Ville-étape pour la première fois.

Commune de l’Aude (11)

Population : 5 100 hab. (Gruissanais, Gruissanaises)

Spécialités : bourride d’anguilles, poissons et fruits de mer méditerranéens, vins de l’Aude (La Clape, minervois, corbières). Huitres de Gruissan et de Leucate.

Personnalités : Didier Cordoniou (maire, rugby), Pierre Richard (comédien, viticulteur à Gruissan), René Bénésis (rugby).

Sport : Aviron gruissanais (rugby, Fédérale 1). Gruissan FC (football). Compétitions : beach rugby l’été. Une étape de la Vuelta en 2017. Tour de France à la voile. Défi kite surf.

Économie : tourisme balnéaire, agriculture. Les secteurs du commerce de gros et de détail, des transports, de l’hébergement et de la restauration, représentent 48 % du nombre total d’établissements de la commune (406 sur les 845 entreprises implantées à Gruissan).

Festivals : les Festejades (mai) / Fête de la Saint-Pierre (29 juin) / Fête des vendanges (septembre) / Rencontres autour de la BD (avril).

Labels : Ville fleurie (3) / Pavillon bleu / station classée de tourisme / label Zéro Phyto.

Site internet : www.ville-gruissan.fr


GRUISSAN ET LE CYCLISME

Si le Tour de France n’a jamais fait étape à Gruissan, il a déjà fréquenté les environs immédiats de la station balnéaire de l’Aude, notamment lors de ses visites à Narbonne et à Narbonne-Plage, qui ont en général favorisé les sprinteurs. Les courses locales, comme le défunt Grand Prix du Midi libre ou l’actuelle Route d’Occitanie, ont en revanche fait halte à Gruissan, et sur cette dernière course, c’est le Néerlandais Marijn Van Den Berg qui s’y est imposé en 2023. Gruissan a également reçu la Vuelta lors de son départ à Nîmes en 2017 et c’est Yves Lampaert qui y avait levé les bras devant Matteo Trentin. Au début des années 2000, le Tour Méditerranéen et le Tour de l’Aude féminin y ont aussi eu leurs habitudes. Gruissan, qui dispose de nombreux équipements pour les cyclistes, est une ville sportive puisque son maire depuis 2001 est un ancien international de rugby, Didier Codorniou, sélectionné à 32 reprises en équipe de France.


À VOIR :  

  • Le vieux Gruissan

Le cœur du village de Gruissan date du XIe siècle, il est construit en circulade, organisation typique de la région Languedoc. Cette configuration permet la construction de bâtiments autour d’une église ou d’un château fort. Cette disposition fait de Gruissan une cité maritime unique en Occitanie. Les promenades dans la vieille ville atypique permettent de découvrir un art de vivre méditerranéen. Le village dispose en son cœur de nombreux bars, restaurants, boutiques.  

  • Les Festejades

Chaque année au mois de mai, les Festejades rassemblent 50 000 personnes qui sillonnent les rues gruissanaises pendant trois jours de fête. Au cœur de la culture occitane, ce festival convivial est représentatif de l’ambiance chaleureuse qui règne dans la région. Alliant découverte de saveurs locales et musicales, cet événement est l’occasion de découvrir les traditions de la région vêtu d’une marinière, dress-code officiel des festejaïres. Les batucadas ouvrent le bal en fin d’après-midi. Les dizaines de bodegas ont concocté des mets à savourer. Le soir, place aux concerts avec des groupes écumant les plus grands festivals.  

  • Les plages

Gruissan est notamment connu pour ses plages, nombreuses et variées. La plage de Mateille est un site naturel classé par le conservatoire du littoral. Elle est flanquée d’un lac marin dévolu aux activités des planches et chars à voile. C’est une plage sauvage qui s’étend sur 1,2 km de sable et dispose d’une base nautique où se pratique notamment la planche à voile. La Vieille Nouvelle (ou plage des Salins) est une plage sauvage peu fréquentée, excepté par les pratiquants de kitesurf car, en période de tramontane, cet endroit devient le lieu le plus venté des environs. La plage du Grazel, à l’intérieur du port, est une plage artificielle en plein centre-ville. La plage des Ayguades est une plage de sable qui s’étend sur 1,5 km. Tout au long de cette plage de sable, des campings et logements saisonniers sont installés.  

  • Chalets de Gruissan

Les chalets en bois sur pilotis construits à l'origine sur la plage même sont une particularité de Gruissan. Ils ont été rendus célèbres par le film de Jean-Jacques Beineix : 37°2 le matin, tiré du roman éponyme de Philippe Djian.  

  • Ruines du château et Tour Barberousse

Construction : Xe au XIIe siècle.

Style : médiéval.

Histoire : la tour est l’un des derniers vestiges d’un château bâti à la fin du Xe siècle pour observer les alentours du port de Narbonne et protéger la cité contre les raids des pirates sarrasins. Construit sur une colline rocheuse et abrupte, le château a été agrandi au XIIIe siècle par l’archevêque de Narbonne, Guillaume de Broa. Au XVIIe siècle, Richelieu ordonna la destruction de l’édifice qui fut, ensuite, laissé à l’abandon.

Caractéristiques : le site de la tour offre un panorama assez spectaculaire, d’où l’on peut admirer tout le village ainsi que la côte, l’étang, les marais salants et le port de Gruissan. Le donjon cylindrique, fin XIIIe début XIVe siècle, est construit en pierre à bosse.

Classement : Monument Historique depuis 1948.  

  • Église Notre-Dame de l’Assomption

Construction : XIVe au XIXe siècle.

Style : gothique et baroque.

Histoire l’église Notre-Dame de l'Assomption fut d'abord une église fortifiée, ce dont témoignent plusieurs meurtrières conservées dans leurs dimensions d’origine, d'autres ayant été élargies pour laisser pénétrer la lumière.

Caractéristiques : la nef à quatre travées est surmontée d'une charpente apparente soutenue par des arcs massifs, tandis que le chœur est voûté d’ogives, de même que la chapelle latérale. Cette chapelle, consacrée à la Vierge, fut créée au milieu du XIXe siècle sur l’emplacement de l’ancien porche d’entrée de l’église. Le maître-autel, installé en 1787 est coiffé d’un baldaquin composé de six colonnes en marbre rose de Caunes-Minervois, de dimensions particulièrement imposantes. Le clocher de l’église est une ancienne tour de guet du village fortifié.

Signe particulier : elle abrite un tableau de Jacques Gamelin, peint en 1797, qui représente saint Pierre, patron des pêcheurs. Cette toile fut exécutée sur commande de la municipalité pour célébrer la mémoire de trente-deux pêcheurs gruissanais qui périrent lors d’un terrible accident.


À MANGER :  

  • La bourride d’anguilles

C’est un plat typique des pêcheurs de Bages et Gruissan. Au pays des étangs, la bourride est cuisinée avec un talon de jambon, des pommes de terre, le tout rehaussé d’une persillade à l’huile d’olive. Avec un verre de vin blanc AOP Corbières ou Fitou, c’est un vrai régal. Et s’il reste de la place, on peut finir par une tarte aux pignons, autre spécialité locale : avec une base de pâte feuilletée pure beurre, une crème pâtissière aux amandes, une meringue, du sucre glace et des pignons.

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