« J’ai fait un très bon début de contre-la-montre. Ensuite dans la partie du milieu, j’ai bien compris que Leipheimer serait très rapide, je l’avais d’ailleurs dit à mon directeur sportif ce matin, car je savais qu’il fallait le surveiller. Tout le monde parlait de l’écart qu’il y avait entre Contador et moi, mais Levi était aussi très proche de moi. Je me suis dit « si tu peux être aussi fort que lui sur cette partie, j’espère que ma force dans la dernière portion, où se trouvent quelques bosses, va revenir ». Si j’avais ralenti j’aurais pu perdre ma deuxième place. _ Pour moi, c’est quand l’équipe Astana n’a pas travaillé pour la poursuite dans le col de Peyresourde que j’ai perdu le Tour de France. Ou peut-être que je l’ai perdu quand Contador et Rasmussen ont creusé l’écart dans les ascensions, c’est aussi là que j’ai perdu du temps. C’était peut-être aussi dans l’Aubisque. En fait c’est une combinaison d’éléments, mais ce qui est arrivé est arrivé, et je suis plutôt content. _ J’étais dépendant de Caisse d’Epargne et d’Astana pour m’aider dans la poursuite dans l’étape de Loudenvielle, mais ils n’étaient pas intéressés, alors j’ai perdu 55’’ sur Contador. Cela reste tout de même le meilleur Tour que j’ai jamais fait ».
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28 juillet 2007
- 18:53
Cadel Evans : « Ce qui est arrivé, est arrivé »

