La belle journée de Michard Kwiatorapaz !

Tour de France 2020 | Étape 18 | Méribel > La Roche-sur-Foron

La dernière étape alpestre a été prise en mains par un très volumineux groupe d’échappés dans lequel la sélection s’est faite progressivement dans les ascensions au Cormet de Roselend, puis au col des Saisies, au col des Aravis et finalement au plateau des Glières où deux coureurs de la formation Ineos Grenadiers ont fait la différence, notamment sur Pello Bilbao et Marc Hirshi, les deux derniers à leur avoir tenu tête. Dans ce duo les rôles se sont répartis entre Richard Carapaz, qui a pu capitaliser sur ses deux précédentes aventures à l’avant pour s’emparer du maillot à pois, et Michal Kwiatkowski qui a pu compléter son palmarès déjà prestigieux par une victoire sur une étape du Tour de France. Le Polonais et l’Equatorien ont franchi la ligne d’arrivée en se tenant par l’épaule, signant la première victoire d’étape pour un coureur d’Ineos, la première pour la formation britannique qui portait encore le nom de Sky lors de son dernier succès avec Geraint Thomas à l’Alpe d’Huez en 2018.

32 coureurs dans l’échappée
Au départ de Méribel, 150 coureurs composent le peloton. Au km 4, un groupe d’attaque très volumineux se détache avec 32 coureurs : Jonathan Castroviejo, Richard Carapaz, Michal Kwiatkowski, Dylan Van Baarle (Ineos Grenadiers), Peter Sagan (Bora-Hansgrohe), Nans Peters (Ag2r La Mondiale), Sam Bennett, Bob Jungels (Deceuninck-Quick Step), Rudy Molard, Sébastien Reichenbach (Groupama-FDJ), Pello Bilbao (Bahrain-McLaren), Alberto Bettiol, Tejay Van Garderen (EF Education First), Dayer Quintana (Arkéa-Samsic), Dario Cataldo, Nelson Oliveira, José Joaquín Rojas, Carlos Verona (Movistar Team), Simon Geschke, Matteo Trentin (CCC Team), Nicolas Edet, Jesús Herrada (Cofidis), Luis León Sánchez (Astana Pro Team), Jasper de Buyst, Thomas de Gendt (Lotto-Soudal), Krists Neilands (Israel Start-Up Nation), Michael Gogl, Michael Valgren (NTT Pro Cycling), Nikias Arndt, Marc Hirschi, Soren Kragh Andersen et Nicholas Roche (Team Sunweb). Sur le sprint intermédiaire (km 14), le maillot vert saisit les 20 points du vainqueur et creuse l’écart sur Peter Sagan.

Un match Hirschi-Carapaz pour les pois
L’échappée est poursuivie par une contre attaque voulue par les B&B Pierre Rolland et Quentin Pacher, mais seul Damiano Caruso parvient à rejoindre la tête de course dans l’ascension du Cormet de Roselend. Au sommet, le groupe s’est allégé de ses sprinteurs et ne compte plus que 19 membres. La bataille pour les points se joue entre Hirschi et Carapaz, qui basculent dans cet ordre et poursuivent leur effort en duo. Au bas de la descente ils sont rejoints par Kwiatkowski, Edet et Bilbao, avec qui ils s’attaquent au col des Saisies. Le peloton accuse alors un retard de 5'15’’. Surtout, le premier groupe de poursuite perd des éléments et atteint le sommet avec seulement 7 coureurs : Peters, Caruso, Verona, Geschke, Herrada, Sanchez et De Gendt.

Chute de Marc Hirschi
Hirschi, qui a une nouvelle fois battu l’Equatorien au col des Saisies, chute ensuite dans la descente et perd le contact avec la tête de course. Sa tentative de retour bute contre l’opportunisme du trio de tête, bien décidé à profiter de l’aubaine. C’est ainsi que Carapaz s’empare des 10 points en jeu pour la première place au col des Aravis. En rentrant dans la montée au plateau des Glières, l’échappée compte 1’20’’ d’avance sur Hirschi et se transforme surtout à 3 km du sommet en duo 100 % Ineos-Grenadiers. La configuration permet à Carapaz de prendre la tête du classement des grimpeurs sans contestation et aux deux collègues de se diriger sereinement vers une première victoire pour leur formation. Les deux hommes entrent sans la moindre crainte dans le dernier kilomètre et s’entendent pour franchir ensemble la ligne d’arrivée, avec une courte avance qui donnera pour l’histoire la victoire à Michal Kwiatkowski.

Une crevaison délicate pour Porte
Le peloton, qui s’engage dans la dernière ascension avec un retard de 8’45’’ connaît une accélération violente et une attaque de Mikel Landa. La sévère sélection aboutit à une élite de 6 coureurs juste avant le sommet, avec Roglic, Kuss, Mas, Porte, Pogacar et Lopez. Une fois sur le plateau, la portion empierrée exclut l’Australien du groupe sur crevaison. Au prix d’un effort violent, il parvient à rejoindre juste avant les dix derniers kilomètres le groupe qui se présente sur la ligne d’arrivée avec un retard de 1’51 qui ne bouscule pas le podium provisoire du jour mais permet à Mikel Landa de s’incruster dans le Top 5.

Résumé d'étape 18

Suivez-nous

Recevez des informations exclusives sur le Tour de France

APP MOBILE - FR
CLUB - COLONNE DROITE