Hansen touché à l’épaule
Pour sa première étape en ligne sur le Tour de France, Lars Boom (RAB) « fait le départ » pour traverser son pays en tête de la course. Le Néerlandais est immédiatement suivi par Maarten Wynants (QST) et Alan Perez (EUS). Le trio ainsi formé progresse jusqu’à un avantage de 7’30’’, enregistré au km 50. Pendant qu’ils baignent dans la haie d’honneur formée par le public tout au long du parcours, la journée prend un tournant malheureux au km 40 pour Adam Hansen, touché à l’épaule sur chute. Au km 55, un chien imprudent provoque une autre chute dans le peloton, impliquant notamment David Millar et Ivan Basso.
Un coup d’accélérateur de Cervélo
Dans le peloton, le rythme s’accélère sous l’effet du travail des équipes Garmin-Transitions et HTC-Columbia. La nervosité liée aux menaces de coups de bordure sur les digues ventées de la Zélande contribue également à l’entretien d’un rythme soutenu. L’avantage du trio se réduit par palier, s’installant durablement autour de trois minutes. A l’entrée en Belgique, le coup d’accélérateur donné par les Cervélo fait tomber l’écart à 2’ (sprint d’Ekeren, km 158,5). Mais avec 65 km à parcourir, il est encore un peu tôt pour se ruer sur les échappés, qui bénéficient d’un répit.
Pliuschin en contre-attaque
La marge n’est plus que de 30’’, à 30 km de l’arrivée. Sous la menace du peloton, Maarten Wynants tente une première offensive, sans succès. La deuxième tentative, quatre kilomètres plus loin, récompense sa persévérance. Mais s’il lâche dans Malines ses deux compagnons de route, il se retrouve contraint à composer avec Alexandr Pliuschin, sorti du peloton en contre-attaque. A deux, les associés de circonstance défendent leur maigre capital mais sont avalés à 9 km de la ligne.
Chute, chute et chute
Les grandes manœuvres débutent alors pour la préparation du sprint : les équipes Lampre, Garmin et HTC-Columbia sont les plus actives. Mais dans l’ultime virage, à 2 kilomètres de l’arrivée, une chute met à terre une bonne moitié des favoris du jour, dont Cavendish et Freire. La situation semble arranger le train de Garmin, mené par David Millar à la Flamme Rouge, mais une deuxième chute désorganise le sprint. Dès lors, ils ne sont plus qu’une trentaine à disputer la victoire. Sûr de sa force, Alessandro Petacchi voit une faille à 500 m de l’arrivée et s’y engouffre en puissance. Il franchit la ligne avec deux longueurs d’avance sur Mark Renshaw.

