Je voudrais remercier mon équipe et tous ceux qui m’ont soutenu. C’est le plus grand jour de ma vie, et il y a tellement de gens qui sont impliqués dedans. C’est ma première victoire d’étape sur le Tour de France, ainsi que pour l’équipe, c’est un grand moment. Ça me fait tant de choses !
Au moment de la dernière chute, cela s’est passé sur ma gauche, c’était chaotique. Je n’ai pas vu tout de suite qui était impliqué exactement, mais j’ai vite compris que Mark Cavendish et André Greipel n’étaient plus là. C’était donc une opportunité à saisir pour moi, j’ai une chance énorme. Nous avons décidé de nous lancer dans un emballage final tout à fait atypique. J’ai pris dans le dernier kilomètre la roue de Roelandts. Puis ensuite j’ai vu que Kristoff attaquait, alors je me suis dit que c’était le moment d’y aller, dans les cent derniers mètres. En fait je n’avais absolument pas entendu qu’un bus était bloqué sur la ligne d’arrivée. Je me suis rendu compte que les directeurs sportifs hurlaient dans les oreillettes, mais je n’ai rien compris, à cause du bruit des hélicoptères, des spectateurs, etc. Je suis bien content que finalement nous ayons pu disputer ce sprint sur la ligne !
Ce matin j’ai juste pris le départ en me disant que j’allais donner le meilleur de moi-même, comme à chaque fois, et maintenant je me retrouve avec le Maillot Jaune, je n’arrive pas à y croire. Pour moi c’est un rêve qui se réalise, j’en tremble. C’est comme de l’or sur mes épaules, je suis tellement heureux de pouvoir porter ce maillot demain.
C’est tout de même dommage que mes rivaux pour le sprint n’aient pas été là, car c’est toujours agréable de se lancer dans une confrontation avec les meilleurs. Car il faudra aussi montrer que je peux gagner face à eux. J’ai hâte de me retrouver au sprint avec André et Mark. Mais pour l’instant, je ne veux pas penser aux prochaines étapes, seulement profiter de ce Maillot Jaune.
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29 juin 2013
- 18:36
Marcel Kittel : « C'est comme de l'or sur mes épaules »

