Ville étape pour la 27e fois

Préfecture des Hautes-Alpes

Population : 41 000 hab. (Gapençaises et Gapençais)

Personnalités : Marie-Anne Chazel, Chantal Lauby (cinéma), Jean-Christophe Lafaille (alpiniste disparu en 2006 dans l’Himalaya), Sébastien Ogier (huit fois champion du monde des rallyes), Stéphane Tempier (VTT, double vainqueur du Roc d’Azur), Laurence Manfredi (athlétisme)

Spécialités : Tourton du Champsaur (beignet de pommes de terre et de fromage frais), les Oreilles d’âne (gratin de pâtes fraîches aux épinards), Ravioles du Champsaur, la chèvre salée (pot au feu à la chèvre)

Sport : 17 000 licenciés dans une centaine de clubs sportifs dont Les Rapaces (hockey sur glace, ligue Magnus), la boule lyonnaise. Sports aériens (parapente, vol libre sur l’aérodrome de Gap-Tallard, 2ème plate-forme européenne de saut en parachute). Evénements : Rallye Monte-Carlo WRC (janvier), Raid VTT Chemins du soleil Gap-Dieulefit (mai), Gapen’cîmes (trail, octobre). Clubs Cyclistes : La pédale gapençaise, Le Vélo Club Gapençais, Le club PJPC « Pas de Jambes Pas de Chocolat », 1 école de VTT regroupant les licenciés des 3 clubs gapençais

Economie : tourisme, administrations, banques, hôpital. Capitale commerciale des Hautes-Alpes et des Alpes du sud (2000 entreprises, 20 000 emplois). Agriculture : élevage de l’agneau des Alpes, production fruitière, viticulture (un cépage unique au monde, le Mollard), production laitière et céréalière, arboriculture.

Festivals : Nuit du Folk (musiques et danses traditionnelles) / Rencontres de la Cinémathèque de montagne / Université européenne de saxophone / Tous Dehors, enfin (juin, arts de la rue) / Festival Eclat(s) d’été (juillet-août, concerts et animations gratuits)

Labels : Ville à vélo du Tour de France / Ville fleurie 3 fleurs / Ville amie des enfants UNICEF / Ville des Alpes / label Tourisme et Handicap et Toutourisme (accueil des chiens) / Département lauréat 2015 du label « Territoires à énergie positive pour la croissance verte »    

Sites web / FB / Twitter / Insta www.ville-gap.fr  / www.gap-tallard-vallees.fr  /  www.hautes-alpes.fr  / Site du Comité départemental du Tourisme  www.hautes-alpes.net  / www.gap-tallard-durance.frwww.facebook.com/officetourisme.gapwww.facebook.com/hautesalpes.departementwww.facebook.com/hautes.alpes.tourismehttps://twitter.com/myhautesalpeshttps://www.youtube.com/user/MesAlpeshttps://www.youtube.com/user/OTGap / @villedegap /


GAP ET LE CYCLISME

Depuis la première victoire de la « locomotive » belge Jef Demuysère en 1931, Gap prend régulièrement rendez-vous avec le Tour de France, souvent comme rampe de lancement vers les sommets (Briançon ou l’Alpe d’Huez), mais aussi comme une arrivée de prestige. Les attaquants au long cours y ont connu le succès, à l’image de Jean-François Bernard, qui s’y était révélé en 1986, ou Pierrick Fédrigo vingt ans plus tard. En 2011 et en 2013, Gap a vu passer en trombe des arcs-en-ciel, puisque Thor Hushovd puis Rui Costa s’y sont imposés avec le maillot de champion du monde sur le dos. Déjà, en 1933, Georges Speicher avait été vainqueur à Gap et champion du monde. Ces dernières années, Gap a souri aux baroudeurs. En 2015, c’est le sympathique Espagnol Ruben Plaza qui l’avait emporté en solitaire avec une trentaine de secondes d’avance sur Peter Sagan qui, cette année-là, collectionnait les deuxièmes places. En 2019, l’intenable Matteo Trentin, maillot de champion d’Europe sur le dos, avait enlevé sa troisième victoire d’étape sur le Tour, légèrement détaché, offrant à la formation Michelton-Scott son quatrième succès de cette édition. La ville a encore souri à la formation australienne puisqu’en 2020, Gap avait servi de tremplin pour une étape remportée à Privas par Adam Yates, qui s’était emparé du Maillot Jaune.


À VOIR :  

  • Château et domaine de Charance

Construction : Xe au XIXe siècle.

Histoire : vers le Xe siècle, un château fort est érigé sur le domaine. L'évêque de Gap achète le domaine en 1307. Il restera propriété des évêques jusqu'à la Révolution. Au XVIe siècle, le château fort est transformé en une grande habitation par l'évêque Gabriel de Sclaffanatis. C'est seulement en 1644 que l'évêque Artus de Lionne réhabilite le domaine, saccagé pendant les guerres de religion, et le transforme en un vaste domaine fermier. Ruiné sous Louis XIV, le site est à nouveau reconstruit par les évêques et, au début du XVIIIe siècle, les lieux prennent l’agencement que l’on connaît de nos jours. L'évêque Jacques Marie Caritat de Condorcet et son successeur Jean Baptiste de Maillé de la Tour Landry, font du château pour en faire une résidence luxueuse. À la Révolution, le château est vendu comme bien national. Au XIXe siècle, la partie amont du domaine est aménagée en jardin à l'anglaise. Ainsi sont créées de nombreuses cascades, le lac est agrandi, des garages à bateau sont aménagés sur ses rives, des parcours en sous-bois sont tracés. En 1973 la commune de Gap en devient propriétaire et le rend accessible au public.

Caractéristiques : adossé à la montagne qui surplombe Gap, le domaine de Charance s’étend de 100 m à 1 903 m d’altitude, où il offre un panorama exceptionnel. Le site abrite depuis 2004 le Conservatoire botanique national alpin, qui étudie, protège et fait connaître au public la flore alpine.

Classement : Monument Historique depuis 1987.  

  • Cathédrale de Gap 

Construction : 1866 à 1904.

Style : néogothique.

Architecte : Charles Laisné.

Histoire : sur l’initiative de l’évêque de Gap, Mgr Bernadou, elle est construite en remplacement d’une ancienne cathédrale médiévale qui tombait en ruines. L’architecte confie la réalisation de la verrière du chœur au peintre-verrier Émile Hirsch ; la mosaïque est réalisée par Giandomenico Facchina.

Caractéristiques : l’église présente une façade polychrome due à l'emploi de pierres de couleurs différentes. Elle s’inspire de la cathédrale d’Embrun, sa voisine, et du style lombard. La polychromie des murs extérieurs provient de diverses pierres de couleur blanche, grise ou rose. Le clocher s’élève à 70 mètres, ce qui en fait le bâtiment le plus élevé de la ville de Gap.

La petite histoire : le célèbre groupe musical Les Prêtres, originaire du diocèse de Gap et d’Embrun, a enregistré le clip de son album Spiritus Dei dans la cathédrale de Gap.

Classement : Monument Historique depuis 1906.  

  • Hôtel de Ville 

Construction : 1743

Style : classique.

Histoire : la première maison communale fut construite en 1400 sur l’emplacement actuel de l’Hôtel de Ville. La construction du beffroi qui surplombe le bâtiment date de 1407. Détruit par l’incendie provoqué par les troupes du Duc de Savoie en 1692, l’immeuble a été reconstruit sur les plans de l’architecte Lechat et terminé en 1743, comme l’indique l’inscription en chiffres romains sous le balcon.

Classement : la façade et l’escalier intérieur de l’hôtel de ville ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1948.  

  • Musée départemental

Ouverture : 1910

Histoire : en 1877, Robert Long, archiviste des Hautes-Alpes, créé le Musée archéologique de Gap pour y exposer les vestiges de la cathédrale. Après sa mort, les collections sont regroupées en 1881 dans l’immeuble Merlin, bientôt trop exigu. Un nouveau local est nécessaire. Les travaux commencent en 1903 selon les plans dressés par l’architecte départemental Chaudier. L’ouverture au public a lieu en septembre 1910.

Caractéristiques : il abrite des collections d’archéologie, beaux-arts, histoire et ethnographie locale, faïences et histoire naturelle. Il abrite en particulier des sculptures remarquables de l'époque romaine, des parures datant de l’âge du bronze, une collection de meubles sculptés de la région du Queyras ainsi que le mausolée du duc de Lesdiguières.

Signe particulier : le mausolée de marbre noir et blanc de François de Bonne de Lesdiguières (1543-1626) a été exécuté de son vivant par le sculpteur lorrain Jacob Richier (1586-1640). Ce monument fut élevé dans le château familial du Glaizil. Sous la Révolution, l’administration des Hautes-Alpes demande à l’héritière de ce mausolée, Mme de Veynes, de le mettre à sa disposition. Le mausolée est alors placé dans la cathédrale de Gap. À sa démolition, le mausolée est transféré dans la salle des réunions du Conseil Général. Un nouveau transfert du mausolée est réalisé en 1912 pour le placer dans le musée départemental qui vient d'être créé.  

  • Eclat(s) d’Été

C’est l’histoire d’un festival gratuit qui n’a cessé d’évoluer et dont l’ampleur et la qualité artistique se sont affinées au fil des années. Il est devenu un événement incontournable de la saison estivale gapençaise. Du début du mois de juillet à la fin août, ce n’est pas moins d’une trentaine de dates proposées. Musiques actuelles, musiques du monde, arts de la rue, nouvelles scènes françaises mais également musique classique et jazz, il y en a pour tous les goûts. Une histoire en musique et en art qui se raconte dans les parcs de Gap, sur ses places mais également dans ses quartiers pour tous les publics.


À MANGER :  

  • Tourtons du Champsaur

Autrefois confectionné lors des fêtes, le tourton est une délicieuse spécialité du Champsaur qui se présente sous la forme d’un coussinet de pâte fine fourré de purée de pommes de terre, de tomme fraîche et d’oignons. Une fois frits, les tourtons se dégustent accompagnés d’une salade verte ou d'une viande.

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