Andy, pour commencer

Tour de France 2010 | Étape 8 | Station des Rousses > Morzine

Chute au km 6
La perspective des premières ascensions alpestres donne de l’ambition aux attaquants, qui sont nombreux à vouloir se lancer dans l’échappée. Kiryienka (GCE) donne le ton au km 4 mais ne passe que sept kilomètres en tête. Le Belarus tire peu de profit de cette courte sortie, mais évite tout de même au km 6 une chute dans laquelle sont pris Cadel Evans, Jérôme Pineau, Roman Kreuziger et Lance Armstrong.

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Moinard trouve l’ouverture
Rein Taaramae se montre ensuite le plus remuant, mais ses initiatives répétées, accompagné ou non, sont anéanties par le peloton. Il rentre dans le rang au km 25. Dans la foulée, c’est son coéquipier Amaël Moinard qui lance le mouvement décisif. Il est suivi par Vaugrenard (FDJ), Riblon (ALM), Aerts (OLO), Erviti (GCE), Minard (COF) et Moerenhout (RAB). Les sept coureurs font l’objet d’une surveillance serrée de la part des coéquipiers de Sylvain Chavanel. Quick Step veille à maintenir l’écart autour de 4’ dans un premier temps (4’20’’ au km 60), mais relâche ensuite la pression. Au kilomètre 110, l’échappée bénéficie ainsi d’une marge maximale de 7’.

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Armstrong à terre
En attendant le début des explications, le rythme s’accélère. Dans l’agitation, une nouvelle chute met à terre Lance Armstrong, au km 133. L’Américain se retrouve contraint à fournir un premier effort pour retrouver le peloton, juste au moment où l’on aborde l’ascension vers le col de la Ramaz, avec 4’20’’. Si un « grupetto » commence d’entrée à se former à l’arrière, les dégâts sont plus sérieux à mi-ascension, où Sylvain Chavanel est déjà distancé du groupe des favoris. Puis à 4,5 kilomètres du col, c’est à son tour Lance Armstrong qui lâche prise. Alberto Contador saisit l’opportunité et met un coup d’accélérateur avec son coéquipier Daniel Navarro.

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Le trio bascule en tête
Pendant ce temps, le groupe de tête a explosé, suite à l’accélération de Koos Moerenhout, qui continue l’aventure avec Moinard et Aerts. Au col de la Ramaz, le trio bascule en tête, mais l’avance de 2’05’’ sur le groupe Contador parait maigre pour la réussite de l’entreprise. Armstrong, quant à lui, passe avec 3’15’’ de retard.

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Aerts attaque
L’ascension finale est abordée par Moerenhout, Moinard et Aerts avec 1’15’’ d’avance. Le rythme imposé par les coureurs d’Astana complique leur mission. Sous la menace, Aerts attaque et persiste momentanément en compagnie de Moinard. Mais à 5,5 km de l’arrivée, les deux derniers survivants sont avalés par le groupe Contador, riche de 16 coureurs qui se disputent la victoire d’étape.

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Wiggins perd 1’45’’ en 3 km
Les accélérations respectives de Kreuziger, Vanden Broecke et Gesink ne font que réduire le nombre des prétendants jusqu’au dernier kilomètre. Mais immédiatement après la Flamme Rouge, le coup porté par Andy Schleck se révèle décisif, puisque seul Samuel Sanchez parvient à tenir l’allure. Habile dans la manœuvre du sprint, Andy remporte sa première étape sur le Tour. Schleck gagne aussi 10’’ sur le groupe Contador, dans lequel Cadel Evans hérite du Maillot Jaune. Le chrono enregistre ensuite l’ampleur des dégâts : c’est encore acceptable pour Wiggins, qui perd 1’45’’ en trois kilomètres ; c’est beaucoup plus problématique pour Christophe Le Mével, qui pointe à 6’30’’ à l’arrivée ; et c’est probablement rédhibitoire pour Lance Armstrong, qui franchit la ligne avec 11’45’’ de retard.

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