Ville-arrivée traditionnelle du Tour de France
50e arrivée sur les Champs-Élysées
Capitale de la France, commune-département et préfecture (75)
Population :2 100 000 hab. (Parisiens, Parisiennes)
Spécialités :gastronomie française, plus de 13 500 brasseries et restaurants
Personnalités :trop nombreuses pour être citées !
Sport :Paris Saint-Germain (football Ligue 1 et équipe féminine, handball Division 1), Stade Français Paris (rugby Top 14). Evénements : Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, Marathon et Semi-marathon de Paris, Internationaux de France de tennis (tournoi de Roland-Garros), judo (Tournoi de Paris), etc.
Économie :nouvelles technologies, recherche, mode, luxe, tourisme (ville la plus visitée au monde, environ 30 millions de touristes chaque année)
Culture :31 monuments (Tour Eiffel, Arc de Triomphe, cathédrale Notre-Dame, Sacré-Cœur, Invalides, Panthéon…), 173 musées (Louvre, Grand et Petit Palais, Centre Pompidou, Orsay, Quai Branly,…), 3 Opéras, 208 théâtres et cabarets, 430 écrans de cinéma.
Festivals :Fashion week, Solidays (trois jours de concerts contre le sida), Fête de la Musique, Paris Plage, Marche des fiertés, Paris Quartier d’été, Cinéma au clair de lune, Techno Parade, Printemps des rues, Nuit Blanche, Festival d’Automne, Rock en Seine, Fête des Jardins de Paris…
Label :rives de la Seine inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO / Ville à vélo du Tour de France 4 vélos
Signature :Fluctuat nec mergitur (Il est battu par les flots mais ne sombre pas)
Sites web :www.paris.fr / www.parisinfo.com
PARIS ET LE CYCLISME
50 ans de Champs-Élysées
Le Tour de France fête le 27 juillet le cinquantenaire de l’arrivée du Tour de France sur les Champs-Élysées. Ce sera également la 50e arrivée sur les Champs, événement qui aurait dû se produire en 2024 si le Tour ne s’était pas achevé l’an dernier à Nice en raison des Jeux olympiques. L’idée aurait été suggérée en 1974 au directeur de la Société du Tour de France d’alors, Félix Lévitan, par le journaliste Yves Mourousi, présentateur vedette du journal télévisé de TF1. C’est donc le 20 juillet 1975, que la Grande Boucle s’achève pour la première fois sur la « plus belle avenue du monde ». Et c’est Walter Godefroot, le « bouledogue flamand » qui, le premier, y lève les bras tandis que Bernard Thévenet remporte son premier Tour de France et reçoit le Maillot Jaune des mains du président de la République, ce qui sera une première… et une dernière. De toutes les arrivées restées célèbres du Tour à l’ombre de l’Arc de Triomphe, c’est sans nul doute celle de 1989 qui reste dans les mémoires, avec la victoire de Greg LeMond pour huit secondes sur Laurent Fignon au terme d’un contre-la-montre haletant.
Mais si les Champs-Élysées ont fait la part belle aux sprinteurs, comme en atteste le record de victoires de Mark Cavendish (4), certains ont réussi à s’extirper de la meute pour s’imposer légèrement détachés. Ce fut le cas d’Alain Meslet en 1977, mais aussi de Bernard Hinault en 1979 – également vainqueur au sprint en 1982 –, d’Eddy Seirgneur en 1994 et d’Alexandre Vinokourov en 2005. Le dernier Français à s’y être imposé reste Jean-Patrick Nazon en 2003.
À VOIR :
Tour Eiffel et Champ de Mars
Construction : fin XIXe siècle. Architecte : Gustave Eiffel.
Histoire et caractéristiques : haute de 324 m, y compris l’antenne de télévision à son sommet. Construite à l’occasion de l’exposition universelle de 1889 qui célébrait le centenaire de la Révolution française. Les études débutèrent en 1884 et la construction en 1887. Le drapeau a été hissé au sommet le 31 mars 1889, soit deux ans, deux mois et cinq jours après le début des travaux. Elle est aujourd’hui le symbole le plus connu de Paris.
Elle pèse 7 000 tonnes toute nue (il faut ajouter 50 tonnes de peinture tous les sept ans). Au 3e étage, le panorama s'étend sur 67 km au maximum. Derrière la tour se trouvent le Champ de Mars et l’École militaire.
Petite histoire : elle est restée la plus haute tour du monde jusqu'en 1930, dépassée par le gratte-ciel de Chrysler à Manhattan.
Avenue des Champs-Élysées
Situation : située dans le 8e arrondissement de Paris. Elle s’étend sur 1 910 mètres, d’est en ouest, reliant la place de la Concorde et la place Charles-de-Gaulle (ancienne « place de l'Étoile »). Dans sa partie inférieure, à l’est du rond-point des Champs-Élysées-Marcel-Dassault, l'avenue est bordée par des contre-allées (baptisées « promenade des Champs-Élysées ») longeant les jardins des Champs-Élysées.
Origine : les Champs-Élysées ne sont que des terrains marécageux et inhabités. Marie de Médicis décide d’y faire aménager une longue allée, le cours la Reine, ouvert en 1616. Louis XIV, voulant embellir et étendre la capitale, décide de raser les fortifications et de percer de grandes avenues. Il charge André Le Nôtre d’aménager à travers les bois et les marais qui longent la Seine cette « avenue des Tuileries » en axe royal. Le Nôtre trace, depuis l’actuelle place de la Concorde jusqu’à l'actuel rond-point des Champs-Élysées, une belle avenue bordée de terrains où sont aménagés des allées d'ormes et des tapis de gazon. On l’appelle le « Grand-Cours » pour le distinguer du cours la Reine. Le nom de Champs-Élysées n'est définitivement fixé qu'en 1709.
Réputation : les Champs-Élysées ont longtemps mauvaise réputation. C'est un lieu de guinguettes qui attirent de mauvais garçons, des prostituées et même des brigands. La popularité des Champs-Élysées, qui prennent alors leur dénomination définitive (1789), ne décolle véritablement que sous la Révolution française. C’est par les Champs-Élysées que passe le cortège de mégères qui, le 5 octobre 1789, se dirige vers Versailles pour ramener la famille royale à Paris. C’est aussi par les Champs-Élysées que la famille royale est ramenée dans Paris le 25 juin 1791 après la fuite à Varennes, entre deux haies de Gardes nationaux.
Évolution : lors de l’exposition universelle de 1855, les Champs-Élysées sont devenus le lieu à la mode. Alors que l'avenue ne comptait que six maisons en 1800, elle est bientôt bordée d'immeubles, d'hôtels particuliers et de maisons bourgeoises. Le Second Empire est une période faste pour les Champs-Élysées. L’avenue devient le haut-lieu de la vie élégante parisienne. Dégradée, l’avenue est enfin rénovée au début des années 1990 et inaugurée le 26 septembre 1994 par Jacques Chirac, maire de Paris à l'époque.
Arc de Triomphe
Construction : 1806 à 1836.
Caractéristiques : l’Arc de Triomphe s'élève au centre de la place Charles-de-Gaulle. Il est situé dans l’axe et à l’extrémité ouest de l’avenue des Champs-Élysées. Haut de 49,54 m, large de 44,82 m et profond de 22,21 m, il est géré par le Centre des monuments nationaux. Le monument pèse 50 000 tonnes (en fait 100 000 tonnes en prenant en compte les fondations qui s'enfoncent à 8,37 m de profondeur).
Histoire : Napoléon Ier, au lendemain de la bataille d'Austerlitz, déclare aux soldats français : « Vous ne rentrerez dans vos foyers que sous des arcs de triomphe ». Par un décret impérial daté du 18 février 1806, il ordonne la construction de cet arc de triomphe consacré à perpétuer le souvenir des victoires des armées françaises. La construction est menée à bien entre 1832 et 1836 par l'architecte Guillaume-Abel Blouet. L'Arc de Triomphe est inauguré le 29 juillet 1836 pour le sixième anniversaire des Trois Glorieuses.
Signes particuliers : l'Arc de Triomphe fait partie des monuments nationaux à forte connotation historique. Cette importance s'est renforcée depuis que la dépouille du Soldat inconnu, tué lors de la Première Guerre mondiale, y a été inhumée le 28 janvier 1921. Deux ans plus tard, André Maginot, alors ministre de la Guerre, a soutenu le projet d’y installer une « flamme du souvenir » qui a été allumée pour la première fois le 11 novembre 1923.
Classement : Monument Historique depuis 1896.
Le Louvre
Fondation : aménagé en musée au XVIIIe siècle. Inauguré en 1793 sous l’appellation de Muséum central des arts de la République.
Caractéristiques : avec une surface d'exposition de 72,735 m2, il est aujourd’hui le plus grand musée d’art et d’antiquités au monde. En 2018, avec environ 10,2 millions de visiteurs annuels, le Louvre est le musée le plus visité au monde (il est le site culturel payant le plus visité de France). Sa collection comprenant plus de 550 000 œuvres avec parmi ses pièces les plus célèbres : la Joconde, la Vénus de Milo, le Scribe accroupi, la Victoire de Samothrace et le Code de Hammurabi.
Histoire : La renommée internationale du Musée du Louvre fait parfois oublier qu’à son origine, il a été́ conçu comme un palais. Dès le Moyen-Âge, son évolution a été́ marquée à la fois par les évènements de l’histoire de France et par la succession d’architectes et de décorateurs qui y ont laissé leur marque. Château médiéval, palais des rois de France, musée depuis 1793, le Palais du Louvre développe son architecture sur plus de 800 ans.
Pyramide du Louvre
Construction : achevée en 1989.
Histoire : érigée, au centre de la cour Napoléon, la pyramide de verre est l’œuvre de l’architecte sino-américain Ieoh Ming Pei, volonté́ du président de la République française François Mitterrand en 1983. Son créateur est décédé́ le 16 mai 2019 à New York à l’âge de 102 ans. Symbole d’un musée ouvert vers le monde, elle fête ses 30 ans tout au long de l’année 2019 en proposant une série d’évènements festifs. Avant de devenir l’un des édifices les plus admirés, elle a été au centre d’une véritable querelle opposant anciens et modernes. L’introduction d’un élément contemporain dans un contexte à haute teneur patrimoniale ne passait pas ... et pourtant.
Caractéristiques : reprenant les proportions exactes de la pyramide de Khéops à sa base, elle mesure 35,42 m de largeur, pour 21,34 m de hauteur ; 95 tonnes d'acier et 105 tonnes d'aluminium soutiennent le tout. Lorsqu’on désigne la Pyramide, on pense à l’architecture transparente visible dans la cour principale, face au jardin des Tuileries, mais il existe en fait cinq pyramides à travers le musée (avec elle, trois petites, puits de lumière et celle inversée visible au sous-sol )... Elle rappelle également l’importante collection d’antiquités égyptiennes au sein du musée et l’Obélisque, présent pas très loin, place de la Concorde.
Place de la Concorde
Construction : 1757 à 1763.
Histoire : appelée à l'origine place Louis XV, puis en 1792, place de la Révolution (après que la statue équestre sculptée par Bouchardon a été renversée). D’une superficie de 84 000 m2, elle devint le lieu principal des exécutions durant le règne de la Terreur, 1 119 personnes y compris le roi Louis XVI et son épouse Marie-Antoinette y trouvèrent à leur tour la mort.
Caractéristiques : autour de la place, huit statues représentent huit villes françaises : Brest, Rouen, Lille, Strasbourg, Lyon, Marseille, Bordeaux et Nantes. Deux fontaines, inspirées de celles de Saint-Pierre à Rome, y furent ajoutées, celle du nord, dédiée à la navigation fluviale, et celle du sud, dédiée à la navigation maritime.
L’obélisque : en granit rose fut donné à la France en 1831 par Méhemet Ali, vice-roi et pacha d’Égypte. Le monument mesurant 23,39 m se trouvait à l'origine dans le temple de Thèbes (Louxor). Recouvert d'hiéroglyphes relatant les règnes de Ramsès II et III, le socle décrit les moyens techniques et ruses nécessaires à son transport et à son érection sur la place. Le pyramidion (en son sommet) a été́ recouvert de feuilles d'or, pour lui redonner son aspect originel.
Signes particuliers : les chevaux de Marly sont montés sur deux colonnes de part et d'autre de l'avenue des Champs-Élysées. Sculptés par Nicolas et Guillaume Coustou, ils ont été́ posés en 1795. En 1984, fragilisés, ils sont remplacés par des copies, en marbre reconstitué. Les originaux sont conservés au Musée du Louvre.
Grand Palais
Construction : 1897 à 1900.
Caractéristiques : Le Grand Palais est un monument parisien situé en bordure des Champs-Élysées, face au Petit Palais, dont il est séparé par l'avenue Winston-Churchill, dans le 8e arrondissement. Ses 77 000 m2 abritent régulièrement salons et expositions.
Histoire : le « Grand Palais des Beaux-Arts » est édifié pour l'exposition universelle prévue du 15 avril au 12 novembre 1900, en lieu et place du vaste mais inconfortable palais de l'Industrie de 1855. « Monument consacré par la République à la gloire de l’art français », comme l'indique le fronton de l’aile ouest (palais d'Antin), sa vocation originelle consiste à accueillir les grandes manifestations artistiques officielles de la capitale. Le Grand Palais a accueilli de grandes expositions mais aussi des salons (de l’auto, du livre) et surtout des rétrospectives dans le cadre des Galeries nationales (Picasso, Monet, Renoir, Hopper). Deux grandes campagnes de restauration ont eu lieu entre 2000 et 2007 et depuis 2020 pour permettre au Grand Palais d’accueillir les épreuves d’escrime des Jeux olympiques de 2024.
Signes particuliers : le Palais de la découverte de l'exposition universelle de 1937 est installé dans l'aile ouest du Grand Palais. Il est conçu à l'origine comme une présentation temporaire, mais fort de son succès, il reste finalement dans la partie ouest du Grand Palais. Il constitue aujourd'hui une véritable institution dont la popularité ne s'est jamais démentie.
La petite histoire : dans les années 1960, Le Corbusier souhaite la démolition du Grand Palais pour y implanter à la place le musée d'Art du XXe siècle dont André Malraux lui a confié la réalisation. La mort de l'architecte, le 27 août 1965, met fin au projet.
Classement : Monument Historique depuis 1975, puis 2000.
Sainte-Chapelle
Fondation : Construite entre 1242 et 1248.
Histoire : saint Louis fit édifier la Sainte-Chapelle au cœur de sa résidence parisienne, le Palais de la Cité. Église de style gothique construite pour abriter les reliques de la Passion du Christ, composées de la couronne d’épines et d’un morceau de la sainte Croix. Avec l’acquisition des Saintes-Reliques aux empereurs de Constantinople, Louis IX a fait croître le prestige de Paris à l’échelle mondiale, en faisant la deuxième capitale de la Chrétienté. Les reliques ont coûté le triple du montant de la construction de l’église.
Caractéristiques : le sanctuaire est composé de deux étages : la chapelle haute à laquelle seuls le roi et ses proches pouvaient accéder (il s’agit du lieu où ont été placées les saintes-reliques) et la chapelle basse, bien plus discrète et moins lumineuse, qui était le lieu de culte du personnel du Palais. Dans l’abside à gauche, une fresque de l’Annonciation réalisée au XIIIe siècle est encore conservée ; il s’agit de la plus ancienne peinture murale de la ville.
Signe particulier : La Sainte-Chapelle constitue le joyau du gothique rayonnant français. Avec plus d'un million de visiteurs par an, elle est le troisième monument géré par le Centre des monuments nationaux le plus visité de France après le Mont Saint-Michel et l’Arc de Triomphe.
Classement : Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1991, classée Monument historique en 1840.
Palais Garnier
Construction : entre 1862 et 1875.
Histoire : sa construction a été dirigée par Charles Garnier (1825-1898), 1er Grand Prix de Rome en 1848. C’est la treizième salle d’opéra à Paris depuis la fondation de cette institution par Louis XIV en 1669. Sa construction fut décidée par Napoléon III dans le cadre des grands travaux de rénovation de la capitale menés à bien sous son ordre par le baron Haussmann. Il devint le temple de la danse, de la musique classique et de l’opéra. Avec celui de la Bastille, il forme administrativement l’Opéra de Paris.
Caractéristiques : le grand escalier s’élève à 30 m de hauteur et, d’après son architecte, constitue le vrai cœur du théâtre. Grande variété des marbres blanc, gris, jaune, vert, rouge, rose, violet et profusion de couleurs des statues : Garnier s'est battu pour imposer la polychromie dans son Palais face aux défenseurs de la monochromie dont le chef de file était Eugène Delacroix. Le plafond de l'Opéra été totalement rénové et réinventé en 1964 sous l'impulsion du ministre de la Culture André Malraux. La réalisation des fresques sur une superficie de 220 m² a été confiée à Marc Chagall, 77 ans qui mit un an à terminer son œuvre. Complétement désintéressé, le peintre n’a touché aucun salaire. Le plafond se caractérise par ses couleurs lumineuses et sa multitude de détails et rend hommage à 14 compositeurs majeurs de l'opéra et de la musique lyrique.
Petite histoire : l’opéra abrite une brigade de 20 pompiers et un commissariat de police à demeure, jour et nuit, des postes d’arrosages manuels dotés de lances présents en tous lieux du théâtre avec surtout une cuve d’eau entièrement évacuée tous les 20 ans (48,27m pour 37,57m de largeur, 2 400 m3, contenue autour d'une centaine de piliers donnant aux pompiers par son emplacement, la possibilité d'y puiser et de circonscrire plus rapidement et plus efficacement un départ d’incendie. Cette cuve est à l'origine de la fameuse légende d'un lac souterrain évoqué dans le roman de Gaston Leroux Le fantôme de l’Opéra).
Classement : Monument Historique depuis 1923.
Musée d’Orsay
Construction : 1900 pour la gare. Musée ouvert en 1986.
Caractéristiques : musée inauguré en 1986 et consacré à la période 1848-1914 pour toutes les formes de production artistique.
Histoire : porte le nom de l’ancienne gare qui l’accueille. Cette dernière, gare ferroviaire de la ligne des Invalides au Quai d’Orsay à Paris-Austerlitz, avait été mise en service le 28 mai 1900 pour la compagnie de chemins de fer
À MANGER :
Le champignon de Paris
De son vrai nom l’agaric bispore, il est cultivé pour la première fois sous Louis XIV à Versailles puis sous Napoléon dans les catacombes de Paris. D’où son nom. Mais c’est seulement à la fin du XIXe siècle que sa culture s’est développée, non pas à Paris, mais en Touraine et dans la région de Saumur. L’agaric bispore étant le champignon le plus facile à élever en champignonnière, il a vite conquis l’ensemble de la planète et est aujourd’hui produit essentiellement en Chine et aux États-Unis.