Les Belges à la fête _ On trouve quelquefois des avantages à occuper la dernière place du classement général sur le Tour de France. Le coup n’est probablement pas prémédité, mais Wim Vansevenant, premier partant du jour, fait partie des quelques privilégiés à rouler sur terrain sec. La sortie n’en est que plus agréable pour Vansevenant, pourtant repris par Rik Verbrugghe, leader éphémère de l’étape. L’affaire continue à se jouer entre Belges, puisque Leif Hoste améliore ensuite le temps de référence de plus de trois minutes. _ _ Wiggins, entre les gouttes _ Bradley Wiggins, spécialiste du contre-la-montre, ajoute la chance à l’éventail de ses qualités du jour : il est quasiment le dernier à bénéficier d’une route sèche. A l’arrivée, le chrono établi, déjà haut perché en valeur absolue, y gagne encore en solidité. Fabian Cancellara, prétendant désigné à la succession, passe en retard au km 18. A l’arrivée, la faiblesse du chrono, à plus de 6’31’’ du leader, doit autant aux conditions difficiles qu’à une lourde chute dans la dernière partie de course. _ _ Millar, le meilleur des « mouillés » _ David Millar parvient quant à lui à éviter la glissade et signe le meilleur temps des coureurs « mouillés », à 1’13’’ de Wiggins. La pluie faiblit, puis disparaît en milieu d’après-midi, et les conditions laissent envisager une amélioration des performances avec l’entrée en lice des favoris du Tour. C’est Alexandre Vinokourov qui bouscule le premier Wiggins en effaçant sur son passage tous ses temps de référence : à l’arrivée, il porte la moyenne à battre de 47,1 km/h à 48,6 km/h. En plus de la puissance, le leader kazakh a pour lui une maîtrise technique qui le préserve, sur une route qui reste humide. _ _ Evans prive Astana du « hat trick » _ Le défilé des favoris du jour donne lieu à un concours de glissade, auquel participent notamment Klöden, Kashechkin et Popovych, qui terminent toutefois tous les trois dans les six premiers de l’étape. Michaël Rasmussen, dernier à s’élancer sur la rampe de départ avait comme enjeu de limiter la perte face à ses rivaux directs au sommet du classement général. Ses premiers poursuivants, Alejandro Valverde et Iban Mayo, se sont éliminés eux-même en pointant respectivement à 6’04’’ et 6’08’’ de Vino à l’arrivée : ils sortent du Top 10. La performance du Danois a surtout été suffisamment solide pour contenir la progression de Cadel Evans. L’Australien, qui prive l’équipe Astana du « coup du chapeau » en se classant deuxième de l’étape, devient aussi le premier poursuivant de Rasmussen au général, à exactement 1’.
Film de l'étape
21 juillet 2007
- 17:34
Vino, le revenant
Tour de France 2007 | Étape 13 | Albi > Albi