« J’ai failli m’étrangler dans les 40 premiers kilomètres, juste pour réussir à rester devant tellement le rythme était rapide. Par chance, nous avons Jens Voigt dans l’équipe, et il a encore été extrêmement fort aujourd’hui. Il a repris à lui seul toutes les tentatives d’échappée, et donc quand je suis passé je lui ai dit « désolé Jens, maintenant ce sera à moi de t’aider ». Alos je me suis glissé dans plusieurs mouvements, et un d’entre eux était le bon. Quand le groupe s’est formé, j’ai cru que nous allions rester en tête toute la journée. _ Dans le final, je me suis senti fort, j’ai attaqué deux fois et j’ai réussi à sortir avec Elmiger. Ballan est ensuite arrivé… je n’étais pas dans une très bonne position pour démarrer le sprint, mais une fois lancé, je me suis bien senti et c’était juste assez. Un jour de chance pour moi. _ C’était très serré sur la ligne, peut-être cinq centimètres de différence. Mais cela suffit, quand c’est devant. Je me suis déjà retrouvé derrière avec cet écart, donc aujourd’hui c’était mon jour. _ J’étais plutôt inquiet au sujet de Moinard, parce qu’il a eu deux minutes d’avance très rapidement. Je me demande comment il a fait, car nous roulions plutôt fort derrière lui. Il a dû être vraiment bon dans la montée puis dans la descente. Ensuite nous avons travaillé ensemble et nous étions plutôt confiants pour le reprendre.”
Interviews
16 juillet 2008
- 17:59
Kurt-Asle Arvesen : « Un jour de chance pour moi »

