Commune du Gers
Ville étape pour la première fois
Population : 2 100 hab.
Personnalités : Luis Ocana (cyclisme). Thierry Lacroix, Camille Bonnet (rugby). Michel Sarran (cuisinier). Henri Darqué (aviateur).
Spécialités : armagnac. Vins des Côtes-de-Saint-Mont. Floc de Gascogne. Foie gras. Confits.
Culture et festivals : sur les chemins de Compostelle. Classic Festival (vieilles voitures, octobre). Festi’Théâtre (novembre). Tempo Latino (à Vic-Fezensac).
Sports : circuit automobile Paul Armagnac. AA Nogaro (rugby). TC Nogaro (tennis, 2e division).
Évènements : courses automobiles sur le circuit de Nogaro (Coupe de Pâques, Six heures de Nogaro, Grand Prix F2), trophée Luis Ocana, courses landaises.
Économie : agriculture. Commerce (Gers distribution, Fourcade SAS, Codinog). Mécanique industrielle. Nogaropôle (établissements aéronautiques Cousso). 
Sites web / FB / Twitter / Instagram : www.nogaro-armagnac.frwww.nogaro-tourisme.fr / www.circuit-nogaro.com

© @jpcampistron

NOGARO ET LE CYCLISME  

Nogaro est étroitement lié au souvenir de Luis Ocana, qui possédait une propriété à Caupenne-d’Armagnac, à 6 km de là. C’est dans cette exploitation agricole que le vainqueur du Tour de France 1973 s’est donné la mort en 1994. Le Trophée Luis Ocana a d’ailleurs été organisé à plusieurs reprises sur le circuit automobile de Nogaro, qui accueille également une épreuve d’endurance, les Six heures de Nogaro.  C’est ce circuit, fréquenté par les bolides de la F2, de la F2 et du championnat GT, qui a fait sa réputation sportive, mais la ville a également vu passer des coureurs cyclistes. C’est ainsi qu’en 1974, Nogaro a organisé le Critérium des As, la course de prestige qui réunissait, de 1921 à 1990, les meilleurs coureurs de l’année en fin de saison. C’est bien sûr Eddy Merckx qui s’était imposé cette année-là, l’une des rares fois où l’épreuve n’a pas été organisée en région parisienne. Nogaro a également reçu en 2017 la visite de la Route du Sud pour une victoire d’étape du Néo-Zélandais Tom Scully. 


À VOIR  

Circuit Paul Armagnac de Nogaro
Création : 1960
Histoire : après plusieurs courses automobiles organisées dans la ville, le circuit est achevé en 1960 et inauguré le 3 octobre de cette même année. Il prend le nom du pilote gersois Paul Armagnac, mort en course à Montlhéry en 1962 lors des 1 000 km de Paris. Le tracé s'inspire de celui de Sebring, en Floride. Il fut ainsi le premier circuit automobile français permanent, mesurant lors de sa création 1 752 mètres de long sur 12 m de large, comptant neuf virages et proposant huit stands. La première épreuve disputée est le Grand Prix de Nogaro, remporté par Bruno Basini.
Caractéristiques : en 1973, la longueur du circuit est portée à 3 120 m et sa largeur à 9,50 m, il comporte 8 virages et le nombre de stands passe à 64. Sont bâtis également une tour de contrôle et un centre médical. Ces bâtiments constituent aujourd'hui les anciens stands. En 2007, la ligne de départ est déplacée. Elle se situe désormais après le « S du lac », et permet la construction d'un nouveau bâtiment des stands et d'une nouvelle tour de contrôle.
Destination actuelle : le circuit a accueilli des épreuves de Formule 2, le Grand Prix de France moto à deux reprises et le championnat de France de Superbike tous les ans, ainsi que de nombreuses épreuves de tourisme et de grand tourisme. Les rendez-vous annuels sont les Coupes de Pâques et le Grand Prix de Nogaro.  

Collégiale Saint-Nicolas
Construction : XIe au XIXe siècles.
Style : roman
Histoire : la construction de la collégiale Saint-Nicolas est due à l'évêque d'Auch, saint Austinde, sur des terres achetées au comte d’Armagnac en 1049-1050. Saint Austinde aurait été à l'origine de la transformation de l'église en collégiale avec des chanoines réguliers. L’église subit au XIXe siècle une restauration controversée.
Caractéristiques : l’ancienne collégiale, implantée à l'extrémité de la ville, n'offre vu de l'extérieur, rien qui mérite de retenir a priori l’attention. Elle présente un aspect extérieur banal à cause des restaurations du XIXe siècle qui ont caché les parties anciennes.
Signes particuliers : les restaurations entreprises en 1995 ont permis de mettre au jour d’importantes fresques romanes d’une grande qualité dans les absidioles. Dans l’absidiole nord, une vie de saint Laurent, qui se déploie sur deux registres, les actions du saint au-dessus, son martyr en dessous. Dans l’absidiole sud : le Christ en majesté dans une mandorle entouré du tétramorphe.
Classement : Monument Historique depuis 1988.  

Notre-Dame de Bouit ou Notre-Dame des pilotes
Construction : XIe siècle
Style : gothique.
Histoire : la chapelle Notre-Dame-de-Bouit est un lieu de pèlerinage. Sa fondation est liée, selon la légende, à un prodige : un bœuf nommé « Bouët », propriété d’un seigneur du lieu, ayant déraciné et transporté une souche d’arbre rappelant la forme de la Vierge, son maitre fit le vœu d’édifier une église s’il remportait la victoire sur son voisin et ennemi irréductible. Son vœu fut exaucé et la chapelle construite.
Petite histoire : on l’a baptisée en 1999 Notre-Dame des pilotes en raison de la proximité du circuit de Nogaro.  

Courses landaises
Les Arènes Robert Castagnon, construites en 1929, sont typiques de la course landaise, sport gascon par excellence. Les 14 juillet (grand concours de la Corne d’Or),15 août et lors du championnat de France en octobre (tous les trois ans à Nogaro), elles accueillent tous les aficionados de la discipline. Les sauteurs, « hommes volants », participent au succès de ces manifestations par des sauts de l’ange, sauts périlleux, sauts dans le béret. Le championnat de France de course landaise a été créé à Nogaro en 1956 et la Corne d’Or (qui récompense la meilleure coursière) en 1959 par Robert Castagnon.

© @jpcampistron
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À BOIRE

Floc de Gascogne
Le floc-de-gascogne est un vin de liqueur élaboré par mélange de moût de raisin et d’armagnac jeune. Hérité d’une recette du XVIe siècle, il est reconnu depuis 1990 comme appellation d’origine contrôlée et produit sur une vaste partie des départements du Gers, des Landes et de Lot-et-Garonne. Il tient son nom de flòc, qui signifie « bouquet de fleurs » en gascon et provient d’une ancienne recette paysanne (2/3 de jus de raisin, 1/3 d'armagnac, pour 16 à 18 % d'alcool) réservée à la consommation familiale. À Nogaro, qui compte des caves d’armagnac et de floc parmi les plus réputées, le floc est fêté au milieu du mois d’août depuis 2019.

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