michael Matthews récolte les premiers fruits du travail mené depuis le départ de l'étape, en passant en tête devant Greipel et Colbrelli. L'Australien enregistre un gain net de 20 points par rapport à Kittel, qui franchit la ligne avec 5'50'' de retard.

Martin et Meintjes piégés
A l'approche des 15 derniers kilomètres, l'équipe Sky passe à l'offensive dans le vent qui balaie la vallée du Rhône. Le coup de force fonctionne à plein et réduit le peloton Maillot Jaune à une trentaine de coureurs, dont sont notamment exclus Dan Martin et Louis Meintjes. La victoire romanaise se joue au sein de cette élite, à peine perturbée par une tentative d'attaque de Daniele Bennati dans les deux derniers kilomètres. Le sprint s'organise avec les costauds encore présents… dont ne font plus partie Greipel, ni Bouhanni, ni Kristoff. Michael Matthews se montre le plus puissant, bien que le retour d'Edvald Boasson Hagen l'oblige à attendre l'examen de la photo-finish avant de se réjouir de sa 3e victoire sur le Tour de France.

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