Ville-étape pour la troisième fois. Sous-préfecture du Lot-et-Garonne. 

Population : 21 800 hab. (Villeneuvois, Villeneuvoises)

Spécialités : cèpe du Périgord, tourtière (gâteau), chasselas de Moissac, pruneaux d’Agen, ail blanc de Lomagne.

Personnalités : Georges Leygues (ancien président du Conseil), Paul Guth (écrivain), Mathieu Gallet (président de Radio France), Chimène Badi, Bambou (chanteuses), Freddy Hufnagel (basket, 103 sélections en équipe de France), Christophe Juillet (ancien international de rugby – 18 sélections), Ousmane Dieng (basket-ball, NBA), Samir Ziani (boxe anglaise), Mickaël Brageot (voltige).

Sport : Léopards d’Aquitaine (rugby à XIII), Ping Pong club villeneuvois (D1), Villeneuve Basket Club (N3), RC Villeneuvois (rugby). Hippodrome de Sangruère. Route d’Occitanie.

Économie : l’entreprise phare de Villeneuve-sur-Lot est Gifi (distribution, 500 magasins).

Festivals : Festival du rire, Festival Villeneuve se livre, Aérofestival (spectacle aérien),

Labels : Pays d’art et d’histoire. 

Site internet : www.ville-villeneuve-sur-lot.fr, www.tourisme-villeneuvois.fr / www.grand-villeneuvois.fr/ / www.lotetgaronne.fr


VILLENEUVE-SUR-LOT ET LE CYCLISME

Villeneuve-sur-Lot a reçu par deux fois la visite du Tour de France, en 1996 et en 2000. Cette dernière année, c’est Erik Dekker qui avait levé les bras, et le moins qu’on puisse dire est qu’il l’avait mérité, ayant déjà passé 427 km échappé depuis le départ du Tour. Cette victoire fut un déclic puisque ce baroudeur inlassable remporta deux étapes de plus dans cette édition, à Revel et à Lausanne. Le Néerlandais enleva une quatrième étape en 2001. Il devait ajouter par la suite une Amstel Gold Race, un Paris-Tours, une Clasica San Sebastian et un Tirreno-Adiratico à son palmarès.  En 1996, la victoire était revenue au vétéran italien Massimo Podenzana, 35 ans, double champion d’Italie, mais qui disputait seulement son deuxième Tour de France. Enfant du pays, Philippe Pautrat a participé à quatre Tours de France, terminant 8e  lors de sa première tentative en 1905.  


À VOIR :

  • Site antique d’Eysses (Excisum)

Construction : 1er siècle av. J.C.

Style : vicus romain.

Histoire : la cité romaine d'Excisum a été construite entre le règne de Tibère et celui de Hadrien au croisement de deux routes, celle reliant Agen à Périgueux et une autre allant de Cahors à Bordeaux. La découverte d’objets militaires a un temps accrédité l’idée de la présence d’un camp militaire, jamais attestée. La cité devait occuper une superficie de 50 hectares. Elle dépérit progressivement à partir du IIIe siècle, probablement à la suite des premières invasions germaniques.

Caractéristiques : le site forme une agglomération avec en son centre un ensemble monumental dont on peut voir un vestige en forme de tour circulaire constituant un mur de 1,1 m d'épaisseur, avec un diamètre intérieur d'environ 11 m et une hauteur d'environ 10 m. Les fouilles ont révélé l’abside d’une curie. Devant ce bâtiment où se rassemblaient les magistrats chargés de l’administration du vicus, des galeries de boutiques étaient édifiées autour d’une cour au centre de laquelle se trouvait un temple dédié à Mars. Devant se trouvait le forum. Cet ensemble est un des dix plus vastes sanctuaires de la Gaule romaine.

Classement : Monument Historique depuis 1926, puis 1997

  • Église Sainte-Catherine

Construction : 1898 à 1934 Style : romano-byzantin.

Histoire et caractéristiques : dès le milieu du XIXe siècle, l’abbé Grenouilheau souhaite reconstruite l’église, qui date des XIIIe-XVe siècles, mais son projet néogothique n’aboutit pas. Georges Leygues, député du Lot et futur président du conseil, demande un projet à l’architecte des Monuments historiques, Édouard Corroyer qui lui présente les plans d’une église de style romano-byzantin, que Leygues finance largement. La Première Guerre mondiale perturbe la construction, qui n'est achevée que vers 1924, sous la direction de l’architecte Gaston Rapin. L’église, en briques et remarquable par sa tour inspirée de celle de Saint-Sernin à Toulouse, est consacrée en 1937.

Classement : Monument Historique depuis 2022. Patrimoine du XXe siècle.  

  • Tours de Pujols et de Paris

Construction : XIIIe siècle.

Style : médiéval.

Caractéristiques : la ville, fondée en 1264, conserve de son ancienne enceinte deux portes surmontées de hautes tours carrées garnies de mâchicoulis et coiffées de toitures à quatre pans. Ces portes, qui devaient être défendues par des ouvrages avancés, forment un passage voûté au-dessus duquel s’élèvent deux étages couronnés par un chemin de ronde. Chaque étage présente une salle éclairée du côté de la ville par une baie géminée. Un escalier en bois devait permettre de monter du premier au second étage, qui servait de guet. Aujourd’hui, le second étage sert de chambre à l'horloge de la ville dont la sonnerie est suspendue dans un campanile du XIXe siècle.

Classement : Monuments Historiques depuis 1901.  

  • Pont des Cieutats

Construction : XIIIe siècle.

Histoire : en 1279, le traité d'Amiens fit passer l’Agenais sous la couronne anglaise. Le sénéchal représentant le roi Édouard Ier accepte la demande des habitants de construire un pont. La construction débute en 1282 sous la direction d'ingénieurs anglais. Le pont comporte alors 5 arches surmontées de 3 tours. À la suite d'une crue, en 1600, on décide de remplacer les deux arches septentrionales par une grande arche unique de 35,30 m d'ouverture. Le pont restauré est inauguré en 1643. Il est élargi en 1876, après suppression des parapets.

Caractéristiques : le pont des Cieutats, ou Pont-Vieux, est l’un des trois ponts permettant le franchissement du Lot à Villeneuve-sur-Lot. C’est un pont en arc composé de deux petites arches et d’une grande arche d’une portée de 36 mètres.

La petite histoire : le nom du pont vient du maire, Nicolas de Cieutat, baron de Pujols et Tombebouc, et de son fils, Arnaud, qui défendirent Villeneuve-sur-Lot en 1585 contre la reine Margot qui avait pris le parti de la Ligue et était venue conquérir la ville.

Classement : Monument Historique en 1926, puis 1997  

  • Musée de Gajac

Ouverture : 1999

Histoire : situé sur les bords du Lot en plein centre-ville, le musée de Gajac était originellement un moulin à eau. Le « Moulin de Gajac », fondé par les moines bénédictins d’Eysses, est ainsi mentionné dans l’acte de fondation de la bastide remontant à 1264. En 1860, un négociant de Bordeaux, Jean-Osmin Jaubert, le transforme en véritable minoterie industrielle. En 1896, la société Renoux modifie une nouvelle fois la fonction de ce moulin médiéval : elle y installa des turbines afin de produire de l’électricité. En 1946, le moulin devient le siège local d’EDF. La ville en fait l’acquisition en 1981 et le transforme en musée.

Caractéristiques : le musée, qui a intégré les collections du musée Gaston Rapin depuis 1996, comprend une aile contemporaine divisée en deux espaces distincts : l’un consacré à une partie des collections permanentes présente des tableaux et sculptures des XVIIe au XXe siècles, l’autre étant réservé aux expositions temporaires.

  • Théâtre Georges-Leygues

Construction : 1931-35

Style : Art Déco.

Histoire : Théâtre construit dans les années 1931-1935 par l'architecte Guillaume Tronchet. Le traitement de la façade antérieure appartient au style Art Déco, nuancé par le néo-classicisme d’une colonnade corinthienne sur l'avant-corps. La répartition de cette élévation antérieure comprenant un avant-corps et deux ailes, correspond à l’agencement tripartite des intérieurs, avec une salle de spectacle à l’italienne, encadrée par des galeries de dégagement et des pièces de service.

Classement : Monument Historique depuis 2008.  

  • Château de Rogé

Aux XIIIe et XIVe siècles, des résidences seigneuriales sont implantées au plus près de la rivière Lot, avec vraisemblablement un rôle de péage. La maison-forte de Rogé remonte ainsi au XVe siècle. Elle est agrandie aux XVIe et XVIIe siècles, dans une architecture qui témoigne du courant maniériste de cette époque. Le site a été acquis par la commune de Villeneuve-sur-Lot en 1962.


À MANGER :

  • Marché des producteurs locaux

En été, les rendez-vous gourmands nocturnes de Villeneuve-sur-Lot profitent du cadre ombragé de la Place de l’Amiral Courbet. D’un stand à l’autre, on peut composer son assiette gourmande. De nombreux producteurs locaux répondent présents pour proposer leurs viandes, fruits et légumes, desserts variés, vins, bières... Le tout dans une ambiance de fête assurée à chaque fois par un concert

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