Romain Bardet : « Il faut perdre avant de gagner »

« Finalement, j'ai respecté le plan que nous avions préparé au briefing ce matin. Je savais qu'il fallait que je prenne l'échappée, et c'était peut-être le plus dur. Depuis le début du Tour, on voit de gros groupes partir en tête, avec une trentaine de coureurs, et c'est toujours difficile à gérer. Je devais arriver au col du Glandon avec le moins de coureurs possible. C'est ce qui s'est passé, et ensuite j'ai pu compter sur mes capacités de descendeur pour faire le break. J'ai fait comme si le Glandon était l'arrivée de l'étape. Ensuite, il fallait bien gérer son effort dans les lacets de Montvernier puis jusqu'à l'arrivée. J'avais bien mal aux jambes, mais j'ai pensé à tous les efforts qui ont été fournis pour être en forme sur le Tour.
Je sais que je n'ai jamais perdu le soutien de l'équipe, et c'est aussi à mes coéquipiers qu'elle revient. Il a fallu rebondir, après les déconvenues que nous avons vécues. Je n'ai clairement pas été au rendez-vous là où on m'attendait, puisque j'avais l'objectif d'un Top 5 au classement général. Ce n'était pas facile d'inverser la dynamique, mais nous sommes allés de l'avant aujourd'hui avec Bakelants et Riblon. Sur l'étape de Mende, j'ai clairement commis une erreur tactique. Je ne connaissais pas l'arrivée, et c'est entièrement de ma responsabilité, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même. Le soir, je n'en revenais pas de ne pas avoir gagné. Mais cela a contribué à augmenter ma motivation. Il faut perdre avant de gagner. Et je crois que je dois aussi mon rebond d'aujourd'hui à cet échec-là. »

Suivez-nous

Recevez des informations exclusives sur le Tour de France

CLUB - COLONNE DROITE
APP MOBILE - FR