Un sprint en montagne !

C’est la nouveauté de l’année. Une étape en ligne de 65 kilomètres ou moins, ce n’était pas arrivé depuis 30 ans. Il s’agissait déjà d’une journée pyrénéenne, mais le Tarbes-Pau en question (38 km) ne constituait que la moitié du programme de la journée. Surtout, il n’y avait aucune ascension sur ce parcours, ce qui avait permis à Adrie Van der Poel de s’imposer. Cette fois-ci, les coureurs s’attaquent à un redoutable d’enchaînement, avec la montée à Peyragudes susceptible de les cueillir à froid, suivie de l’ascension au col de Val Louron, puis surtout l’ascension au col du Portet, inédite sur le Tour de France et qu’on assimile à un équivalent du Mont Ventoux ! Avec 16 kilomètres d’ascension et un dénivelé moyen de 8,7 %, les données brutes donnent déjà le ton, mais la perspective est encore plus effrayante lorsqu’on replace dans le contexte ce défi. Il se peut en effet que la grande bataille soit déclenchée dès le départ, si des attaquants souhaitent tirer profit du dispositif de départ original mis en place. Pas de départ fictif ni de défilé aujourd’hui : les coureurs s’élancent aujourd’hui dans l’ordre du classement général, ce qui signifie qu’au pied de la première  ascension, les leaders ne seront pas accompagnés de leurs équipiers. Les contradicteurs de l’équipe Sky n’auront que peu de temps pour en profiter s’ils veulent semer la pagaille.   

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