Pierrick IV, Prince du Béarn

Tour de France 2012 | Étape 15 | Samatan > Pau

Echappée interdite
Dans le peloton, la croyance en une arrivée au sprint n’est pas partagée par tous. Les attaquants sont en effet nombreux à se déclarer, et à persister. Un premier groupe se forme autour de Vichot (FDJ) et Devenyns (OPQ), avec Oss (LIQ), Roelandts (LTB), Valls Ferri (VCD), et Sprick (ARG). Ils sont repris au km 15, à l’exception de Devenyns, momentanément accompagné de Burghardt (BMC), Izaguirre (EUS) et Vanendert (LTB), Fédrigo (FDJ), N.Sorensen (STB), D.Martin (GRS) et Vinokourov (AST). Mais l’association ne survit que jusqu’au km 24,5.

Nicki Sorensen, en léger différé
Dans la foulée, David Millar tente une sortie qui inspire Arashiro (EUC), Costa (MOV), Grivko (AST) et Grabsch (OPQ). Mais la pression des équipes privées de représentant à l’avant tourne à la torture. Martinez (EUS), Marcato (VCD), Trofimov (KAT) et Vinokourov (AST) s’invitent au km 55, pour réintégrer le peloton au km 59. Tout est donc à refaire, et c’est cette fois-ci Thomas Voeckler (EUC) qui s’y colle au km 62, suivi par Vandevelde (GRS), Fédrigo (FDJ), Dumoulin (COF) et Devenyns (OPQ). Sorti du peloton avec un léger différé, Nicki Sorensen (STB) met 20 kilomètres à reprendre l’échappée, enfin stabilisée à six coureurs.

Lotto-Belisol, sans conviction
Les efforts payent rapidement pour l’échappée, qui passe avec un avantage de 5’20’’ au sprint intermédiaire de Maubourguet, où Peter Sagan ne trouve plus beaucoup de rivaux pour saisir les 9 points de la 7ème place. Les échappés constatent surtout qu’après une courte tentative des coureurs de Lotto-Belisol, le peloton ne semble pas déclencher de poursuite. Dès lors, leur avantage monte à 11’15’’ au passage au km 129.

Fédrigo domine Vandevelde
La victoire d’étape est alors promise à l’un des six échappés, qui commencent à s’observer dans les 15 derniers kilomètres de course. Nicki Sorensen ouvre les débats avec une double accélération, à 10 km puis à 8 km de l’arrivée. Celle de Pierrick Fédrigo, à 6 kilomètres de la ligne, s’avère plus tranchante : seul Vandevelde le prend en chasse, et l’accompagne pour tenter de lui disputer la victoire dans le dernier kilomètre. L’Américain, calé dans la roue de Fédrigo, tente d’accélérer à 300 m du but, mais sans parvenir à le surprendre. Le peloton franchit la ligne avec 11’50’’ de retard sur le vainqueur du jour.

Suivez-nous

Recevez des informations exclusives sur le Tour de France

CLUB - COLONNE DROITE
APP MOBILE - FR