Sous le signe du « lévrier »

Les terroirs ont parfois leur mot à dire. Et au départ de Dax, tous les coureurs ont pu saluer et s’inspirer d’André Darrigade, l’enfant du pays qui a maintenant dépassé les 94 printemps et a surtout entre temps écrit la légende du Tour dans les années 50 et 60 (voir diaporama légendé consacré à sa carrière sur le Tour). Au total, la pointe de vitesse du coéquipier d’Anquetil a fait des ravages à 22 reprises, à tel point qu’il a été surnommé « le lévrier des Landes ». La plupart des candidats à la victoire à Nogaro après une exigeante traversée du Gers sont bien loin du compte, mis à part Mark Cavendish qui peut revendiquer 34 succès sur le Tour, et se verrait bien en rajouter une sous le patronage de son illustre prédécesseur dans les livres de statistiques. Mais avec sa 6e place obtenue à Bayonne, il sait qu’il aura fort à faire face à Philipsen et Jakobsen, ainsi que Phil Bauhaus qui s’est invité à la 2e place pour son premier sprint sur le Tour de France. Par ailleurs, la vexation de Wout van Aert, qui s’est senti enfermé par la trajectoire de son rival d’Alpecin-Deceuninck hier, nourrit à coup sûr sa détermination à triompher. Sauf surprises, ce sont ces bolides, et peut-être quelques autres, qui devraient chauffer le bitume du circuit de Nogaro cet après-midi.

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