Vanendert, c'est la bonne

Tour de France 2011 | Étape 14 | Saint Gaudens > plateau_de_beille

Chavanel lance le mouvement
Les attaquants se déclarent dès le premier kilomètre, mais c’est au kilomètre 2 que Sylvain Chavanel (QST) quitte le peloton. Le champion de France s’attend à accueillir du renfort, mais c’est un groupe particulièrement volumineux qui se forme derrière lui, avec Gerdemann, Voigt (LEO), Izagirre (EUS), Mollema, LL.Sanchez (RAB), Millar (GRM), Di Gregorio (AST), Koren (LIQ), Bouet, Riblon (ALM), Zandio (SKY), Casar, Delage, Vichot (FDJ), Quinziato (BMC), El Fares (COF), Charteau (EUC), Silin (KAT) et Marcato (VCD). Le groupe progresse avec 20 coureurs à partir du km 5,5, mais n’a pas fini d’enfler, puisque Perez Moreno (EUS), Costa (MOV), Pineau (QST) et Malori (LAM) effectuent la jonction au kilomètre au km 43. Entre temps, Michael Delage a bataillé avec succès pour les points de la montagne au col de Portet-d’Aspet, et sur le sprint intermédiaire d’Orgibet (km 36,5).

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El Fares fait la descente…
La longue descente suivant le passage du col de la Core est mise à profit par Julien El Fares, qui se détache le premier de cet imposant groupe. Il est rapidement rejoint par Sandy Casar, avec qui ils se relaient pour creuser l’écart, puis par David Millar, peu avant le ravitaillement de Seix, où le trio bénéficie de 40’’ d’avance sur ses poursuivants. Riblon est le premier à tenter une sortie : il s’échappe dans la montée vers le col de Latrape, pour rejoindre le trio de tête dans les premières pentes menant au col d’Agnes. Pendant ce temps, les plus vaillants du groupe de poursuite n’ont pas abdiqué, et comblent même leur retard. Une échappée de 11 coureurs se reforme peu avant le col, avec Voigt, Gerdemann (LEO), Izagirre (EUS), Di Gregorio (AST), Riblon (ALM), Zandio (SKY), Chavanel (QST), Casar (FDJ), El Fares (COF), Charteau (EUC) et Silin (KAT). Derrière eux, le rythme de progression du peloton s’est accéléré avec le retour aux affaires des coureurs de Leopard-Trek.

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… Izagirre essaye aussi
Après le passage au col d’Agnes, où le groupe ne compte plus que 5’10’’ d’avance sur le peloton, Izagirre file dans la descente, et gagne 1’ sur ses poursuivants au passage au Port de Lers. Le coureur d’Euskaltel a beau dévaler la montagne, un regroupement se joue juste derrière lui, et le condamne à 23 kilomètres de l’arrivée. Chavanel tente alors sa chance, mais c’est Ruben Perez Moreno qui aborde en tête la montée vers le Plateau de Beille. L’honneur ne dure pas pour l’Espagnol, qui fait les frais d’une attaque solitaire de Sandy Casar, dès les premières pentes.

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Voeckler au rendez-vous
Le coureur de FDJ entretient l’illusion, mais l’explication dans le groupe des favoris démarre plus tôt que l’avant-veille. La rafale d’attaques d’Andy Schleck démarre à 11 km de l’arrivée. S’il ne parvient pas à décrocher ses rivaux directs, la sélection est sévère au sein du groupe, et le rapprochement fatal aux espoirs de Casar : à 9 km de l'arrivée, A.Schleck est accompagné de Péraud, S.Sanchez, Vanendert, Evans, Basso, Cunego, Contador, F.Schleck, Uran, Rolland et surtout Voeckler, qui reste systématiquement dans la roue du Luxembourgeois. Le retard sur Casar est alors de 50’’, mais cette marge s’avère bien mince lorsque Jelle Vanendert passe à l’action, et fond sur lui à 6,5 km de la ligne. L’initiative donne des idées à Samuel Sanchez, qui quitte lui aussi l’élite, à 4 km de l’arrivée. En poursuite, il ne peut faire mieux que prendre la deuxième place derrière celui qu’il avait justement devancé deux jours plus tôt à Luz Ardiden.

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Le bilan d’Andy : 2’’ de gagnées
Derrière, Ivan Basso a remplacé Andy Schleck dans le rôle de l’attaquant à répétition. Les favoris se neutralisent jusqu’aux 500 derniers mètres, où Andy Schleck place une accélération qui lui permet d’aller chercher la troisième place et de grapiller… deux secondes sur ses rivaux pour le titre.

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