Génération Kübler...

La longévité exceptionnelle de Ferdi Kübler a atteint sa limite, mais il restera bien pour l’éternité le premier vainqueur suisse du Tour de France, grâce à son succès en 1950. Au-delà de cette victoire qui représente le sommet de sa carrière, Kübler s’était surtout fait une place de choix au sein d’une génération de champions où bataillaient les Coppi, Bartali, Bobet, puis Géminiani ou encore Bahamontes. Coureur tout-terrain réputé pour son tempérament, le champion du monde 1951 s’est également imposé sur la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège, et a notamment garni son palmarès en se donnant sans retenue dans une rivalité féroce avec son compatriote Hugo Koblet, qui lui a d’ailleurs succédé au sommet du podium de la Grande Boucle (1951). Le contraste physique et l’opposition de styles ont mis face à face dans les chroniques le « pédaleur de charme » à « l’homme cheval », mais leurs destins ont en réalité été liés, Kübler reconnaissant même que « sans lui, je n'aurais jamais atteint certains sommets. Peu importe qui de nous fut le plus grand ». A l’issue de sa carrière définitivement achevée il y a près de 60 ans, le cycliste reconverti en fleuriste est devenu le doyen des vainqueurs du Tour, un honneur qu’il assumait déjà fièrement à l’occasion du centenaire du Tour (2003), lors d’un dîner réunissant tous les titrés. C’est maintenant Roger Walkowiak, vainqueur du Tour 1956 et maintenant âgé de 89 ans, qui devient le doyen des  Maillots Jaunes.

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