Cavendish en démonstration

Tour de France 2009 | Étape 2 | Monaco > Brignoles

Dumoulin donne le ton

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Dans la montée vers la Turbie, Samuel Dumoulin (Fra - COF) se déclare le premier pour une tentative d’échappée, après 2 km de course. Repris dans un premier temps par Txurruka (EUS), Wegmann (MRM) et Nocentini (ALM), Dumoulin fait surtout les frais de l’appétit de Tony Martin, qui tient à se positionner au classement des grimpeurs. Le jeune coureur allemand passe en tête à la Turbie, puis laisse le soin à d’autres ambitieux de construire un groupe cohérent.

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F.Schleck et Anton à terre

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C’est sur une initiative de Jussi Veikkanen (Fin – FDJ) au km 13 que se forme une échappée avec Stef Clement (Hol – RAB), Cyril Dessel (Fra – ALM) et Stéphane Augé (Fra – COF). Le quatuor progresse dans un climat harmonieux, à peine perturbé par les points en jeu au sommet de la côte de Roquefort-les-Pins ou de la côte de Tournon, où Veikkanen prend une option sur le maillot à pois. Pendant ce temps, les premières chutes se produisent dans le peloton : Frank Schleck et Igor Anton font partie des coureurs momentanément à terre au km 67. Après 90 km de course, l’avantage des échappés monte à 5’20’’, mais c’est aussi la marge maximale que vont leur autoriser les équipiers de Fabian Cancellara. A l’avant du peloton, l’effort est dosé pour maintenir l’échappée sous contrôle.

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Ignatiev tente le coup

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L’évolution devient beaucoup plus sèche et brutale avec la mise en action des coureurs de Columbia, à 45 km de l’arrivée. L’accélération se fait rapidement sentir pour les aventuriers du jour, qui n’ont plus que 3’ d’avance à 32 km de la ligne. A 15 kilomètres, avec 1’ de marge, la sanction parait inéluctable, et aucun des quatre ne tentent d’ailleurs de contre-offensive solitaire. A 10 kilomètres de l’arrivée, le Russe Ignatiev sort du peloton pour une attaque naïve, qui lui permet uniquement de rattraper le premier les échappés, puis de passer deux kilomètres en tête.

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Cavendish imperturbable

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La préparation du sprint massif est ensuite majoritairement prise en mains par l’équipe Columbia. En position idéale, Cavendish est notamment à l’abri des écarts qui perturbent le peloton dans le dernier kilomètre. La chute qui met à terre une poignée de coureurs n’a aucune prise sur le sprinteur de l’année, qui accélère à 300 mètres de la ligne. Il maintient son effort suffisamment longtemps pour contrôler Tyler Farrar et Romain Feillu.

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