Dans les années 60, le coureur de Mannheim a été l’un des plus robustes finisseurs de sa génération, couronné en 1966 par un titre mondial sur le circuit du Nurburgring. Engagé dans une rivalité au long cours avec André Darrigade, Altig a su contrer à de nombreuses reprises le maître des sprints de l’époque, et a connu sa meilleure saison en 1962, en s’imposant sur la Vuelta puis en remportant le maillot vert du Tour de France assorti de 3 étapes. Au total, en comptant sa victoire sur le prologue de Vittel en 1968, le routier-sprinteur s’est adjugé 8 étapes. Il a également passé 18 jours en jaune sur le Tour, ce qui lui donne un ratio tout à fait remarquable, n’ayant participé qu’à quatre éditions de la Grande Boucle. L’organisation tient à saluer la mémoire d’un des artistes du sprint qui a marqué l’histoire de la course, et transmet ses condoléances à sa famille et à son entourage.
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13 juin 2016
- 14:33
Rudi Altig, au paradis des sprinteurs