En forme de revanche

Si tous les coureurs du Tour de France ont eu droit à un béret basque immédiatement avant la présentation des équipes, certains en ont déjà gagné un à la force des mollets à l’occasion de leur victoire sur la Clasica San Sebastian. Il se trouve que l’étape du jour, la plus longue de l’édition 2023 avec 208,9 km au programme, propose dans le final la montée du Jaizkibel, qui sera certes empruntée par le versant opposé de la classique d’après Tour, mais devrait tout de même faire office de juge de paix pour sélectionner les prétendants à la victoire. Le premier Maillot Jaune du Tour, Adam Yates, a justement triomphé à Saint-Sébastien en 2015, tandis qu’un des autres acteurs majeurs de la journée d’hier, le maillot à pois Neilson Powless, s’y est imposé en 2021. Tony Gallopin en 2013, Michal Kwiatkowski en 2017 et Julian Alaphilippe en 2018, ont également inscrit leurs noms au palmarès de la classique basque et feront peut-être valoir leur connaissance du terrain. En toute logique, sur un profil presque aussi exigeant que celui d’hier, il est probable que la route de Saint-Sébastien prenne des allures de revanche. Avec 16 kilomètres à parcourir après avoir franchi le Jaizkibel, le groupe des rescapés comprendra peut-être quelques déçus de leur entrée en matière comme Wout van Aert, mais aussi Dylan Teuns, Tom Pidcock ou encore Mathieu Van der Poel. Enfin, c’est déjà la dernière chance pour les coureurs basques d’aller conquérir un morceau de gloire à domicile. Mikel Landa, Alex Aranburu, Pello Bilbao ou Ion Izagirre donneront tout pour tenter leur chance.

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