6 coureurs à l’avant, dont 5 Français
La faille est difficile à trouver, mais un groupe se forme tout de même à l’avant de la course au km 10,5, avec six coureurs : Di Grégorio (AST), Minard (ALM), Vichot (FDJ), El Fares (COF), Marcato (VCD) et Delaplace (SAU). Immédiatement après le départ de ce groupe, le peloton est secoué par une chute (km 11), qui met notamment à terre Cancellara, Leipheimer et Gesink. Chacun reprend sa place, mais le rythme reste élevé jusqu’au sprint intermédiaire de Maurs, où Cavendish s’empare des 9 points récompensant la 7ème place. L’heure la plus rapide du Tour est ensuite enregistrée, avec 51,6 km parcourus par les échappés.
HTC et Lampre se déclarent rapidement
Le rythme se réduit ensuite légèrement, sans que l’échappée ne bénéficie d’une réelle liberté. Les équipes HTC-Highroad et Lampre se déclarent rapidement intéressées par une arrivée au sprint, et accordent un écart maximal de 4’ aux attaquants, au km 49,5. Pour l’essentiel, l’échappée doit ensuite se contenter d’une marge contenue autour de 3’. Le déclenchement de la réelle poursuite intervient à 40 km de l’arrivée. Dix kilomètres plus loin, le train de HTC au grand complet emmène le peloton, qui n’a plus que 50’’ de retard.
Attaque royale
Le rapprochement est déjà sérieux à 20 km de l’arrivée (40’’). Le groupe de tête se retrouve divisé en deux duos dans la descente. Mais Marcato, Minard et Vichot ne résistent pas beaucoup plus longtemps que Di Gregorio, El Fares et Delaplace. Le plus accrocheur, Marcato, abdique à 16 km de l’arrivée, dans la côte de Mirandol-Bourgnounac. C’est dans la dernière portion de cette ascension, sur une accélération de Tony Gallopin, que se forme un groupe d’attaque royal avec le Maillot Jaune Thomas Voeckler (essentiellement intéressé par le point de la montagne pris au sommet), le maillot vert Philippe Gilbert, l’Allemand Tony Martin et Dries Devenyns.
Un contre un
Philippe Gilbert durcit le ton en solo à 7 km de l’arrivée. Il réintègre à 5 km de l’arrivée un peloton réduit à une soixantaine de coureurs, dans lequel Mark Cavendish a perdu une partie de ses locomotives, mais aussi une partie de ses rivaux comme Farrar ou Galimzyanov. Sous la Flamme Rouge, Mark Cavendish semble bien placé, mais son démarrage un peu prématuré permet à André Greipel de se provoquer son ancien rival-coéquipier en « un contre un ». L’Allemand prend le dessus dans les vingt derniers mètres, pour battre Cavendish d’une roue.

